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  #76  
Vieux 11/10/2013, 09h46
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Mil K Mil K est déconnecté
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Mil K change la caisse du Fauve
XO et Harbringer, niveau ambiance, c'est plus proche du fun ou bien du grimm & gritty sanglant pour soit-disant faire plus adulte ?
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Vieux 11/10/2013, 10h09
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Je ne mettrais pas les 2 dans du grimm & gritty sanglant. XO clairement non il y a un côté fun et sérieux à l'histoire. Cela lorgne clairement vers le science fiction (surtout le premier tome). Pour Harbinger c'est une histoire un peu plus dure mais îl n'y a pas une volonté de rajouter du sang ou autre procédé de torture pour épatter et attirer le lecteur. Sur Bloodshot il y a quand même des scènes assez sanguinolente.
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  #78  
Vieux 11/10/2013, 11h59
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Ok, merci, je tenterai XO, ferai l'impasse sur Bloodshot, et pour Harbinger je verrai en fonction de mon humeur du moment.
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  #79  
Vieux 11/10/2013, 12h08
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J'ai lu Bloodshot hier et c'est sur que y'a du gore
Sinon c'est une bonne lecture, j'ai bien accroché !
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  #80  
Vieux 31/10/2013, 17h45
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2 petites critiques que j'avais sous le coude et le rappel de 2 autres que vous auriez pu rater. Il y en a pour tous les gouts.

ARCHER & ARMSTRONG TP 2 : THE WRATH Of THE ETERNAL WARRIOR (VALIANT)


Fred VAN LENTE / Emanuela LUPACCHINO / Guillermo ORTEGO
Archer & Armstrong #5 à #9

Le pitch :
La suite des aventures de Archer & Armstrong qui vont devoir faire face à la menace du frère d’Armstrong, l’Eternal Warrior, mais surtout à la confrérie du NULL qui vénère ni plus ni moins que… le rien.

Ce que j’en pense :
Le premier TP était très bien mais il fallait un certain temps d’adaptation pour apprécier nos apprentis sauveurs du monde et leur univers. Ici on a les personnages bien en tête et Fred Van Lente considère que le climax a été posé dans son premier arc. On rentre directement au cœur de l’action dès le premier épisode, suite directe de la précédente saga avec nos 2 héros poursuivi par l’Eternal Warrior.
Fred Van Lente continue d’écrire sa série avec un ton décalé qui lui sied bien. Il joue sur les oppositions, Archer & Armstrong mais aussi Armstrong et l’Eternal Warrior et la geomancer face à nos trois héros. C’est toutes ces situations d’opposition, de contradiction qui nous font sourire. Le récit y gagne en dynamisme.
Cet arc est aussi l’occasion pour Fred Van Lente de relier sa série au reste de l’univers Valiant avec des références à XO MANOWAR (The Vine) et HARBINGER (Rising Spirit). Par petites touches l’univers partagé prend forme.
Tout comme dans le premier arc on voyage encore cette fois ci. D’ailleurs c’est à se demander si nos 2 compères pourront se poser un jour. A&A vont aller se balader de Calcultta jusqu’au Groenland, permettant de varier les décors et les situations mais surtout chaque numéro est l’occasion de présenter la quête de l’Eternal Warrior à travers les âges. Et c’est parti pour les Pirates et Barbe Noire, la Perse et Sherazade, les années flower power, Syracuse et Archimede.
Le scénariste en profite pour étoffer son univers avec l’introduction d’une nouvelle Geomancer (à croquer sous les pinceaux de Lupacchino), de l’éternal Warrior dont les relations avec son frère sont éternellement conflictuelles, l’organisation du Null et du Last Enemy, superbe personnage qui n’est ni plus ni moins qu’équation vivante qui prend possession des corps humain, la confirmation des intrigues de la secte dont provient Archer et du le one percent, la société secrète entre aperçue dans le premier TP. En 9 numéros Fred Van Lente aura quand même réussi à créer un univers cohérent et qui mine de rien commence à prendre de l’importance. Fred Van Lente réussi donc la prouesse de nous narrer une histoire assez dense mais sans complication et avec fluidité. D’ailleurs on en arrive à se demande comment il est arrivé à caser autant de concepts (donc certains sont bien délirants) en si peu de temps à l’heure de la décompression des récits. De plus il continue à faire avancer ses personnages et les sub plot.
Bien sur la variété des situations rencontrées reste la marque de fabrique d’une série comme Archer&Armstrong. J’ai déjà parlé des oppositions entres les personnages (les groupuscules également) qui entrainent des quiproquos et des dialogues savoureux mais suivre une course poursuite de voiturette de golf sur un 18 trous sur un glacier n’est pas mal non plus. De même qu’il n’est pas si courant de voir une équation mortelle qui prend possession des corps. Le tout baigne dans une atmosphère très saine malgré un climax ambiance fin du monde (des adorateurs du rien qui cherche sous une forme mathématique la destruction de l‘univers par exemple), sans excès de violence (à souligner) avec une thématique sur l’environnement qui se dégage (le Groenland, mère nature, les réserves naturel, la protection de la terre).

