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  #1666  
Vieux 22/06/2017, 13h03
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FredGri FredGri est déconnecté
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FredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black BoltFredGri crie plus fort que Black Bolt
Sinon, je viens de lire Ecureuillette contre l'univers Marvel et euh...
Oui c'est parfois rigolo, surtout cette obsession autour des écureuils et ce ton très détendu, très frais, mais par contre le "scénario" est réellement ultra bordélique et à mes yeux, sans grand intérêt...
Je ne connaissais pas trop l'héroïne jusque là, je devine qu'il faut en effet être un peu habitué à son univers, mais ça n'est vraiment pas ce qui m'a le plus gêné, loin de là. L'écriture est suffisamment accessible pour permettre même au plus inculte de s'y retrouver sans soucis. C'est juste que ça met trois plombes à décoller, que tout du long ça reste assez mou du genoux et que le scénario se conforte pas mal dans des gimmicks plutôt redondants (comme les notes en bas de pages etc.) auxquels on finit par ne plus faire gaffe (j'ai du lire les dix premières notes en bas de page avant de me dire que bon, ok, maintenant je vais les ignorer, ça ira plus vite !)
On referme le bouquin en se demandant encore ce qui s'est finalement passé quelques pages auparavant !
Mouais !
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  #1667  
Vieux 22/06/2017, 13h18
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MULTIPLE MOI MULTIPLE MOI est déconnecté
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Posté par arrowsmith
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JB pense à la courte idylle entre Cypher (mineur) et Betsy (majeur). Forcément on ne le voyait pas comme cela. Mais Claremont est un récidiviste (Kitty - Piotr dont la situation mineur-majeur est d'ailleurs évoquée dans Uncanny X-Men)

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  #1668  
Vieux 22/06/2017, 14h12
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Mandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardinMandrill joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Ramsey, t'es mon héros. Je t'aurais plus considéré à l'époque si j'avais su.
J'espère qu'elle a pu "l'initier" un peu avant...
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Je pense donc je signe.
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  #1669  
Vieux 22/06/2017, 15h59
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wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
J'ai évoqué Paul Cornell (pour Captain Britain & MI 13) et Alan Davis (pour les Annuals des New Mutants). Soyons synthétiques et parlons de leur collaboration sur Wolverine en 2013.
Sur les 13 épisodes de cette saga, 10 sont dessinés par Davis et les trois autres (au centre) par Marco Pierfederici.


Le premier arc, qui forme le début de l'histoire totale, s'intitule Hunter season et compte quatre épisodes où lors d'une prise d'otages, le responsable est tué par Wolverine sous les yeux de son fils (le fils du malfrat). La situation prend un tour vraiment imprévisible lorsque le marmot, avec la curieuse arme de son père (un pistolet qui désintègre sa cible !) continue à canarder des civils puis Wolverine. Le griffu découvre en enquêtant avec Nick Fury Jr. qu'un attentat biologique, va être commis par une bande de savants fous, créateurs de ce flingue...

On retrouve dans ces épisodes le rythme très rapide de Captain Britain & MI 13 et les dessins de Davis augmente encore cette impression avec un découpage spectaculaire, des personnages très expressifs. Ce qui séduit aussi, c'est l'humour malicieux de Cornell, qui, visiblement, venge pas mal de lecteurs en ironisant sur Fury Jr. et sa légitimité au sein du SHIELD et plus généralement dans le Marvel-verse. L'anglais est aussi pince-sans-rire avec Logan qui s'en remet à une nouvelle équipe d'experts ("Another team ? What a loner you are !" souligne Fury Jr), mais qui joue un rôle déterminant : en effet, le scénariste a planté une graine qui va grandir durant la suite de l'intrigue car, ayant été blessé, Wolverine ne se doute pas des conséquences de cet élément...

Un arc court, percutant, spectaculaire et un brin sarcastique, qui montre la belle complicité entre Davis, magistral, et Cornell, inspiré.


Les choses se gâtent durant les trois épisodes suivants parce qu'inexplicablement Davis ne les dessine pas. Marco Pierfederici qui, d'habitude, a un style voisin de Daniel Acuña (mais en moins bon quand même) est ici encré traditionnellement (notamment par le vétéran Tom Palmer) et le résultat est vraiment moche, soulignant les faiblesses de l'artiste et le gouffre sidéral avec la maestria de Davis.

Par ailleurs, ces trois n° n'apportent pas grand-chose à l'ensemble : le SHIELD convainc Wolverine de les accompagner dans une mission pour retrouver la source de la bombe sale qui devait servir à l'attentat. On apprend que le virus utilisé est d'origine alien, mais en route, tout l'équipage de l'héliporteur est manipulé télépathiquement et s'emploie à tuer Wolverine. Il faut attendre les dernières pages de Drowning Loganl (#6) pour voir le griffu sucrer les fraises et lire Mortal (#7, un one-shot) pour que le Fauve nous confirme qu'il a perdu son healing factor (suite à la blessure apparemment bénigne reçu dans le premier arc).

Cornell doit se ressaisir, et il va y arriver avec brio !


Killable conclut la saga avec 6 épisodes où Davis revient, ragaillardi. Après un détour par le Wakanda, avec Storm, où est détenu The Host (une jeune femme qui est un virus sur pattes), et un retour à l'école Jean Grey (où la vidéo-surveillance a surpris Mystique), Wolverine comprend que ses (nombreux) ennemis sont au courant de son état de santé et lui tendent un piège. Logan retourne donc où on l'attend, là où il est né, accompagné par Kitty Pryde (qui redoute une manoeuvre suicidaire de son ami). Le griffu n'est pas tranquille car il sait que les obstacles seront nombreux et que Sabretooth est derrière tout ça...

