Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > > Critiques > Critiques VO

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #16  
Vieux 17/09/2008, 21h04
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 16



We’ll Finish Things Here / Scattered To The Winds
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Mike Norton
Inker : Art Thibert / Jerry Ordway
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


C’est déjà la semaine 16 nan mais 16 !!! Pour une série qui se déguste numéro après numéro, il ne manque que les chips !!!!
Il faut dire que c’est du grand spectacle pour une série qui ne demande qu’à le devenir (et à le rester) : le dernier épisode montrait un virage radical dans l’histoire avec la rencontre de la Trinité et de la Troïka sur fond d’explication de texte.
Ainsi, le combat des chefs prévu n’avait pu avoir lieu : qu’à ne cela tienne, logiquement, c’est pour cette fois-ci sans réelle promesse qu’il n’y aura pas de nouveau round ! Quel as Kurt Busiek va-t-il sortir de son jeu pour (re)lancer la machine ?
De son côté, la back-up aime bien en remettre une couche sur le bourre-pif tout en exposant les « seconds couteaux » (et il y a du monde) : qu’est-ce que Kurt Busiek et Fabian Nicieza ont en réserve pour Hawkman (le seul et unique) ?
Est-ce que Mark Bagley aura rectifié son trait sur les visages ?
Qui l’accompagne ? Tom Derenick ou Scott McDaniel ? Ni l’un, ni l’autre, ce sera Mike Norton épaulé par Jerry Ordway à ma plus grande joie !
Alors clap de fin d’un acte d'après le titre ?





La fin ? Où ça la fin ? Cela ne fait que commencer !!!!
Du moins, il semble que le 1er acte de la série va toucher à sa fin (si je considère qu’il y aura 3 actes de 17 semaines environ mais rien n'atteste ma théorie dans les interviews de Kurt Busiek) car la cérémonie promise n’a jamais été aussi proche : Kurt Busiek a su faire fructifier la bagarre offerte pour développer son intrigue, surprendre le lecteur et annoncer, si ce n’est la prochaine étape, le retour probable de Krona. Ce n’est pas une surprise mais c’est bien amené.
En tout cas, les sollicitations de Décembre expliquent bien qu’il va y avoir vacance de Trinité (mais pas de vacance pour Trinity !) donc est-ce que le 2ème acte sera les conséquences de la cérémonie

Avant d’en arriver là, l’épisode de la semaine surfe une fois de plus sur la fusion des personnalités : c’est tellement efficace dans le combat que le terme harmonie est lâché.
Toutefois, entre le mélange initial des personnalités qui tournait au cafouillage jusqu’à cet aspect si productif, j’ai l’impression que Kurt Busiek a pris un raccourci. Il aurait pu y aller à tâtons et creuser cela.
Pourquoi avoir été aussi vite ? Est-ce parce que c’est la Trinité et qu’elle apprend très vite ? Est-ce parce que Kurt Busiek ne savait pas comment gérer la transition ?
J’espère qu’il reviendra dessus car c’est l’un des points forts de la série !

Après, au cours du combat, Kurt Busiek met un point définitif sur l’identité d’Enigma : le lecteur le savait déjà avant, c’est bien de l’officialiser. Ce qui est cool est que la Trinité se pose de ce fait les mêmes questions que moi ! Sacré Kurt Busiek, il a encore des choses à dire dessus.
Après, le combat m’a fait m’interroger tant sur la valeur des personnages : Morgaine Le Fay est une magicienne donc Superman aurait dû morfler surtout en comparaison du run de Kurt Busiek de Superman où justement Superman n’avait pas a partie facile en rapport avec la magie. Des choses sont-elles cachées ?
Au moins, j’ai percé à jour le 3ème larron de la Troïka qui m’apparaissait malléable alors que c’est un castagneur de 1ère comme l’avaient montré JLA / JSA – Vice & Vertu et l’arc Crisis Of Conscience de JLA : alors qu’Enigma se dévoile, un voile de mystère peut se poser sur les 2 compères…

Si l’histoire principale est d’un très bon acabit, j’avoue avoir fini la lecture de la back-up avec un rictus de plaisir : Kurt Busiek et Fabian Nicieza continuent de faire un gros pied de nez (pour ne pas dire autre chose) à Jim Starlin au sujet de Hawkman retconné lors de Hawkman Special lié à Rann / Thanagar – Holy War.
Si je ne sais toujours pas où veut en venir Jim Starlin (que j’apprécie beaucoup par ailleurs), je suis bien content de voir que Kurt Busiek et Fabian Nicieza sont en adéquation avec l’approche de Geoff Johns sur le velu ailé !!!
Par ailleurs, la back-up expose de nouveau Tarot : va-t-elle encore servir à autre chose maintenant que le rôle de la Trinité a été expliqué de toutes les façons possibles logiquement ?
Sinon, le fait de voir Hawkman aussi bien utilisé me fait regretter qu’il n’y ait plus de série à son sujet…

Par contre, si Tarot revient, il n’y a toujours pas de Konvikt : vu que les sollicitations de Septembre annoncent son retour et que le dernier numéro du mois est pour la semaine prochaine, il faut s’attendre à le voir (enfin) redébarquer En back-up ? Avec des explications sur sa présence ?