Enfin je ne peux pas terminer ce billet sans évoquer les magnifiques dessins de Emanuela LUPACCHINO . Après l’excellente prestation de Clayton HENRY dans le TP précédent E. LUPACHINO est au rendez vous et pousse encore plus loin. Si vous l’aviez quitté avec les X-Factor de PaD vous allez être ravis de la retrouver et de voir qu’elle c’est encore améliorée. Les personnages féminins sont superbes (pleines de grâce et de formes) et avec son dessin clair aux lignes bien délimitées les scènes d’actions sont très lisibles et dynamiques. De plus elle a su adapter son trait à celui de Clayton Henry ce qui fait que la transition se passe très bien quelque soit les lieux rencontrés. Une vrai caméléon.

Les plus :
- un résumé du précédent TP
- une cover gallery

Bilan :
Le premier tome m’avait plu celui là m’a enthousiasmé. Tous les ingrédients pour un superbe cocktail sont réunis : de l’action, de superbes dessins, de l’humour, du soap et un récit intéressant qui avance. Valiant n’a pas loupé ce relaunch de Archer&Armstrong et en fait sa série phare, locomotive de ce nouvel univers que je ne peux que vous inciter à lire.

Ma note : 5/5


FIVE GHOSTS TP1 : THE HAUNTING OF FABIAN GRAY (IMAGE)


Frank J. BARBIERE / Chris MOONEYHAM / Lauren AFFE et S.M. VIDAURRI aux couleurs
Five Ghosts #1 à #5

Le pitch :
La quête mystérieuse de Fabian Gray, aventurier voyageur à la Indiana Jones, possédé par une malédiction lui permettant de prendre les capacités de 5 fantômes.

Ce que j’en pense :
Le scénariste Frank J. BARBIERE a conçu cette série comme une LS (par la suite on apprendra qu’elle deviendra une on going) du coup il ne perd pas de temps et nous lance dans une aventure en 5 volets mené à tambour battant. Le dernier épisode amènera du coup une conclusion un peu faible, trop abrupte car on comprend alors la transition entre une série limitée et une série régulière. Il a surement du changer ses plans entre temps.
Jusqu’à l’épisode #4 Five Ghosts sent bon l’ambiance pulp complètement assumée (dessins à l’appuie) et laisse volontairement de côté certains aspects du background car ils ne sont pas essentiels au bon déroulé de l’histoire. La malédiction de Fabian GRAY est un état de fait des le début de la série et c’est à travers le traitement de son personnage que l’on en apprend un peu plus. Mais là encore ce n’est pas un support du récit mais plutôt des éléments l’enrichissant. On lit d’abords une aventure de Fabian Gray et non pas son histoire ou celle de la malédiction dont il est le nouvel hôte. L’histoire se rapproche donc d’un Indiana Jones et le temple maudit mixé avec le mythe de Chtulu en terme de balises scénaristiques.
Fabian Gray est un personnage ambiguë et son traitement par J.BARBIERE est le véritable plus de cette série. On est loin d’un Indiana Jones ou d’un doc savage. Gray n’est pas fiable en amitié (trahison) ni vis-à-vis de sa famille (sa sœur). Il est prêt à certains sacrifices au nom de sa quête. Et ce n’est que la malédiction qui l’habite qui va commencer à le faire réfléchir sur son attitude (et encore pas immédiatement). Du coup il nous apparaît moins héroïque que ce type le type d’aventurier que l’on a l’habitude de lire, plus en nuance et nous est même parfois presque antipathique.

