[VO] Les chroniques hebdomadaires du marais

[Man-Thing]

Pas a ma connaissance.

[Man-Thing]

Un début de semaine de critiques court mais avec deux très bonnes lectures, en attendant d’aller chercher mes news des deux semaines passées.
De toute manière, j’avais seulement un titre à aller chercher la semaine dernière donc ça ne valait pas le coup. J’en ai profité pour avancer dans mes TPB et autres HC.


MARVEL


Daredevil hard cover (HC) 6

Ce numéro est un poil décevant car Marvel a eu la mauvaise idée d’y caser les deux épisodes de la série Indestructible Hulk dédiées au crossover entre lui et Tête à cornes.
Ces deux épisodes sont vraiment bons, certes, mais vu que je lis la série Hulk en parallèle, je me sens un peu floué dans mon HC DD…
Les 3 premiers numéros sont toujours aussi géniaux. On y voit Matt Murdock défendre son ennemi d’enfance, celui qui le persécutait et lui a donné le surnom de Daredevil, en cour de justice.
Il a été arrêté à tort car il appartenait il y’a une dizaine d’années au groupe raciste suprémaciste des fils du serpent et DD va se rendre compte que ceux-ci ont infiltré le système judiciaire américain.

On assiste aussi à la première rencontre entre DD et le surfer d’argent qui pourchasse un alien venu demander l’asile politique aux vengeurs.

Ces trois numéros sont franchement excellents et un pur bonheur tant visuel que de narration. On insistera à nouveau sur le fait que c’est un des plus grands comics de l’ère marvel actuelle et la plus parfaite utilisation des pouvoirs particuliers du héros depuis Ann Nocenti, du grand, du très grand DD.

C’est bien pour ça que se taper les deux épisodes de Hulk derrière, franchement, ça a beau être le même scénariste assisté d’un autre dessinateur très convaincant, Matteo Scalera, la comparaison fait mal. Surtout qu’on nous sabre deux épisodes de DD pour mettre ce crossover qui aurait plus sa place dans les HC de Hulk, l’histoire n’impliquant pas le titre Daredevil, seulement son héros.

Scénario : 18/20 Waid a le chic pour développer un comic aux situations réalistes et est un des plus grand scénaristes de Daredevil, montrant parfaitement son intérêt et sa singularité au sein de Marvel…C’est inventif et maîtrisé.
Dialogues : 18/20 et les dialogues y sont pour beaucoup. Rarement j’ai été autant happé dans un comic.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Les deux dessinateurs assurent une prestation d’excellente qualité même si Scalera me convainc beaucoup moins.
Note finale : 17/20 Un HC qui aurait pu être parfait mais reste excellent et une lecture obligatoire.





DARK HORSE

Nexus omnibus (Trade paperback/TPB) 4

Pour sauver l’univers de l’implosion qui le guette, liée à une machine infernale construite par le gouvernement de la toile, la fédération qui englobe l’essentiel du « monde libre » (sans les Sovs, donc, mais aussi sans Ylum, la planète de Nexus), Nexus et Judah Macchabee le thune funky retournent sur le monde en forme de bol, cette planète crée par le dieu Ashram, qui ressemble à une raie Manta cyclope. Ils vont retrouver leur vieux complice, le justicier totalement barge et patriote américain fanatique du nom de Badger (le blaireau) et découvrir que le monde a beaucoup changé.

Pendant ce temps, l’union martienne a envoyé des assassins Gucci pour exécuter le fidèle garde du corps quattro de Nexus, Kreed, qui a massacré avec un de ses congénères près de 3500 martiens lors d’une rage berserk liée à une mauvaise décision de Nexus (dans l’omnibus 3).

Et toujours pendant ce temps, les trois sœurs d’une des victimes de Nexus vont enfin trouver les moyens de leur vengeance contre lui !

Bon, ben, c’est toujours aussi énorme. Ce volume est un des meilleurs jusque là. Tout ce qu’on aime dans Nexus est là, à son meilleur niveau.
Le dessin énormissime de Steve Rude, remplacé par le non moins méritant et excellent Paul Smith pendant quelques numéros, le scénario de Mike Baron critiquant avec talent la géopolitique des années 80, l’humour de Judah dans les histoires de fin de volume qui lui sont consacrées, toutes très bonnes, bien qu’écrites et dessinées par une équipe différente (il est loin, le temps du pénible Clonezone l’hilariator !).

