Il y a 20 ans : Janvier 1984

[gillesC]

Beaucoup de choix, pas trop; bons prix, oui!

[Fred le mallrat]

a bordeaux les aredit couleur(artima) ne sont pas a plus de 2,5€

[gillesC]

Chez moi, ils sont à bien moins!

[cyclopebox]

	Citation:			Posté par Guillemard
	Je veux le lire à tout prix. Mes deux héros réunis, le rêve.

J'ai dégôté l'album où Superman rencontre Musclor, l'année dernière dans une libraire de Joigny (une ville paumée de l'Yonne).

Comme quoi le hasard...

[Deroxat (Expert en Potins)]

alors, c'est mieux que la vie de JP II?

C tres rigolo
Et kelkun a l'Action Comics où Superman arrive dans le village d'Asterix?

[Deroxat (Expert en Potins)]

ca existe vraiment ou c'est une blague?

[pym]

ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! ils en parlent dans le tp whatever happened ... !!!

c'est pas lofficier le scenariste ??
oh , j'va lui demander ....

	Citation:			Posté par Black_Dragon
	C tres rigolo Et kelkun a l'Action Comics où Superman arrive dans le village d'Asterix?

oui oui oui je l'ai je l'ai je l'ai !!!

[pym]

et ? ......

[Niglo]

Du côté de chez Arédit, il paraît également beaucoup de choses en ce mois de janvier 1984. Ainsi ‘L’Allié des Ténèbres’, neuvième album des Défenseurs. Les trois épisodes poursuivent une histoire débutée dans l’album précédent, dans laquelle les Défenseurs sont opposés à une entité démoniaque baptisée la Main à Six Doigts. Chaque épisode met en scène un invité de marque : on y croise respectivement Dracula, le Motard Fantôme et le Traqueur de Démons. Le premier s’allie aux Défenseurs pour lutter contre des vampires rebelles qui se sont alliés au démon Puishannt (non, je ne chuinte pas, c’est son nom). Le deuxième les conduit à un chanteur de rock satanique qui compte faire apparaître en plein concert un créature démoniaque. Et en compagnie du troisième, ils se rendent en Israël à la rencontre d’un homme se prétendant être le nouveau messie. Ces trois aventures ont toute un lien avec la Main à Six Doigts, même si ce lien peut paraître assez artificiel, et l’enchaînement des situations peu vraisemblable. Des trois épisodes, le dernier est le plus intéressant, mettant en scène un personnage (David Kessler, le messie) sincère dans sa volonté d’aider autrui, mais manipulé par des puissances qui le dépassent. Signalons également que la Gargouille, apparu dans l’album précédent, rejoins le groupe de façon permanente, et que Nighthawk, paralysé depuis quelques mois, retrouve désormais l’usage de ses membres, mais seulement une fois la nuit tombée.
Visuellement, pas grand chose à dire, Don Perlin est toujours aux dessins. Le résultat est donc très médiocre, et même l’encrage de Joe Sinnott ne parvient guère à embellir ces planches. On se consolera avec la superbe couverture de Michael Golden. C’est peu. (Defenders #95-97, par DeMatteis, Perlin & Sinnott).

Il était invité des Défenseurs, retrouvons-le dans sa propre revue. Le Motard Fantôme (oui, moi aussi ça me fait tout drôle de l’appeler comme ça après tout ce temps) revient pour trois aventures signées Michael Fleisher. Je dois reconnaître que cette série m’a toujours paru être l’une des plus médiocres jamais publiées par Marvel, et ce quelles que soient les équipes qui se sont relayées sur le titre. Ces trois épisodes ne font pas exception à la règle. On y retrouve d’anciens adversaires du Motard (le Globe et Azmodeus), Johnny Blaze se fait engager dans un nouveau cirque pour y faire son numéro de funambule sur deux roues, s’en suivent quelques mésaventures avec ses nouveaux collègues, le tout réglé à chaque fois en 22 pages standard. Les dessins de Luke McDonnell et Jack Sparkling sont au niveau, c’est dire si la lecture ou la relecture de cet album est très modérément conseillée (Ghost Rider #63, par Fleisher, McDonnell & Trapani ; #64-65, par Fleisher, Sparkling & Sutton).