Frank J. BARBIERE a la bonne idée de connaître le cahier des charges dévolu à ce type d’histoire Nous suivons donc les aventures de Fabian Gray, dans les années 30 combattant des soldats nazis dans un château à Shangri –La, puis après des détours par Barcelone et Londres nous voyageons (en dirigeable, en avion, un bateau pirate est même évoqué) pour une jungle profonde africaine à la découverte d’un mystérieux et terrifiant temple.
Le domaine de l’étrange n’est pas en reste à travers l’étrange malédiction de Fabian Gray qui possède les esprits de 5 fantômes : il peut ainsi accéder à leurs capacités spécifiques et s’adapter ainsi à différentes situations. Le revers de la médaille, comme toute bonne malédiction, est bien sur que Fabian Gray en souffre et que cela peut l’amener à la porte de la mort. Cette possession, multiple, donnant à Fabian Gray des capacités surnaturelles et extraordinaires est une véritable trouvaille de la part du scénariste. En plus ces 5 fantômes s’inscrivent directement dans des références littéraires en phase avec l’époque et l’esprit pulp : le vampire, le sorcier, le détective façon Sherlock Holmes, la samouraï, l’archer.
Enfin mentor (Zhang Guo) façon moine bouddhiste je vais d’apprendre les mystère du monde jeune padawan société secrète, sorcier (Iago), tribus anciennes et créatures (voir monstres) étranges et terrifiantes sont aussi au rendez vous. Là encore à cause du changement de rythme de parution (LS à on going) le traitement de ces éléments reste perfectible. D’abords mis en avant Zhang Guo et Iago vont disparaître de la circulation de façon expéditive. Maintenant que l’on voit le potentiel d’une on going j’espère que le scénariste ne va pas le regretter car il y avait de quoi approfondir ces 2 personnages. De même la mystérieuse société secrète revient sur le devant de la scène à la fin du dernier épisode pour faire le lien avec la future série régulière sans que l’on se soit réellement intéressé à elle jusqu’à présent tant Iago semblait intéressant.
Avec tous ces éléments Frank J. BARBIERE construit un véritable récit, cohérent, laissant place à l’action. Son histoire est assez avare en termes de dialogue (ce qui me fait dire que pour ceux qui ont peur de la VO ce TP est fait pour vous) car avec un parti prit de construire une série limitée au départ le scénariste souhaite nous immerger immédiatement dans son récit. D’ailleurs le premier épisode est construit de manière cinématographique comme sur un Indiana Jones (le château infesté de Nazis, le vol d’un artefact, la femme fatale séduite, le voyage vers Londres, le meilleur pote à la Marcus mais en plus débrouillard, le lancement de l’intrigue principale et le vilain qui apparaît sur la fin).
Le fait d’avoir conçu cela comme une série limité empêche Frank J. BARBIERE de développer des éléments clés comme aurait pu l’attendre le lecteur. Le passé des personnages est à peine fouillé (mais cela n’aurait pas du être dérangeant, c’est le cinquième épisode qui sème le doute) et l’utilisation des capacités des 5 fantômes possédés par Fabien Gray aurait méritée d’être plus présente. Là encore le scénariste au fur et à mesure que la série avance hésite entre borner sa série à 5 épisodes ou bien se projeter sur une poursuite éventuelle.

La bonne impression que l’on a à la lecture est aussi grandement due aux dessins de Chris MOONEYHAM et aux couleurs de Lauren AFFE et S.M. VIDAURRI. On est littéralement projeté dans l’esprit pulp que cela soit les couleurs ou les compositions de certaines planches (les doubles pages de titre, avec des cartouches). Le trait de Chris MOONEYHAM fait penser à du Sal Buscema en plus expressif et grand format. Le dessinateur propose des créatures (araignée, tribus indigènes, pirates, dragons…) de toutes beautés ainsi que des décors caractéristiques splendides (le dirigeable, une ville de pagodes, des monts enneigés, un temple maudit). Il y a néanmoins quelques erreurs de tant à autre (comme pour la fin du combat entre Fabian Gray et Iago dans le dernier épisode où cela n’ets pas forcément très lisible) mais Chris MOONEYHAM respecte à merveille le cahier des charges. Les couleurs sont définitivement tournées vers l’ambiance des années 30 avec des tons pastel et jaunâtre.


Les plus :
- disponible à un prix plus qu’abordable
- un anglais facile d’accès pour ceux qui ont un peu de mal avec la langue de Shakespeare

Bilan :
Malgré les réserves que j’ai émises je dois admettre que les faiblesses du scénario ne m’ont pas gâché mon plaisir de lire ce TP. Cette aventure dans la pure tradition pulp est menée à toute allure, se lit très facilement avec des dessins de Chris MOONEYHAM très bons et parfaitement adaptés. Five Ghost restitue à merveille le charme de ces séries (pulp) des années 30. On sait pourquoi on a ouvert ce Five Ghost et on n’est pas déçu. C’est un bon moment de lecture, un très bon divertissement comme la BD sait le faire. J’espère par contre que Frank J. BARBIERE sera un scénariste plus avisé et musclera son histoire maintenant que la série devient régulière.

Ma note : 4/5


COLDER volume 1 (DARK HORSE)



Paul TOBIN / Juan FERREYRA
Colder #1 à #5

Le pitch :
Thomas Declan subit une baisse de sa température corporelle depuis maintenant plus de 70 ans. Il ne tombe jamais malade et semble insensible à la douleur. De plus il possède l’étrange faculté de pénétrer à l’intérieur de la folie d’une personne et de parfois le guérir. Il espère arriver à guérir la sienne un jour mais le temps lui est compté depuis qu’un prédateur démoniaque le poursuit à travers une version cauchemardesque de Boston faisant chuter sa température. La mort sera au rendez vous si cette dernière atteint le zéro fatidique.

Ce que j’en pense :
Génial. J’ai acheté ce TP car les singles de Colder sont dur à trouver mais surtout pour les dessins de Juan Ferreyra que j’ai découvert dans Kiss Me Satan (en cours de publication chez Dark Horse également). Je ne suis nullement déçu bien au contraire.

