Critiques VO de juin 2013

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par SJ
	Lazarus #1 : il ne peut y avoir que deux sortes de réactions de lecteurs à ce titre. D'un côté ceux qui vont découvrir les univers de Lark et Rucka et qui vont se prendre une claque à la lecture et de l'autre côté les habitués des auteurs qui savent exactement où ils mettent les pieds. Je suis de la seconde catégorie, c'est à dire que je savais que j'avais signé pour une histoire où le personnage principal sera une femme, une femme forte mais avec en même temps assez de fragilité pour que ses sentiments la tourmente. Et c'est exactement ça, aucune surprise de ce côté. La lecture de ce premier numéro confirme toutes les attentes, et même si il va vite à lire il y a assez d'éléments pour que l'on saisisse tous les enjeux de l'ongoing. Si vraiment je devais faire une critique c'est sur le petit texte introductif qui nous présente l'univers et le personnage principal, à mes yeux c'est une faute de la part de Rucka d'avoir besoin de ce genre d'appendice pour expliquer des éléments qui auraient pu être intégré au récit et que le lecteur aurait aussi bien compris. En dépit de cela on se dit que ce Lazarus peut aller loin, très loin et on se réjouit de cette nouvelle ongoing qui débute.

Je n'ai pas encore lu ce numéro mais en le feuilletant, je n'ai pas pu m'empêcher de penser une fois de plus que, contrairement à beaucoup, j'aime beaucoup moins le Lark actuel que celui de ses anciens travaux.
Lark est passé d'un Terminal city très influencé par la ligne claire à un style hyperréaliste qui me touche beaucoup moins.
Bon, je lis toujours ce qu'il fait avec plaisir hein (c'est quand même un tueur, j'en conviens) mais en refeuilletant récemment ses Terminal city ou autres Scene of the crime, je me suis dit que c'est lors de son passage chez Marvel que son dessin a commencé à moins me toucher.

	Citation:			Posté par Zeph
	Surtout que ce petit texte est un concentré de cliché du genre écart social du futur, les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Pas franchement la meilleure façon de démarrer son truc.

Bah, on verra.
Comme le disait Hitchcock (si ma mémoire est bonne), ce n'est pas partir du cliché qui est problématique, c'est y arriver.

[Jean-Moul]

J'arrive après la guerre, mais je suis bien là!

The Dream Merchant 1&2:
Bof. Pas trop convaincu. Déjà je trouve le titre moins beau en "vrai" que dans les previews. Pas moche, loin de là, mais pas à la hauteur de mes espérances.
Quant au scénario, le #2 développe certes une idée fort intéressante mais je trouve ça mal fagoté. Le rythme est franchement mal géré. Et puis sinon je trouve les personnages très quelconques. Je n'ai aucune empathie pour qui que ce soit. J'ai la nette impression que la recette était bonne mais que les cuisiniers se sont un peu trop empressés. C'est dommage parce que sur le créneau des rêves je suis (enfin!) en train de lire Sandman par Gaiman, donc bon, même si le propos n'était pas de concurrencer ce monument, la comparaison se fait quand même dans un coin de l'esprit.
J'ai signé pour la mini complète. J'espère donc que la suite sera d'un meilleur niveau.




Akaneiro 1:
J'ai beaucoup apprécié cette première incursion dans le monde d'Akaneiro! Comme si Ghibli et Disney avaient accouché d'un projet commun. Un comic ni vraiment indé ni vraiment mainstream. C'est à un conte initiatique féodal nippon que nous sommes ici conviés. Rien de fondalement renversant mais ça fait efficacement le boulot, avec son lot de yokais et autres créatures folkloriques du Soleil-Levant.
Le dessinateur, Vassilis Lolos, a un style bien à lui et nous sort quelques très belles cases, même si on sent par instants que son trait n'est pas encore totalement assuré (c'est en tout cas le sentiment que j'ai eu, peut-être à tort).
Une agréable entrée en matière pour cette mini en 3 parties. Vivement la suite!

[gillesC]

On n'arrive jamais trop après la guerre!

[gillesC]

Eeeh, mais c'est pas mal du tout la suite d'Uncanny X-Force dans l' Avengers du même nom! (Ou plutôt adjectif)

Comme quoi, quand Remender revient aux fondamentaux...
Avec en plus un très bon Acuna, c'est trèèèès supérieur au premier chapitre.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Auteurroriste Zeph
	Tiens, les rêves semblent avoir la côte en ce moment dans les comics. Enfin, les rêves, les rêves, dans Thief of dreams, il est plutôt question de souvenirs de gens morts qui viennent exercer leur vengeance à travers le porteur d'un masque bien spécial. Pour l'instant, ça fonctionne sur le mode un numéro une histoire, on ne sait pas trop où ça veut aller ni le pourquoi du comment, mais c'est très sympa et prenant. En plus, niveau dessin, on a du Sean Philips like vraiment pas dégueulasse. Bref, pour l'instant, une très bonne lecture.

	Citation:			Posté par SJ
	Entre les deux titres de rêves je préfère le Dark Horse au Image, désolé Zeph mais je ne partage pas ton enthousiasme sur Dream Merchant #2, je trouve que la tartine d’explication qui y est donnée fait perdre justement ce côté onirique qu'on avait dans le premier épisode. Sinon oui Dream Thief est une tuerie, et dans tous les sens du terme.

	Citation:			Posté par Auteurroriste Zeph
	Ah oui, je comprend que ça puisse gêner les explications à la pelle sur le #2 de Dream Merchant. Moi je dois avouer que ça m'a plu. Faut dire que j'avais trouvé le premier single très intriguant mais aussi trop léger. En lisant ce #2, je me suis dit que quand même, ils auraient pu mieux étaler ça sur les 2 numéros. Et si j'en conviens, cet énorme tunnel explicatif peut repousser, j'ai bien aimé les idées lancées/développées.

THE DREAM MERCHANT #2 (Nathan Edmondson / Konstantin Novosadov)




Effectivement ce #2 laisse la place à beaucoup d'explication. J'ai été à moitié convaincu pas l'histoire de Edmonson qui au final hésite entre un récit de science fiction ou bien onirique (comme Sandman par exemple). Mais cela est bien venu dans le rythme du récit de nous fournir assez de clés pour comprendre les enjeux. La fin de l'épisode ne laisse pas présager du meilleur car on Edmonson à l'air d'être parti dans un road movie sous fond d'envahissement de la planète.
Konstantin Novosadov produit des planches agréables mais moins bonnes que le premier numéro. Il est à l'image du scénario : bon sur les 2/3 du numéro et un peu à la peine sur la fin. Passé l'agréable surprise du premier numéro son dessin surprend moins.

A suivre ma critique du #3 mais j'ai bien peur que cette série déçoive malgré un très bon départ.