Un personnage tel que Wolvie est un vrai problème pour les scénaristes puisqu'il est virtuellement immortel. Jason Aaron expliquait que pour lui faire mal, il fallait que ses ennemis s'en prennent à ses amis. Cornell l'a rendu vulnérable en le privant d'une partie essentielle de son pouvoir mutant, mais il engage aussi l'autre partie importante du griffu, le sens de l'honneur, la mythologie du samouraï, et le fatalisme (abordé dans les épisodes 5 à 7 via des rencontres avec le Fauve ou Thor). Devenu "tuable", le réflexe de Wolverine n'est-il pas d'accomplir un baroud d'honneur et de mourir vite, les griffes sorties, plutôt que souffrir, vieillir, décliner ? C'est la question qu'incarne Kitty Pryde, dont la relation avec Logan est joliment exploité (tout comme des clins d'oeil à d'autres périodes du perso - Patch, le séjour au Japon durant l'après 2nde guerre mondiale...).

Cornell prend plus de temps pour finir son récit mais sans perdre de temps non plus ni en profiter pour aligner les méchants. On a quand même droit à Batroc (dont les dialogues ne sont heureusement pas en français - petit jeu qui a toujours donné des phrases grotesques), Fiber (un caméo, et apparemment une création originale pour l'occasion), Mystique, le Samouraï d'Argent et donc Sabretooth (très sobre, très sadique, très efficace).

Quant à Davis, il est impérial : son trait rond, puissant, sert à merveille un découpage moins spectaculaire que dans le premier arc mais dont la simplicité renforce la dramaturgie. C'est un régal de voir Logan si bien servi (et si bien représenté, c'est-à-dire trapu, dur au mal, tragique - la dernière page produit une vraie émotion, poignante), et le supporting cast est superbement traité.

Après ça, air connu : relaunch, l'abominable Ryan Stegman au dessin, et la mort de Wolverine au bout du compte (et depuis l'intégration de Old Man Logan au Marvel-verse classique : à mon humble avis, une fabuleuse connerie...).
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  #1670  
Vieux 22/06/2017, 16h31
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GenSen
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JB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme SpidermanJB est agile comme Spiderman
Lu Hyperion de Chuck Wendig et Nik Virella, où l'Hyperion du Squadron Supreme post-Secret Wars (vous suivez ?) prend un peu de recul et joue les routiers, recueillant au passage une jeune femme poursuivi par les membres monstrueux d'un carnaval, transfigurés par un alien retenu en captivité.
Bof. Je regardais le cursus de l'auteur, et je ne suis pas surpris de voir qu'il a écrit des romans d'horreurs dont plusieurs pour jeunes adultes : pour le coup, l'histoire ressemble à un Superman plongé dans un roman de Dean Koontz (pas Stephen King, faut pas exagérer non plus). Peu de chose à retenir, c'est assez monotone. Hyperion râle mais se laisse convaincre par sa protégée, les carnies attaquent, les héros s'échappent, Thundra vient s'envoyer en l'air.
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  #1671  
Vieux 22/06/2017, 16h42
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
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J'ai évoqué Paul Cornell (pour Captain Britain & MI 13) et Alan Davis (pour les Annuals des New Mutants). Soyons synthétiques et parlons de leur collaboration sur Wolverine en 2013.
Sur les 13 épisodes de cette saga, 10 sont dessinés par Davis et les trois autres (au centre) par Marco Pierfederici.


Le premier arc, qui forme le début de l'histoire totale, s'intitule Hunter season et compte quatre épisodes où lors d'une prise d'otages, le responsable est tué par Wolverine sous les yeux de son fils (le fils du malfrat). La situation prend un tour vraiment imprévisible lorsque le marmot, avec la curieuse arme de son père (un pistolet qui désintègre sa cible !) continue à canarder des civils puis Wolverine. Le griffu découvre en enquêtant avec Nick Fury Jr. qu'un attentat biologique, va être commis par une bande de savants fous, créateurs de ce flingue...

On retrouve dans ces épisodes le rythme très rapide de Captain Britain & MI 13 et les dessins de Davis augmente encore cette impression avec un découpage spectaculaire, des personnages très expressifs. Ce qui séduit aussi, c'est l'humour malicieux de Cornell, qui, visiblement, venge pas mal de lecteurs en ironisant sur Fury Jr. et sa légitimité au sein du SHIELD et plus généralement dans le Marvel-verse. L'anglais est aussi pince-sans-rire avec Logan qui s'en remet à une nouvelle équipe d'experts ("Another team ? What a loner you are !" souligne Fury Jr), mais qui joue un rôle déterminant : en effet, le scénariste a planté une graine qui va grandir durant la suite de l'intrigue car, ayant été blessé, Wolverine ne se doute pas des conséquences de cet élément...

Un arc court, percutant, spectaculaire et un brin sarcastique, qui montre la belle complicité entre Davis, magistral, et Cornell, inspiré.


Les choses se gâtent durant les trois épisodes suivants parce qu'inexplicablement Davis ne les dessine pas. Marco Pierfederici qui, d'habitude, a un style voisin de Daniel Acuña (mais en moins bon quand même) est ici encré traditionnellement (notamment par le vétéran Tom Palmer) et le résultat est vraiment moche, soulignant les faiblesses de l'artiste et le gouffre sidéral avec la maestria de Davis.

