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Ben, ça, c'est plutôt une vérité générale sur une grosse partie du superslip actuel...
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Oh, non, car cela signifierait que la majorité des comics de super-héros exploite la même veine que Meltzer avec IC.
Je pense que Meltzer a suivi un courant, que d'autres l'ont suivi (et l'avaient précédé), mais que ce n'est pas la majorité, ni même une tendance prononcée. Par exemple, un type comme Busiek que j'apprécie beaucoup se refuse à employer ce genre de ficelles narratives, alors qu'un Johns (que j'aime bien aussi, mais moins quand même) en abuse parfois. Même un auteur qui ne fait pas l'unanimité comme Bendis n'écrit pas dans ce registre. Ce que je retiens d'IC - et c'est ce pourquoi je n'ai pas encore compris que cette histoire ait pu aboutir à des réactions aussi extrèmes (même si je ne pense pas qu'Ivan ne soit parti que pour ça, ou alors c'est grotesque) - , c'est qu'au-delà des exagérations, des invraisemblances qu'on peut relever, ça reste un récit efficace et prenant. Après, une analyse plus poussée de la construction de l'histoire, de la psychologie des persos, et même une réflexion sur la mise à mal du "mythe JLA" font ressortir des erreurs grossières, étonnantes chez un romancier chevronné. Mais il faut rester, sinon indulgent, en tout cas mesuré car les notions de réalisme, de finesse, sont souvent malmenées (voire ignorées) dans le monde des super-héros. |
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Oui. Mais ça n'empêche que j'ai réagi sur ta conclusion que je trouve fausse au vu de mes propres avis dessus. La lecture est plaisante et prenante mais la fin est mal fichue et mal gérée. Et un récit qui se loupe sur sa fin, ça ne peut pas être un bon récit pour moi.
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Quand je vois les previews, jour après jour, je trouve que le niveau de violence graphique est vraiment extrême. Juste un exemple tiré de derniere previews de Daredevil : quel est le besoin de montrer un gars avec son moignon sanguinolent et sa main coupée sur les genoux?
Pas du tout ma came.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Il est évident que cela peut gâcher la bonne impression globale.
Mais si j'ai été accroché dans l'ensemble par une histoire, un dénouement moyen ou raté ne suffit pas à me décevoir. Pour prendre un exemple bien plus fameux, la fin de WATCHMEN ne m'a toujours paru à la hauteur de tout ce qui précédait. Mais la qualité de l'ensemble l'emporte sur ce petit bémol final. Par contre, comme Spielberg, je ne supporte pas un mauvais départ : si ça commence moyennement, même si la suite et la fin sont excellents, c'est comme un boulet dont le livre (ou film) ne se remet jamais vraiment.
Je considère également qu'il y a un point au-delà duquel, même si l'équipe artistique est excellente, ça relève de la gratuité, de la complaisance, du mauvais goût. Et chaque titre là-dessus a sa vérité, un seuil de tolèrance. Mais c'est variable d'un lecteur à l'autre. Sur l'exemple de DD que tu cites, je suis d'accord avec toi : la scène est douteuse et ne convient pas à l'univers du héros. De la même manière, j'aimai beaucoup le Johns de la JSA, mais tous les zombies de BLACKEST NIGHT m'ont dégoûté de lire la série (en même temps, je n'ai jamais été client de GL et des trucs cosmiques). Enfin, sur IC, j'admets complètement qu'on puisse ne pas entrer dedans - ça rejoint ce que je disais sur la nécessité d'un bon début : quand dès le premier chapitre, on a du mal, même en persévérant il y a peu de chances qu'on apprécie la suite. |
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Ah je comprend mieux maintenant pourquoi, euh, non rien.
Assez d'accord avec Ben et Zen sur IC. Plutot bien foutu sur l'execution, c'est ecrit comme Johns ne saura jamais ecrire au niveau de l'emotion des personnages, mais les choix editoriaux sont a vomir. En plus d'etre tires par les cheveux. Ca sort d'on ne sait ou, les motivations sont n'importe quoi t'esques au possible (surtout Jan effectivement, on a l'impression que Meltzer n'a jamais lu la mini de Strnad et Kane, qui a largement redefini, ou plutot defini en la de-potichisant, son caractere et sa relation avec Ray Palmer), le truc du lavage de cerveau magique est la retcon la moins credible du siecle... Vrament un monument de paresse editoriale.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. Dernière modification par mr nix ; 15/12/2009 à 17h48. |
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Mais encore ?
C'est très frustrant ce genre de phrases inachevées... |
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Source : http://brianmichaelbendis.tumblr.com...was-originally
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Franchement, si ça avait été 1970, ça aurait pu aller...
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
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