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  #1  
Vieux 19/09/2012, 19h51
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 25 075
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques doopiennes 4 : MEGA CRITIQUES pour des ICONES (19/09)

CRITIQUES DOOPIENNES N°4
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Citation:
Voici mon petit lot de critiques je l'espère hebdomadaires. Mais il se peut qu'il y ait quelques torus de temps en temps, en fonction du boulot. Je remercie d'avance tous les gens qui m'encouragent et qui interviennent.
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….presque trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
MARVEL ICONS #64-69 vol 1// MARVEL ICONS HS #22-23-// MARVEL ICONS vol 2 #1-17 // MARVEL STARS HS 2 //IRON MAN #1-2-3

Bon , nous allons parler des séries qui composent c e magazine assez régulier depuis deux ans.
A savoir, NEW AVENGERS, FANTASTIC FOUR, IRON MAN et CAPTAIN AMERICA

NEW AVENGERS vol 1

POWERLOSS (#55-60)
(Bendis / Immonen / Von Grawbadger)

L'histoire: Les vengeurs ont perdu leurs pouvoirs. Ils sont assiégés par Norman Osborn et son équipe de Dark Avengers qui capturent Luke Cage et lui placent une bombe dans le cœur. Les new avengers rappellent alors tous leurs amis et délivrent leur camarade, jouant à Osborn un très mauvais tour.
C'est loin d'être la pire histoire de Bendis sur les New Avengers. En revanche, et comme à son habitude, c'est très décompressé, et le rythme est tout le temps cassé par des dialogues ou des scènes de calme, qui n'apportent finalement pas grand-chose. Quelques trucs plaisants, mais c'est assez poussif, comme l'extraction de la bombe dans le cœur de Luke, qui est ratée car trop rapide. Le passage dans un corps humain pour enlever une infection est tout de même assez classique dans les comics Marvel, mais celui-là ne fait pas partie des meilleurs puisque Bendis ne crée aucune intensité. La fin est nettement ratée alors que le début était prometteur, ceci est certainement du au fait de préparer le crossover Siege dans les tout derniers numéros. Quant aux dessins, je vais certainement encore une fois de plus me faire pourrir, mais je trouve que Stuart Immonen nous fait une copie des dessins de Leinil Yu. C'est certainement voulu, histoire de créer une certaine continuité graphique mais disons le clairement, c'est peut être l'un des plus mauvais boulot de ce dessinateur. Les visages sont souvent tordus, ratés, des petites hachures sur les visages, qui se ressemblent tous n'apportent rien, il n'a vraiment pas trouvé son rythme. Bon, au niveau de la narration, c'est efficace et pêchu, mais on sent que cela manque clairement de finition dans les détails, un peu comme si Immonen n'avait livré que quelques crobards et avait laissé à Grawbadger le soin de terminer tout seul "à la manière de Yu". Il fera nettement mieux après, et à sa décharge, c'est tout de même meilleur que du Tan ou même du YU, beaucoup moins inspiré dans les scènes de bagarre.
Une intrigue moyenne qui prépare SIEGE.
et demi.

NEW AVENGERS ANNUAL #3
(Bendis / Mike Mayhew)

Comment dire. L'intrigue est donc un copier-coller de l'arc précédent, puisque œil de faucon, à la suite de sa mini série a décidé d'aller tuer Norman Osborn. Il se fait fatalement attraper et ce sont les filles new avengers (Spider-woman, Jewel, Oiseau moqueur et Miss marvel) qui vont aller le sauver d'un hélicarrier du HAMMER qui décidément est une vraie passoire. Le scénario est correct mais alors les dessins sont tout juste catastrophique. Beauocup de gens de moquent des dessins de LAND ou de LAROCCA qu'ils trouvent hyper statiques, mais là, c'est une véritable purge. Mayhew nous fait un roman photo digne des pires extraits de NOUS DEUX , ne mettant aucune émotion, aucune intensité et surtout des visages tellement photoshopés que cela en devient ridicule. La dernière page, avec l'apparition de Captain America (Steve Rogers) qui est censée être le grand moment dramatique de la chose est juste à tomber par terre de rire !
Les dessins sont juste catastrophiques.

SIEGE (#61-64)
(Bendis/Mc Kone-Immonen-Acuna)


Encore une fois, pas grand-chose, les héros se battent contre des vilains de Hood en attendant qu'Osborn lance son attaque. D'habitude, les meilleurs épisodes des vengeurs de Bendis sont ceux qui s'intallent en tie-ins, comme avec Civil War ou Secret Invasion, là c'est complètement raté. On a trois dessinateurs, Immonen toujours dans son style "j'imite Yu" , Acuna qui raconte le combat Mandrill/Spider Man et Spider Woman et Mc Kone qui conclut les deux derniers épisodes d'un truc pas fameux. Ah oui, Immnen gagne le prix de la scène la plus incompréhensible avec la balle de Bucky qui ricoche sur le bouclier de Captain pour atteindre la tête du corrupteur. Quand on met cinq minutes à essayer de comprendre le sens de la page, c'est pas gagné !
Il ne se passe pas grand-chose, mais ca se lit. Très oubliable.


NEW AVENGERS FINALE #1
(Bendis / hitch)


Bendis conclue donc les intrigues du premier volume de sa série, en reprenant un peu le principe de ce qui avait été fait à la fin de avengers disassembled. Siege est terminé et nos héros vont aller se venger en tombant sur la tête de Hood et de son nouvel ami le conte NEFARIA.
C'est plutôt pas mal fichu, surtout que Hitch , même s'il n'est pas au maximum, livre un truc assez correct. Là aussi il y a quelques soucis avec les visages (oh! le wolverine bien pourri) mais cela semble être un problème récurrent des artistes qui passent sur New Avengers. L'intrigue peut tenir en trois lignes, mais à la fin, il y a cette petite notion de famille qui du coup fonctionne. Gros souci quand même si on veut faire le gros geek de base: il est impossible que miss marvel ou cette équipe de bric et de broc puissent mettre une branlée à Nefaria en deux pages. Nefaria est limite l'un des personnages les plus puissants de l'univers Marvel et là, ca coince un peu. Cela a au moins le mérite de faire repartir la série à zéro et de se débarrasser de Hood et de Osborn.
et demi.

