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Ben c'est à dire qu'il ne s'entendait pas trop avec les trois autres, et ils n'avait pas les même buts ou envie qu'eux.
Il y a l'anecdote ou durant la fin de l'enregistrement de L.A. Woman (leur dernier album donc) ils ne s'entendaient plus du tout. Et d'ailleur si tu regarde la pochette de cet album, Morrison semble être séparé des trois autres comme si c'était un photo montage alors qu'en fait pas du tout. Au dela de charisme de Morrison c'est surtout d'après moi sa voix qui y fait pour beaucoup dans la musique des Doors. Même si ses lignes mélodiques ne sont pas très complexe il a vraiment une super voix. Après je ne suis pas forcement objectif non plus, c'est le premier groupe que je me suis mis à écouter quand je suis tombé sur la cassette de L.A. Woman quand j'avais genre 3 ans.
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Pour cette histoire de pochette, c'est très subjectif quand même, ça ne me semble pas plus flagrant que celle de Morrison hôtel par ex. Ou tiens, exemple encore plus célèbre, les fabfour sur Abbey Road, paul pieds nus, John tout en blanc, qu'est-ce qu'on a pas écrit et supputé sur cette pochette...
Maintenant, on est d'accord, il n'avait pas les mêmes envies qu'eux. Au fond, Morrison n'aimait pas le rock, tout ce qu'il voulait c'était être poète, être reconnu et adulé pour ça. Et qu'il atteigne la célébrité avec des choses qu'il jugeait probablement méprisables, où il se sentait un imposteur, en bougeant son pelvis et en beuglant sur scène alors qu'à côté de ça, il était obligé de publier à compte d'auteur, sans aucun écho médiatique ni retour public ou critique, la chose qui lui tenait le plus à coeur, je crois que c'est ça qui l'a flingué et accentué son penchant naturel à l'autodestruction. |
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101 de Keren-Ann est une vraie bonne surprise. J'avais découvert l'album il y a plusieurs mois, sans qu'il me fasse beaucoup d'effet. Mais en le réécoutant, j'ai été conquis. L'ex-complice de Benjamin Biolay a rompu avec sa folk gnan-gnan pour s'aventurer dans l'électro, avec un zeste de funk (Sugar Mama : la chanson entêtante par définition). Elle en profite pour casser aussi son image en s'affichant flingue en main, plus femme fatale, et ce choix esthétique est au diapason des chansons, avec des atmosphères soignées, troubles, troublantes. Il est à vrai dire difficile de résister à ce disque qui s'ouvre avec l'envoûtant "My name is trouble" (un titre qui sonne comme un film noir) et s'achève avec "101" (en forme de compte à rebours), riche en claviers, à la voix à la fois sensuelle et distante. Album à la fois du renouveau et de la maturité, comme on dirait dans les revues spécialisées. |
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je voulais attirer votre attention sur cet article que je trouve assez juste sur le manque de véritables bons artistes et surtout de bons albums en 2012 :
http://www.cestentendu.com/2012/07/m...populaire.html c'est d'ailleurs ce manque d'enthousiasme par rapport aux sorties qui a sonné la fin de ce blog de qualité. Je sais que beaucoup vont s'agiter ici essayant de démontrer qu'il y a pleins de trucs et tout mais bon non rien à faire. Il y a effectivement beaucoup de disques très sympa (je réecoute le Big Juss actuellement) mais il n'y a aucun éclat de génie, d'ambition en 2012 en musique. Pas de disque inoubliable. Que dire du rap US dont j'étais tellement friand auparavant? Il reste peut être uniquement la Bay Area. OK mais à part ça? Rien du tout depuis quelques années à part Kanye West? Ryan Leslie? Drake? moui soit mais 3 albums par an, non ça ne le fait pas du tout. |
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C'était mieux avant! (ironie inside! ^^)
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Alligator Boogaloo de Lou Donaldson. Qu'est-ce que c'est ? Un sommet du cool jazz (mais si, vous savez, du jazz, la seule musique qui vaut la peine de vivre, avec les livres et les filles, comme disait Boris Vian, mais aussi la musique que plus personne n'écoute - ou alors sans sucre ajouté, genre Melody Gardot, Diana Krall...). Le groupe d'abord. La crême de la crême : Lou Donaldson à l'alto sax, George Benson à la guitare, Melvin Lastie au cornet, Lonnie Smith à l'orgue, Leo Morris aux drums. Croyez-moi si je vous dis que c'est encore meilleur que le chocolat ou le miel. C'est voluptueux, c'est mélodique, c'est sexy, c'est du groove à l'état pur. 6 titres