Magda Asylum - "C'est l'histoire de deux fous à l'asile…" - Critiques.

[Jean-Moul]

Tiens Magda, puisque tu es calée en Harley (comme Johnny Blaze?), tu peux me citer les tp et autres HC sur Harley que tu estimes être de bonne qualité?
J'ai réussi à motiver mon collègue pour faire un tour sur le forum histoire qu'il apprenne des trucs sur son perso fétiche mais il n'a pas retrouvé cette discussion et il a apparemment été intimidé par le côté pointu des messages (il a pas dû voir toutes les conneries qui trainaient! ).

Il y a déjà Mad Love, donc.
Je vais lui parler de la réédition de la première apparition d'Harley dans le DC Comics Presents Harley Quinn 1 (que je me suis procuré mais que je n'ai pas encore lu, faudra que je le fasse).
Qu'y a-t'il d'autre de vraiment sympa?

[Remy Lebeau]

Il me semble que la série dessiné par Terry et Rachel Dodson avait de bonnes critiques à l'époque...

[Magda]

	Citation:			Posté par Jean-Moul
	Tiens Magda, puisque tu es calée en Harley (comme Johnny Blaze?), tu peux me citer les tp et autres HC sur Harley que tu estimes être de bonne qualité? J'ai réussi à motiver mon collègue pour faire un tour sur le forum histoire qu'il apprenne des trucs sur son perso fétiche mais il n'a pas retrouvé cette discussion et il a apparemment été intimidé par le côté pointu des messages (il a pas dû voir toutes les conneries qui trainaient! ). Il y a déjà Mad Love, donc. Je vais lui parler de la réédition de la première apparition d'Harley dans le DC Comics Presents Harley Quinn 1 (que je me suis procuré mais que je n'ai pas encore lu, faudra que je le fasse). Qu'y a-t'il d'autre de vraiment sympa?

Tu cherches des récits ou elle est l'héroine en quelque sorte ou bien même des récits tirés par exemple des Batman et autres?

Merci en tout cas pour tous vos retours.

[Jean-Moul]

Euh, ben Kamoulox.
Je sais pas trop. Je suppose qu'il suffit qu'Harley ait un rôle important dedans. Je lui demanderai.

[Magda]

^^

Désolé pour le retard.

Alors niveau revues (oui car des harcdovers et Tpbs il n'y en a pas beaucoup la concernant,) il y a:

- Batman: Harley & Ivy
- Batman Adventures #3 & 28
- Batman #570
- Batman #663
- Batman Gotham Knights #14
- Batman: Harley Quinn
- Action Comics #765
- Birds Of Prey #104-107 (tu dois acheter la série entière ^^)
- Catwoman #89
- Secret Six #1 (bon tu dois acheter la série entière aussi ^^)

Il y a aussi l'excellente série Gotham City Sirens, elle est courte, mais très amusante et intéressant en plus d'être magnifiques.

Il y a un paquets de récit de Dini dans le lot.

Bon déjà tu peux acheter tous les tomes (ou tout simplement les revues d'origines) de la série de Karl Kesel et Terry Dodson. Elle est excellente et pour le moment il y a trois tomes, le dernier datant de cette année.

Je sais que prochainement il y a aussi un volume se nommant Harley Quinn: Vengeance Unlimited qui contient les épisodes de A.J. Lieberman sur la série.

J'espère avoir répondue à ta question

[Jean-Moul]

Merci! Je transmet à l'interessé!

[Magda]

Chalut ! Chalut ! Chalut !

Voilà, je viens de remarquer que le prochain message serait le message numéro 1000. Donc pour l'occasion, si cela vous intéresse bien entendu, je vous propose de choisir les 3 critiques du prochain message. Je dois toujours faire mon nouveau message concernant deux ou trois comics, mais pour l'occasion je ferai les chroniques prévues la prochaine fois. Pour ce prochain message je vous propose donc la liste suivante, en dehors des singles, c'est ce que j'ai eu l'occasion de lire en deux semaines:

	Citation:
	- Batman by Doug Moench et Kelley Jones Vol. 1 - Superman : A Celebration of 75 Years - The Judas Coin - Red Panda: Mask of the Red Panda - The Best Of Archie Comics Starring Betty And Veronica - Jim Henson’s Tale of Sand - Essential Defenders Volume 1 - Marvel Masterworks: Atlas Era Heroes 1

Vous pouvez faire des propositions aussi, si je possède le récit (j'ai une pièce qui me sert uniquement a ranger les comics... sans compter tous ceux présents dans la maison ^^) je le lirai et en ferai une critique. . Je vous remercie par avance pour ceux qui participeront.