Des sous intrigues aux implications énormes trouvent ici leur résolution et annoncent de l’ultra lourd pour la suite.
Si vous aimez la bonne SF, les comics bien écrits et/ou bien dessinés et surtout si vous aimez le Punisher de Mike Baron, foncez, c’est du lourd !

Scénario : 17/20 Du très bon Nexus, dont le héros est très humain et toujours faillible malgré ses pouvoirs.
Dialogues : 17/20 Du tout bon.
Dessins, encrage, couleur : 18/20 Ah ben là, on est gâtés si on aime la ligne claire et les styles similaires. Paul Smith et Steve Rude. On a aussi les débuts étonnants d’Angel Medina, dont le style très différent est ici en germe.
Note finale : 18/20 Un très bon volume de Nexus et même l’un des meilleurs. Un univers de space opéra parfaitement rôdé.

[Man-Thing]

Allez hop, deux semaines de news et que du marvel.

MARVEL


Young avengers 15

This is the end…

Et la série finit "not with a bang, but a whisper".
Fin de la grande fête post victoire. On revoit Loki qui paie enfin pour ses méfaits. Littéralement.
L’identité du mystérieux patriot est plus ou moins dévoilée.
Et on apprend que tous les young avengers sont plus ou moins bi (même Hawkeye 2, selon Miss America).

Voilà. Fin de cette aventure épique et de ce mini arc festif en deux parties.
Fin de l’une des meilleures séries d’équipe que j’ai lues.

Un titre que je regretterai fortement. Prions maintenant pour qu’Ewing soit aussi bon que Gillen dans le traitement de Loki.

Scénario : 17/20 Gillen en profite pour éclaircir les derniers points obscurs, ou presque.
Dialogues : 17/20 Le grand fort de la série. Ils sont très vivants et créadibles.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Comme pour le numéro précédent, il y’a à boire et à manger mais le niveau moyen est tout de même très bon.
Note finale : 17/20 Un numéro tout peinard et réussi. La dernière page met la larme à l’oeil.




Infinity the hunt 4

Enfin récupéré ce numéro concluant cette mini série relativement décevante et la fin fait plaisir à lire. On a la satisfaction de s’être accroché jusque là.

Notre alliance d’équipes de super-héros finit par bosser de concert et ça va tout de suite mieux.

Ce numéro est vraiment divertissant, le dessin est enfin vraiment plaisant et on a un sentiment d’aboutissement et de produit fini, ce qui n’était vraiment pas gagné dans les numéros précédents.

Kindt prend bien en mains ses personnages, bien que je sois moins convaincu que par un Gillen ou un Gage, dans le traitement de jeunes super-héros.

Au final, la mini laisse une bonne impression malgré des débuts un peu laborieux et c’est déjà beaucoup.

Scénario : 14/20 Simple et efficace, intéressant. Une bonne conclusion.
Dialogues : 15/20 On y croit.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Le dessinateur se lâche enfin. C’est plutôt agréable à voir.
Note finale : 15/20 Un bon numéro et une bonne mini-série.





Deadpool 22

Suite de l’affrontement entre SHIELD et agents renégats, autour du paiement des honoraires de Deadpool !

Dans ce numéro, on sourit pas mal, car nombreux sont les moments WTF. L’un des plus étranges est qu’on apprend de la bouche d’un des agents que Coulson est une légende parmi les agents du SHIELD !
Dites moi que c’est une blague ?

Un bon numéro, bien troussé, comme d’hab.

Scénario : 15/20 Un bon numéro de DP.
Dialogues : 15/20 Pas mal de gags font mouche.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Très honnête.
Note finale : 15/20 Un bon numéro qui vaut plus par ses dialogues et ses gags que par la progression de l’intrigue.



Superior foes of Spider-man 7

Ce numéro nous explique qui est la nouvelle Beetle (le Scarabée), la façon dont son super criminel de père l’a élevée, ce qu’il voulait qu’elle soit et comment elle a endossé cette identité.

Ce numéro d’origine vaut surtout par ses très bons dialogues, le sommet étant constitué par les engueulades entre le baron Heinrich Zemo et son technicien, Fixer. On dirait un vieux couple en train de divorcer !