Paul TOBIN maitrise son récit à travers les 5 numéros composant ce récit. Le premier numéro est assez introductif (2 époques) mêlant différents thèmes comme la fantastique, l’horreur, la folie, la psychanalyse, l’étude de mœurs mais permet de bien pose les jalons pour le reste de l’aventure. Cela a du être un régal à lire en single car tout est d’entrée de jeu présent pour nous promettre une grande aventure assez folle. Les personnages sont très bien introduits : le terrifiant foldingue Nimble Jack, le mystérieux et glacé Thomas Declan et son adorable infirmière Reese. Un premier numéro qui prend son temps et qui multiples les pistes (parfois fausse comme le dialogue entre Reese et la policière) dans le seul but de nous entrainer dans un thriller endiablé par la suite. C’est comme la folie et le rire qui lui est parfois associé, cela commence doucement presque sournoisement, puis crescendo avec la promesse d’une apothéose au bout.
Et effectivement dès le deuxième numéro c’est parti pour de bon jusqu’à un mano à mano (et un cerveau à cerveau) entre Nimble Jack et Declan. Paul TOBIN en chef d’orchestre avisé maitrise son récit et nous entraine avec une facilité déconcertante dans deux versions de la ville de Boston : celle du monde des fous et la normale (ou bien est ce le contraire semble parfois nous dire le scénariste à travers l’histoire de Declan et les expériences faites à son insu). Superbement accompagné pour cela par Juan FERREYRA, l’autre face de Boston est réellement l’envers du décor (et graphiquement aussi) peuplée d’êtres entrainés dans la folie et dans l’expression de leur folie. Cela m’a fait penser à Midnight Nation (l’évocation des laissés pour compte) de Joe Michael Straczynski et Gary Frank. Le bad boy de l’histoire n’est pas piqué des vers : Nimble Jack (qui a des air de ressemblance avec les Walkers de Midnight Nation) se nourrit (comme un péché capital) de la folie des êtres humains. Là encore bien aidé par Juan FERREYRA Paul TOBIN entraine le lecteur dans la folie et l’absurdité des situations en jouant avec ses sens (dessins de Ferreyra, flashback, retournement des situations, quiproquos et situation banales rendu extraordinaire et impossible). Et le tout sans temps mort en se permettant de bien jouer sur les relations entre les 3 personnages principaux (une love story par exemple) mais aussi en encrant certains dialogues et situations dans la réalité (de l’intérêt d’avoir des dents saines et d’acheter une brosse à dents, les laisser pour comptes, l’adultère, le profit et la reconnaissance).

Lire Colder c’est également faire connaissance avec l’univers graphique de Juan FERREYRA. Cet artiste s’occupe des dessins de Colder mais aussi des couleurs. Et c’est splendide et imaginatif. Certain cases font penser à des tableaux (Edward Hopper). FERREYRA multiplie les styles graphiques en se mettant à la disposition de l’exigeant récit de Paul TOBIN. Les points de vu sont démultipliés (voir la scène où une femme tombe d’un toit sur la tête d’un promeneur devant une boutique ambulant de hot dog) ainsi que nos sens. On pense aux approches graphiques de Frank MILLER (Elektra lives Again, Sin City) mais aussi à JM ESCHER. Nos sens sont perturbés comme le demande l’histoire. Le monde miroir est l’expression même de l’inversion et grâce à une palette de couleurs personnelles étudiée, Juan FERREYRA se l’approprie immédiatement et sait proposer aux lecteurs un monde réellement nouveau et inventif. Le tout avec plein de détails (je vous conseille de savourer chaque case) sans avoir l’impression que cela soit surchargé. Enfin tout comme le scénario, les dessins ne tombent pas dans le gore facile et il n’y a pas de profusion à outrance d’hémoglobine. On joue sur l’horreur au service du fantastique. Voir les doigts de Nimble Jack se faufiler sous la peau du visage de Declan est plus impressionnant que des têtes décapités. C’est tout simplement magnifique.


Les plus :
- Une édition soignée de la part de Dark Horse avec un jolie papier (bon grammage) qui met en évidence les dessins et les couleurs de Ferreyra. Les couvertures des 5 numéros sont toutes présentes.
- Le sketchbook commenté (10p) de Juan Ferreyra : superbes et intéressant

Bilan :
Excellente et surprenante cette LS se dévore sans temps mort. On est littéralement embarqué dans les terrifiantes mésaventures de Declan et Reece et subjugué par le graphisme de Juan Ferreyra. Une fois ouvert vous aurez du mal le refermer avant la dernière page. Vivement la suite.

Ma note : 5/5


NEXUS OMNIBUS VOLUME 1 (DARK HORSE)


(Mike BARON et Steve RUDE)
Nexus #1 à #3 et Nexus #1 à #11
Crisax et Doop ont assez bien résumé ce premier omnibus. Allez lire ils en parlent très bien

Ce que j'en pense :
Je comprends désormais très bien les bonnes critiques sur Nexus.
Tout d'abord vis à vis des excellents dessins de Steve RUDE. Ce grand monsieur maitrise son art et comme Doop l'a souligné c'est un plaisir de voir évoluer son trait à travers cet omnibus. Ligne clair sous influence du king Jack Kirby c'est tout simplement beau. Les scènes d'actions sont dynamiques et limpides. Les personnages féminin sont superbes sans être des caricatures de bimbos siliconés et le bestiaires est dessiné avec beaucoup d'imagination. J'ai particulièrement apprécié les 3 premiers épisodes en noir et blanc avec un trait encore hésitant mais qui nous fait encore plus mesurer l'évolution du style de Rude quand on repose ce premier omnibus.