Merci

[Bootman]

Je vote pour The Judas Coin, Jim Henson's Tale of Sand et Batman by Doug Moench et Kelley Jones!

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Bootman
	Je vote pour The Judas Coin, Jim Henson's Tale of Sand et Batman by Doug Moench et Kelley Jones!

Comme Bootman.

[doop]

- The Judas Coin

- The Best Of Archie Comics Starring Betty And Veronica
- Jim Henson’s Tale of Sand

[Jean-Moul]

Ce que tu veux! Bientôt le 1000ème post, ça se fête!

[wildcard]

J'aimerai lire ce que tu as pensé de Jim Henson's Tale of Sand. J'en profiterai alors pour poster ma propre critique de mon côté (un indice : j'ai beaucoup aimé...).

[Magda]

Bon bes le message numéro 1000, merci à tous les Buzzukis pour leurs critiques, pour les conversations, les blagues, messages bizarres, l'humour et m'avoir intégré à votre univers. Merci Merci, et Merci
Je suis désolé pour la longueur minimes des critiques, j’espère que la lecture sera agréable et instructive, j’espère ne pas avoir fait de fautes en français car même en utilisant le dictionnaire et parfois le traducteur, ça reste bizarre. Merci à vous en tout cas.

Je vous fais des bisous et voilà les 3 critiques:

Jim Henson’s Tale of Sand de Jim Henson, Jerry Juhl et Ramón K. Pérez

Mac, jeune américain ordinaire, se voit confier par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ». Pour y parvenir, il ne dispose que d’une vieille carte, d’un sac à dos, d’une injonction en forme de conseil « cours, petit, cours ! » et de 10 minutes d’avance.

