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"Si tu te pointes encore, tu peux être sûr que tu repars avec la bite dans un Tupperware!"
Chuck Norris (Invasion USA) |
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"Je mets les pieds ou j'veux Little John, et c'est souvent dans la gueule" Du grand Chuck également
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Je sens que beaucoup de ces derniers posts (dont les miens) vont finir dans le thread du flood déplacé...
Ce qui serait assez logique car on s'éloigne malheureusement du sujet de ce topic. Et ce qui est encore plus dommage, c'est de constater que même quand je veux faire sourire avec un petit texte fantaisiste, cela crée des digressions virant au réglement de comptes avec le sieur NRV, qui devrait comprendre que je n'ai RIEN contre lui. C'est pour cette raison que je décide de ne plus intervenir dans ce topic tant qu'un autre buzzuki n'aura posté son texte. Dernière modification par RDB63 ; 08/08/2008 à 18h51. |
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Comment c'est l'hôpital qui se fout de la charité là !
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Que tu me foutes dans tes histoires à la con sous la forme d'un ours qui se gratte le dos dans une église, si ça t'amuse, je trouve celà incroyablement top génial! Ne te donne pas trop d'importance en pensant que tes délires puissent m'atteindre. Et si je peux rendre service, j'appelle donc les buzzukis à ne pas poster leur texte ici et qu'on passe à autre chose! |
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il y a des gens qui ne t'apprécient pas trop sur ce forum. ca arrive. le mieux alors, c'est meme d'éviter de les mentionner. un peu comme le méchant dans Harry Potter dont on ne prononce pas le nom parce qu'il fait trop peur. ben la, pour éviter tout probleme passé/présent/futur/potentiel/avéré, il serait peut etre plus malin de ne meme pas penser a les mentionner, fut-ce dans dans un petit texte. ca évitera quelques reactions epidermiques. Un philosophe un jour a dit "la paix des braves commence d'abord par une certaine forme d'ignorance"... peut etre faudrait-il appliquer cela. ainsi pourras tu éviter quelques déconvenues et jouir de Buzz avec moins de soucis.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." Dernière modification par Deroxat (Expert en Potins) ; 10/08/2008 à 03h39. |
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Ouah, je viens de vaguement parcourir ce sujet, persuadé qu'a un moment il y aurait ne serait ce qu'un autre texte et ben non, du coup j'avais une idée et j'allais me lancer dans la redaction mais la mon enthousiasme se tarit vitesse grand V
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Mon site (qui date ) |
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Dommage qu'une certaine incompréhension ait pu frainer quelque chose qui aurait pu être fun: l'intention est chouette en tout cas... Fredgri, ce serait dommage que tu ne concrétises pas ton idée en prose buzzukienne |
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On y bosse...
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The Firestarter en vente sur Thebookedition ! Farsighted The Firestarter Saison 1 partie 1 : L'intégrale. Les Colos de Steuf ! L'ultra-libéralisme c'est l'anarchisme des cons. |
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Bien, Ce mois ci je me prête au jeu !