NEW AVENGERS vol 2
POSSESSION (#1-6)
(Bendis – Immonen)


Nouvelle équipe à la suite de SIEGE. L'idée de départ est plutôt bonne. En effet, cette nouvelle équipe composée de CAGE et de ses amis n'a finalement plus lieu d'exister puisque désormais, les vengeurs sont redevenus des héros. La seule idée qui fait tenir l'équipe est donc que ce sont maintenant des amis. Construire une série sans motivation autre que les liens qui unissent les personnages est plutôt sympathique, mais difficile à réaliser. Mais il faut tout de même être super-fort pour tenir le rythme et surtout blinder ses sous intrigues qui du coup sont mises au second plan. C'est dans cette logique que la chose est incorporée à l'équipe. SI l'interaction entre les personnages fonctionne ma foi pas mal, c'est l'histoire principale avec l'œil d'agamotto et l'ancien qui est ratée et trop superficielle. Malheureusement, elle s'éternise sur six numéros, pour finalement ne rien résoudre. Exit JERICHO DRUMM, mais à part ça, rien de neuf. C'est assez long et ne survit que par les dialogues, qui du coup deviennent redondant. Bendis introduit un nouvel effet de style, la description des sortilèges, qui à mon sens ne fonctionne pas, et alourdit considérablement la chose, surtout que le scénariste use et abuse du procédé. Niveau dessins, ca fait plaisir de voir Stuart Immonen sans petites lignes sur les visages. Même si on est encore loin de ses SUPERMAN et même s'il a tendance à beaucoup se répéter dans les scènes de groupe (on ne compte plus le nombre de cases où les new avengers sont alignés en plan serré en rang d'oignon sans aucun décor derrière), c'est carrément ce qui s'est fait de mieux depuis le début de la série. C'est donc plutôt agréable, mais encore une fois trop long, et bourré d'effets de style un peu lourdingues. L'idée est quand même bonne et c'est plutôt un bon début.
en étant gentil et pour le dessin.

NEW AVENGERS #7
(Bendis / immonen)


A la recherche de la nouvelle nounou du bébé de Jessica et Luke.
C'est peut être le meilleur épisode de toute la série. En effet, Bendis oublie son point faible, à savoir les histoires et ne se concentre cette fois ci que sur un personnage. C'est là qu'il peut exploiter ses forces au mieux. Et ca fonctionne, même si encore une fois on est très loin d'être original. En effet, le casting, composé de doubles pages où chaque personnage interrogé se voit répondre oui ou non n'est pas nouveau, on a pu le voir dans Great Lake Avengers, d'où est issue Squirrel Girl (non, je ne peux pas l'appeler écureuillette , ce n'est pas possible). C'est peut être un hommage.
Je reviens quand même sur ce nom VF, écureuillette , qui à mon sens est totalement hors de propos. Je pense que le traducteur a voulu mettre quelque chose d'un peu fun et rigolo, dans l'optique des Great Lake Avengers (même si là aussi, GLA est nettement plus profond que certaines autres séries plus sérieuses), mais voilà que Bendis va en faire un personnage beaucoup plus grave. C'est dommage, mais c'est en tout cas réussi. Aux dessins, Immonen reste sur sa bonne lancée !
et demi.


NEW AVENGERS #8
(Bendis / Acuna)


Comme quoi on peut essayer de faire deux fois d'affilée la même chose et se planter littéralement. Après 24 pages réussies sur le choix de la nounou de CAGE et JESSICA, voici 24 sur la décision de JESSICA de remettre un costume….ou pas. (ce qui est déjà un peu bizarre, c'est qu'elle a déjà repris le costume dans l'annual trois mois plus tôt). Encore une fois, Bendis se centre sur les personnages, ne marche que sur du dialogue, mais pour remplir nous sort une menace strictement sans intérêt (une attaque de Doombot) qui en plus n'apporte pas grand-chose au choix de Jessica, en tout cas, je le trouve lourdement amené. Les dessins sont signés Daniel Acuna décidément en progrès constant depuis qu'il est arrivé chez Marvel, mais cela ne suffit pas cette fois-ci. La bataille, qui prend une dizaine de pages fait perdre tout intérêt au lecteur. On a véritablement l'impression que Bendis remplit en automatique.
pour les dessins.

INFINITY (#9-13)
(Bendis / Deodato-Chaykin)


Voici certainement la saga la plus ratée de la série. Oiseau moqueur se fait gravement blesser et Nick Fury se voit contraint de lui offrir la dernière fiole de formule d'infinité, celle qui le rend puissant et insensible aux effets du temps. On a en parallèle une aventure avec des avengers de 1950, dirigés par Fury et avec des personnages comme dents de sabre ou dominic fortune. Cet arc est définitivement une purge ! IL ne se passe rien, et l'aventure située dans les années 50 est tout juste horrible, sans intérêt. Et ca s'étale, ca s'étale sur des numéros entiers où les vengeurs sont devant le corps de BOBBI, avec Clint tout frustré de rage. Seul le subplot sur Victoria Hand sauve la série du naufrage, et encore. Tiens, Jessica qui a décidé de reprendre le costume ne le fait pas ! C'est vraiment très pénible à lire. Niveau dessins, ce n'est pas la joie. Immonen a laissé sa place à Mike Deodato qui est à mon sens en train de se laisser aller et de retrouver les faiblesses d'il y a vingt ans. Disons qu'il est sauvé par la prestation abominable d'Howard Chaykin,qui réussit à faire encore plus moche, et dont le style si particulier ne fonctionne absolument plus de nos jours et qui finit d'enterrer cet arc pénible à terminer.
une catastrophe.


FEAR ITSELF (#14-16)
(Bendis / deodato)