Ce n'est qu'un résumé car le scénario est encore plus fou et bizarre, j'ai eu l'occasion de lire le résumé avant de découvrir l'oeuvre et c'était très étrange, mais hypnotique et après la lecture de l'ouvrage, je peux dire qu'il mérite les bonnes critiques, c'est génial. C'est du Terry Gilliam, mais appliqué a un comic-book. D'ailleurs c'est à la base l'adaptation d'un scénario de film qui n'a jamais vue le jour ce qui je pense joue beaucoup sur la forme, détail que notre dessinateur n'oubliera pas.
En effet on a ici l’adaptation d’un scénario écrit par Jim Henson lui-même, le papa des Muppets pour ceux qui ne connaissent pas et a la lecture du récit on sent toute la folie du monsieur. C’est un artiste multitâches qui expérimentait dans tous les domaines, pour moi c’est un génie, c’est un homme a l’imagination débordante qui voulait donner tout ce qu’il avait dans la tête et ma foi il le fait avec ce récit, certes c’est une adaptation et non le matériel brut, mais on sent quand même que c’est le papa des Muppets derrière le projet. C’est vraiment pop de bout-en-bout, cette folie je la trouve rarement dans les comics si je fais exceptions par exemple des Locas et des œuvres de monsieur Morrison, c’est donc une perle qui se dévore lentement et avec passion, comme un muffin quoi. C’est expérimental et onirique du début à la fin, un vrai voyage qui nous fait regretter l’absence d’un film de ce type. Il n'y a pas d'influences concrètes, ou bien que je ne connais pas, mais le récit fait beaucoup penser a Terry Gilliam, du moins celui des débuts ou bien au Clive Barker actuel avec sa saga Abarat (que vous devez lire. )
C’est presque un conte initiatique qui nous est proposé, les multiples épreuves du récits étant toutes plus étranges les unes que les autres (bon sauf si vous nagez régulièrement avec les requins, si vous le faites je veux voir cela.) La lecture du récit est une vraie épreuve, mais dans le bon sens du terme, en effet ici on va se surprise en surprise sans savoir ce que nous réserve l’auteur, C’est presque une représentation du purgatoire que nous propose l’auteur, en effet, on ne sait rien de rien au début, pourquoi le contenu du sac est étrange? Pourquoi on le chasse? Pourquoi cette succession de scènes? Bref on a de nombreuses questions et les réponses sont les clés du voyage logiquement se voyage se fait de manière rapide. En effet c’est abrupte, il n’y a aucun temps mort, pas de repos, telle une course poursuite c’est rapide, trop peut-être, mais cela est compensé par la beauté des pages, les tableaux sont présents à toutes les pages et c’est un bonheur de scruter tous les détails. Les dialogues pourraient être d’une aide si on était une œuvre logique, mais ce n’est pas le cas, ils ne servent à rien concrètement et on continue de se perdre, c’est du non-sens sauf celui de nous étonner, de nous faire rêver, il faut plusieurs lectures pour voir toutes les trouvailles dans le fond comme la forme, enfin je pense. Le récit est imprévisible du début à la fin, mais étrangement il n’y a pas besoin de relire l’œuvre du début pour comprendre, enfin je veux dire, on comprend sans comprendre, mais ce n’est pas dérangeant, c’est un peu comme du Cronenberg, tu ne comprends strictement rien à certains passages et pourtant à la fin de l’œuvre tu te dis à oui ok ^^ . C’est un mélange de genres efficaces et fait avec un réel talent et le pire c’est que comme du Oshii tu sais que tu as compris, mais tu ne sais pas expliquer… ou bien comme un problème de mathématique ou bien un tutoriel pour faire le même maquillage que Anne Hathaway (merci Marina ^^) … comment cela je m’égare ^^ Pour en revenir à l’œuvre. La folie de l’œuvre dans sa constante progression n’est pas sauvée dans le bon sens du terme par la forme qui elle aussi est parfaite, en effet le découpage est anarchique, épousant le scénario de manière efficace, le tout en plus d’être un délire visuel sublime montre qu’il est simple de sublimer un scénario brillant quand on prend le temps de comprendre ce que l’on dessine…. Vous n’avez pas compris en quoi il est impératif de lire ce récit, je vous rassure moi non plus je ne sais pas, c’est juste à lire car c’est tellement génial et fou qu’en faire une critique est impossible, en français en tout cas (coucou Wildcard, bon courage ^^).)
Plus sérieusement Ramón K. Perez comprend son sujet et nous propose un chef d’œuvre autant dans le fond que dans la forme. L’énergie véhiculait par le scénario et les dessins, par la colorisation, par le découpage est juste magique et même si ce voyage onirique fait penser à un trip sous acide, c’est à faire si on aime les comics et tout simplement s’émerveiller. C’est l’œuvre de génies et cela s’adresse à tous les lecteurs, débutants ou non. Vous vous lassez des Big Two, vous voulez de la magie et faire plaisir à puddin’, vous devez donc lire ce récit. ^^

Quelques planches:
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The Judas Coin de Walter Simonson et Lovern Kindzierski