C'est mon tout premier essai alors ne vous attendez à rien de grandiose Yummy savait que c’était son unique chance de faire partie des élèves soldats sélectionnés, elle savait devoir garder son calme face à la tigresse enragée qui lui faisait face. Son adversaire donnait tout ce quelle pouvait pour la mettre à terre et s’assurer sa défaite. Ne pas réfléchir et enchainer. Son adversaire avait facilement cinq années d’apprentissages et une force surhumaine qui lui donnaient clairement l’avantage. Yummy avait déjà encaissé de nombreux coups mais ce combat serait décisif, elle devait le gagner. Ne pas paniquer, rester concentrée. Si Yummy était prise plus tard elle serait une alliée de taille. Etant les deux seules filles dans toute l’école, elles ne feraient pas les difficiles. Elles s’entraideraient, c’était certain. Elle en bavait maintenant mais sans aucun doute la formation l’endurcirait et tout irait mieux après. A condition de se qualifier en battant son adversaire. Rester concentrée, reprendre son souffle. Sa concurrente haletait elle aussi. Yummy savait être endurante et résistante face à la douleur. Elle devait jouer là-dessus et maîtriser son esprit, surtout maîtriser son esprit. Son attaquante dans un élan gracieux lui asséna un violent coup de poing à l’épaule gauche. La douleur cuisante se diffusa du point précis de l’impact jusqu’au bout de ses doigts. Yummy vit rouge et se mit à paniquer. Concentrée, rester concentrée, agir vite, vite, ne pas réfléchir ! Yummy tenta de riposter mais la confusion de son esprit lui fit manquer sa cible qui évita le crochet du droit en une esquive rapide. Le déséquilibre provoqué offrit largement le dos de Yummy comme une offrande à son assaillante qui saisi l’occasion et lui porta un violent coup de coude sur la colonne vertébrale dans un petit rire mesquin. Le souffle coupé, pliée à quatre pattes, elle tenta difficilement de reprendre une gorgée d’air. Et c’est une fois au sol que toute pensée s’éteignit et lui permit de lâcher prise. Ses phalanges se repliant sur elles même, de longues griffes acérées virent le jour tandis qu’un épais duvet noir se mit à pousser recouvrant son épiderme. L’odeur du sang de son adversaire lui devenait presque palpable à mesure que son nez se métamorphosait et que d’épaisses et longues moustaches se frayaient un chemin dans la fourrure de son visage. Ses babines se retroussaient en un rictus effrayant laissant apparaître de longues canines aiguisées luisant sous le soleil pesant. Tous ses sens étaient en éveil. Les perceptions de l’animal qu’elle devenait lui permettaient de voir clairement ce qui l’entourait. Elle senti le coup suivant venir lentement à elle, comme ralentit. Elle l’évita sans mal et pu enfin riposter en un féroce coup de griffes qui entailla profondément son adversaire à la taille. En un furtif coup de crocs elle assena la deuxième attaque et arracha un épais lambeau de chair. Le sang se répandit sur la langue rappeuse de Yummy et son goût salé éveilla chez elle le désir de tuer. Alors l’once d’humanité qui se débattait en elle refit surface, paniquant comme à chaque fois qu’elle se laissait aller à utiliser son talent sans réussir à le maîtriser. L’animal se mit à ramper à reculons face à son adversaire. Le poil hérissé en une longue crête soulignant son épine dorsale, ses oreilles s’aplatirent. Yummy se soumit face à son adversaire qui s’écroula lourdement en un bruit sourd. Elle comprit alors que son rêve lui échappait en découvrant les visages horrifiés de la foule d’élèves et d’examinateurs l’entourant. Tout était perdu, elle n’aurait jamais du écouter son père, son talent n’était qu’une malédiction qu’elle ne pourrait jamais maitriser. Voilà tout ce qu’elle était, un animal doté de capacités incroyables perverties par un esprit humain. La solide formation qu’aurait pu lui apporter cette école lui échappait. La possibilité de maitriser son don s’envolait, ainsi que tout espoir de vivre au milieu de ses semblables. Autour d’elle l’école commençait à retrouver son effervescence. Des élèves soigneurs s’étaient approchés de la victime mais déjà deux gardes traînaient le cadavre encore chaud laissant une