Pour le reste, ce n’est pas un des meilleurs numéros mais ça reste au dessus du numéro 1, qui m’avait fait craindre le pire.

Scénario : 14/20 Les origines de la nouvelle Beetle
Dialogues : 16/20 Souvent drôles et très réussis
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Lieber se défend bien, comme d’hab.
Note finale : 15/20 Toujours une très bonne série. Vivement qu’on reprenne le fil du récit.




Inhumanity : the awakening 2

Il fallait bien un mauvais comic de la semaine et c’est Inhumanity the awakening 2 qui s’y colle.
Le 1 avait le mérite d’essayer d’innover un peu, avec la mise en parallèle entre un dialogue de chat et le sauvetage d’une nouvelle inhumaine dont la nature venait d’être révélée par les brumes térrigènes.

Dans ce numéro, notre alliance hétéroclite de membres d’avengers academy et de mutants de l’école Jean Grey part sauver son frère, qui se révèle lui aussi un inhumain façon Hulk. Il veut venger sa sœur de ses tortionnaires et va être arrêté par eux.

Ce comic est assez raté. Tout y est cliché et sans aucune surprise, si ce n’est, vaguement, la toute fin.

Scénario : 11/20 Moyen et cliché. Un point au dessus de la moyenne pour la toute fin et le l’école choisie par le frère.
Dialogues : 12/20 C’est du Kindt. C’est pas un mauvais d’habitude mais là, on s’ennuie et c’est cliché.
Dessins, encrage, couleur : 10/20 C’est moche. Objectivement. Le dessin ne flatte pas du tout l’œil. En tout cas, j’aime pas, même si c’est pas non plus immonde.
Note finale : 10/20 heureusement que cette mini inutile faisait que deux numéros. J’aurais pas dû la précommander.

[Man-Thing]

DC

Batgirl 27

ENCORE un crossover ? On en est au combientième en quelques mois ?
Bon, là, on à affaire à un Elseworlds dans lequel la ville de Gotham, rebaptisée Gothtopia, est devenue la plus riante cité des USA, avec un taux de crime ridiculement bas.

Barbara Gordon y fait équipe, sous le nom de la super-héroïne super positive Bluebelle, avec sa rivale Knightfall, qui est dans ce monde sa meilleure amie combattant le crime avec elle sous le nom de Daybreak.
Un jour, elle va découvrir un crime horrible qui va remettre en cause ce en quoi elle croit.

On ne peut pas trop spoiler car au final, il ne se passe pas grand chose dans cet opus, qui est plus une présentation de ce monde alternatif (qui trouve ses origines dans le récent Detective 27, que je n’ai pas lu).
La suite se trouve dans le prochain numéro de Detective comics, d’ailleurs.

Graphiquement, c’est un peu inférieur à Pasarin mais ce numéro est assez agréable à lire. Vivement le retour de la storyline classique quand même.
Les crossovers, ça va bien un moment.

Scénario : 15/20 Gothtopia est une utopie intéressante. L’idée de départ est bien exploitée.
Dialogues : 16/20 Toujours du bon Simone.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 L’artist fill in est très honnête.
Note finale : 15/20 Un numéro agréable mais pas un des meilleurs.



MARVEL

Infinity : the heist 4

Final de cette série qui aura été excellente de bout en bout !
On ne peut trop rien dire mais fort heureusement, le scénariste nous a menés en bateau

au sujet des pouvoirs de Blizzard

et c’est tant mieux !

La fin est épique et l’épilogue, on ne le voit pas venir. C’est à la fois glaçant et jouissif.
Je ne peux que vous recommander le meilleur spin off (à mon avis) d’Infinity.

Scénario : 17/20 Le salopiaud nous balade comme il veut !
Dialogues : 17/20 Réalistes, bien écrits et toujours avec de l’humour (la mythique armure d’Iron man avec un nez fait beaucoup parler !)
Dessins, encrage, couleur : 13/20 Toujours le point faible de la mini. C’est correct mais ça aurait été tellement mieux avec un autre dessinateur. Il est quand même très convainquant sur les armures.
Note finale : 17/20 Toutes les minis séries liées à des crossovers devraient être aussi bonnes !





Night of the living Deadpool 1

Dans cette suite (même si on ne voit pas en quoi) à Deadpool vs Deadpool, notre héros se réveille seul dans un restaurant après un gueuleton mémorable.