Par ailleurs, ces trois n° n'apportent pas grand-chose à l'ensemble : le SHIELD convainc Wolverine de les accompagner dans une mission pour retrouver la source de la bombe sale qui devait servir à l'attentat. On apprend que le virus utilisé est d'origine alien, mais en route, tout l'équipage de l'héliporteur est manipulé télépathiquement et s'emploie à tuer Wolverine. Il faut attendre les dernières pages de Drowning Loganl (#6) pour voir le griffu sucrer les fraises et lire Mortal (#7, un one-shot) pour que le Fauve nous confirme qu'il a perdu son healing factor (suite à la blessure apparemment bénigne reçu dans le premier arc).

Cornell doit se ressaisir, et il va y arriver avec brio !


Killable conclut la saga avec 6 épisodes où Davis revient, ragaillardi. Après un détour par le Wakanda, avec Storm, où est détenu The Host (une jeune femme qui est un virus sur pattes), et un retour à l'école Jean Grey (où la vidéo-surveillance a surpris Mystique), Wolverine comprend que ses (nombreux) ennemis sont au courant de son état de santé et lui tendent un piège. Logan retourne donc où on l'attend, là où il est né, accompagné par Kitty Pryde (qui redoute une manoeuvre suicidaire de son ami). Le griffu n'est pas tranquille car il sait que les obstacles seront nombreux et que Sabretooth est derrière tout ça...

Un personnage tel que Wolvie est un vrai problème pour les scénaristes puisqu'il est virtuellement immortel. Jason Aaron expliquait que pour lui faire mal, il fallait que ses ennemis s'en prennent à ses amis. Cornell l'a rendu vulnérable en le privant d'une partie essentielle de son pouvoir mutant, mais il engage aussi l'autre partie importante du griffu, le sens de l'honneur, la mythologie du samouraï, et le fatalisme (abordé dans les épisodes 5 à 7 via des rencontres avec le Fauve ou Thor). Devenu "tuable", le réflexe de Wolverine n'est-il pas d'accomplir un baroud d'honneur et de mourir vite, les griffes sorties, plutôt que souffrir, vieillir, décliner ? C'est la question qu'incarne Kitty Pryde, dont la relation avec Logan est joliment exploité (tout comme des clins d'oeil à d'autres périodes du perso - Patch, le séjour au Japon durant l'après 2nde guerre mondiale...).

Cornell prend plus de temps pour finir son récit mais sans perdre de temps non plus ni en profiter pour aligner les méchants. On a quand même droit à Batroc (dont les dialogues ne sont heureusement pas en français - petit jeu qui a toujours donné des phrases grotesques), Fiber (un caméo, et apparemment une création originale pour l'occasion), Mystique, le Samouraï d'Argent et donc Sabretooth (très sobre, très sadique, très efficace).

Quant à Davis, il est impérial : son trait rond, puissant, sert à merveille un découpage moins spectaculaire que dans le premier arc mais dont la simplicité renforce la dramaturgie. C'est un régal de voir Logan si bien servi (et si bien représenté, c'est-à-dire trapu, dur au mal, tragique - la dernière page produit une vraie émotion, poignante), et le supporting cast est superbement traité.

Après ça, air connu : relaunch, l'abominable Ryan Stegman au dessin, et la mort de Wolverine au bout du compte (et depuis l'intégration de Old Man Logan au Marvel-verse classique : à mon humble avis, une fabuleuse connerie...).
Que de mauvais souvenirs pour ma part. Je crois avoir apprécié uniquement les deux premiers épisodes du run de Cornell. Davis (bien qu'au dessus d'un certains nombres de dessinateurs) ne rend pas une copie agréable et ne rattrape pas un scénario ennuyeux, invraisemblable voire parfois incompréhensible. Désolé je ne te suis pas sur ce coup là, rien de magistrale à mes yeux bien au contraire.

Après à lire ta critique il me semble que le coup de crayon du dessinateur tient une part plus qu'essentiel dans ton avis final (ce n'est pas une critique, c'est un ressenti sur ta manière d'apprécier ou pas une oeuvre ...).

Du bon Alan Davis sur Wolverine : Bloodlust (Possession en VF) :


RCM 37 : POSSESSION par Alan Davis et Paul Neary
Marvel Graphic Novel 65 : Wolverine - Bloodlust

Citation:
Posté par arrowsmith
Je me rappelle avoir râlé comme un veau à l'époque de sa publication car le prix du RCM était resté inchangé à savoir 24F pour seulement 48 pages de BD. Et bien à la relecture je peux dire que cela les vaut largement et que je suis content d'avoir cela à la maison.
J'avais rapproché cela à l'époque du second passage de Alan Davis sur Excalibur à cause du plan spirituel de Alshra. Bon rien à voir sauf que l'anglais était quand même dans une forme olympique. Ce court récit est assez dense et laisse place à la férocité de Logan contrebalancée par les valeurs portées par le peuple des Neuris lié aux forces de la Terre. Davis devait être attiré par ce concept qu'il utilisa également à l'époque pour Feron mais aussi Megan toujours dans Excalibur.
Dans cette course poursuite on sens que Alan Davis a les coudées franches car une famille est massacrée ainsi que certains habitants du Yukon et cette fois ci le lecteur peut à la fois voir et presque ressentir l'horreur de la situation comme Logan.
Mais le gros plus de ce GN se sont les dessins de Alan Davis qui sont tout simplement magnifique avec un Paul Neary superbe à l'encrage et surtout des couleurs de Bernie Jaye qui subliment le tout, nous faisant bien comprendre que nous sommes dans un récit d'exception. Les affrontements de Logan avec la horde des Neuris sont violents et expressifs graphiquement. Il en est de même pour les origines des Neuris ou le passage dans leur monde astral qui sont de toute beauté. Davis a situé son récit dans le Yukon et du coup on a le droit à de beaux paysages enneigés, tous de nuit sauf la planche finale avec le lever du soleil.
Je ne suis pas sur que Logan a trouvé la paix à la fin du récit mais moi en tout cas j'ai passé un bon moment de relecture sur un personnage très bien traité.
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  #1672  
Vieux 22/06/2017, 22h00
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Doctor who : Supremacy of the Cyberman



