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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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C'est parce que je lis trop de bouquins, j'ai pas eu le temps avant.
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Ahah j'ai l'impression de lire un de mes élèves !
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En passant, j'aimerais bien voir des représentations. Y en a certaines à privilégier ?
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Hé bien c'est surtout qu'exceptée la captation avec Francis Huster de la Comédie française, il n'y a rien de disponible en dvd...
Bon dans l'absolu tout cela n'est pas bien grave puisque l'objet d'étude s'attarde surtout sur la génétique ; cependant un effort aurait pu être fait de la part des distributeurs pour ressortir quelques utiles documents...
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Raging Bull, Jake La Motta (13E note Editions). Passionnante cette autobio du "taureau du bronx". Même pour quelqu'un qui n'a jamais pratiqué le "noble art", ce qui est mon cas, et dont la connaissance de ce sport se limite à quelques films et au bouquin de Norman Mailer sur le mythique "combat du siècle" Ali vs Foreman . S'y livrant avec une franchise assez déconcertante, La Motta n'omet rien de son parcours chaotique et violent, sa jeunesse misérable, les vols et agressions dont il s'est rendu coupable pour quelques dollars, la prison, sa découverte du ring où il pourra enfin canaliser cette rage qui bouillonnait en lui depuis toujours et qui lui aura évité de finir ses jours derrière les barreaux ou vidé de son sang dans une ruelle malfamée. L'homme est touchant, il s'y livre sans fards, baisse la garde pour évoquer ses défauts, cette jalousie maladive, qui donnera une des séquences les plus dures du film de scorsese et sa connerie crasse qui lui aura coûté ses mariages et l'amitié de son pote d'enfance. Il faut croire que la rage conserve: à 91 ans, malgré les centaines de coups pris dans la tronche, le taureau n'a pas encore déclaré forfait.
En plus, le livre se complète d'une longue postface sur l'histoire de la boxe qui permet au néophyte de remettre les choses dans leur contexte. |
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Je viens de finir La librairie des ombres de Mikkel Birkegaard.
Mêlant un peu les super-pouvoirs à une intrigue policière très classique, La librairie des ombres ne révolutionne rien mais fait plutôt bien le travail avec quelques bonnes idées, un style plutôt fluide et des personnages qu'on a déjà vus mais qui fonctionnent bien ici. C'est sympa, ça se lit bien, et s'il n'y avait pas un petit passage à vide au milieu et une fin précipitée, ce serait une vraie bonne petite surprise. La librairie des ombres vaut le détour comme roman d'été ou lecture de transports en commun, et c'est déjà pas mal. |
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Je viens de finir "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" de Joel Dicker
Et cela fait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant passionné. C'est à la fois un livre dans le livre, une réflexion sur l'Amérique d'aujourd'hui mais aussi d'hier et surtout un polar très bien ficelé (même si un peux tout much sur la dernière parti). C'est très bien écrit, ce qui ne gâche pas le plaisir en ces temps de Musso et Levy ou 50 nuances de couleurs sombres pour personnes en manques de tripotage. J'ai retrouvé un plaisir de lecture identique à la lecture de certains comics (X Men des années 80 de Claremont, Alan Moore pour la mise en abîme) avec tout les intrigues qui se regroupent (avec le bémol déjà exprimé d'une fin qui tire un peu en longueur). On pourrait penser que les personnages sont caricaturaux mais si on se prend à une réflexion sur ce que l'on vient de lire on se rend compte de l'évolution de ceux ci entre le début et la fin du livre : ils ont tous des secrets (pour des raisons différentes et apportant des rebondissements différents également dans le traitement). D'ailleurs ce n'est pas une évolution c'est l'expression même des personnages (d'une certaine Amérique dite profonde et aussi arrogante). JE LE RECOMMANDE Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 07/08/2014 à 19h05. |
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Des vivants et des morts de Gérard Mordillat
Lui, c'est Rudi. Il n'a pas trente ans. Elle, c'est Dallas. Bien malin qui pourrait dire pourquoi tout le monde l'appelle comme ça. Même elle a oublié son nom de baptême... Rudi et Dallas travaillent à la Kos, une usine de fibre plastique. Le jour où l'usine ferme, c'est leur vie qui vole en éclats, alors que tout s'embrase autour d'eux. A travers l'épopée d'une cinquantaine de personnages, Les Vivants et les Morts est le roman d'amour d'un jeune couple emporté dans le torrent de l'histoire contemporaine. Entre passion et insurrection, les tourments, la révolte, les secrets de Rudi et Dallas sont aussi ceux d'une ville où la lutte pour la survie dresse les uns contre les autres, ravage les familles, brise les règles intimes, sociales, politiques. Dans ce monde où la raison financière l'emporte sur le souci des hommes, qui doit mourir ? Qui peut vivre ? En voilà un roman qui rappelle malheureusement l'actualité. Je l'ai dévoré d'une traite. On jongle (on vibre) avec les destins de nombreux personnages. Personne n'est épargné et Mordillat ne tombe pas dans la caricature en dressant justement de multiples portraits afin de balayer un large panorama de ce drame humain. Bien sur l'action se passe dans le nord et dans une usine. Bien sur les investisseurs sont de méchant capitaliste mais qui peut nier le contraire actuellement. Suicide, dépression, bourgeois, condition ouvrière, manifestation, troquet du coin, alcool, banlieue, misère, espoir, syndicalistes, lacheté, inconscient, politiciens, sexeS et bien plus encore se retrouvent dans ce livre que je vous conseille et qui nous donne une envie furieuse de mieux comprendre le monde qui nous entoure et d'essayer de le changer. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/03/2013 à 12h12. Motif: fautes, sic |