Sur le scénario c'est aussi bien. Là encore je saisi désormais les différents propos sur Mike BARON que je connaissais essentiellement pour ses Punisher. Le monsieur a des idées et il les exprime. C'est agréable de lire un auteur engagé alors que désormais beaucoup de récit sont soit aseptisés soit politiquement correct. Il y a une certaine notion de la justice et de l'auto défense qui mérite d'être exposé et au fur et à mesure que l'histoire avance les propos de Mike Baron ce teintent de certaines nuance. Bien joué car cela fait réfléchir. Cela permet également d'avoir des personnages avec du caractère comme l'est NEXUS. Mike BIRON ne prend pas ses lecteurs pour des truffes et écrit des histoires passionnantes mais surtout ambitieuses dans les thèmes déployés. Il y a de la recherche et cela pousse le lecteur à s'interroger (justice, trahison, gouvernance, civilisation, amour....).

Le climax est également passionnant. On est dans une véritable ambiance de Science Fiction et de nombreux éléments sont là pour nous le rappeler : le futur, les différentes civilisations (avec leur extinction), le Tank..... Très bien dessiné par Steve Rude ,on est happé par cet atmosphère et éblouie par les idées mises en avant (mention plus à la Trialogue Trilogy). Le suport cast est très intéressant (Judah, Dave, Sundra, Tyrone, Ursula). Enfin j'ai bien aimé le côté feuilleton dans la narration. Tout s'enchaine en jouant également sur l'unité de temps. Mike Baron laisse peu de temps mort et souvent avec humour nous trimbale d'une planète à l'autre en jonglant habilement avec l'ensemble des personnages. C'est une véritable univers qui se construit devant nos yeux

bilan :
Plus que positif tellement j'ai passé un excellent moment. De plus le premier omnibus est trouvable pour pas cher (420 pages pour moins de 25€) et l'anglais est très accessible (ce fut même une surprise de ce côté là).

Ma note : 4/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/08/2014 à 14h48.
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  #81  
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Hello Arrowsmith,

tu me donnes vraiment envie sur Mind MGMT et Peter Panzerfaust.

est ce que le niveau d'anglais est accessible pour ces deux séries?

si tu devais comparer ces deux séries à une autre, tu dirais quoi?

merci à toi
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  #82  
Vieux 03/11/2013, 10h50
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Aucun problème sur le niveau d'Anglais sur les 2. Peter Panzerfaust me semble néanmoins plus accessible car il y a moins d'ellipse (voir pas du tout) que dans Mind MGMT où Matt Kindt joue avec les sens du lecteur. Donc même en comprenant très bien on peut éventuellement rater une subtilité. Par contre zéro problème pour Peter, il y a même du français comme langue.

Après cela dépendra de ceux que tu cherches comme lecture car les 2 sont quand même très différents.

Merci de me lire en tout cas
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  #83  
Vieux 03/11/2013, 11h13
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Merci

C'est un plaisir de te lire et tes gouts se rapprochent des miens (même en musique )

Je suis plutôt à la recherche de quelque chose de différent et ça semble le cas pour ces deux séries.

je verrai bien si je tenterai l'une ou l'autre...
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  #84  
Vieux 15/11/2013, 18h53
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Mara

critique unique car je l'ai bien en tête et que certain imminents buzzukis attendaient un avis.

MARA (IMAGE)


Brian WOOD / Ming DOYLE
Mara #1 à #6

Le pitch
Mara Prince est une célébrité mondiale. C’est une volleyeuse hors pair qui a sacrifié sa vie à devenir une athlète parfaite dans un futur où le sport et la médiatisation font état d’un niveau de réussite parfait. Mais un beau jour Mara se sent différente. Elle acquière des performances exceptionnelles, comme des super pouvoirs. C’est le début de la fin pour elle dans un monde qui va la rejeter et la traquer.