Un grand auteur s’attaque à un sujet original sans l’être, mais qui suscite l’intérêt direct de la lectrice que je suis, je sautais sur place en lisant les différents propos du monsieur sur son projet et au final c’est assez décevant. Là aussi il s’agit d’un voyage, un voyage intéressant à la base mais qui par plusieurs points est vraiment bof bof, Walter Simonson est un grand, il n’a plus rien a prouvé et on lui pardonne facilement que le récit soit moyen, mais bon il fait des erreurs de débutants ou presque. Par exemple, le récit a un fil conducteur, la pièce de Judas, une pièce qui appartenait au traitre au moment du meurtre de Jésus. On suit le parcours de cette pièce à travers les époques, et c’est la qu’il fait la première faute. En effet durant le récit, on passe d’une époque à l’autre sans réelle cohérence, bien entendu entre l’Antiquité et le présent, il y a pas mal de siècles, mais on aimerait que dans les dialogues, ou autres il existe un petit détail faisant le lien comme pourrait le faire Morrison par exemple avec le retour de Bruce qui dans le concept est assez similaire. Les ellipses temporelles du récit en tout cas nous font décrocher à plusieurs reprises, c’est dommage car c’est vraiment simple d’éviter ce genres de problèmes. Après ce n’est pas ce qu’il y a de plus dérangeant dans le récit bien entendu, L’autre faiblesse et en même temps l’une des forces du récit est de proposer un casting peu ou jamais utilisés, un peu comme Seven Soldiers toujours de monsieur Morrison, ici il n’y a pas de nouveautés dans le casting quand on connait l’univers DC (Golden Gladiator, Bat-Lash, Captain Fear…. .) C’est une faiblesse car le scénariste fait l’erreur de ne pas assez présenter les personnages pour les nouveaux lecteurs, en effet c’est plaisant de chercher qui est qui, mais il faut penser aux jeunes lecteurs et les personnages en question sont vraiment obscurs même si cela reste judicieux d’employer des personnages de cet acabit et collant parfaitement aux différents récits de l’œuvre globale. Bon il y a aussi Batman qui je pense n’a pas besoin de réelle caractérisation (bon elle est pratiquement absente de toute façon.) Après venant de Walter Simonson qui fait quand même partie des grands de la belle époque, une page aurait suffit pour nous dire qui est qui de manière efficace. Ici malheureusement ce n’est pas le cas et même si par exemple Golden Gladiator et Bat-Lash sont des personnages que je connais pour avoir lu leurs aventures, mais bon Captain Fear lui par contre mouai mouai mouai, en plus je n’ai pas eu l’occasion de mettre les mains sur des anciens récits concernant le personnage.

Le problème des personnages impactent aussi le récit, en effet sans s’attacher aux personnages, lire les histoires est assez particuliers, en effet on ne soucie pas obligatoirement de ce qui arrive aux uns et aux autres et même le récit avec Batman est assez décevant. Le problème est que le scénariste ne fait pas grand-chose de ce qu’il nous propose, là ou il devait être le maitre de son univers, on dirait qu’il ne fait que subir et fait n’importe quoi en quelque sorte. Les différentes parties du scénario n’ont pas de réels attaches et donc il manque en quelque sorte une logique, ou bien un petit quelque chose, le fil rouge est illogique en quelque sorte ou inutile. Après bien sur la pièce reste au centre du récit bien entendu, et la conclusion du récit est assez intéressante et logique, il y a un côté ouroboros très glauque, on pourrait presque prévoir cette conclusion, le hic c’est que le voyage entre l’introduction et le final est dilué, trop dilué, sans consistance par moment et assez ennuyeux car bancal. C’est décevant de la part de son auteur et surprenant.
Pour ce qui est de la forme, les dessins sont géniaux, ce n’est pas son meilleur travail, mais ça reste vraiment beau, le soin qu’apporte l’auteur est vraiment excellente, toutes les planches sont magnifiques, c’est un réel bonheur pour les yeux. Il y a un côté old school vraiment plaisant, il ne manque rien, c’est vraiment fluide également. Walter Simonson est doué et il n’a rien a prouvé aux lecteurs, j’aime ce que je vois en tout cas. C’est vraiment plaisant et le découpage bien que statique est du tout bon. D’ailleurs c’est presque choquant, Walter Simonson n’a pas su exploité son sujet, mais il a fait un réel travail sur ses dessins, il adapte ses dessins aux époques et à ce qu’il nous montre, c’est troublant et on regrette presque que ce ne soit pas un autre scénariste sur le projet. Après c’est beau, c’est dynamique et la colorisation est vraiment parfaite, le coloriste a lui aussi épousé le sujet et c’est adapté au dessinateur.
En conclusion, c’est beau dans tous les sens du terme, mais décevant avec un tel sujet et un tel auteur et pourtant bien que ce soit classique sur certains points, il y avait matière à faire plaisir aux lecteurs, bref vous ne devez pas lire ce récit, mais vous pouvez regarder les planches ^^.