Du côté de chez Thor, dont c’est le troisième numéro, il se confirme que Galactus est bien de retour sur Terre, mais cette fois il ne compte pas en faire son plat du jour. En réalité, il est venu demander l’aide de Thor – et donc d’Hercule, qui ne le lâche plus d’une semelle – pour lutter contre Ego, la planète vivante, qui a sérieusement pété les plombs. L’épisode est un peu court, et les planches de Buscema seraient belles si elles n’étaient pas bâclées par l’encrage de Mike Esposito & Dave Hunt. (The Mighty Thor #226, par Conway, John Buscema, Esposito & Hunt).
Passons rapidement sur Machine Man, probablement la moins intéressante des créations de Kirby dans les années 70 (2001 : A Space Odyssey #10, par Kirby & Royer) et arrêtons-nous plutôt sur l’épisode du Maître du Kung-Fu, une spectaculaire course poursuite longue de 17 pages admirablement bien mise en scène par le jeune Mike Zeck. Si par la suite son trait s’est fait plus épuré, sa narration plus fluide aussi, j’ai toujours eu un gros faible pour son travail sur cette série. Un peu comme le Miller de Daredevil, Mike Zeck avait sur ses premiers travaux une fougue et une méticulosité qui palliaient son manque d’expérience. Quant à cet épisode précis, on y croise des hommes-tigres, un cadavre encombrant, une voiture en piteux état, et bien sûr l’ombre de Fu Manchu (pardon : Kou Namfu), enjeu de cette course poursuite. (Master of Kung-Fu #81, par Moench, Zeck & Day).
Terminons par les Vengeurs, dessinés ce mois-ci à quatre mains par Rich Buckler et George Tuska. Le premier fait s’affronter les Vengeurs entre eux, le second fait revivre à Captain America des souvenirs qu’il n’a jamais vécu. Pourquoi ? Comment ? Les réponses le mois prochain. A noter au passage que Buckler s’inspire ici fortement du style de Neal Adams, et que ce n’est franchement pas ce qu’il a fait de mieux. (Avengers #106, par Englehart, Buckler & Tuska, Cockrum).

Dans Hulk #2, comme dans le numéro précédent, Frank Robbins est à l’honneur. En méritait-il autant ? Il signe de son trait si inimitable (Dieu merci) les épisodes de Captain America et de Luke Cage. Cap affronte la sexy Nightshade et les troupes du SHIELD qu’elle manipule mentalement, tandis que Power Man combat pour le deuxième mois consécutif Spear, ainsi qu’un nouveau venu, le Lutteur. Tout cela est suffisamment vilain pour qu’on en oublie de s’intéresser au scénario. (Captain America #190, par Isabella, Robbins & Colletta ; Power Man #34, par McGregor, Robbins & Springer).
Dans l’épisode de Hulk du mois, il ne se passe rien. Mais strictement rien. Hulk arrive dans un petit bled de Californie, rencontre un hippie maltraité par les autorités locales, se retrouve hébergé chez lui, est embêté par la police lors d’un contrôle routier, puis s’en va. C’est tout. (Incredible Hulk #231, par Stern, Sal Buscema & Esposito).
Je gardais le meilleur pour la fin : L’Homme-Chose, et la conclusion de l’histoire dans laquelle un avion de ligne a été attaqué en plein ciel par un bateau de pirates !!! Cette seconde partie est tout aussi stupéfiante, et il y est question de fantômes et de malédiction implacable. Le responsable de ce truc est un certain Chris Claremont, qui s’il continue comme ça ne fera jamais rien dans la vie. (Man-Thing #8, par Claremont, Perlin & Wiacek).
Conclusion : oui, Hulk n°2 est bien la pire revue du mois.

Un peu meilleur est le hors-série du Géant Vert intitulé ‘Hulk contre Quasimodo’. Précisons-tout de suite qu’il ne s’agit pas de la créature créée autrefois par le Penseur Fou, mais bien du descendant du personnage de Hugo. L’histoire se déroule donc à Paris, où se trouve Banner en compagnie de Betty, et oppose les deux monstres, dont un seul verra au bout du compte la possibilité de retrouver son humanité. Le récit est assez quelconque et je n’ai jamais compris ce qui justifiait l’existence de ce numéro spécial. (Hulk vs. Quasimodo #1, par Mantlo, Buscema & Mitchell).
A côté de cela, on trouve un cross-over Power Man-Iron Fist-Rom. L’épisode de Rom avait déjà été publié moins d’un an et demi plus tôt, dans Strange n°153, mais la première partie de ce récit n’avait jamais été traduite. Rom se rend à New York où il compte aller trouver les Fantastiques afin de leur demander de l’aider à regagner sa patrie, Galador, dont il craint qu’elle n’ait été victime d’une attaque des Spectres Noirs. En chemin, il ne peut évidemment s’empêcher de faire un peu de ménage et de bannir quelques Spectres dans les limbes, ce qui mène sur ses traces le duo Power Man & Iron Fist. Malentendu, incompréhension, puis collaboration et copains comme cochon. La routine donc. La seconde partie voit les trois héros à l’assaut du Baxter Building – ils craignent que les FF n’aient été remplacés par des Spectres Noirs – mais là encore tout est bien qui finit bien. (Power Man & Iron Fist #73, par Duffy, LaRoque & Villamonte ; Rom #23, par Mantlo, Sal Buscema & Sinnott).