Il a raté l’apocalypse qui a emporté l’humanité, réduite à l’état de zombies ! Désormais seul au milieu d’étranges cadavres en marche très bavards (et assez flippants, bravo à Bunn qui a eu une idée originale sur un monstre surexploité), Deadpool est le dernier super héros de la terre…

Certes, c’est du classique mais c’est très bien exécuté. Mettre DP dans un contexte post apocalyptique fonctionne très bien, tout en respectant et détournant les codes du genre.
Les dialogues sont réussis, les graphismes itou (Deadpool est le seul personnage en couleur de la BD au milieu d’une mer de blanc, gris et noir) et ce début est suffisamment intriguant pour donner envie de lire la suite.

Comme d’hab avec les minis de Bunn sur le personnage (on en est à la 4ème !), c’est du très bon.

Scénario : 15/20 Classique avec une idée originale assez flippante
Dialogues : 16/20 Du très bon DP, comme d’hab.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Exécution simple mais efficace. Ça fonctionne très bien.
Note finale : 16/20 ça commence en beauté.



Secret avengers 14

On assiste dans ce numéro à un lavage de cerveau en règle de Mockingbird par l’AIM.
Mentallo agit bizarrement et les vengeurs secrets comptent bien se refaire au match retour.

C’est un numéro très agréable car on est vraiment dans les coulisses de l’espionnage made in marvel.
On approche de la fin du run de Spencer avant un reboot à venir. Je pense arrêter à la fin du run et observer comment évoluera la suite via les avis des internautes.
Ouais, parce qu’on peut pas tout acheter, non plus, et que l’augmentation des prix me calme pas mal.

Scénario : 16/20 Toujours du très bon.
Dialogues : 16/20 Un des comics marvel d’espionnage les plus réalistes depuis longtemps
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Réaliste et classe.
Note finale : 16/20 Un très bon numéro, comme d’hab.




Inhumanity : the Superior Spider-man 1

En attendant les autres titres du crossover, plus ou moins à la bourre, ce one shot très sympathique nous montre le point de vue du superior Spider-man aux évènements.

Gage s’en tire bien en nous présentant de façon réaliste un Octopus toujours aussi imbu de lui-même qui obtient des résultats dans le secours aux victimes de l’effondrement d’Attilan mais ne parvient pas à trouver les mots pour aider un nouvel inhumain paumé qui veut se venger de la société.
C’est un pompier anonyme qui sauve la situation, ce qui force (pour une fois) le respect de superior Spidey.

Ce one shot est bien fait mais assez dispensable. Il vaut surtout par la très bonne caractérisation des personnages et par le réalisme qui s’en dégage.
L’aspect graphique est également très réussi et en convaincra plus d’un.

Au final, un numéro très sympathique, bien que superflu.

Scénario : 14/20 Classique mais bien écrit.
Dialogues : 16/20 Avec les dessins, le point fort de cet opus.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 La dessinatrice Stéphanie Hans livre une belle copie.
Note finale : 15/20 Très honnête.



Deadpool : the gauntlet 1

Un numéro gratuit (pub) qu’on m’a donné et qui est le premier chapitre d’une saga qu’on trouvera dans un premier temps exclusivement sur support numérique.
Les scénaristes habituels se défendent ici très bien en collant Deadpool en costume au cœur de Londres.
Dormant sur un banc la nuit, il est réveillé par un vampire qu’il va poursuivre jusque chez son maître, Dracula.

Un petit numéro sympathique et bien troussé qui vaut surtout par ses dialogues et son humour.
Deadpool est complètement à la masse et on sourit bien à la lecture.

Le dessinateur se défend bien et on a envie de lire la suite. Mission accomplie.

Scénario : 15/20 Vraiment intriguant.
Dialogues : 16/20 Très réussis. Du très bon Duggan et Posehn.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Convainquant.
Note finale : 15/20 Un bon début.



Thanos : Infinity abyss (Trade paperback/TPB nouvelle edition)

Plusieurs super-héros (Captain Marvel « junior », Spider-man – qui est juste là pour attirer le gros du lectorat ne jurant que par lui tant il est inutile dans l’histoire – le docteur Strange, Moondragon, Warlock, Pip le troll et Gamorra) vont être impliqués par la menace posée par un Thanos revenu à ses anciennes amours d’annihilation totale.