Auteurs :
Scénariste : Cavan Scott & George Mann
Artistes : Ivan Rodroguez et Walter Geovanni

Pitch :
Twelve a pousser Rassilon à l'exil (Hell Bent). Mais cela a pousser ce dernier a chercher une nouvelle alliance qui pourrait menacer l'espace et le temps et toute les versions du docteur.
Eleven lui continue ses voyages avec Alice Obiefune cette fois à la recherche d'un fruit disparu depuis l'époque paléolithique pour l'anniversaire de Mme Vastra.
Ten lui aussi voyage avec Gabby Gonzales et Cindy Wu vers le centre commercial ultime.
Quand à Nine, avec Jackie, Rose et Captain Jack il va faire face à un ancien ennemi qu'il espérer disparu.

Avis :
Si les auteurs ont bien fait leur devoir quand au divers docteur et leur rencontre dans la série avec les cyberman (The Pandorica open pour Eleventh, et non a Good Man go to war ; The Next Docteur pour Ten et aucun pour Nine), j'ai un doute que se soit Raison qu'il vire dans Hell Bent. J'ai aussi trouvé la conclusion peut convaincante. Pourtant y'a de bon moment. Par exemple c'est pas mal joué de voir d'autre version du Docteur via Twelve qui ont aussi des soucis avec les cyberman (En plus de Nine, Ten et Eleven).
Et j'ai bien aimé les comics finaux ou chaque ancien docteurs et le war docteur ont en une planche un problème de cyberman ^^ (Dont certain font écho à ce qu'on a déjà pu voir dans les flashback de Twelve.
Après j'arrive toujours pas a accrocher à Gabby, Cindy et Alice. J'ai trouvé que Jackie ne ressemble en rien à celle de la série. Même Jack est un poil raté. Seul Rose peut être reconnu sur certaine planche (Et d'autre on la différencie pas de sa mère ^^'')
Déçu donc par le fait que ce multi docteur les gardes bien à distance les uns des autres. Ten, Eleven ou Twelve revoyant Rose aurait été bien sympa.
Un peu trop sage de se coté, les auteurs se lâche par contre sur les scénario que chacun va vivre face au cyberman. Pour une fois, les docteur échoue lamentablement et seul Twelve va sauver tout le monde avec une alliance de dernière minute.
De bonne surprise comme les Silurians ou les Sontaran me fait dire que c'est pas un mauvais scénario. Mais clairement moins bon que Fourth Doctor.
Coté graphisme c'est tout de même pas la panacée pour un titre sur le docteur et un titre event. Encore une fois Fourth Docteur me semble mieux. Pourtant ça est là y'a des planches intéressantes.
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  #1673  
Vieux 22/06/2017, 22h09
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The Sensational She Hulk 28 :



Auteurs :
Scénariste : Dwight Jon Zimmerman
Dessin : Aaron Lopresti
Encreur : K. Stan Wilson

Pitch :
She Hulk doit de l'argent au fisc est ose dire qu'elle en viendrait à signer un pacte avec le diable. Ni une, ni deux un avocat arrive lui proposer un contrat sentant le souffre mais arrive à endormir l'amazone de jade.

Avis :
Un épisode assez drôle et assez ludique. D'un faux pas dire en l'air qu'on pourrait signer un tel contrat, de deux on voit les conséquences de le signer et le mal qu'elle a pour s'en défaire. Coup de bol que notre Mephisto est mit une close si surprenante et n'est pas fait plus gaffe au passé tumultueux de She Hulk.
Le style graphique m'a plus même si c'est pas spectaculaire et assez moche sur les tenues d'enfer que doit porter notre belle Jennifer. M'enfin c'est surtout fait pour l'enlaidir d'un coté, donc ça marche.
Une galerie de démons varié vient tourmenté notre amazone qui étrangement n'aura jamais l'avantage sur eux. Un bien drôle de moment lorsque l'un d'eux l'assomme pour l'empêcher d'intervenir dans une prise d'otage et qu'elle se blesse (Bonjour la logique)
Une lecture qui me ramène dans du bon Oldies et que ça fait du bien.
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  #1674  
Vieux 22/06/2017, 22h28
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Pour 10 euros j'ai trouvé un pack avec 2 fois le 1 (Version normal et variant cover)
The Fox 1-5 (Volume 2)







Scenario : Dean Haspiel et Mark Waid
Artiste : Dean Haspiel

Pitch :
Paul et son fils visite la ville qui a vu Paul grandir et qui n'est plus qu'une ville fantôme vouer à la destruction par Mr Smile. Un Mr Smile qui va organiser une chasse aux Renards.

