Que lisez vous en ce moment? (part II)

[galactica+]

	Citation:			Posté par wildcard
	Après, sur le "dead serious", c'est une impression d'ensemble que je ressens : quand je consulte les previews, il y a une sinistrose qui me saisit. Quand je lis les news en ce moment, chez Marvel comme chez DC, désolé, ça n'est pas la franche rigolade avec des "Secret Wars", des "Battleworlds", des "Future Ends"... Tout n'est qu'apocalypse, fins du monde.

C'est étonnant comme réflexion en ce qui concerne Secret Wars.
La plupart des Tie-in annoncé sont tellement improbable, décalé, délirant que cet event prend de plus en plus une allure d'un joyeux event "potache".

[rik spoutnik]

Je suis en train de lire Iron Man dans la revu eponyme pré-Marvel Now. Je suis assez deçu par la tournure des évènements. Rafraîchir de vieux ennemis est plutôt une bonne idée, mais il faudrait un peu plus etoffer ceux-ci. Justine Hammer, Zeke Stane ou le Mandarin me font penser à des enfants gâtés qui trompent leur ennui en jouant aux cowboys et aux indiens.

[JB]

Il faut que j'arrête de céder à mes pulsions masochistes : j'ai tenté le premier numéro du Youngblood de Joe Casey. L'édito introduisant la série est déjà bouffi d'orgueil en expliquant que l'équipe était adulée du public avant de sombrer dans l'oubli, en faisant un parallèle à peine voilé avec le "succès" des premiers numéro Image. Le principe : le gouvernement rassemble une nouvelle équipe, et créé un méchant pour la vendre auprès du public.
1) Ce procédé est du déjà vu, que ce soit la Justice League de Max Lord ou même la première série Youngblood.
2) Rien de mieux pour me faire détester la série que de la comparer à des créations bien meilleures : la personne qui recrute Shaft, un certain McGarry, explique qu'il est le neveu d'un ancien chef de cabinet de la Maison Blanche, qui est mort le soir d'une élection lors de laquelle il aurait pu devenir Vice Président.
Bref, Joe Casey ne propose ici rien d'original et vampirise des travaux supérieurs à cette série.

Etant d'humeur morose après de mauvaises lectures, je continue en évoquant la série DC Comics Fighting American, reprise d'un titre de Kirby : Le frère chétif d'un présentateur TV assassiné accepte de prendre part à une expérience qui transferera sa conscience dans le corps de son frère mort. Pendant l'expérience, qui dure des années, la Guerre Froide s'achève (sans impact particulier sur la série en dehors des couvertures). Le Fighting American affrontera des ennemis aussi terrifiants que le Cirque Médiatique, Deff Izzit ou encore la Brute du Produit National. Un problème majeur pour cette mini-série parodique : les auteurs ont oublié d'ajouter de l'humour, se contentant d'un commentaire social qui a vieilli.

[doop]

Si tu veux arrêter de te faire mal, je te conseille largement THE SPECTRE de OSTRANDER/MANDRAKE. Le premier TPB était plutôt pas mal mais alors le deuxième est juste énorme, avec un Spectre devenu fou furieux, qui estime que aucun humain n'est innocent. C'est vraiment excellent !

[JB]

Déjà lu en single jusqu'à la conclusion (Balzac !) Je me relance dans les Incredible Hercules / Hulk / Hulks de Greg Pak pour compenser

[skellos]

	Citation:			Posté par doop
	Si tu veux arrêter de te faire mal, je te conseille largement THE SPECTRE de OSTRANDER/MANDRAKE. Le premier TPB était plutôt pas mal mais alors le deuxième est juste énorme, avec un Spectre devenu fou furieux, qui estime que aucun humain n'est innocent. C'est vraiment excellent !

C'est la série des années 90 c'est ça ? Je crois que je vais me laisser tenter, j'avais beaucoup aimé le volume suivant par DeMatteis, je trouve qu'il donne une atmosphère assez incroyable !

[CYRIL]

	Citation:			Posté par JB
	Il faut que j'arrête de céder à mes pulsions masochistes : j'ai tenté le premier numéro du Youngblood de Joe Casey. L'édito introduisant la série est déjà bouffi d'orgueil en expliquant que l'équipe était adulée du public avant de sombrer dans l'oubli, en faisant un parallèle à peine voilé avec le "succès" des premiers numéro Image.

Pourquoi "bouffi" d'orgueil ? je ne saisis pas où tu veux en venir....

Et pourquoi "succès" mis entre parenthèses?



C.

[JB]

Edito bouffi d'orgueil parce qu'il évoque (in universe) Youngblood comme l'une des icônes des années 90 ; "succès" parce que les records de vente de la série étaient davantage dus à la spéculation et aux diverses astuces de promotion qu'à la qualité des histoires ou à l'originalité des concepts ou des personnages.

[CYRIL]

	Citation:			Posté par JB
	Edito bouffi d'orgueil parce qu'il évoque (in universe) Youngblood comme l'une des icônes des années 90 ; "succès" parce que les records de vente de la série étaient davantage dus à la spéculation et aux diverses astuces de promotion qu'à la qualité des histoires ou à l'originalité des concepts ou des personnages.

Que l'on aime Liefeld et Youngblood ou pas (et peu importe les raisons), il faut reconnaître, oui, que ce comic est l'une des icônes des 90's.