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Lasser, détective des dieux, Tome 1 : Un privé sur le Nil
1935, Le Caire. Jean-Philippe Lasser, détective privé de seconde zone, hante le bar de l’hôtel où il a posé ses valises et ses bureaux, en attendant le coup qui rapportera gros. Pour le moment, il ne décroche que des petites affaires, celles que tous ses confrères ont refusées… Imaginez Nestor Burma, en Egypte durant les années 30 où les dieux se baladent dans les rues... C'est totalement déjanté, mais génial car la sauce prend. C'est humour et rigolade à chaque paragraphe. http://lasserdetective.fr/index.php?...ive-sur-le-nil Dépêchez-vous, le tome 2 arrive bientôt ! |
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Les privilèges de Jonathan DEE
Satire d’une certaine classe Américaine « les Riches » ce roman, pas très long (354p en poche) se laisse lire avec un style tout en douceur. On suit l’évolution de cette famille sur 25 ans à partir du mariage. D’ailleurs si il n’y a qu’un seul passage à lire c’est bien la description de la cérémonie. Un bijou d’écriture qui nous rappelle le meilleur des films américain (Le Parrain, The Deer Hunter, des descriptions à la Altman…). On est loin de la férocité d’un Tom Wolfe ou d’un Bret Easton Ellis et plus proche de Jay Mc Inerney. Dee décrit. Il n’essaye pas de prendre partie pour la famille Morey (mari épouse une fille et un garçon soit la famille modèle). Il nous laisse juger les problèmes et la morale des riches. Le sexe, la drogue, l’argent sont traités avec un certain recul. D’ailleurs les réactions des personnages ne sont pas forcément celles qu’on aurait pu imaginer. Les tranches de vie vont et viennent. Les enchainements sont surprenant car il n’y pas vraiment de chapitre…comme des moments dans une vie de riche. Petite déception sur le dénouement qui n’en est pas un. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/04/2013 à 14h01. |
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Le papillon tatoué de Philip Pullman
Livre court (175p), facile à lire car P Pullman à un style très souple et agréable, j’ai passé un très bon moment. Nous suivons Chris (l’adolescent, héros du livre) qui va rentrer dans l’apprentissage de la vie d’adulte (école, amour, sexe, travail, famille, mensonges…) suite à sa rencontre avec Jenny, jeune écorchée vive pas épargnée depuis le destin depuis sa naissance. Chris et Jenny ont 17 ans ils sont adolescent au début du roman et en sortiront adultes à la fin. Toutes les vérités ne seront pas exposées comme dans la vie réelle. La fin est annoncée dès la première phrase du livre. Elle est touchante et offre une belle réflexion sur la vie et le destin. La force de Pullman dans cet ouvrage est de ne pas tomber dans les clichés du genre. Déjà le roman se déroule à Oxford mais pas sur la partie campus (trop célèbre). Ensuite il pimente son aventure de rebondissements qui peuvent paraître invraisemblable mais qui sont tout simplement lié au destin. Ici personne ne se plaint et essaye plutôt d’avancer. Le destin est magnifié par le comportement de tous où les petits mensonges, jamais innocent mais pas méchants, sont capitaux sur les chemins de chacun. Les descriptions de P Pullman sont à l’économie de mot (pas au sens péjoratif du terme) mais nous transporte immédiatement que cela soit physiquement (on s’imagine très bien Oxford et sa banlieue) ou psychologiquement (les affres de l’adolescence, les conséquences des actes de chacun). Une bonne pioche, une bonne lecture. Bon maintenant je vais pouvoir m’attaquer au dernier Tom Wolfe, Bloody Miami Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/04/2013 à 14h00. |
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C'est noté. Merci.
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Après ce débat passionnant élargissons nos champs des possibles :
BLOODY MIAMI de Tom Wolfe
Et bien je dois reconnaître que j’ai ressenti une certaine déception à la lecture de cet opus. Déjà le Miami décrit par Tom Wolfe n’est pas si bloody que cela mais est plutôt le royaume de la luxure, du communautarisme et de la débauche. Rien de nouveau sous le soleil sauf que cette fois l’écrivain ne fait qu’effleurer ces thèmes centraux alors que dans ses autres romans il présentait une copie d’une excellente facture où on sentait qu’il avait potassé ses sujets. Ici on découvre uniquement la partie immergée de l’iceberg. Et pourtant on ne peut pas s’empêcher de se dire à chaque page que comme d’habitude il c’est bien documenté. Mais là il n’est pas arrivé à faire une bonne synthèse de ses enquêtes. Il verse trop dans les clichés à chaque situation. Ensuite le style qu’il emploie alourdi complètement la lecture. Tom Wolfe oublie volontairement les ponctuations pour nous plonger au plus prêt de sa narration. C’est loupé et dissuasif. Ce sont carrément des onomatopées en plein milieu du texte que l’on lit. Parfois on ne comprend même plus ce que l’on lit. Déjà que lire du Tom Wolfe c’est une certaine expérience….Alors il est vrai que l’on peut saluer son audace et son partie prit en ces temps de Musso et Levy en tête de gondoles de tous les bonnes grandes surfaces qui se respectent. Mais à trop se rapprocher du soleil (brulant de Miami) on finit par se bruler les ailes. La traduction est à priori pas bonne et chaotique mais est il facilement traduisible ? Reste qu’au final lire un roman du maitre Tom Wolfe est une belle expérience et le dernier ne déloge pas à la règle. Ce n’est pas son meilleur mais on a au moins l’impression de lire quelque chose de différents dans un milieu assez dépaysant. |
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