traînée de sang dans leur sillage. Meurtrie, Yummy qui avait repris une forme quasi humaine, ramassa ses maigres affaires et quitta discrètement l’enceinte de l’école. Elle se traina tant bien que mal vers un petit ruisseau en contrebas. Elle y bu à grosses gorgées et nettoya sommairement ses multiples plaies et brulures. Son corps mutilé la faisait atrocement souffrir. Elle avait alors perdu toute confiance en elle-même, tout amour propre l’avait quittée. Entrer dans cette école et la servir était son seul espoir de devenir quelqu’un. Elle voulait devenir un soldat surpuissant et servir son nouveau Maître. Même de ça elle n’en était pas capable. Une ombre s’avança alors vers elle, un membre de la garde personnelle du Grand Maître venait la chercher. Elle était acceptée ! Elle ! Elève soldat, future guerrière ! Son cœur faillit bondir hors de sa poitrine. Le garde, véritable colosse empestant la crasse et la sueur, empoigna Yummy par sa frêle épaule meurtrie et sans un mot l’entraîna en direction de la porte arrière de l’école. Le cœur gros, elle suivait difficilement le garde mais elle était soulagée de n’être finalement pas refusée. S’offrait à elle la possibilité de se racheter de la vie qu’elle venait de voler en servant une noble cause. Ses espoirs revenaient lentement, elle osait à peine croire à cette chance qui lui était offerte. Trop heureuse, elle ne se posa aucune question alors qu’elle était trimballée dans le dédale des couloirs sombres de l’école. Pas de dortoir, ni de cuisines, simplement des couloirs sombres et de vagues plaintes qu’elle pouvait à peine distinguer au loin. Elle n’imaginait pas l’école si austère. Yummy ne réalisa avec horreur qu’une fois jetée dans une cellule crasse et étroite le sort qui lui était réservé. Elle s’était affreusement trompée. Si son don venait de lui donner une chance d’entrer dans l’école c’était en temps que gladiateur qu’elle avait séduit le Maître. Ce soir elle serait jetée dans l’arène et devrait laisser libre cour à ses pulsions destructrices. Son geôlier lui amenait déjà la tenue qui ne la quitterait plus. Mais elle ne ressemblait en rien à l’habit de moine guerrier dont elle avait maintes fois rêvé. Elle porterait un harnais de lanières de cuir et de fourrure. Après tout ce rôle de tueuse sanguinaire ne lui collait-il pas déjà à la peau ?
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www.melanieaccardo.com Dernière modification par Althéa ; 12/08/2008 à 09h05. |
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Du sang, de la chique et des molaires!
J'aime beaucoup ton récit, très "Planète Hulk"! Un peu plus de personnages et de guest stars, pour le prochain?
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VENTES VF : RONIN, L’ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS t.1 & 2, THE SWORD (Luna Bros.) t 1-4 et plein de VALIANT, MARVEL, DC VO/VF! Dernière modification par Hilarion ; 12/08/2008 à 08h49. |
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Merci M'sieurs Dames pour les commentaires et les points ! C'est très gentil.
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Je ne sais pas si ce texte convient ou même si il a sa place ici, en fin de compte, néanmoins, dans ma petite tête ce fut un gros délire qui m'a bien fait marrer et je me le suis rappelé en lisant l'intitulé de ce sujet...
A vous de voir mais je me dis que le narrateur a bel et bien un super pouvoir, comme ses adversaires, bon, ensuite il faut juste se demander si ça n'est pas de ne pas simplement se prendre au sérieux :-))))))))))))) Bonne bataille à "mes" côtés Toi le petit suisse... Quand je te regarde dans ta petite assiette, je vois cet ennemi, cet être fourbe qui me hante depuis tant d’années. J’ai même, sans m’en rendre compte, modifié ma façon de parler la bouche pleine au milieu du dessert ! Bigre ! Ne ricane pas, tu n’as pas à te moquer de mon combat, de ces fins de repas qui tournent à l’obsession. Tandis que je te cherche comme ça, à chaque fois, j’observe du coin de l’œil, progressivement, ma main qui tremble en tenant la petite cuillère… C’est à cause de ton regard fourbe et mou que je suis devenu… Que je suis devenu « Fredgri, le