Gamorra va découvrir très vite que les choses ne sont pas aussi simples qu’elles le paraissent tandis que Warlock fait face à une entité qui se cherche un héritier et a besoin de son aide.

Ce TPB rassemblant les 6 numéros de la mini-série m’est tombé des mains et s’avère encore plus décevant qu’Infinity crusade qui, au moins, était ambitieux.

Si je devais le définir, ce serait « tranche de vie pas banale (aux yeux d’un terrien) du quotidien de Thanos ».
Le gros problème, c’est que la menace n’est guère impressionnante, malgré les capacités réelles des doubles du titan (surtout Oméga).
Si on veut caricaturer et résumer l’histoire, c’est un peu comme si le titan fou avait un dégât des eaux dû à un voisin bien intentionné mais maladroit un 15 août, quand c’est super dur de trouver un plombier. Le scénar est aussi peu inspiré que ça, mais version SF.

C’est inutilement bavard et décompressé à mort, du Starlin en petite forme, très décevant après la lecture récente de Thanos : redemption, qui lui est incomparablement supérieur.

Scénario : 14/20 C’est bateau. On n’y croit pas, tout semble forcé. Bon, ça reste du Starlin.
Dialogues : 13/20 Même Thanos semble à la ramasse par rapport à d’habitude comme s’il sortait d’une cuite. ça reste Thanos, mais bon. Du Starlin inutilement verbeux.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 ça reste du Starlin, donc ça a de la gueule, mais comparé à ses power of Warlock, il y’a une baisse de niveau. Je le préférais même dans ses épisodes de Thanos : redemption. La colorisation pâlotte et quelconque n’aide pas.
Note finale : 13/20 Vous l'aurez compris : à réserver aux fans en manque de Thanos et de Starlin.



Wolverine 13

Dents de sabre fait un récapitulatif assez lucide (et humiliant) de la carrière d’un Wolverine déchu et à sa merci.
Le virus intelligent du microverse est aux abois et réclame l’aide du griffu et c’est la fin de l’association Cornell/Davis avant la remise à zéro du titre le mois prochain, avec Stegman aux dessins et sans moi pour le lire.

Cette conclusion s’avère satisfaisante pour le lecteur qui va s’en tenir là (moi), notamment grâce au très bon discours de Sabretooth et parce que l’ensemble des sous intrigues est résolu.

Je garderai un souvenir déçu de cette première partie de run, malgré un début prometteur. Vivement qu’Alan Davis se trouve un nouveau titre où exercer ses talents !


Scénario : 14/20 Une honnête conclusion.
Dialogues : 15/20 je trouve Cornell très convainquant dans ses dialogues, personnellement. C’est son point fort, ainsi que son exploitation du « handicap » du griffu, toujours excellente depuis le début.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Du Alan Davis qu’on a connu plus inspiré mais ça reste au dessus de nombreux dessinateurs actuels.
Note finale : 13/20 Bye bye le beauf en jaune!

[JB]

Merci pour ces lectures et avis toujours intéressants.
Infinity Abyss : est-ce la couverture du TPB ? Assez horrible, on dirait bien être une case directement prise dans l'un des numéros, avec en plus un Warlock à la physionomie... étrange. il y avait pourtant quelques couvertures plus choc, comme celle représentant un squelette portant les vêtements de Thanos, ou une autre sur laquelle figuraient les lambeaux de costumes des héros Marvel

[Man-Thing]

Oui, c'est extrait d'une des cases. C'est un mauvais choix mais à leur décharge, les six autres couvs sont pas géniales, franchement. Y'à guère que celle du squelette qui était honnête, à mon avis.

[Fletcher Arrowsmith]

Tient moi aussi j'ai eu gratis le Deadpool : the gauntlet 1. Je vais relire du Deadpool ce que je n'ai pas fait depuis le run de Joe Kelly.

Intéressant ton avis dessus.

[Man-Thing]

Tu devrais t'amuser. Et tu devrais aussi te lancer dans le Deadpool actuel. Perso, mon parcours est inverse du tien. Je lis ses aventures pour la premiere fois (excepté ses débuts dans le X force de Liefield).

[doop]

T'as jamais tenté le JOE KELLY ou le CABLE et DEADPOOL de NICIEZA ? C'est dommage, c'est vraiment très sympa !