Pendant Fear Itself, il faut bien occuper les pages de la série Avengers. L'idée est plutôt agréable puisque les deux premiers épisodes sont narrés par un seul interlocuteur. Dans le premier, c'est OISEAU MOQUEUR qui nous raconte une grosse scène de bagarre lambda se situant pendant fear itself, mais qui ne nous dévoile rien. Elle se pose des questions sur ses nouveaux pouvoirs, sur le fait d'être en vie. Ca s'étale encore un peu, il n'y a rien à se mettre sous la dent à part des dialogues, mais c'est correct.
et demi
Dans le deuxième c'est SQUIRREL GIRL qui nous raconte l'attaque de la maison par les mêmes robots lambda. Bendis a le mérite d'essayer de développer le personnage d'une manière plutôt sympathique, en essayant de donne run peu de profondeur au personnage. C'est pas mal foutu, mais là aussi, il ne se passe pas grand-chose.
et demi
Le troisième épisode est totalement raté, et à la limite du ridicule. Le but de l'épisode est d'introduire Daredevil parmi les vengeurs. Bon, l'idée est stupide, mais comme le fond de commerce de la série est de regrouper des personnages à priori solitaires, pourquoi pas. Seulement voilà, je crois que je n'ai quasiment jamais vu un truc aussi lourdement amené. Ce qui est terrible, c'est quand on arrive en lisant à voir les ficelles du scénario. Ca commence par Œil de faucon qui se pose la question "qui est digne d'être un vengeur". (oh là là, on se demande bien qui va pouvoir en être digne à la fin de l'épisode). Chacun des vengeurs se renvoie la balle et poum, page d'après, un gros plan de daredevil qui passe tout son épisode à sauver SQUIRREL GIRL et le bébé. Ils se retrouvent en haut de l'immeuble une fois la menace terminée et CAGE demande à Daredevil , qui vient de prouver son grand courage en sauvant son bébé (ç'aurait été une vieille mémé dans la rue, CAGE s'en serait foutu) , de rejoindre l'équipe. DD hésite. On tourne la page et on revient sur la page du début avec à la fin…DAREDEVIL !!!!! Quelle surprise. Je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un "nnnaaaaannnnn !!!! " à la dernière page tellement j'ai eu l'impression d'être pris pour une andouille. Bendis a produit un pitch et s'est laissé aller quant à son exécution. En gros, c'est tout ce qu'il ne faut pas faire quand on raconte une histoire, mais c'est pas grave, du moment que cela remplit vingt pages. Niveau dessins, DEODATO est au diapason du scénario, livrant certainement sa plus mauvaise prestation depuis…toujours ! L'ennui c'est que soit il a un style dessiné très 90 dans l'exagération ou un style photo réaliste qu'il utilise en gros depuis son passage sur INCREDIBLE HULK. Là il mélange les deux et ca donne des corps distendus tout en étant réalistes. Une horreur. Si les deux premiers épisodes sont corrects, cette troisième partie peut largement être nommée pour l'un des pires épisodes de la série AVENGERS de tous les temps, ce qui est un exploit !
catastrophique , c'est tellement téléphoné que cela en devient presque risible. Tout ce qu'il ne faut pas faire dans un comics est ici !

NEW AVENGERS 16.1
(Bendis / Neal Adams)


Un épisode encore stand-alone qui nous raconte l'évasion de Norman Osborn et qui n'est qu'une préparation de l'arc suivant. Il est dessiné par Neal Adams, le grand Neal Adams, qui a dû signer pour l'argent car c'est très loin de son niveau habituel. En étant méchant, je dirai presque qu'on ne voit pas la différence avec Deodato tellement les corps sont déformés. L'histoire est tout de même correcte. Bendis ne convient pas aux vieux dessinateurs.
et demi


DARK AVENGERS REBORN (#17-23)
(Bendis / deodato)


Je n'ai pas encore lu la fin, qui sera publiée le mois prochain. A ma grande surprise, cet arc fonctionne nettement mieux que les précédents. Disons que Osborn monte une nouvelle équipe de DARK AVENGERS et les lance contre les autres. Le plot sur Hand commence à poindre le bout de son nez et Deodato est un peu meilleur, mais c'est dingue comme il rate Daredevil à chaque fois qu'il veut le dessiner ! UN joli retournement de situation, et même les cènes de bagarre fonctionnent. Bon, en cinq épisodes, Daredevil dit deux phrases, ce qui prouve qu'il était très important pour les vengeurs, mais bon, Pour le moment, cela se lit plutôt bien. J'attends tout de même de lire la conclusion avec effroi, tellement Bendis a rarement réussi à conclure un récit de manière satisfaisante. En tout cas c'est peut être l'un des meilleurs arcs depuis le début.
jusqu'ici ca va !

Globalement, New Avengers est une série très moyenne. On aurait pu penser que l'aspect décompressé se serait estompé avec une lecture à la suite, mais cela rend les épisodes ratés encore plus longs. Si Bendis arrive à pondre quelques numéros corrects en jouant sur ses forces (quelques personnages et des dialogues), il a en revanche un énorme souci en ce qui concerne les histoires principales, souvent réduites à leur plus simple expression (à savoir combattre des robots géants dans la moitié des cas). Cage et Jessica sont trop développés par rapport aux autres, Spidey est inexistant, de même que Ben ou que Daredevil, que Bendis maîtrise pourtant à merveille. C'est dommage. Ce n'est absolument pas une série de groupe et si le scénariste arrive parfois à créer des liens entre les personnages, il casse tout ce qu'il a construit par des idées trop superficielles et sans intérêt. Niveau graphique, c'est correct, il y a de bonnes choses avec notamment la présence de Stuart Immonen qui met un peu de temps à livrer de jolies planches, mais c'est moyen et Deodato s'essouffle très rapidement. ON préfèrera oublier l'arc sur les vengeurs 1950 , difficile à lire et sans intérêt. Et pourquoi toujours vouloir étaler les histoires une seule idée est traitée au bout de six numéros.

IRON MAN


Je vais le dire d'entrée; les dessins de LAROCCA ne me dérangent absolument pas ! Vu que c'est lui qui dessine tous les épisodes dont on va parler, il est inutile d'y revenir à chaque fois. Il y a incontestablement des faiblesses dans sa manière de dessiner, les modèles sont trop apparents, les visages changent d'une page sur l'autre mais globalement, c'est cohérent et finalement, on s'y adapte beaucoup mieux que prévu en relisant tout d'un bloc. Ses dessins m'ont carrément moins gêné que ceux de Deodato par exemple. EN attendant, les armures sont plutôt bien fichues, et comme on est dans IRON MAN, ca fonctionne. De la même manière, je ne toruve pas grand-chose à redire au storytelling, ses histoires sont toujours assez lisibles. Donc on dira que le dessin est moyen , mais cohérent d'un épisode à l'autre.

WORLD'S MOST WANTED part 11 et 12 (#18-19)


Je ne me rappelle plus trop le début, que j'ai du lire il y a au moins trois ans, mais cela ne m'avait pas fait une si mauvaise impression que ça mais un peu longuet quand même. La fin est tout à fait correcte et les éléments se mettent en place pour le reboot du personnage. Stark utilise la ruse pour empêcher Osborn de le tuer tandis que ses amis récupèrent un disque très important. Je ne vais pas mettre de notes, mais l'impression reste largement positive.