Avis :
Ca fait longtemps que j'en avais entendu parler et voulais tester. Mais voilà la version Française n'a jamais vu le jour. En tout les cas je ne l'ai jamais trouver et j'ai chercher.
Donc ce pack me permet de tenter même si je me trouve un peu perdu vu que Paul semble déjà avoir eut son lot d'aventure.
Ici on se retrouve avec un personnage qui pense avoir la poise, aimerais raccrocher mais n'y arrive jamais. Pire il voit qu'il a pousser son fils puis sa femme a suivre ses traces.
Je connais très peu le personnages et ses pouvoirs. Il me semble qu'il en ait très peu, limite pas, à l'image de Tedd Grant/Widcat. Je me suis amuser à voir des points commun dans sa rogue galerie avec divers héros DC/Marvel. Ainsi certain me font penser à du Spider-Man et du Dardevil, quand d'autre tendent vers Batman.
J'ai plutôt aimer les n°2 et 3. Le premier est un peu bizarre/Facile et semble peut en lien avec le reste (Même si c'est ce qui va pousser Mr Smile a organiser sa chasse). Le 4 et tout bizarre et ne semble par du tout reprendre là ou on avait laisser le personnage. Alors que si, mais faut attendre plus loin dans ce numéro pour s'en rendre compte. C'est assez mal fichue j'ai trouvé du coup. La scène ou il sort de terre doit être un clin d'oeil appuyer à Kraven Last Hunt. Quand au dernier numéro c'est le plus décevant. Une fin un peu trop simple et gentillette à un moment et puis bam gros craquage d'un des personnage et ça tourne vers le noire/drame. Pas totalement illogique du point du vu du perso qui ose ça, mais plus du héros qui semble accepter. Et sans aucune conséquence j'ai l'impression.
Bon soyons honnête ce qui m'a le plus plus c'est les dessins qui font penser à des parutions jeunesse de DC (Batman Adventure/Superman Adventure). Pour ça aussi peut être que la fin choque autant.
J'aime beaucoup le fait qu'il utilise les cases pour montrer deux points de l'histoire en même temps (Fox sortant de la banque à la recherche de son fils et ce dernier partant par les toits ; Ou fox combattant un ennemis dans un appart avec par la fenêtre au loin une explosion ou tu du moins du feu, prouvant que l'attaque contre Ghost Fox est en même temps.
Je suis malgré tout pas déçu de se voyage.
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  #1675  
Vieux 23/06/2017, 02h39
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Je viens de finir le premier volume de Divinity de Kindt et Hairsine et j'ai réellement beaucoup aimé cette vision non bêtement belliciste du super-héros tout puissant qui, pour une fois, ne cherche pas a simplement réaliser ses fantasmes de puissance !
C'est extrêmement bien écrit, dans un style elliptique qui fonctionne très bien. Et même si on a tout du long le sentiment d'avoir une longue intro pour la suite, j'avoue que j'ai bien accroché. Je vais de ce pas me récupérer le reste
(Désolé, je fais court, c'est juste que je viens de finir mon avis sur Sceneario... ))) )
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Dernière modification par FredGri ; 23/06/2017 à 02h52.
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  #1676  
Vieux 23/06/2017, 15h49
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En ce moment (mais c'est une tendance qui, je crois, a tendance à se généraliser chez moi), je préfère la lecture d'un run assez bref plutôt que celle d'une série dont le terme m'est inconnu (même s'il existe des feuilletons très plaisants). C'est ainsi que je me suis régalé avec Moon Knight de Lemire/Smallwood, Captain Britain & MI 13 de Cornell/Kirk, Wolverine de Cornell/Davis.
Mais la production qui domine quand même tout ce petit lot restera les douze épisodes de Black Widow par le dynamic duo Mark Waid-Chris Samnee, cette fascinante créature à deux têtes et quatre mains qui raconte des histoires si impeccables, si virtuoses, accessibles aussi bien pour le fan que le profane, en somme la meilleure équipe artistique actuelle (chez Marvel, mais, serai-je tenté de dire, toutes maisons confondues).

Avec leur dernière livraison en date, on assiste à une fusion ultime puisque (comme sur les précédents épisodes de Daredevil en commun), ils co-écrivent, Samnee dessine et encre, et Matt Wilson embellit.

Le projet est presque expérimental tant il joue avec les codes du genre, les brouillant mais aussi soulignant ses spécificités, à la fois histoire d'espionnage, récit d'action, aventures autour du monde, super-héroïsme, origin story, substantifique moëlle du personnage principal.


Natasha Romanoff a donc été une enfant entraînée pour devenir assassin au service de la Russie, dressée au sein de "Red Room". Durant sa jeunesse, elle a notamment tué, en service commandé, un père de famille et, le croit-elle, son fils. Mais celui-ci a survécu et grandi avec son cousin, un télépathe, aujourd'hui déterminés à se venger de la Veuve Noire. Pour cela, ils l'obligent à voler des fichiers secrets au SHIELD et donc à devenir une fugitive recherché en menaçant de révéler les contrats qu'elle a remplis pour la "Red Room".


Pour s'en sortir, Natasha doit donc à la fois déjouer la vigilance de ses maîtres-chanteurs et retourner sur les traces de son passé. Ainsi découvre-t-elle alors un second problème à régler : la création d'une "Dark Room", par une de ses anciennes camarades, formant elle aussi des fillettes tueuses, et résolue à provoquer l'implosion du SHIELD et éliminer la Veuve Noire.


Mais Natasha devine qu'un ange gardien veille sur elle, bien qu'elle devra manipuler Tony Stark et répondre à une intrigante entrevue sur la Lune...

Il y a deux manières d'apprécier SHIELD's most wanted (#1-6) et No More Secrets (#7-12) :

- la première, c'est de lire ces deux tpbs comme une saga hyper-speed (le rythme est réellement ahurissant), sur fond de vengeances, de secrets du passé. Ainsi considérée, c'est une série B, très efficace, imparable même, qui assure un plaisir immédiat, rapide, ouvragé par une équipe artistique dont la complicité est à son summum.