[Man-Thing]

Je me doute, j'en lis que du bien. Dès que je peux, j'essaye.

[Slobo]

Ah c'était un nouveau patriot ? Et c'est qui sous le masque cette fois ?
Par contre les young tous bi ça fait peur

[Man-Thing]

C'est compliqué. En gros, ce nouveau patriot

est une émanation des désirs de ses amis, un genre de fantôme (dont on ne voit jamais le visage, pas sur qu'il en ait un) qui est là car ses amis souhaitent l'avoir à leurs cotés (mais le vrai Elijah a pris sa "retraite" à la mort de Stature).

C'est un personnage enigmatique dont on sait tres peu de choses.

[Man-Thing]

DC

Harley Quinn 2

Dans ce numéro, Harley se porte au secours d’animaux automatiquement euthanasiés quand ils ne sont pas adoptés rapidement dans une animalerie proche de chez elle.
Après avoir essayé de tous les adopter légalement, son casier judiciaire s’y opposant, elle demande l’aide de Poison Ivy, sa BFF, tout en évitant une première tentative d’assassinat sur sa personne, sa tête étant mise à prix.

Ce n’est pas un grand numéro. On retrouve avec plaisir les qualités des opus précédents (notamment de très bons dialogues, souvent drôles, les scènes avec le castor empaillé obtenant la palme) mais il y’a un goût de trop peu à la fin de la lecture de ce numéro bon mais un peu vide.

Espérons que la suite saura nous surprendre.

Scénario : 14/20 Efficace mais quand même très simple.
Dialogues : 16/20 Toujours le point fort de la série.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Solide et plutôt agréable.
Note finale : 15/20 Un bon numéro dans l’ensemble.



MARVEL

FF(in) 16

Fraction fait sienne la version Waid de Fatalis (dans l’arc assez contestable « Unthinkable »avec Wieringo aux dessins): dans ce duel marquant entre Ant man et le bon docteur, il déconstruit point par point la noblesse et la loyauté du personnage et se sert du personnage de père ayant perdu sa fille qu’est Ant man/Scott Lang pour asséner un discours réduisant Doom au statut de psychopathe seulement obnubilé par sa personne et prêt à tout pour satisfaire son égo.

Sa démonstration vise à nous prouver qu’il ne pense jamais à son peuple et ne pense qu’à lui-même, imitant simplement des émotions qui lui sont étrangères pour mieux se jouer de ses ennemis.

Si, comme pour Waid, je commence à fatiguer de lire cette volonté systématique de réduire le fascinant personnage à un simple cinglé, il faut avouer que Fraction a mis du cœur à l’ouvrage (très aidé par les époux Allred) et que sa démonstration est méthodique, étayée et convaincante.

Elle sert à appuyer une nouvelle fois son leitmotiv au cours de ces 16 numéros vraiment convaincants : la famille c’est important et elle comprend aussi les meilleurs amis, comme en témoigne l’excellente scène de banquet final, qui est aussi reprise dans le Fantastic four 16 à ce que j’ai vu.

En revanche, je suis peut-être un sale gauchiste « droit-de-l’hommiste », mais j’ai très peu goûté la fin de la démonstration : après nous avoir expliqué que Fatalis est un fou psychopathe, Ant man lui explose méthodiquement la tronche devant des paysans latvériens pour que Doom n’oublie jamais cette humiliation et que ceux-ci voient les failles de leur souverain.
C’est quand même super limite, même si Ant man a perdu sa fille à cause de lui. La justice façon ranch. « Lattez les fous, ça leur apprendra toujours quelque chose ».

Je ne suis pas fan non plus de cette idée que Fatalis reconstruit toujours son visage après avoir récupéré son corps ou quand il passe de l’un à l’autre.
Je passe sur le tribunal vivant qui le condamne, pour avoir agressé le gardien Uatu qui le sert, à voir une cicatrice apparaître sur son visage pour chaque méfait qu’il aura commis, c’est un peu indigne d’une divinité cosmique, ce genre de vengeance sadique.

La petite vengeance finale d’Ant man, qui fait croire brièvement à Fatalis qu’il a tué par erreur Valéria, sa filleule, pour lui faire éprouver la peine de perdre un proche est aussi TRES limite.
C’est une justice personnelle plus digne du Punisher que d’un membre des Fantastiques et assimilés.