STARK DISASSEMBLED (#20-24)

Stark est rebooté, ses amis lui remettent en ordre sa mémoire via une sauvegarde qui date d'avant civil war.
C'est vraiment long. Disons qu'on a des tonnes de passages sur Stark dans le coma, qui vit des aventures dans ses souvenirs. A la rigueur cela pourrait passer si on apprenait des choses en plus, mais ce n'est pas vraiment le cas ici. C'est dommage car l'idée est plutôt pas mal fichue et permet de revenir en arrière tout en conservant une certaine cohérence avec le héros. Il n'y a pas de magie, l'explication est plausible dans le cadre de la série, même si bon, elle permet de revenir en arrière, ce qui est toujours gênant.
C'est vraiment dommage, car après un arc de douze épisodes, il aurait fallu quelque chose de plus rapide et de ^plus rythmé. On a un peu l'impression que Fraction a fait traîner jusqu'au numéro 25. Je pense qu'il aurait été approprié dans ce cas là de placer deux ou trois numéros fill-in par d'autres auteurs, cela aurait permis de casser un peu le quotidien. Cinq épisodes pour ça… c'est quatre de trop, sachant que les rêves de Tony sont vraiment très faiblards.


STARK RESILIENT (25-33)

Je ne vais pas me faire que des amis, mais je trouve cet arc particulièrement réussi. Je ne l'ai même pas trouvé trop long. Il se passe plein de choses, et la plupart sont carrément bien vues. Stark qui renonce à ses engagements vis-à-vis de l'armée (déjà fait par Busiek, mais dans ce cadre là de reboot de mémoire, on put le comprendre). Stark qui essaye de créer une nouvelle source d'énergie (déjà fait aussi dans WILDCATS 3.0 , mais encore jamais chez marvel). En gros, l'idée de proposer au monde une nouvelle énergie propre et renouvelable via le cœur de Tony est plutôt bien amenée. Tony n'a plus d'argent, mais son argument face aux riches et puissants est très convaincant et plausible (mettez vous avec nous car dans quelques années, on va vous ruiner si vous ne le faites pas). Pepper qui n'a plus son cœur veut tout faire pour redevenir une héroïne et une nouvelle menace se met en place avec les filles de Hammer, qui vont se servir de la restructuration de l'entreprise de Tony pour faire une alliance avec l'armée. L'équipe d'ingénieurs mise en place par Stark est bien développée, et quelques idées sont tout à fait percutantes (comme aider DETROIT STEEL via un jeu en réseau). Non, vraiment j'ai beaucoup apprécié cet arc, très sympathique.
et demi


INVINCIBLE IRON MAN #500
(Fraction- Larocca-Kano-Fox)


Ce numéro là en revanche est raté. Pour un numéro anniversaire, c'est même un comble de le foirer à ce point. Iron man a toujours été une série où le héros se retrouvait dans le futur ou dans le passé lors des grandes occasions. Là ca ne marche pas. Pourtant l'histoire est complète et en un seul épisode. En gros, Tony est capturé par le mandarin dans un futur où le méchant est devenu le maître du monde. Lui et ses héritiers vont quand même en venir à bout via une idée glissée par Peter Parker à tony dans le passé.
Si les dessins de Kano et Fox sont très agréables et très organique, ce qui tranche carrément avec ceux de Larocca, l'histoire est cousue de fil blanc et à la limite du ridicule via la comptine sur l'araignée. Ginny Stark est toutefois sympathique. Cela reste quand même raté.


IRON MAN 500.1

Ce numéro est en revanche une réussite. Fraction est peut être le seul a avoir effectivement fait de ce numéro un véritable récapitulatif de la vie et de l'œuvre de Tony. Il réussit à nous présenter un personnage très humain, très attachant et toujours en combat contre l'alcool. Alors là aussi, ca a déjà été fait, mais c'est particulièrement réussi, il y a de l'émotion et en tout cas, cela a fonctionné sur moi.
et demi

FIX ME (#501-503)


Cet arc est totalement raté dans les grandes lignes. Octopus fait appel à Tony pour le guérir de sa condition, et menace ses employés. Pendant que Tony est capturé, Rescousse doit sauver les membres de Stark résistance qui sont aux prises avec les sinistre six.
A la rigueur, l'histoire est potable, mais elle foire car je ne vois pas le lien qui pourrait unir Octavius à Tony. Je ne me rappelle pas les avoir vu ensemble ou même s'affronter, et donc tout le principe ne fonctionne pas. La fin est elle aussi ratée, quand on arrive en gros à "c'est moi le plus fort" ! Non ca ne marche pas. En revanche, la partie avec Rescousse, les sinistres six et les membres de l'équipe de Stark est nettement plus réussie. Mais cela ne suffit pas à sauver l'ensemble. Ah, Larocca essaye des choses pour représenter les gens dans le passé. Ca ne fonctionne pas.



FEAR ITSELF (#504-509)


Ca commençait pourtant très bien, avec une bataille sans concessions avec la gargouille grise à Paris, qui va toucher Tony en plein cœur et le faire douter. Les deux premiers épisodes sont donc très réussis, mais alors la suite, directement liée à fear Itself est
1) incompréhensible ! ON ne comprend pas pourquoi Tony fait ce sacrifice à Odin
2) Totalement ratée et stupide. L'histoire avec les nains etc… C'est peut être lapire chose jamais écrire lors de tout le run de Fraction; Il n'y a aucune idée, à part celle d'introduire un compagnon de beuverie à Tony. C'est très peu et ca devient du n'importe quoi. ON peut réellement se demander si Fraction avait quelque chose à raconter sur Iron Man en ce qui concerne cet arc.
Ce numéro voit sa conclusion dans le FEAR ITSELF 7.2 qui remet tout en place. Du coup, la sobriété de Tony n'est pas plus développée que ça et ca devient gênant.


DEMON (#510-513)

ON sent venir la fin du run de FRACTION sur le héros. Toutes les intrigues et tous les personnages mis en place depuis le début de la série ( les filles Hammer, Stane) sont présents et livrent une chasse à mort à Tony Stark, initiée par le mandarin. Comme pour les new avengers, cet arc là est vraiment très sympathique. Il se lit sans déplaisir et fonctionne plutôt pas mal, en dépit de quelques petites facilités (concernant la réparation du répulseur notamment). Ca manque un peu de tension tout de même lorsque Stark se fait poursuivre par la police. Pas mal du tout.