Quelques planches et croquis:
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Batman by Doug Moench et Kelley Jones Vol. 1

Batman est un héros âgé de 75 ans, il y a eu de nombreux scénaristes et de nombreux dessinateurs, Doug Moench et Kelley Jones reste le duo fétiche, car parmi les premiers que j'ai lu d'une traite quand j'étais gamine, c'était glauque, malsain, bluffant et captivant. Ce n'est pas le premier duo que j'ai eu l'occasion de lire sur Batman, mais ce fut le plus captivant quand j'étais jeune je pense. Batman est une légende urbaine pour beaucoup de criminels et ici on comprend mieux pourquoi, c’est-ce qui fait vraiment plaisir à la lecture du récit, j’ai eu l’impression de voir le début du premier Batman de Burton, c’est troublant, voir même le premier récit avec le Batman ou on ressent déjà ce côté, enfin moi je l’ai lu ainsi en tout cas. Ici le duo propose un ravalement de façade autant dans les histoires que dans les dessins et propose ce qui sera un des meilleurs passages sur le héros.
Batman est un homme, un monstre, une légende, un homme avec ses faiblesses, un détective, Moench explore toutes les facettes du personnage et nous surprend à de nombreuses reprises, que ce soit dans les histoires, dans les choix que font le héros et j’en passe. C’est bluffant car il nous surprend réellement. Batman est exploité de manière originale pour l’époque dans les différents récits, c’est une créature de la nuit et on le ressent complètement, c’est un monstre qui se confronte à d’autres monstres, sauf qu’ils le sont tous en apparence, quand on prend le temps d’explorer qui ils sont comme le fait le scénariste, on découvre des êtres plus humains. Moench exploite des personnages comme Deadman, Killer-Croc, Freeze et j’en passe. C’est vraiment troublant car on se prend d’affection pour des êtres qui nous apparaissaient répugnants sur certains points, je pense notamment à Croc. Les vilains du récit ont tous la particularités d’être clairement étranges, on pense les connaitre, mais ce n’est pas le cas et un personnage comm Crane nous apparait directement comme une créature malfaisante venant de l’univers de Spawn, c’est vraiment particulier et surtout terrifiant. Le scénariste n’exploite pas tous les vilains du paysage de Gotham, ce qui est bien plaisant au passage vu qu’on évite les clichés du genre pour exploiter d’autres alternatives. Moench exploite également d’autres personnages de l’univers Bat, par exemple il y a Gordon qui je pense n’a jamais subit un meilleur traitement que durant les années 90, ce n’est que mon opinion, mais les différents récits depuis le milieu des années 80 jusqu’aux années 2000 font de lui un personnage bien plus intéressant que ses débuts, moins naifs, c’est un homme d’action avec ses faiblesses, un père, un agent de police, c’est bluffant à lire car on subit comme lui ce qui lui arrive pendant le run du duo. Le personnage ne fait pas de politique à la base, lui il veut juster nettoyer les rues de la vermine, c’est-ce ce qu’il fait de mieux et ici Moench bouscule tout cela de manière brillante à mes yeux. On est passionné par ce qui lui arrive et j’avoue que je fus souvent émue, Batman venait lui aussi de subir des évènements douloureux, on pouvait craindre que cela n’arrive encore une fois et même si ce fut le cas sur certains points, c’est Gordon qui se fait réellement défourailler. Les alliés costumés de notre héros sont eux aussi exploités même si c’est fait de manière assez simple pour le coup (bon on nous propose quand même quelques touches d’humours par leur implication heureusement.)
Batman, notre héros, n’est pas vraiment mis à mal, au contraire il nous apparait encore plus fort qu’il ne l’était auparavant via ses différentes faiblesses, on montre qu’il n’est pas Superman, qu’il ne peut pas être partout et ne pas sauver partout et comprendre tout ce qui se passe dans sa ville. Oui c’est l’Homme avec un grand H, l’homme parfait, le détective ultime, mais ce n’est pas toujours le cas et ses choix surprennent, et sont parfois mauvais. J’aime cette idée, il n’est pas parfait et use de beaucoup d’artifices pour montrer le contraire. Il n’en est reste pas moins l’un des plus grands héros, un des personnages les plus ambigües et les plus talentueux et cela aussi c’est exploité, d’ailleurs toutes les parties ou notre héros joue les détectives sont captivantes.
Le numéro 515, Troika, qui réintroduit le héros est vraiment captivant, surtout que l’auteur exploite le Dark Rider, c’est vraiment du tout bon, le personnage est glauque, mais top et ça nous change. Les épisodes suivant (516/517) sont eux aussi une petite merveille et différent des récits habituels avec la théorie du complot, c’est différent et plaisant. Le récit Human interest est du tout bon vu qu’il exploite Bullock et que ça fait plaisir de voir le personnage (bon ok il n’est pas dessiné par Jones, je fais donc une entorse, mais quand même vous devez le lire.)
Le retour de Scarecrow est vraiment effrayant, sérieusement quand tu vois la tête du personnage, ce qu’il fait subir a ses victimes donnent des frissons et le Batman n’est pas mieux vu qu’il apparait clairement comme inhumain. L’épisode avec Ivy est particulier mais très bon, c’est une partie de l’intrigue Contagion, c’est d’ailleurs un épisode qui exploite le côté scientifique du héros et ça fait plaisir.
Le 535 est sublime également, c’est une petite merveille glauque et proche d’un récit de Mignola, il est vraiment glauque et triste en même temps, l’auteur exploite encore l’idée du gouvernement du complot, c’est vraiment intéressant.
Ce sont les quelques histoires que l’on peut lire dans l’ouvrage (ou bien durant le run vu que j’ai lu aussi quelques numéros d’origines, tous n’étant pas inclus dans le tome 1)