chasseur de petit-suisse », cet être légendaire qui parcourt les rayons des supermarchés à travers le monde, qui questionne les mille et un employés qu’il croise de son regard rendu vitreux par le manque de sommeil. C’est une étrange quête dans laquelle je me suis lancé, de celles qui anéantissent des vies, qui permettent aussi à des caractères de se révéler, de celles qui transforment les êtres ordinaires, comme je le fut longtemps, en surhommes bravant les obstacles, volontaires, le menton en avant, allons-y, allons pourfendre cette machiavélique créature de lait. Alors oui, tu ne dis rien, tu ne trouves aucun argument pour te tirer de cette situation, tu croyais vraiment que je tomberais dans le panneau, trompé par ton apparente innocence ! Chaque fois que je dois exterminer un être comme toi je sens cette force qui monte, ma vue en vient même certaine fois à se troubler et je ne veux pas entendre tes lamentations sourdes qui résonnent partout autour de moi. Petit suisse, ta dernière heure a sonné. Fais toi une raison. Je t’ai regardé jour après jour dans le frigo, je t’ai parfois écouté murmurer tes plans aux yaourts aux fruits « nous allons tout d’abord envahir le salon, puis l’étage et bientôt nous serons les maîtres du mooooooooooooonnnnnnnde ». Le ricanement du petit suisse est insoutenable, je ne m’y ferais certainement jamais mais je résiste ! D’ailleurs il n’a pas lieu de crâner le scélérat, 60 gr par petit pot, 40% de matière grasse, plus de 500 Kcal par 100 gr, y a pas de quoi être fier non plus, bonjour le dessert diététique ! Au début, j’ai bien tenté de prévenir mes amis, mais personne ne m’a vraiment cru, ils se sont progressivement éloignés de moi d’ailleurs, me traitant de fou, riant dans mon dos, mais ils étaient dans l’ignorance, je ne pouvais les blâmer ! Et je suis partit, loin, suivant la voie qui se traçait devant moi, traînant mes pas dans des contrées lointaines, méditant avec les moines du pays du roseau qui plie mais ne casse pas, apprenant auprès des chefs de tribu en Afrique noire à devenir toujours plus fort. J’ai énormément perdu dans ces errances, perdu mais aussi beaucoup changé, je suis devenu l’anti-petit suisse ultime, le Steven Seagle qui saura protéger l’innocent bambin contre la calamité qui se tient dans l’ombre du frigo, derrière les fromages blancs. Et en revenant chez ma mère je me sentais prêt à changer le monde une bonne fois pour toute. Aujourd’hui, donc, je me suis préparé pour cet affrontement, j’ai revu mes différentes approches, retravailler mes techniques et là je me sens prêt ! Ca va sarcler ! Nous nous observons. Nous nous évaluons. Je serre ma petite cuillère dans ma main droite. La sueur glisse le long de mon cou. Tu te blottis au fond de ta petite assiette. La tension monte. Première botte : L’attaque du renard-à-l’haleine-de-thé-au-jasmin. Pour cette première offensive je dois me concentrer et souffler violemment en direction du petit suisse. Ce dernier se recroqueville légèrement, une légère onde déforme sa surface et je dois alors le pourfendre d’un geste en engloutissant ma première bouchée. Cependant le traître est préparé, lui aussi s’est visiblement entraîné, arrrrrghhh ! Il évite l’attaque, se retourne et me crache un jet de crème… heureusement, je ne l’avais pas sucré, ouf ! Je me remet péniblement de la riposte en m’essuyant le visage (se dépêcher car cela n’est pas bon pour la peau) Je calcule. J’étudie les angles. Je surveille la direction de son regard pour anticiper. Deuxième botte : L’attaque du furet-qui-n’a-pas-été-accepté-sur-l'île-de-la-tentation. C’est une botte assez efficace en fait, je dois me relever, faire des gestes qui marient la sveltesse du furet et l’agréable harmonie gestuelle d’un candidat potentiel. Je sens que le coup porte, le petit suisse commence légèrement à pleurer et ne le laissant pas se ressaisir je bondis et bloque la petite cuillère au sommet du monticule blanc, sans qu’il n’ait le temps de vraiment comprendre ce qui lui arrive je m’envoie une cuillerée pleine… Cette victoire est pour moi un excellent signe, je ne dois pas lui permettre de reprendre le dessus, il me faut profiter de cette occasion qui