En résumé, IRON MAN est une série qui alterne arc réussis et épisodes complètement à côté de la plaque. Fraction a souvent de très bonnes idées, mais son traitement assez long parfois peut arriver à endormir le lecteur. Quelques bons passages toutefois, comme la bataille contre DETROIT STEEL et les filles HAMMER, et surtout le personnage de PEPPER POTTS. La dynamique mise en place au sein de STARK RESISTANCE me plaît aussi beaucoup. Ce qui ne compense malheureusement pas les épisodes pourris sur OCTOPUS, les nains à ASGARD et la trop longue scène dans le coma de Tony. Finalement, je dirais que Fraction s'en sort beaucoup mieux dans les récits très longs. ON a donc une série moyenne, avec de bons moments, mais qui s'égare parfois. Je la classe quand même au dessus de New Avengers.


CAPTAIN AMERICA


TWO AMERICAS (#602-605)
(Brubaker-Ross-Guice)


Après l'arrivée de Bucky dans le costume, j'ai trouvé que les intrigues ronronnaient particulièrement. C'est le cas ici. Notre héros va infiltrer avec l'aide du faucon une sorte de faction armée au cœur des états unis dirigée par un ancien Captain America utilisé par le gouvernement lors de la disparition de celui-ci il y a des années. C'est pas très folichon au niveau de l'intrigue, un peu longue et pas très originale. On sent bien l'idée de confronter le nouveau Captain America à une version déformée de celui-ci afin de lui donner un peu de poids, mais c'est finalement très creux et ca tombe un peu à l'eau, avec quelques scènes un peu téléphonées (le captain/bucky du troisième épisode). C'est correct, mais sans garnd intérêt. Aux dessins, Luke Ross est parfaitement encré par Butch Guice, qui permet de garder une cohérence graphique avec ses prédécesseurs.
et demi

NO ESCAPE (#606-610)
(Brubaker-Guice)


Cette saga est un prélude au procès de CAPTAIN AMERICA et au retour de STEVE ROGERS. Bucky est pourchassé par ZEMO (le fils et l'instigateur des premiers THUNDERBOLTS). Son but est de le détruire psychologiquement. Il va donc chercher plusieurs anciens ennemis de Bucky (Sin), pioche dans son cheptel d'anciens et de nouveaux maîtres du mal et lance une chasse à l'homme en attaquant bucky et ses amis non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan mental en dévoilant tout le passé peu glorieux du héros à la presse. Il drogue aussi Bucky avant de se retrouve seul avec lui sur l'île où Bucky a été déclaré mort la première fois dans les années 40. Les premiers numéros sont vraiment sympathiques, il y a de la tension, de l'émotion. C'est magnifiquement dessiné par BUTCH GUICE qui rend un bel hommage à Steranko en s'encrant lui-même. En revanche, lorsqu'il a d'autres encreurs (Pennington ou magyar), son dessin devient tout de suite très différent et assez mauvais. Bien donc, sauf la fin, qui est un cliché sur pattes ambulant et qui fait nous demander pourquoi Zemo passe autant de temps à vouloir détruire Bucky pour s'en aller à la fin comme si de rien n'était. C'est le principe même des histoires à la con, où lorsque le criminel veut tuer le héros il le capture et le jette dans un piège soi-disant inextricable plutôt que de lui coller deux balles en pleine tête alors qu'il est inconscient. On peut voir ca comme un hommage aux comics de l'époque, peut être, mais ca tranche nettement avec le côté très réaliste des histoires de Brubaker.

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THE TRIAL OF CAPTAIN AMERICA (#611-615)
(Brubaker-Guice-Acuna)


Bucky s'est rendu à la justice et Steve lui paye des avocats pour prouver qu'il est innocent des faits qui lui sont reprochés en tant que soldat de l'hiver. Il embauche Faustus, un expert en manipulation mentale afin de prouver sa thèse. Mais Sin, la fille de crâne rouge, en a décidé autrement. Elle pose un ultimatum à Bucky qui a le choix entre laisser une bombe exploser ou s'échapper de sa détention provisoire et agir. Ce dernier va bien évidemment agir en héros et va même à al fin accepter sa sentence. Avant un inévitable retournement de situation qui va propulser notre ami en Russie! Comme l'arc précédent, c'est plutôt bien fichu, classique mais efficace. Peut être là aussi un poil long, mais agréable.


CAPTAIN AMERICA 615.1
(brubaker-Breitweiser)


Bucky est en prison en russie, et Fury a dépêché un nouveau Captain America , un ancien agent du Shield qui se fait capturer par l'AIM dés sa première mission et que seul Steve Rogers pourra délivrer. Ce numéro sert juste à prouver qu'en l'absence de Bucky, Rogers est le seul homme à pouvoir porter la tunique étoilée. C'est plutôt bien fait et surtout très bien dessiné par Mitch Breitweiser


CAPTAIN AMERICA 616
(Brubaker-Deodato-Mac Guiness)


Ce numéro est composé de deux parties distinctes. L'une concernant l'arc GOULAG avec Bucky en prison, et l'autre concernant Rogers, de plus en plus enclin à reprendre le costume. Le scenario est correct , plutôt bien ficelé et si les dessins de Deodato sont plutôt pas mal, les dessins de Mc Guiness sont une horreur. Depusi son arrivée sur Hulk, ce dessinateur a perdu tout son style, tout ce qui faisait de lui quelqu'un d'original. C'est encore une fois ma grande théorie sur le réalisme imposé par Marvel à ses dessinateurs, et là ca ne fonctionne absolument pas avec McGuiness, qui du coup livre un truc assez dégueulasse. Dommage.

GOULAG (#617-619)
(Brubaker-Gaudiano-Guice-Samnee)


Fin de la saga de Bucky, qui se conclue en beauté. L'arc est découpé en deux parties , l'une sur Bucky en prison et l'autre sur SHARON, NATASHA et STEVE qui essayent de trouver des preuves pour le disculper. La première partie est vraiment bien, il faut dire qu'elle est dessinée par STEPHANO GAUDIANO, l'aide de camp de Michael Lark qui fait une prestation solo excellente, limite meilleure que toutes celles des autres. Il rend bien la noirceur de la chose et le scénario lui doit beaucoup. La partie sur STEVE et les autres, dessinée par Chris Samnee est elle aussi graphiquement irréprochable, mais est carrément gnagnan, surtout que le final n'apporte vraiment pas grand-chose. En gros, beaucoup de pages pour ein, mais c'est bien fichu. Cet arc reste quand même d'une très grande qualité.
et demi


SI Brubaker est toujours un scénariste efficace, rarement médiocre, il a quand même du mal à faire évoluer ses situations et ses personnages, qui font un peu toujours la même chose. C'est bien mais lassant au bout d'un moment. L'arc GOULAG vient secouer un peu le cocotier. Une série très cohérente en termes de qualité. Et souvent accompagnée par un dessinateur au top niveau.