Quand au million d'exemplaires vendus dès le n°1, la spéculation a sûrement joué...mais bon, c'était le cas de toute la production alors on peut quand même parler de succès. Quand aux diverses astuces de promo que tu évoques (lesquelles? ), ce n'était pas plus ou moins que n'importe quels autres titres/éditeurs.

L'histoire a donné raison aux Image Boys mais crois bien qu'ils ont tous les 6 scruté la sortie du titre pour savoir ce que ça allait donner car des auteurs bankables qui s'étaient cassés les dents, commercialement parlant, avant eux, ça existait.
YB 1 est sorti sans aucune variant covers et personne n'a obligé le lectorat à se ruer en masse vers ce nouveau titre-non estampillé Marvel- d'un auteur pourtant ultra-connu avec X-Force et dont on savait quand même à quoi s'attendre

Quand à Casey, il a aussi déclaré, en plus des louanges que tu évoques, que l'écriture des 1es n° était atroce (bon...pourquoi pas...) et que c'était aussi pour ça qu'il avait accepté de reprendre le script de cette série d'origine quand elle est ressortie en hardcover (à la veille de a nouvelle série de 2008 écrite par lui)

Je vais encore passer pour le Liefeld-Boy basique mais là, je n'évoque que des faits

C.

[EsseJi]

J'ai lu d'une traite le tp de Birthright par Joshua Williamson et Andrei Bressan chez Image. La collection n'inclus pas les couvertures originales, ce qui fait que cet album ressemble plus à un Graphic Novel qu'un recueil de singles.
Pour le rythme Williamson sait rentrer dans le vif du sujet et très peu de scènes semblent être de trop. Andrei Bressan de son côté est une très bonne découverte, son trait précis et dynamique a tout d'un très grand artiste, c'est un régal à chaque page.
Néanmoins il y a tout de même quelque chose qui dérange arrivé à la fin, on se demande si le scénariste va réussir à sortir du cadre qu'il s'est lui-même fixé, si la suite de la saga consiste comme c'est annoncé à avoir un mini-boss de fin de niveau avant le combat de fin contre le méga-boss. Un peu trop manga dans l'exécution, il faudrait un peu plus de folie de la part de Williamson pour sortir du carcan qu'il s'est lui-même imposé.
Il y a énormément de potentiel dans cette série, mais il ne faudrait pas ennuyer le lecteur, le deuxième tome sera pour moi décisif, si il reproduit des schémas convenus d'avance j’arrêterai à ce moment, je reste un tantinet optimiste et je me dis qu'on est pas à l’abri d'une surprise ou deux.

[Fletcher Arrowsmith]

Content de voir que cela t'as plu. Effectivement ce premier arc est plein de promesses et la suite sera décisive. Un des points forts du récit reste la caractérisation des personnages spécialement cette famille éclatée par ce drame qu'est la disparition d'un enfant, chacun se raccrochant à ce qu'il peut par la suite. Joshua Williamson est un scénariste efficace qui réussi là ou un Justin Jordan échoue lamentablement. Je vais justement continuer à lire son Nailbiter .

[Mil K]

Je suis en train de lire les 16 histoires de Green Manor qui ont été compilées dans un recueil imitation livre ancien, avec plein de croquis en bonus.
Il s'agit de 16 histoires policières se déroulant à l'époque victorienne, et ayant pour cadre de près ou de loin le club select pour gentlemen du titre de la série.
La particularité est que chaque histoire, totalement indépendante et avec des personnages différents à chaque fois, ne fait que 7 pages. Et les auteurs s'en sortent vraiment bien pour proposer des histoires généralement très bien trouvées et mises en scène !
Bon, le procédé montre parfois ses limites, et toutes les histoires n'ont pas le même intérêt, mais quelques unes sortent vraiment du lot et valent à elles seules la lecture.

[EsseJi]

I've just finished District X and it's a shame that this title didn't go further than the 14th issue. David Hine wrote the perfect response to DC's Gotham Central with mutants in their own neighborhood and Lucas Bishop as a liaison agent with the police. It's brilliant, well done in every aspect but unfortunately it was published at the same time as Astonishing X-Men, and it seems that you can't have a clever book alongside a huge mainstream X-title. District X was almost unnoticed at the time even though it got a lot of qualities.
The ongoing had two sequels, during House of M with Mutopia X and then the 198 during Decimation, two more chances for Hine to connect with a readership that never came.
But it's never too late to read these fine titles, go find them and spread the word!

[softverre]

A late publication In French would be welcomed !

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par SJ
	I've just finished District X and it's a shame that this title didn't go further than the 14th issue. David Hine wrote the perfect response to DC's Gotham Central with mutants in their own neighborhood and Lucas Bishop as a liaison agent with the police. It's brilliant, well done in every aspect but unfortunately it was published at the same time as Astonishing X-Men, and it seems that you can't have a clever book alongside a huge mainstream X-title. District X was almost unnoticed at the time even though it got a lot of qualities. The ongoing had two sequels, during House of M with Mutopia X and then the 198 during Decimation, two more chances for Hine to connect with a readership that never came. But it's never too late to read these fine titles, go find them and spread the word!

David Hine is certainly one of the most underrated writers in the whole industry.