Si on peut passer outre ce propos très réactionnaire de Fraction, ce numéro est tout de même très bon et mérite la lecture.

Finalement, FF et Fantastic four auront eu assez peu de points communs à ce que j’ai lu. En revanche, les deux titres partagent le même épilogue de barbecue sur la lune, dessiné et colorisé par les Allred. Etonnant.

Scénario : 16/20 Un numéro vraiment bien écrit et un des meilleurs de la série.
Dialogues : 16/20 Un Ant man très en valeur.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Les Allred sont toujours on fire. C’est magnifique.
Note finale : 17/20 Un excellent numéro et un très bon point d’orgue à la série.



Empire of the dead 1

Quelques années après son plutôt sympa Toetags chez DC, Romero remet ça chez Marvel et je suis de la partie, en bon fan zombie du bonhomme !
Oui, j’ai même apprécié (Gasp !) ses derniers films fauchés, c’est dire !

Nous suivons, dans une ville fortifiée qui organise des combats de zombies dans une arène, une ancienne pédiatre reconvertie en psychiatre étudiant le comportement des zombies. A ce sujet, j’ai particulièrement apprécié le passage clin d’œil à la nuit des morts-vivants où on apprend qu’elle est la sœur de Barbara, la fameuse héroïne du film et que le frère de celle-ci a connu un sort un peu différent de celui du film…
Le fait de nous présenter comment deutéragoniste une ancienne flic qui a gardé une partie de sa personnalité et découvre que le maire et son fils ne sont pas ce qu’ils prétendent être mais des vampires annonce du très bon.

Les très beaux dessins de Maleev achèvent d’emporter mon adhésion à ce titre.

Scénario : 15/20 Très solide malgré la difficulté de faire du zombie un peu original.
Dialogues : 16/20 On est bien projetés dans l’histoire très sombre. J’aime beaucoup la façon de parler de l’ancienne flic.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Maleev est très bon.
Note finale : 16/20 Un premier numéro qui m’a convaincu.



Captain America 15

Ça fait depuis le dernier numéro que la série est ENFIN à un niveau acceptable pour du Cap et surtout d’un intérêt enfin soutenu.
Celui-ci ne dément pas cette bonne impression.

On y voit Cap et Fury jr demander à Nuke de les aider à laver son nom pour enfin aider son pays etarrêter d’être sans cesse manipulé.
J’ai beaucoup aimé le discours de Nuke qui dit qu’il n’aime pas ce surnom car il n’est pas une arme qu’on lâche de loin mais un vrai soldat qui en sauve d’autres et a vu la mort de près.

Iron nail, sorte de Mandarin bis pour l’instant, n’est pas inintéressant pour l’instant bien que je commence à en perdre mon latin.
Le réalisateur d’Iron man 3 avait refusé de nous présenter le mandarin tel qu’on le connait (asiatique, attifé comme un noble chinois de la fin 19ème siècle) au prétexte que ce personnage était « raciste ». Et là, Remender nous pond un mandarin bis qui a tous les traits de Fu Manchu (longue moustache, cruel et impitoyable…)
Du coup : Remender est il raciste ? Marvel est il raciste ? Ou le réalisateur d’Iron man 3 est il une poule mouillée qui voulait pas froisser ses investisseurs chinois et cette grande terre d’exportation ?

L’introduction en cliffhanger de Dr Mindbubble, personnage annoncé depuis de longs mois, est efficace et j’ai hâte de lire la suite. Je crois que c’est la première fois depuis le numéro 1…

Scénario : 16/20 Enfin un scénario dense et intéressant, avec toujours une très bonne réflexion sur ce qu’est un soldat et un patriote
Dialogues : 16/20 Juste excellents, surtout ceux de Nuke.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Pacheco est efficace.
Note finale : 16/20 Deuxième très bon numéro consécutif de Cap depuis le relaunch.



Indestructible Hulk 18

Suite de la poursuite entre les Illuminati (ou plutot, les super génies de l'univers marvel) et Hulk, autour de la bombe développée par Banner pour contrer les effets des brumes terrigènes.

Je ne vais pas en révéler plus car c’est vraiment bien fichu et trépidant. Comme pour le Cap ci-dessus, je crois que c’est la première fois que je vois deux numéros consécutifs aussi bons depuis le relaunch.