- La seconde, et à mon avis la plus intéressante, mais peut-être pas la plus évidente, et qui donc invite le lecteur à relire l'histoire d'un trait en ne cherchant pas l'originalité de l'histoire mais celle de l'expérience, consiste à voir la Veuve Noire selon Waid & Samnee comme un exercice de style. Comment, et jusqu'où, peut-on dégraisser, épurer un comic-book pour en faire un objet absolument jouissif, dont la narration est exemplaire par sa fluidité et le dessin par sa maîtrise ? C'est à ces deux questions qu'on répond ici. Supprimer les dialogues de ces douze épisodes et vous aurez, challenge étonnant pour un récit d'espionnage, une histoire quand même tout à fait compréhensible, d'une énergie folle, à la fois réduite à ses ingrédients les plus élémentaires et riche de toute la mythologie (attachée à son héroïne, aux super-héros, aux espions, à l'aventure, à l'action) qu'il charrie. C'est alors non seulement un page-turner irrésistible mais, et c'est là le plus fort, un objet sur lequel on a envie de revenir (pour comprendre son mécanisme, comment il peut si bien nous accrocher, pour admirer sa beauté graphique).

Il faut vraiment être TRES fort pour arriver, me semble-t-il, à ce résultat. Il s'en dégage une impression de facilité fascinante, un peu comme lorsqu'on observe un grand sportif (genre un footballeur, pour que ça parle au plus grand nombre, capable d'animer le ballon avec un jeu de jambes digne d'un danseur, mystifiant les défenseurs, passant la balle au bon moment, aboutissant au but).

"J'espère que ça valait le coup." demande un agent du SHIELD à la Veuve à la fin du premier épisode, "Moi aussi." répond-elle. Elle dit les mêmes mots à la dernière case de la dernière page du dernier épisode. Et le lecteur sait que, oui, ça valait le coup.
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  #1677  
Vieux 23/06/2017, 19h15
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Un run court et très sympa chez Marvel récemment: le Hulk de Duggan et Bagley.
Le problème étant que c'était court et que j'en aurais bien repris.
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  #1678  
Vieux 25/06/2017, 16h08
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A l'exception des All-New X-Men et (dans une moindre mesure) Uncanny X-Men de Bendis + Immonen-Asrar + Bachalo-Irving, et de Wolverine & the X-Men de Aaron + Bachalo-Bradshaw-Pérez, je ne suis plus les séries estampillées "X". Je précise que je me contrefous des théories certifiant que Marvel préfère les Inhumains aux mutants au point de vouloir couler ces derniers. Mon manque d'intérêt vient surtout des équipes artistiques, cela s'applique à tous les personnages : quand ils sont pris en charge par des gens que j'apprécie, j'ai envie de lire leurs aventures, sinon je cherche ailleurs.

Dans la reprise récente des mutants, et des équipes majeures divisées en Gold (le groupe vedette en somme) et Blue (avec le groupe de jeunes X-Men venus d'un passé alternatif), il y a une proposition simple et a priori séduisante.
J'ai donc lu les deux premiers arcs écrits par Marc Guggenheim, le scénariste de X-Men Gold, soit six épisodes, parce j'étais curieux de voir comment il allait animer une formation qui est sans doute la plus synthétique et iconique depuis les Astonishing X-Men de Whedon-Cassaday. D'ailleurs, la première histoire s'appelle, de manière évocatrice, programmatique même, Back to basics.


Mais il faut bien l'admettre, cette première arche narrative est décevante. Oh, tout n'est pas mauvais, on sent même la bonne volonté de Guggenheim à effectivement donner au lecteur, et même au vieux fan (celui qui a grandi avec Claremont), ce dont il a envie.

Ainsi, choisit-il six héros pour l'équipe qui concentre de bons souvenirs : Kitty dans le rôle du leader, Storm, Rachel Grey alias Prestige, Nightcrawler, Colossus et Old Man Logan. Pas trop de membres, mais des persos familiers, charismatiques, complémentaires, avec des connections multiples, une dynamique évidente.

Sauf que le scénariste n'en fait pas grand-chose : par exemple, la moitié de cette formation a été de l'aventure Excalibur et cette complicité ne transpire pas vraiment (une seule courte scène où Kurt, Kitty et Rachel corrige la Société des Serpents). Le surnom de Prestige donné à Rachel indique d'ailleurs une volonté de ne plus regarder en arrière (Marvel Girl et Phoenix sont trop connotées, Rachel Grey simplement trop passe-partout...) : on a du mal à croire que c'est Kitty qui l'a convaincue de cela (elle qui a collectionné les alias foireux et conduit l'équipe sans pseudo d'ailleurs !).

Guggenheim cède pourtant à des madeleines assez pitoyables, essayant de renouer le couple Kitty-Colossus (scène embarrassante - et mal dessinée, mais j'y reviendrai), ou tente d'être plus léger avec Old Man Logan (dans un rôle de vieux bougon dur-à-cuire, toujours fringué comme un pseudo cowboy futuriste - ridicule). Quant à Storm, elle est transparente tout au long des six épisodes (à part un bref moment dans le #1 où elle rappelle à Kurt qu'elle a mal dirigé récemment les X-Men - contre les Inhumains, et durant le run de Lemire).