Last but not least, ‘Le Comité des 5’, deuxième album consacré à Moon Knight, Vengeur de l’Ombre. Ou la joie de retrouver Bill Sienkiewicz à ses débuts. Un Bill encore assez sage, pas encore libéré de ses influences (Neal Adams, Marshall Rodgers, etc.), et dont la particularité du trait disparaît quelque peu sous l’encrage immédiatement reconnaissable de Klaus Janson. Ca reste néanmoins très agréable à regarder. Les scénarios de Doug Moench sont des plus classiques : Moon Knight est aux prises avec cinq tueurs à gage chargés de l’éliminer ; enquête sur une maison réputée être hantée ; démantèle un trafic de drogue utilisant le vaudou pour se procurer de la main d’œuvre à bon marché. Difficile en 22 pages et avec une telle thématique de pondre du chef-d’œuvre, mais le résultat demeure tout à fait lisible. (Moon Knight #4-6, par Moench, Sienkiewicz & Janson).

C’est tout pour ce mois-ci.

Si quelqu’un veut se charger des traductions DC, il est le bienvenu.

C moi ou ce topic existe en double??

Eskil est bien cet episode de l'Esquadron des Etoiles?? Je le vois souvent et j'hesite toujours à le prendre...

[gillesC]

Eh bé, quel courage et quel amour le Niglo pour taper tout ça!!
..du rock satanique... on voit que c'était avant le rap!

[michel]

Marvel Fanfare #12/2 : Marvel Annfare, par Roger Stern & Ann Nocenti / Al Milgrom / Al Milgrom, 01/84

A cette époque, Marvel lançait encore des évènements qui sur un mois ou deux se répercutaient sur la quasi totalité de leurs publications. Ca pouvait être des cross-overs comme Inferno ou Acts Of Vengeance qui affectaient tout le Marvel Universe, mais aussi des concepts plus délirants comme en ce mois de janvier 1984 avec le « Assistant Editor’s Month », soit le mois des assistants-éditeurs. Le pitch, c’est que l’ensemble des éditeurs part pour la convention de San Diego, laissant pour un mois leurs titres aux mains de leurs assistants, et ceux-ci en profitent pour se lâcher… Le résultat est assez inégal mais il y a quelques perles.





Mon préféré est Spectacular Spider-Man #86, avec comme dessinateur invité surprise, Fred Hembeck et son style… particulier mais on en recausera en décembre.

Marvel Fanfare est une série anthologique bimestrielle, où peuvent donc apparaître tous les héros du Marvel Universe. On a généralement une première histoire de taille normale, une deuxième histoire plus courte, et souvent des pin-ups. Pour ce #12, la première histoire avec la Veuve Noire par George Pérez fait partie d’un arc publié en VF dans Marvel Fanfare n°1. La deuxième histoire nous montre Ann Nocenti, assistant-éditeur de Al Milgrom, à la tête de Marvel Fanfare pour un mois. Elle voit débarquer dans son bureau Roger Stern, scénariste prolifique qui a touché à peu près à tous les persos Marvel, désespéré parce qu’il a fait le déplacement jusqu’au siège de Marvel et qu’il n’y aucun éditeur avec qui discuter de ses plots, ce qui aurait pu lui permettre d’être en avance sur son planning, une chose inédite pour un scénariste Marvel. Ann a une idée pour l’occuper : écrire cette histoire de Captain America qu’il avait promis de faire pour Marvel Fanfare. Et pour lui remonter le moral, elle a un secret : lui faire enfiler la tenue de Captain America ! Roger a du mal à la remplir et tente de trouver l’inspiration mais catastrophe : son bouclier passe par la fenêtre et tombe dans une benne. Quand il descend le récupérer, il tombe sur une bande de loubards en train de tagger le building. Et là le miracle a lieu : il leur sort un speech tellement barbant qu’ils préfèrent réparer leurs dégâts que d’écouter ça. Roger est alors hyper-motivé pour écrire son histoire de Captain America, mais il reçoit un énorme colis de Al Milgrom avec des tas de pages d’Avengers à faire en toute urgence… Lui succède dans le bureau de Ann Bill Mantlo, effondré parce qu’on a refusé son team-up Rocket Raccoon / Valet de Cœur…

Marvel Fanfare #12/3 : The Rick Leonardi Portfolio

Ca a l'air total delire cette histoire, lol

Les pins ups aussi sont dans ce Marvel Fanfafre?