Les dessins sont vraiment chouettes.

Scénario : 15/20 Vraiment efficace et bien fichu.
Dialogues : 15/20 Du bon Waid.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Il faut que ce dessinateur reste au-delà de cet arc. Il est juste parfait sur le titre.
Note finale : 15/20 Un très on numéro dont j’attends la suite avec intérêt.



Night of the living Deadpool 2

Je crois que ce numéro est ma première déception sur du Deadpool par Bunn, après un très bon numéro 1.
On y voit Deadpool, dernier super héros de la terre, aider des survivants à trouver un refuge.
Au rayon des plus, de très bons clins d’œil à divers lieux mythiques des films de Romero et de la BD Walking dead.
Au rayon des moins, tout ça est quand même vu et revu.

Il n’y a guère que le cliffhanger, avec son bus de touristes âgées psychopathes qui augure de bonnes choses.

Scénario : 14/20 Du survival zombie classique.
Dialogues : 15/20 ça reste du bon Bunn et Deadpool est toujours aussi bien écrit.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Toujours efficace, ce mélange de pseudo noir et blanc et les couleurs du costume de DP.
Note finale : 14/20 Un numéro sympathique mais pas génial.



Inhumanity 2 (alias Inhumanity : Medusa dans les sollicitations originelles)

Dans ce one shot qui est devenu un numéro 2 pour des raisons mystérieuse, on trouve du Fraction en mode écriture automatique (mais peut-être le piètre résultat est il dû au fait qu’il a été remplacé in extrémis sur le titre par un individu non mentionné dans les crédits ?) et un Bradshaw en petite forme.

Medusa récupère l’aide des vengeurs, qui lui prêtent leurs bases de données, pour l’aider à rechercher les nouveaux inhumains.
De petits groupes d’inhumains violents sont envoyés aux quatre coins du monde pour les récupérer et au besoin les sauver (par exemple de dictateurs qui veulent se servir de leurs pouvoirs) tandis que Gorgone est à la recherche de son fils, qu’il a fait muter trop jeune pour le sauver.

Et on s’ennuie grave.

A la fin, un groupe d’inhumains mené par Medusa elle-même part sauver des inhumains en passe d’être disséqués par l’AIM (avec Gorgone toujours en train de beugler « où est mon fils ? »)

Et on s’ennuie toujours autant, d’autant que Flèche noire a disparu et que je ne comprends pas où il est passé. En tout cas, ça préoccupe beaucoup Medusa. Le lecteur s’en fiche un peu au final.
Espérons que Inhuman 1 sera plus passionnant.

Scénario : 11/20 Répétitif et ennuyeux
Dialogues : 12/20 Rien de passionnant dans cette tambouille.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Bradshaw livre une copie pas géniale. Les couleurs aident pas (et ça manque d’encrage à mon humble avis).
Note finale : 12/20 Ultra dispensable

[Fletcher Arrowsmith]

J'ai bien aimé pour ma part ce Harley Quinn #2. Ce n'est pas révolutionnaire comme tu le signales, mais cela trouve bien dans sa place dans la morosité qui s'installe dans un certains nombres de production actuelle. Je trouve que le couple à la vie de scénariste joue bien sur l'installation de Harley dans la vrai vie et la description de son quotidien (le frigo, ses colocataires) que l'on devine forcement dérangé et loufoque. Et puis le thème traité (l'euthanasie des animaux abandonnés) donne de la force au récit et n'en fait pas une énième histoire rempli de gag sans fond derrière.

[Man-Thing]

Je vois ce que tu veux dire. J'ai un peu de mal à définir pourquoi un titre me botte ou pas. En général, je le ressens très vite pendant ma lecture. Si ça m'agrippe, c'est que c'est relativement dense pour à la fois me divertir et me happer complètement.

ça m'a fait ça pendant la lecture de FF 16, qui m'a botté, par exemple. A contrario, je me suis un tout petit peu ennuyé pendant la lecture de Harley 2 et ça se ressent dans ma chronique. Il y'a du potentiel mais ça manque un peu d'ambition pour l'instant. Après c'est vrai que le côté léger du titre est agréable et bien fichu, c'est bien pour ça que je le note bien, comme tu l'as lu.