Ce que j’en pense
Mara est clairement un livre sur la différence. Cela pourrait être Monet, M des X-Men tellement il y a des similitudes entre les 2 jeunes femmes : elles sont belles, excellentes dans leur domaine et maitrise leur sentiment. Et puis elles sont toutes les deux rejetées par un monde qui ne les comprend pas.
Le sujet de la différence Brian WOOD le traite sous différents aspect : les amis (peut t on continuer à s’afficher avec elle ? Cela ne va t il pas nous nuire ? Et l’amour ?) , ses sponsors (qui la lâche), son public (plus dure sera la chute car la gloire est éphémère), les peuples (la peur de l’autre), les gouvernements à travers l’armée (qui la traque pour en faire une arme de destruction massive). C’est réellement le bon point de cette série car on Wood aborde ce sujet sous plusieurs aspect sans en négliger certains.
Le récit est pratiquement axé que sur Mara et ses réactions (mais pas assez sur l'apparition des pouvoirs et des changements dans son corps, sujet rêvés pour traiter de l'adolescence). En face Brian Wood force le trait en montrant exclusivement l’armée et les réactions extrêmes d’un commandant prêt à tout pour obéir à son gouvernement. Les médias sont à peine présent et représentent la perception que le monde à de Mara. Le titre de la série n’est donc pas usurpé. Le problème c’est que du coup le propos manque de point de vu et d’approfondissement. Mara au contraire d’autre titre de Wood ne peut pas être qualifié de décompressé mais plutôt d’assez vide. On a l’impression que Wood s’est bridé et à manqué d’ambition sur ce coup là. L’aspect médiatisation est à peine effleuré tout comme la perception du sport comme sauveur de la médiocrité du monde. Et au vu de l’actualité on ne peut qu’être déçu car il y avait clairement du potentiel de faire une critique intéressante et fouillés de ce que vivons tous les jours. Si on va plus loin on sent clairement un changement de ton à la moitié de l’histoire avec Brian Wood qui commence à tourner le dos aux thèmes évoqués et même aux personnages (le commandant, le frère de Mara, Ingrid : on en saura assez peu sur eux et ce qu’ils deviennent ou comment ils ont pu finalement évoluer à la fin) pour se concentrer sur un récit plus métaphysique. On est désormais clairement dans la tête de Mara et on partage ses réflexions (ou celle de Brian Wood ?). Là où dans les premiers épisodes les médias et le commandant donnaient légèrement le change en nous présentant un autre point de vue désormais c’est Mara qui fait elle même le contre point de vue. Elle devient juge et partie de l’humanité. La fin reste ouverte à une suite éventuelle après nous avoir un peu ennuyé sur des banalités au final.

La prestation graphique de Ming DOYLE contribue également à cette impression de vide. Ce n’est pas vilain, ni désagréable mais cela manque clairement d’un trait affirmé. Les personnages sont trop statiques et certaines positions sont anatomiquement discutables. Mais c’est toujours clair et il n’y a aucun problème de lecture de ces planches. De même le coloriste Jordie BELLAIRE emploie des palettes de couleurs assez pales et selon les situations tirant sur l’unicité.

Le plus
- très accessible au niveau de la langue (commentaire que je vais essayer de rajouter à chaque critique car il intéresse du monde)
- des pin up et des rought de Ming Doyle et d’autres artistes (19 pages)

Bilan
Mara se lit très bien, trop bien même. Brian Wood manque d’ambition sur un sujet en or. Le pitch de départ accouche d’un pétard mouillé. Cela restera une parenthèse dans l’œuvre du scénariste.

Ma note : 2,5/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/11/2013 à 23h13.
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Vieux 19/12/2013, 01h36
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Du Valiant et du Georges Perez.

2 brèves critiques pour ceux qui cherchent encore de quoi lire à l'approche des fêtes

X-O MANOWAR TP3 : PLANET DEATH (VALIANT)


Robert VENDITTI/Trevor HAIRSINE et Cary NORD
X-O Manowar #9 à #14

Le pitch :
Aric of Dacia, détenteur de l’armure sacré Shanhara décide de passer à l’offensive envers les Vines. Cette bataille va l’emmener aux origines du mythe, sur la planète Loan.

Ce que j’en pense :
C’est le troisième arc de X-O Manowar et je trouve que ce dernier fonctionne très bien et est très bien équilibré. Il se compose en 2 partis. Un prélude à Planet Death, dessiné par le très bon Traivor Hairsine qui s’accapare immédiatement l’univers en question, se déroulant sur Terre et l’arc principal et le plus ambitieux jusqu’à présent Planet Death (#11 à #14). J’étais resté un peu sur ma faim lors du deuxième TP, car même si le côté action a bien marché sur moi, le fait que cette dernière se déroulait sur la Terre actuelle péchait un peu. Cela arrivait trop vite dans le cadre du récit. Ici Robert Venditti gère mieux cela.
Le prélude est bien une bataille entre un escadron des Vines et Aric et non plus un affrontement avec des cols blancs. Cela nous donne 2 bons épisodes résolument tournés vers l’action et la science fiction. En plus les dessins de Traivor Hairsine sont superbes notamment les séquences dans l’espace. Cela nous emmène ensuite à une pièce de choix : la vengeance d’Aric of Dacia envers les Vines directement sur leur planète, Loan. Le talent de robert Venditti se déploie parfaitement sur cette saga car il nous fait découvrir les origines des Vines, la légende de Shanhara tout en nous conviant à la colère de Aric. Au passage Aric va faire une découverte essentielle pour la suite de sa destinée qui relance complètement son existence. Venditti arrive à décrire Loan avec les peuples qui l’habite et dresse un portait du système politique des Vines (le clergé, les politicien, l’armée). Le tout s’enchaine très bien entre moments assez posés et combats pour la liberté des peuples opprimés. Le caractère de Aric n’a pas changé même si on sent qu’il va bientôt aspirer à d’autres fonctions. Son passé militaire est utilisé à bon escient et il se pose en véritable libérateur et rassembleur comme lors de son combat contre les Romains (les Vines sont d’ailleurs assimilés à ces derniers). Planet Death est dessiné par Cary Nord qui avait déjà œuvré sur les 4 premiers épisodes. Et là par contre c’est la douche froide. Il essaye de modifier son style en allant vers un encrage moins poussé et un trait parfois plus grossier ou épuré. On a parfois l’impression qu’il n’a pas eu le temps de finir ces planches. Le résultat n’est pas complètement satisfaisant. Le tout alterne donc entre très bonnes planches et dessins moyens.