FANTASTIC FOUR // FF


(Hickman)

Difficile de découper et d'analyser ce run des FF en arc, tellement il est auto référencé et sans coupure. ON va quand même essayer

SOLVE EVERYTHING (FF#570-572)
(Eaglesham)


Lors des ces trois premiers épisodes, Hickman met au point une intrigue basée sur l'association de plusieurs RED de différentes dimensions, dont le but est de résoudre tous les problèmes de toutes les planètes. Rien que ça ! Notre RED 616 va donc se retrouver en compagnie de ses doubles d'autres dimensions pour participer à la plus grande aventure scientifique et au plus grand défi intellectuel de sa vie. Sauf que voilà, pour ce faire, il doit abandonner sa vie de famille. Cet arc est vraiment très réussi. Non seulement il met l'accent sur les doutes de RED RICHARDS , qui doit choisir entre sa famille et son désir de scientifique et la dernière image, sans dialogue, est une réponse vraiment émouvante à ce tourment. De plus, cela permet aussi à Hickman de poser les bases de son long run, avec cette idée géniale d'un groupe de RED de dimensions alternatives. C'est fou à la relecture le nombre de détails introduits qui ne serviront que un ou deux ans plus tard. Le groupe est dissous lors de l'attaque de célestes devenus fous, qui viennent à peine de débarquer maintenant dans le magazine IRON MAN. La plan est bien évidemment à long terme, voire à très long terme, et fatalement, la lecture "d'affilée" prend tout son sens ici. Et ce plan est mûrement construit, c'est une évidence ! Pour une fois qu'un scénariste n'invente pas et ne se raccroche pas aux branches au fur et à mesure, il faut le souligner. Les dessins sont plutôt bons, même si Eaglesham est quelquefois irrégulier et un peu trop lisse.
Le meilleur arc du magazine toutes séries confondues depuis le début, sans aucun problème.


On a ensuite droit à deux épisodes solo dessinés par Neil Edwards.
FF #573
(Edwards)

Le premier fait le lien avec le NuWorld crée par Mark Millar et est totalement incompréhensible si l'on a pas lu le truc. Ou qu'on ne s'en souvient pas. DU coup, cela perd tout son intérêt et cela devient ennuyeux. Edward n'est pas si mauvais, surtout avec l'apport d'Andrex Currie qui renforce son côté "je dessine comme Bryan Hitch". Le truc, c'est qu'avec la chute drastique de niveau du second, le premier, son "copieur" devient limite meilleur que lui.
et demi. Incompréhensible et surtout assez bateau dans le reste avec la relation Franklin/Sue.
FF #574
(Edwards)

Les choses s'accélèrent un peu avec cet épisode, qui voit arriver un franklin du futur qui prévient Valeria d'une future guerre à venir. ON a droit sinon à l'anniversaire de Franklin, avec l'arrivée de Spidey qui préfigure bien des choses. La fin est assez surprenante et n'a pas encore trouvé toutes ses réponses actuellement, mais elle remet Franklin au centre de l'échiquier comme un mutant de tout premier plan. (EN aparté, si les gens étaient allés chercher Franklin pour exploser la gueule du phénix, on aurait pas eu besoin de AVX ). Cela préfigure aussi la Future Fondation
Niveau dessins, Edwards est catastrophique. C'est moche, raté et complètement à côté. On sent le truc photo à mort et ca ne fonctionne pas du tout. C'est horrible.
et demi uniquement à cause des dessins, car sinon le scénario avance, de plus en plus mystérieux.

PRIME ELEMENTS (#575-578)
(Eaglesham)


Dans ces quatre épisodes HIckman nous introduit quatre peuples différents, quatre races oubliées et quatre endroits dans le cosmos. Tout d'abord une ancienne Atlantis, puis une ancienne cité du maître de l'évolution, une citée constituée d'Inhumains Universels et la zone négative. C'est réellement bien fichu. Hickman avec son air de ne pas y toucher introduit des concepts originaux et bien sentis, comme ces inhumains universels, produit des machinations des kree sur quatre mondes différents. Il remet donc au goût du jour les centauri, les kymellians de puissance 4 , les spectres noirs de ROM et les badoon; qui de fait se découvrent un lien avec la tribu de flèche noire. C'est dommage que cela soit un peu perturbé par WAR OF KINGS du coup, car ca circonvolute un peu. Mais el traitement est vraiment bons et renoue avec la quintessence des histoires des fantastiques, à savoir de grands explorateurs. Eaglesham est très bon.
et demi.

FF #579
(Edwards)

Entrée en scène de la fondation du futur, encore une excellente idée. Regrouper tous les petits génies de l'univers Marvel sous la supervision de Richard est très bien vu, et donne lieu à des scènes assez spectaculaires. Malheureusement, c'est encore une fois dessiné par Neil Edwards qui, s'il est meilleur que lors de sa précédente prestation, rate encore pas mal de visages.
et demi

FF#580
(Edwards)


On tombe sur le pire épisode de la série avec Ben, Johnny, Franklin et le retour de l'homme impossible. C'est catastrophique, Hickman essaye de surfer sur les récits comiques de Claremont et Davis de l'époque des New Mutants, mais n'y arrive pas du tout. Heureusement, les deux dernières pages sont plutôt pas mal réussies, avec une idée brillante qui prouve toute l'efficacité, et donc l'utilité de la fondation du futur. Mais ce ne sont que deux pages. Deux mots : REX POPPUPI


FF#581-582
(Edwards)


Une aventure en deux parties qui voit dans le passé Ben et Reed (encore étudiants) s'allier à Nathaniel Richards pour affronter un double maléfique. Hickman pose encore une idée assez intéressante, celle des Nathaniel de toutes les dimensions qui se battent entre eux à la highlander. C'est un clin d'œil bienvenu aux futurs Fantastic Four puisque Ben a une armure qui préfigure celle de la chose. Il y a ne deuxième partie avec Franklin du futur, qui renvoie Nathaniel dans notre présent et surtout Valéria du futur qui rencontre Jane du présent. C'est assez cryptique. On en comprend pas vraiment les motivations de Franklin du futur, ni celles de sa sœur et ce qu'ils font à la fin me paraît incongru (ils sautent dans je ne sais pas quoi..). Cela sera peut être éclairci plus tard.
Une moitié plutôt sympa et une assez énigmatique, qui devient à force un peu trop redondante. Trop de mystère tue le mystère. Niveau desins, Edwards a changé d'encreur. C'est le vétéran Scott hanna qui s'y colle et le mélange des deux ne marche pas vraiment.
et demi