Les dessins du run sont merveilleux. La grosse réussite concerne déjà le Batman, c’est un monstre, il nous apparait inhumain, il est gigantesque, son costume parait démesuré, c’est vraiment génial. Sérieusement quand je vois les critiques concernant la cape de Clark dans Man of Steel, j’ai envie de dire, vous avez vue celle de Jones, non mais vraiment. Ici il apparait vraiment comme la créature de cauchemar que Batman apparait aux yeux des criminels. C’est une vraie chauve-souris. Ici il est vraiment effrayant, moi en tout cas je ne reconnais pas le Batman humain physiquement parlant actuel, et c’est plaisant, vraiment plaisant car le dessinateur donne une dimension fantaisiste dans le bon sens du personnage, il donne le côté héroïque dans le sens disproportionné du personnage, j’adore vraiment et tous les vilains qu’ils affrontent sont du même acabit. Il change les physiques des uns et des autres tout en respectant ce qu’ils sont à la base. Il y a aussi les autres héros, le Man Thing apparait comme imposant, le Deadman est réellement effrayant contrairement au personnage actuellement. C’est vraiment du tout bon et le sens du détail dans les décors, mais aussi les scènes d’action et j’en passe c’est vraiment du tout bon et en même ça correspond assez bien à ce qui se faisait à l’époque.
C’est beau et vraiment intéressant.
Le scénariste n’oublie pas la continuité, exploite tout ce qui lui est nécessaire pour donner un côté ultime à son Batman, certes il laisse de côté certains aspects du personnage comme l’humour qui apparait très épisodiquement, mais il n’en reste que c’est l’une des versions les plus troublantes, bouleversantes et inquiétantes du personnage. Le dessinateur est aussi pour beaucoup dans la réussite des écrits et je ne sais pas si cela pourrait fonctionner sans ses dessins.
C’est bluffant et si vous voulez voir un Batman différent à mes yeux de ce qui est proposé aujourd’hui, vous devez lire ce récit, vous le devez. ^^

Quelques dessins:
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Voilà ,je m'excuse pour le temps que j'ai pris pour écrire tout cela, j'ai eu beaucoup de travail même si ce n'est pas une excuse. J'espère que vous me pardonnerez les quelques erreurs de français que je n'ai pas vue, même avec des correcteurs et dictionnaires/traducteurs j'en fais encore.
Merci à ceux qui m'ont lu.

Un double teaser de ce que je proposerai au prochain message du sujet:

Non ce n'est pas bordélique et non ce n'est pas un lieu de culte, je ne vois pas de quoi vous parlez... Puddin'

[Thorn]

Essential defenders

[gourvy]

Bravo Magda pour ta critique de Batman Mad Love, un morceau de choix.



Timm et Dini ont fait un chef-d'oeuvre. Bravo les gars.

l'annual avec Etrigan est également somptueux, même si Harley n'y figure pas

Pour la suite de tes critiques, je vote :
- Batman by Doug Moench et Kelley Jones Vol. 1
- Superman : A Celebration of 75 Years