m’est offerte pour lancer ma… Troisième botte : L’attaque de la tranche-de-marbré. Ah je suis heureux. Les coups vont pleuvoir. Je saisis une des tranches de marbré que j’avais soigneusement caché derrière une brique de lait sur la table, sans une once d’hésitation je me relance, plonge la tranche dans le petit suisse qui ne peut que gémir sous cette ingénieuse salve, et j’avale le gâteau d’un seul coup. Je sens déjà que l’ennemi n’a plus toute ses facultés, à peine tente-t il une ridicule… Quatrième botte : L’attaque du Dragon-Ball-atomique. Il se concentre et au milieu de la masse laiteuse se forme une boule d’énergie qu’il balance dans ma direction avec une plainte muette. Je me jette derrière la gazinière tandis que le mur au dessus de moi craque légèrement. Je reconnais dans cette vision que c’est bientôt la fin du petit suisse. Je me relève et lui assène la… Cinquième botte : L’attaque du piranha-congolais-qui-salue-l’horizon-avant-son-ultime-coup-de-dent-en-priant-Bouddha-et-ses-apôtres. Et sans réfléchir trop longtemps, je m’élance, plongeant la tête la première dans ce qui reste de petit suisse, je plonge en ouvrant grand la bouche, j’engloutis le maximum que je peux, il y en a partout. C’est l’attaque fatidique, je sens cette montée d’adrénaline qui conclue chaque nouvelle victoire, je ferme les yeux, tout à mon bonheur de guerrier et le sourire aux lèvres je relève la tête… Autour de moi… J’entends déjà les rescapés pleurnicher derrière la porte, en implorant mon indulgence. Je bois un verre de jus d’orange pour retrouver mes esprits, je repense à ces conseils d’un de mes vieux maîtres Tchaï Ting Pong Fuuuuu: « Le petit scarabée doit savoir aussi laisser son adversaire se recueillir sur ses frères tombés sur le champs de bataille » « Le petit scarabée doit garder son cœur de philosophe et toujours avoir en tête les mots du poète… « Le matin un cierge brûle L’après-midi Derrick à la télé Le soir sa ration de petit suisse » » Je vais donc me rasseoir un peu, prendre mon pouls, une douche, faire un peu de karaoké, quelques dizaines de pompes, prier, manger un steak et quelques chips. Je repense à tout ça, je fais le point. Quel est le but de ces combats ? Combien de temps résisterais-je à cette tension ? Ne vaudrait-il pas mieux que je retourne vers la société, vers les gens et abandonner le monde à ces petits suisses belliqueux ? Mais non… J’ai signé un pacte avec les forces du bien, je ne dois pas faillir, le salut de l’humanité est entre mes mains, il faut continuer, encore et encore. Je me relève. J’ouvre la porte du frigo. Je saisis quatre petits suisses. Qu’importe, je n’ai plus cette taille de héros bodybuildés que j’ai longtemps eu, j’ai pris du ventre, et avec mon rasage très approximatif on va finir par m’appeler Carlos, mais qu’importe, oui qu’importe. Quelques pas vers la table. Une assiette creuse. J’ouvre, je retire le petit emballage de papier humide, shplof… Et cette fois je sucre. « Noooon, que fais tu ? Nous ne ferons rien, promis, nous resterons dans ce frigo, nous laisserons passer la date limite et si tu veux on arrêtera même de chanter du Goldman la nuit, on t’amènera tes chaussons, ton journal, tes tranches de pain à la confiture. S’il te plait, laisse nous dans un coin, steeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuplaiiiiiiiiiii t ! » Mais je reste sourd, je pioche, pioche, pioche, j’avale, je racle, je lèche… Je suis un warrior. Je ne veux pas faire attention à ma mère qui me regarde, résignée, finir ma troisième ration. Je ne l’écoute pas, elle et ses insultes, elle n’est plus dans mon horizon. J’entends les premiers « Hourra !!!» Je suis… Je suis « Fredgri, le chasseur de petit-suisse », cet être légendaire qui… Souvenez-vous de moi, de mes exploits… Venez me rejoindre. Hum, voilà Faut pas avoir peur des fois !
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c'est Max qui va etre content
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
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Ca fait très "Kung Fu" meets "Confession intime : J'ai une obsession alimentaire"...
Good work Fredgri !
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