THREE(#583-588)
(Epting-Dragotta)


Divers éléments commencent à se mettre en place. Valeria commet une grosse bêtise en s'introduisant dans le labo de son papa, Ben redevient humain dans un épisode tout plein d'émotion. Namor va aller voir ses confrères de la ville d'Atlantis oubliée avec Sue tandis que red va aller assister à la destruction du Nu-monde par Galactus. Ca commence à foirer de tous les côtés, on apprend que les anciens atlantes ne sont pas aussi sympathiques que ça, Namor agit un roi brutal et sévère tandis que le baxter Building va subir les assauts des créatures d'annihilus infiltrées sur terre et qui veulent ouvrir le portail de la zone négative. A la fin, Johnny se sacrifie pour que le portail reste fermé. C'est la mort du héros, qui a droit à un très joli épisode épilogue dessiné par Nick Dragotta. Les cinq premiers numéros sont signés Steve Epting, qui fait une excellente impression. C'est très joli à voir. Maintenant, si on a effectivement une montée en puissance des tensions, la partie avec le Nu-monde est encore très faible et très obscure. Bon, ce n'est pas grave puisqu'il est détruit à la fin, mais cela ralentit le rythme de l'histoire et nuit à la compréhension globale de la chose. Un très bon arc , qui arrive à mêler tout plein de choses. Dommage que l'effet de la mort de Johnny ait été diminué par l'abondance de résurrections de l'univers Marvel. Celui-ci aurait en effet pu être vraiment bon si on n'avait pas été sûr qu'il revienne.
et demi, certainement pour le dernier épisode.

FUTURE FONDATION (#1-13)
FANTASTIC FOUR (#600-602)
(Epting-Kitson-Tocchini-Di Giandomenico)


La série n'étant quasiment composée que d'épisodes solos, mais tous imbriqués, il devient difficile de faire un truc épisode par épisode).
ON commence fort avec le premier épisode. Peter est recruté dans l'équipe (malheureusement il n'apporte pas grand-chose) et les enfants de la fondation recrutent Fatalis, via les conseils prodigués par Franklin du futur à Valeria dans l'épisode #574. C'est parfaitement dessiné par Epting. Le but de la jeune fille est simple, refaire de Fatalis un vrai méchant intelligent en lui redonnant accès à son cerveau mis à mal lors du crossover avec les Hulks. Elle va donc se servir de Kristoff, sur le trône de Latverie, comme sauvegarde. A la fin, Fatalis redevient donc un être tout puissant !

Les FF vont ensuite réunir le plus de vilains possibles qui vont les aider à combattre les Red Richards issus des dimensions parallèles, qui ont un plan assez obscur (mais pourquoi sont-ils aussi méchants). Disons que leurs motivations ont été un peu oubliées, puisqu'on en a plus parlé depuis un moment. L'idée est bonne, et on a droit à une bataille générale entre quasiment tous les protagonistes de la série depuis le début. C'est quand même assez confus. Aux dessins, c'est barry Kitson, qui est très correct, mais un peu au dessous d'Epting.

Hickman coupe encore son récit en livrant deux épisodes (dessiné magnifiquement par Greg Tocchini) qui remettent les inhumains sur le devant de la scène. Hickman avait besoin de flèche noire pour son récit, et il le ressuscite donc sans vraiment beaucoup d'explications (WAR OF KINGS n'a vraiment pas dû lui plaîre). A aucun moment on ne voit les fantastiques, ni l'évolution du récit principal lors de ces deux épisodes. C'est donc très bien dans l'idée, mais cela casse encore une fois le rythme de la chose. Ah, Tocchini est très bon et on a droit aussi au retour de l'intelligence suprême (comme s'il n'y avait pas déjà assez de monde).
Epting revient encore pour une grosse scène de bagarre où les red des autres mondes sont capturés (sauf un) par les inhumains. Epting revient et c'est plutôt pas mal, mais on attend quand même que le récit évolue un peu. Là , on rajoute encore des couches et ca commence à faire vraiment beaucoup. Ben est aussi le grand absent depuis quelques épisodes, c'est dommage !
L'intelligence suprême attaque ensuite la terre, et les héros vont essayer de le repousser avec l'aide de tous les vengeurs! Pendant ce temps là, on apprend comment Johnny est mort, puis a été ressuscité par Annihilus avant de devenir le maître de la zone négative. L'épisode est sympathique, mais je ne suis pas vraiment convaincu. Le dénouement est assez rapide et un peu forcé!
Pendant que les héros se battent contre les kree avec l'aide de Johnny et de sa vague d'annihilation, les enfants se retrouvent en latvérie, dans le château de Fatalis. Tout commence enfin à prendre du sens. Je pense que Hickman réunit toutes ces intrigues et on commence à comprendre des choses. Le seul problème: le laps de temps qui sépare les différentes intrigues et la multiplication des protagonistes. C'est Juan bobillo qui signe les épisodes de la future fondation#12 et 13 et le moins qu'on puisse dire, c'est que son style se détache complètement du style réaliste d'Epting et consorts, et c'est vraiment très sympa.



Un run assez intriguant. Hickman sait ce qu'il fait, c'est une évidence, puisque dés son premier épisode, il introduit des choses qu'il réutilisé deux ans plus tard. Il fait preuve d'excellentes idées, tout en renouant avec le principe de base des fantastiques, à savoir des explorateurs scientifiques. Maintenant, je pense que ses idées sont tellement nombreuses que leur mise en place devient très longue. Il se dilue dans les intrigues, négligeant certains aspects du récit pendant de nombreux mois. Les personnages sont tellement nombreux qu'il en oublie parfois, comme Ben sur les dix derniers numéros. Il arrive tout de même à donner beaucoup d'émotions, et je crois qu'on ne pourra juger son run que lorsqu'il sera terminé. Si tout est calé et prévu, effectivement, on peut tenir un des meilleurs runs de la série, largement au niveau des Byrne, Lee, De Falco et autres. Après, il y a toujours un problème de rythme et de dilution de l'intrigue. Tout n'est pas vraiment clair à la lecture et ne prend son sens qu'en relisant tout depuis le début. C'est très exigeant, mais passionnant. De plus, la qualité graphique , si on excepte Edwards, est constamment au rendez vous.