L'histoire oppose donc nos héros mal exploités contre une énième version de la Confrérie des mauvais mutants (quelle originalité ! "Retour aux basiques" d'accord, mais quand même il serait inspiré qu'un auteur pense un jour à donner aux mutants d'autres adversaires que d'anciens ennemis relookés ou mutants comme eux). Tout comme j'apprécierai qu'il faudrait cesser avec cet éternel thème des mutants mal-aimés/persécutés (je crois que depuis les années 60, la métaphore a été bien usée) : elle prend ici la forme de Lydia Nance, une hystérique éditorialiste télé qui prétend encore que la mutanité est une bombe à retardement pour l'humanité et qui fomente un complot pour le prouver.

Le dessin est... Comment dire ?... Je ne veux pas accabler ce pauvre Ardian Syaf qui a sabordé sa carrière avec une stupidité consommée, mais même sans ça, c'est tout simplement un mauvais dessinateur. La composition de ses images est navrante, l'expressivité n'est pas son fort (il est incapable de figurer un personnage en regardant un autre - voir le moment où donc Piotr invite Kitty à dîner et où il a littéralement dans le vide alors qu'elle est en face de lui !), l'encrage souligne un trait surchargé de croisillons, le découpage est maladroit. Comment Marvel peut-il non seulement confier les X-Men à un type lesté de tant de faiblesses techniques mais surtout, comme Guggenheim, affirmer que la série est doté d'un talent rare avec lui ?!

Un début vraiment pas fameux donc, dont le seul mérite est d'être court.


Le deuxième arc introduit Gambit à une intrigue aussi ramassée que la première : il dérobe un tube de nanites pour le compte d'Olivia Trask (petite-fille de Bolivar, comme lui chef d'entreprises versée dans la robotique et la surveillance - bon sang ne saurait mentir... Là encore, bonjour l'originalité !). Mais Rémy Lebeau gaffe (intentionnellement) en apprenant qui l'a employé et provoque un accident qui génère la création d'une sentinelle évolutive semant un chaos monstrueux car s'attaquant à toutes les formes de mutations (donc aussi bien les mutants eux-mêmes que d'innocents civils atteints de maladies/anomalies assimilables à des mutations) !

Je serais plus indulgent avec cette histoire, même si elle n'est objectivement pas renversante. Déjà, elle bénéficie d'un meilleur dessinateur (pas difficile) en la personne de RB Silva : certes, il ne s'agit que d'un ersatz d'Immonen (sans la spontanéité et la facilité narrative, et attaché à un encreur bien moins bon), mais il raconte honnêtement ce qu'on lui donne et se tire bien de scènes où l'action domine (les moments plus calmes sont plus quelconques).

Guggenheim ne fait pas de miracles, mais son attachement aux persos et sa bonne volonté sont évidentes. Le souci, c'est qu'avec cette périodicité dans la publication (le titre étant bimensuel), il doit enchaîner des arcs courts (même si on devine un subplot avec la présence d'un mystérieux sniper et la présence encore de Lydia Nance). résultat : tous les fondements des X-Men depuis Claremont (soit ce subtil mélange entre aventures, métaphores et soap opera) ne peuvent pas être développés, ou trop fugacement, ou en se concentrant (dans l'espace donné) à un seul membre du groupe (en l'occurrence pour cet arc, Rachel, avec des flash-backs, bien disposés d'ailleurs). La résolution de la menace passe aussi inévitablement par des effets expéditifs (ici Rachel joue les deus ex machina de service), et déjà Kitty est obligée (à contrecoeur) d'embarquer des élèves pour la mission (à laquelle s'invite aussi des Uncanny Avengers, Daredevil, Squirrel Girl - ce qui empêche le projet de nos héros de s'épanouir : si d'autres héros s'en mêlent, les X-Men ne tireront aucun bénéfice public de la victoire et passeront encore au contraire pour des fauteurs de troubles puisque sentinelle = X-Men, donc danger = X-Men).

On sort de ces épisodes (ne sachant pas encore si je vais continuer, le prochain étant dessiné par Ken Lashley dont le style ne me plaît guère) frustré parce qu'il y a plein d'ingrédients sympas (même si je préférerai cent fois la résurrection de Wolverine à Old Man Logan, qui n'aurait jamais dû être envoyé à notre époque, et dont la singularité est mal exploité, visiblement embarrassante), mais mal développés, et avec une partie graphique très moyenne (ce n'est pas pire que la période Land-Dodson par exemple, mais pas mieux non plus - je crois que c'est une partie du problème des X-Men et de la raison pour laquelle des théories sur leur sabotage éditorial fleurissent : hormis quelques périodes, quelques runs récents, ni le scénariste ni les dessinateurs ne sont au niveau).