imparables (dont le fantastique "One Cylinder" avec sa ligne d'orgue qui fut samplée par MC Solaar pour son "Qui séme le vent récolte le tempo"... Les rappeurs ont littéralement fait les poches du jazz de cette époque - 1967). Green Onions de Booker T. & the MG's. Alors en ce moment, à la radio (et à la télé), vous tomberez sûrement sur une grosse bouse signée par un certain Pitbull, qui s'appelle "Back in time" et qui est sur la bo de Men in Black 3. Quand vous écouterez ça, vous serez quand même surpris par un riff de guitare rétro samplé à tout bout de champ, et peut-être vous demanderez-vous d'où ça sort. La réponse se trouve dans un des chefs-d'oeuvre de Booker T. & the MG's, un des groupes emblématiques de la Stax, Green Onions enregistré en... Août 1962 ! C'est fou car ce disque qui a donc 50 ans balance mieux que tous les trucs pseudos groovy qui passent aujourd'hui. Ces quatre dieux du jazz-funk instrumental - Booker T. Jones à l'orgue, Steve Cropper à la guitare, Lewis Steinberg à la basse et Al Jackson à la batterie - vont à l'essentiel (pas un titre qui ne va jusqu'à 4 minutes) et donneraient envie de taper du pied à n'importe qui. Alors, zappez Pitbull et allez direct à la source ! Et enfin Grant's first stand de Grant Green. Un des guitaristes de jazz les plus raffinés qui fut, au toucher incomparable, capable de jouer des mélodies de manièr céleste et d'accompagner des rythmes avec une aisance insolente. Dans une formation resserrée, il donne son meilleur : il est ici entouré de "Baby Face" Willette à l'orgue et Ben Dixon à la batterie, et sur les 6 titres de cet album (enregistrés comme souvent en une seule journée, dans le studio de Rudy Van Gelder, l'ingé-son qui a vu défiler les plus grands en leur offrant un écrin sans pareil) on atteint le sommet. Un morceau comme "Lullaby of the leaves", de 7'40, convertirait le plus méfiant des amateurs. Songez que cet album date de 1961 et a conservé une modernité, une vigueur et une fraîcheur comme s'il avait été enregistré hier. Dernière modification par wildcard ; 12/08/2012 à 18h53. |
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J'accroche vraiment bien au single d'Of Monsters and Men, là (en plus, ils se sont fendus d'un clip bien déjanté).
En espérant que l'album, à paraître cet automne, sera aussi réussi. |
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J'essaie de continuer à suivre les nouveautés, mais je retiens de moins en moins de disques au fil des années. |
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en attendant j'écoute ça, l'article en parle et à raison :
N'ayez pas peur du rnb. R Kelly et The Dream sont par exemple parmis les meilleures choses arrivées à la musique moderne populaire. http://www.youtube.com/watch?v=HfyWQ2AEBic |
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En ce moment, ça
16 ans pour nous réaliser cette merveille, ça le valait Merci Brendan et Lisa
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Houla faut que je me récupère ça moi!
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C'est vrai, il est vraiment bien belcantan le DcD? Je l'ai écouté en streaming et il m'a semblé qu'ils avaient repris les affaires exactement là où ils les avaient laissé, les mêmes sons de synthé, les voix réverbérés à fond, sans véritable évolution ou innovation sur des sonorités qui ont terriblement mal vieilli à mon sens (et qui font que je n'ai jamais plus réécouté un de leurs disques depuis dix ans). Je me trompe?
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Je dirais que cette album en 8 morceaux est une synthése d'un peu tout ce qu'ils ont fait dans leur carriére. Pas de grandes surprises ou d'innovations (on y retrouve de l'oriental et du médieval, genres qui avaient fait leur succés ) Donc si on n'est pas friand de leur musique, cela ne changera rien à la donne. Par contre, moi qui suis fan depuis presque 20 ans, c'est un peu des retrouvailles, surtout que Lisa Gerrard s'était un peu perdu au début des années 2000 sur des bandes son de blockbuster sans ame et Brendan Perry avec des albums solo un peu austéres. De toute façon, il y aura bien un ou deux morceaux de ce nouvelle opus qui servira à illustrer quelques documentaires depressifs sur Arte (remember host of seraphin)
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Pour Gerrard, t'es un peu sévère, elle a bossé, et plutôt pas mal, sur un Mann (the Insider) et un Ridley Scott réussi (Gladiator), de mémoire. |
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