Citation:
Posté par prochainement
LA SEMAINE PROCHAINE TRES DIVERSIFIE AVEC:
ELEPHANTMEN, UNCANNY X-FORCE, UNKNOWN SOLDIER et d'autres surprise.
Bon, là je vais me coucher !
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  #2  
Vieux 19/09/2012, 19h57
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T'infliger cela d'une traite (je cause de Bendis) : soit tu es un surhomme, soit un masochiste....
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  #3  
Vieux 19/09/2012, 20h00
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Stuart Immonen (...) Même si on est encore loin de ses SUPERMAN
C'est quand même ahurissant de lire ça ! Superman par Immonen, ça date de combien... Une bonne dizaine d'années ?... Et tu ne t'es pas aperçu qu'il avait non seulement changé de style depuis mais qu'il ne reviendra surtout plus jamais au style qu'il avait à l'époque de Superman ?!

Il l'a pourtant expliqué dans "Comic Box" : à l'époque où il a accepté Nextwave, il a non seulement décidé de changer de dessin mais de cesser de dessiner le dessin (photo-) réaliste parce qu'il en avait assez, que ça lui prenait trop de temps, que ça ne correspondait plus à la direction qu'il voulait donner à son storytelling.

J'ai l'impression que tu regrettes un artiste qui n'existe plus, et que tu juges son travail actuel par rapport à ce qu'il a fait il y a longtemps et qui n'a plus rien à voir avec ce qu'il est devenu.
Ce n'est donc pas moins bon ou meilleur aujourd'hui, c'est complètement différent. C'est comme si tu comparais le Mazzuccheli d'Asterios Polyp et celui de Daredevil ou Batman.
Bon, après, sur les histoires des New Avengers, je ne discuterai pas, ce serait inutile et interminable.
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  #4  
Vieux 19/09/2012, 20h38
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GenSen
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Diablowagner change la caisse du Fauve
Ca c'est de la critique !!


Pour le run d'Hickman, je me demande dans quelle mesure il est intéressant de lire SHIELD en parallèle pour mieux comprendre certaines intrigues (celles des Nathaniel par exemple)...
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  #5  
Vieux 19/09/2012, 20h56
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
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Posté par wildcard
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C'est quand même ahurissant de lire ça ! Superman par Immonen, ça date de combien... Une bonne dizaine d'années ?... Et tu ne t'es pas aperçu qu'il avait non seulement changé de style depuis mais qu'il ne reviendra surtout plus jamais au style qu'il avait à l'époque de Superman ?!
C'est pas parce qu'il a changé de style que forcément c'est meilleur.
Perso, je préfèrerais qu'il fasse moins de pages et qu'il revienne à son style photo, qui est contrairement à LAND et autres parfaitement maitrisé.
Après, c'est lui qui voit, et j'ai le droit de penser que c'est une régression. Et oui, comparer le même dessinateur d'une décennie à l'autre, je vois pas ou est le problème.
Tu sais que toute ta diatribe, si tu remplaces IMMONEN par LAROCCA elle marche aussi

Ses premiers new avengers sont pas bons. Après il s'améliore, même si bon...il prend quand même vachement de raccourcis dans ses premiers épisodes de possession.
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  #6  
Vieux 19/09/2012, 21h27
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Il y a surtout une colorisation assez moche sur ses dessins (les pages n&B dissipaient le malaise à l'époque).
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  #7  
Vieux 19/09/2012, 21h35
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Je dois être bon public : j'ai globalement tout bien aimé. ^^
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  #8  
Vieux 19/09/2012, 22h27
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Pour le run d'Hickman, je me demande dans quelle mesure il est intéressant de lire SHIELD en parallèle pour mieux comprendre certaines intrigues (celles des Nathaniel par exemple)...
SHIELD n'apporte pas grand-chose sur Nathaniel en dehors de le voir combattre aux côtés d'Howard Stark.
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  #9  
Vieux 19/09/2012, 22h47
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CYRIL change la caisse du Fauve
Bon,je ne serais jamais d'accord avec toi concernant Deodato qui est,à mon avis,l'un des 3 meilleurs dessinateurs chez Marvel actuellement.
C'est à la fois élégant et brutal dans les scènes d'actions:tout ce que j'aime dans le superslip

C.
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  #10  
Vieux 19/09/2012, 23h42
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Je ne te félicite pas Doop, tu m'as donné envie de tout lire, même Iron-Man !!!
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Je n'ai plus de signature.
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  #11  
Vieux 20/09/2012, 03h26
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Bel effort! En plus comme j'ai arrêté la revue (après FF Three et la fin de Cap, en gros) ça m'a permis de savoir un peu ce qui se passait après dans ces séries, c'est cool! (même si ça ne me fait pas regretter mon choix pour autant)
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Je pense donc je signe.
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  #12  
Vieux 20/09/2012, 10h26
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cyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantasticcyclopebox est intelligent comme Mister Fantastic
Mis à part Captain America, rien de bien intéressant là dedans, mais on en a déjà parlé mon Doopinet.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi :

"Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !"
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  #13  
Vieux 20/09/2012, 12h58
Avatar de Thoor
Thoor Thoor est déconnecté
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Thoor change la caisse du Fauve
Superbe critiqueS Doop :bravo:

Je pense que Hickman a surtout un gros défaut: ses dialogues.
A moins que la trad ne fasse des siennes, j'ai souvent l'impression en lisant les FF que chaque perso parle tout seul dans son coin sans écouter/répondre a ses interlocuteurs.

Plus quelques mots qui surgissent comme cela, tout seul dans une bulle, jcela me fait sortir de ma lecture
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER)

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WONDERCITY
nouvel épisode: SUNGIRL
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  #14  
Vieux 20/09/2012, 13h47
Avatar de Glandouf
Glandouf Glandouf est déconnecté
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Glandouf change la caisse du Fauve
Chapeau pour cette critique xxl!
Tu me donnes envie de me lancer dans les fantastic four d'hickman,même si j'ai été moyennement convaincu par ce que j'ai lu de lui pour l'instant (shield et son boulot sur l'univers ultimate)
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  #15  
Vieux 20/09/2012, 13h51
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Crisax change la caisse du Fauve
Chapeau Doop ! Pleins de choses intéressantes là dedans

Je pense que je vais d'ici quelques temps me lancer dans ce qu'a fait Hickman sur les F4 et la FF. Est ce que des choses ont déjà été publié en librairie VF?
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