Les plus :
- 6 épisodes pour ce troisième TP.
-une large galerie de cover (dont la 8 bit du #14)

Niveau de langue :
XO MANOWAR est actuellement un des comics les plus accessibles parmi ceux que je lis en VO. Venditti distille peu de dialogue (mais ils font mouches) à l'image de son histoire qu'il souhaite rythmée. Un de ces comics que vous pouvez lire sans vous rendre compte que c'est de la VO et en notant les mots sur lequel vous buttez pour les comprendre plus tard sans que votre lecture en soit altérée.

Des images :





Bilan :
Ce troisième TP est malgré les réserves sur la prestations de Cary Nord celui que j’ai préféré. Il fait avancer l’histoire de manière générale en proposant une bonne synthèse du récit depuis le numéro 1. Dès que l’histoire se déplace dans l’espace (ou tout comme) cela fonctionne très bien et on voit bien que Robert Venditti a parfaitement en main cet univers.

Ma note : 4/5


NEW TEEN TITANS : GAMES (DC)


Marv WOLFMAN / Georges PEREZ / Al VEY, Mike PERKINS et Georges PEREZ
New Teen Titans : Games #1

Le pitch :
Les Teen Titans vont devoir faire face à une menace inédite. Il sont conviés contre leur gré,, à tour de rôle, à relever les défis du Gamemaster qui semble bien les connaitre (voir trop ?). Mais que vient faire le gouvernement la dedans ?

Ce que j’en pense :
Ce GN est un véritable cadeau fait au fan des Teen Titans époques mythique, celle de Marv Wolfman et Georges Pérez. D’ailleurs l’histoire a été conçu à partir d’un récit avorté et s’insère donc (théoriquement) dans le run historique de nos compère. Georges Perez avait déjà dessiné une soixantaine de pages en 1988. Plus de 20 après nous avons donc le droit de lire cette histoire sur des dessins de Georges Perez himself.
Allons directement à ce qui fâche un peu mais qui fait également le sel du récit. La narration de Marv Wolfman a un peu vieilli et on se retrouve à lire un récit à la trame assez classique et linéaire. Attention c’est loin d’être mauvais mais il faut un peu de temps pour s’acclimater avec le récit. De plus en situant l’action dans le run même de ces Teen Titans on se rend compte qu’il faut quand même avoir une assez bonne connaissance de l’histoire des Teen Titans version Wolfman/Perez pour apprécier les subtilité du récit. Et cela que cela soit pour les personnages (les Titans bien sur mais aussi les secondaires comme Terry Long ou Sarah Simms) ou le contexte (l’esprit un peu naïf mais bon esprit des années 80, la coupe « mulet » de Gar). Passé cela on lit une très bonne histoire qui nous replonge dans ce que l’on aime dans les récit de super héros : de l’émotion, du soap, du suspense, des pouvoirs parfaitement employé, un esprit d’équipe qui caractérise les Titans.

La composition de l’équipe conviée est la suivante : Nightwing, Starfire, Raven, Cyborg, Changeling, Jericho, Troia et Danny Chase.

Et puis il y a les dessins méticuleux de Georges Perez sur des personnages qu’il connaît sur le bout du crayon. Il est associé à l’encrage à Al Vey et Mike Perkins (quand ce n’est pas lui même). Et au final, comme pour le scénario, on est parfois légèrement déçu (l’encrage souvent). Les dessins de Perez flirte avec la nostalgie (les couleurs de Salut -Fi allant sont un peu palichonne parfois). Mais encore une fois chaque planche est parfaitement détaillé. C’est un régal pour les yeux. En plus Perez nous plonge dans les années 80 de façon bluffante à coup de petits détails qui vont la différence.

Les plus :
- le format à mi chemin entre classique et à l’italienne. Cela a une classe folle pour un GN
- Marv Wolfman qui raconte le script originel. Très intéressant à lire.

Niveau de langue:
Aucun problème. Très accessible avec comme seul bémol des tournure de phrase un peu daté dans le style de Wolfman qui essaie d'écrire à la manière des années 80 dans les années 2000.