Je vais peut-être aller voir du côté des X-Men Blue, histoire de comparer. On ne sait jamais, on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
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Vieux 25/06/2017, 19h39
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Voilà, j'ai dévoré le second TPB de Kaijumax de Zander Cannon et je dois bien avouer que cette série me plait beaucoup. Non seulement parce que c'est bourré de bonnes idées, que Cannon tord les codes comme personne, et qu'en plus l'écriture est vraiment bien dosé.
Pour cette seconde saison, il sort ses personnages du cadre trop restreint de Kaijumax pour les faire évoluer dans d'autres décors, histoire d'aborder ainsi d'autres thèmes comme la réinsertion, l'acceptation de soi etc. De légèreté mêlée à de la psychologie et une grosse chronique sociale qui fait réfléchir.
Je trouve tout simplement ça brillant. En surface, on reste dans une histoire de Kaijus, avec leur douleurs, qui évoluent dans un monde qui n'a plus réellement peur d'eux et qui les rejette, et en substance ils copient les comportements humains (cette séquence ou l'on découvre le Chtulhu beauf tatoué qui tape sa nana parce que c'est lui le maître à la maison... Ou encore l'héroïne robot qui travaille dans la police et qui culpabilise pour la mort de son co-équipier, et qui se confie à son frère Kaiju robot incarcéré sur Kaijumax...)
Encore une fois c'est très subtile et très fortement recommandé !
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Vieux 27/06/2017, 16h18
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J'aimerai attirer votre attention sur une série qui la mérite : c'est, comme on pourrait le dire, un petit titre, qui a donc besoin d'une base de lecteurs fidèles pour exister. C'est aussi la "suite" d'un titre déjà existant qui a connu deux fameux runs ces dernières années, et qui tient bien le coup niveau qualité. Enfin, c'est une production pleine de fraîcheur, drôle, mouvementée, très bien écrite et dessinée, intelligemment éditée : Hawkeye par Kelly Thompson, Leonardo Romero et Michael Walsh.

Le 8ème épisode ne va pas tarder à sortir, mais on a déjà deux arches narratives à picorer.


Dans la première histoire, Kate Bishop/Hawkeye s'est de nouveau établie en Californie en qualité de détective privée. Le business est ingrat et lorsqu'elle se fait remarquer en faisant échouer un braquage (voir ci-dessus), sa contribution est mal vue par la police locale. Malgré tout, elle accepte d'ouvrir un dossier quand Mikka N'Guyen vient lui parler du harcèlement dont elle est victime par un étudiant de son campus. Sans s'en douter, Kate a mis le doigt dans un engrenage : Mikka est l'ex-petite amie de sa voisine, Ramone ; le suspect, Larry Gort, n'est pas le bon coupable ; la policière Rivera rechigne à s'en mêler, et quand la vérité éclate, elle aboutit à un affrontement délirant et une arrestation suivie d'un interrogatoire... Explosif !

Si l'on peut reprocher un dénouement un peu wtf à ce premier récit, il faut être indulgent et nuancé car l'essentiel n'est pas là. Kelly Thompson s'inscrit dans la veine de Matt Fraction quand il narrait les exploits de Clint Barton tout en voulant conserver l'étrangeté des épisodes de Jeff Lemire. La scénariste le fait avec humilité et surtout beaucoup de distance, s'amusant à bien caractériser Kate Bishop comme une fille de la haute qui repart de zéro, galère, s'obstine, compose avec une galerie de seconds rôles hostiles (mais qui, le méchant excepté, deviennent sa bande de "sidekicks"). C'est enlevé et réjouissant.

Leonardo Romero, qui jusqu'à présent n'avait fait que de brèves apparitions ici et là (notamment dans les pages du Squadron Supreme de Robinson), s'affirme comme une vraie révélation : son trait est simple, dépouillé, d'une grande élégance. On pense à Paul Smith ou Philippe Berthet.
Mais derrière ça, il y a un artiste inventif dans ses découpages, particulièrement brillants lorsqu'il signe des doubles-pages (là encore, voir ci-dessus). Comme sa partenaire, il use de gimmicks visuels distrayants (Kate identifie chaque individu dans une foule ou chaque élément dans un décor en les nommant de manière ironique mais précise - mais sans qu'on sache s'il s'agit d'une sorte de pouvoir ou d'une acuité relative à sa pratique de l'archerie). Il ne l'a pas conçu (Aja l'utilisait déjà en poussant ce procédé de manière poussée dans la conceptualisation), mais c'est une bonne reprise.

En quatre épisodes, tout est bien posé : une héroïne définie, des seconds rôles mémorables et attachants, un ton léger et vif, et un zeste de subplot accrocheur.


L'arc suivant est plus bref avec seulement deux épisodes et, pour permettre à Romero de souffler, Marvel a confié le dessin à Michael Walsh (Secret Avengers, Rocket & Groot) : une bonne idée car il a un style similaire à celui de Romero - quoique un peu moins appliqué, un encrage moins fin, et un découpage moins singulier.

Kate reçoit la visite de Jessica Jones (une façon discrète d'inscrire la série dans une gamme familière de Marvel, les street-level heroes, une signature un peu indé) qui est à la recherche d'une certaine Rebecca Brown. Les deux enquêtrices la pistent et la trouvent, très changée, devenue une actrice de cinéma méconnaissable... Et plus encore quand son boyfriend du moment la contrarie parce qu'il refuse de rompre !

Une nouvelle fois, Kelly Thompson part sur une base classique (retrouver une personne disparue) pour aboutir à un dénouement farfelu. La fantaisie passe cependant mieux car elle semble mieux assumée, ne concluant pas l'affaire dramatiquement. Les dialogues sont piquants, les situations divertissantes, le rythme soutenu.
Mais plus encore la complicité entre Jessica Jones, expérimentée, forte en gueule, limite arrogante dans son rôle de "grande soeur", et Kate Bishop, en mode groupie, cédant volontiers au show-off, fonctionne superbement et donne tout son sel à ces deux épisodes.

Tout ça pourrait paraître un peu superficiel, mais, bonne nouvelle, l'épisode 7 lance Kate Bishop dans une nouvelle affaire plus personnelle et intense (qui développe le subplot deviné dans la première histoire). C'est prometteur - et, qui sait, avec Clint Barton sur la route de son côté (dans Occupy Avengers, même si ce titre ne figure plus, je crois, dans l'après "Marvel Legacy"), peut-être que les deux "Oeil-de-faucon" ne retrouveront sous le soleil californien à l'Automne...
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