Des images :





Bilan :
Ce GN ne s’adresse pas à mon avis à tous. Les fans des Teen Titans y trouveront plus que leur compte. Ceux qui ne sont pas familier de cet univers risque de passer à côté. Mais par contre rien que pour les dessins de Geroges Perez et si vous vous sentez une envie de bouffée nostalgique alors foncez vous ne le regretterez pas.

Ma note : 4/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 05/01/2014 à 12h36.
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Vieux 05/01/2014, 02h03
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Valiant Archer & armstrong tp3 : Far faraway

ARCHER & ARMSTRONG TP3 : FAR FARAWAY (VALIANT)


Fred VAN LENTE / Pere PEREZ et Clayton HENRY
Archer&Armstrong #0 et #10 à #13

Le pitch :
Archer & Armstrong s'aventurent dans le monde étrange de Faraway, lieu d’origine du Boon. Mais ils ne seront pas seuls dans ce périple et leur relation va prendre un sacré tournant.

Ce que j’en pense :
Après 2 excellents arc narratifs l’effet surprise ne joue plus pour A&A j’attendais au tournant cette série qui pour l’instant de m’a pas déçu.
Ce troisième TP commence avec le #0, dessiné par l’excellent Clayton HENRY (le dessinateur du premier TP), qui nous présente un récit centré sur Armstrong et ces 2 frères (Ivar et Gilad). On y découvre leur vie, leur lien et surtout les origines du Boon. Cet épisode en plus d’être une bon one shot qui nous permet d’en savoir plus sur Aram et ses doutes sert également d’introduction à la saga suivante avec le lieu mystérieux qu’est le Faraway.
J’ai par contre eu plus de mal à apprécier la suite. Fred VAN LENTE, fort d’avoir donner le ton à sa série et assez d’éléments pour ressentir de l’empathie pour ses personnages, passe à la vitesse supérieur et a concocté une histoire savant mélange d’un non sens pour l’humour mais surtout d’évolution pour ses personnages. On est désormais clairement dans le ton d’une série on-going qui a pris ses marques. Du côté de l’humour (le fameux non sens) on croise des cousins de Roswell, un général anti coco à souhait, des dinosaures, des flying saucers, des indigènes et un dodo, le tout dans le monde loufoque de Faraway. On sourie également aux bons jeux de mots de Fred Van Lente et aux caricatures qui mets en place sur la presse (Hearst et le Redacted mais aussi un newspaperman) mais aussi sur les sectes ou encore sur les paradoxes temporels (il y a même une carte). Côté continuité de l’histoire le trio Aram-Obadiah-Mary Maria va être mis à rude épreuve et on va assister aux retrouvailles entre Aram et Ivar. La difficulté que j’ai eu à la lecture durant les 2 premiers épisodes de cet arc est directement lié au dynamisme mis en place par le scénariste liant ces 2 points forts (intrigues et humours). Par contre quand je suis enfin rentré dans le récit et que j’ai vu l’évolution des personnages (dantesque épisode #12 qui fait le lien de A&A avec tout le reste de l’univers Valiant) je dois dire que j’ai bu le calice jusqu’à la lie tant le cocktail est réussi.
Et comme depuis le début de la série le récit de Fred Van Lente est servi par d’excellents dessins. Ici c’est Pepe PEREZ qui s’y colle avec un style haut en couleur dans la lignée de la prestation de Clayton HENRY ou Emmanuela LUPPACHINO. C’est propre, clair, dynamique et haut en couleur.
Pour conclure ces histoires sont encore une fois menées tambours battant et on ne s’ennuie pas une seconde. Fred Van Lente maitrise parfaitement son récit et nous en donne pour notre argent. Son histoire est parfaitement rythmée, les scènes d’actions sont grandioses et on lit avec plaisir les aventures pittoresques et fantastiques du duo.

Les plus :
- le retour de Clayton Henry sur l’épisode #0
- une Galery de cover impressionante dont la 8 bits

Niveau de Langue :
Fred Van Lente est un dialoguiste assez verbeux et exigeant dasn le bon sens du terme. J'ai eu un peu de mal sur les 3 premiers épisodes (surtout les #10 et #11) avec des tournures un peu alambiquées et un vocabulaire assez soutenu. Mais pas de problème dans l'ensemble pour la compréhension générale. C'est le TP sur lequel j'ai eu le plus de difficulté (mais rien d'extraordinaire non plus)

Des images :




Bilan :
Après un bon numéro #0 j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cet troisième arc narratif. Mais à l’image de la première saga le récit et l’humour de Fred Van Lente monte en puissance au fur et à mesure et forme pour finir une histoire passionnante, drôle et entrainante. De plus si vous aimez l’univers VALIANT vous ne pouvez pas passer à côté du numéro #12. Un TP qui mérite d’être lu une nouvelle fois pour confirmer que l’on tient là la meilleur histoire de Archer&Armstrong depuis leur retour.

Ma note : 4/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 05/01/2014 à 10h56. Motif: ajout niveau de langue et des images
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