Celui qui fait un retour tonitruant est Mike Norton accompagné de Jerry Ordway : le « Modern Masters » dessinateur et encreur de génie en a fini avec son très bon Justice Society Of America Annual et il offre au trait de Mike Norton (qui a vraiment du mal à imposer son style qui fluctue au gré des encreurs) un côté George Perez plus que sympathique.
C’est du grand art : Hawkman est majestueux et en impose !
Un autre qui en impose de nouveau dans quasiment tous les domaines est bien Mark Bagley qui a « corrigé son problème de visage (excepté le nez de Wonder Woman plus saillant que d’habitude) : il retrouve la grande forme ! Bien chauffé par la 1ère (splash-)page, j’ai dégusté le reste : c’est dynamique à souhait !
Après, Jim Lee offre une jolie Wonder Woman en couverture mais il l'a déjà mieux représentée.

Un épisode qui remet les pendules à l’heure à pas mal de niveaux : que la suite soit du même tonneau !!!


Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #17  
Vieux 24/09/2008, 21h41
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 17



But No So Longer / Honor And Justice
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Ca sent bon pour enfin avoir la cérémonie cette semaine pour conclure le mois de Septembre : Kurt Busiek a fini la collecte et tout est en place depuis la semaine dernière qui fut aussi prolifique à bien des niveaux !
Pour battre le fer tant qu’il est bien chaud (un peu comme les marqués), il ramène aussi Konvikt qui avait navigué sous le radar depuis 10 semaines !!! Cela en vaudra t’il la peine ? Des informations supplémentaires seront-elles au rendez-vous ?
Quid de la back-up qui s’était achevée sur une explosion ? Qui en émergera ? Est-ce que Kurt Busiek et Fabian Nicieza ont remettront une couche avec Hawkman ou reprendront-ils l’explication de texte pour Tarot ? Cela sera-t-il autre chose ?
Ce qui doit continuer est le retour de la grande forme de Mark Bagley qui n’a plus grand-chose à rectifier pour revenir au très niveau du début de la série ! Il est cette fois secondé de nouveau par Scott McDaniel : miam !







Trinity conclut le mois de Septembre de la plus parfaite façon possible !!!
Comme prévu, ce numéro offre à la fois la cérémonie et aussi la fin d’une époque : je suis conforté dans mon idée de 3 actes (toujours ce fichu chiffre 3) pour la série par le DC Nation hebdomadaire où Mike Carlin officialise la chose.
Avec 52 semaines, les actes feront 17 ou 18 numéros : bingo, c’est avec la semaine 17 que Kurt Busiek termine la 1ère partie.

D’abord, la cérémonie annoncée arrive et permet une 1ère : la Troïka agit de concert un peu à l’image de la Trinité et la suite des événements est une promesse pour la suite.
Quant aux héros, la Trinité en est réduite à se rattacher à ses convictions (religieuses pour 2 d’entre eux) et c’est bien « peu » pour les principaux protagonistes…
Pour arriver à ses fins la Troïka fait intervenir le fameux Œuf Cosmique : seulement était-il un ingrédient ou le chef cuisinier de tout ce mic-mac symbolisé par le traditionnel To Be Continued qui part en lambeaux ? Ce sera l’une des principales interrogations dans les semaines à venir.
Oh il n’y a pas que cela en histoire principale : Kurt Busiek continue de faire des clins d’œil à Final Crisis notamment avec une onde qui, si elle n’est pas évidemment l’Equation d’Anti-Vie, n’est pas sans rappeler Final Crisis de Grant Morrison surtout avec la finalité de l’épisode.
Sans vouloir donner du grain à moudre à mon Doop préféré sur sa défiance envers Final Crisis (qui est très bon ^^), tout ce que Grant Morrison ne montre pas dans Final Crisis (je parle de la forme, pas des histoires forcément différentes), Kurt Busiek peut se le permettre avec le format hebdomadaire : tout est fourni (mais pas expliqué pour le moment) au lecteur. Je trouve que le cocktail Final Crisis / Trinity est très bon et les 2 séries ne se marchent pas sur les pieds comme je le craignais au début de l’aventure.


Pour la back-up, la semaine dernière montrait une explosion dont l’explication est donnée en histoire principale : comme Kurt Busiek ne peut (ou veut) logiquement s’intéresser aux autres héros récurrents, il revient enfin sur Konvikt et lui donne une certaine stature bien loin de la caricature alien du début.
Par l’intermédiaire d’un parallèle entre sa situation actuelle et celle qui l’amené sur Terre, Kurt Busiek donne quelques réponses et annonce peut-être son futur rôle pour la suite…

Avec ceci et la fin du numéro arrivant, je me disais que les retombées de tout cela seraient pour la prochaine fois et pis patatras Kurt Busiek relie l’histoire principale et la back-up (par le biais du retour de Mark Bagley pour ces pages) pour conclure le numéro à la façon d’un House Of M 1.
Toutefois avant cela, il y a quelques sous-entendus sur le nouveau rôle de la Troïka et sur le devenir de la Trinité sans oublier un certain Œuf Cosmique comme déjà mentionné plus haut… Cela semble expliquer l’importance de la Trinité pour la bonne marche du DC Universe.
Si j’ai évoqué House Of M, il faut aussi dire qu’il y a peut-être du The Nail pour les futures situations.
Pour le cliffhanger, j’avoue avoir souri devant la dernière case devant représenter le changement de statu quo : c’est un peu léger mais bon, il fallait montrer une « rupture ».

Niveau rupture, Mark Bagley démontre que les mauvais jours sont derrière. Si je voulais être chagrin, je dirais que ses pages se lisent très vite car il n’y pas grand-chose à regarder tant le rythme de la cérémonie est rapide et qu’il n’y pas besoin de s’appesantir sur les détails.
Pourtant, c’est une fausse impression, les 1ères pages sont superbes, même sa décatie Morgaine Le Fay (croisée avec le Joker dixit à juste titre notre éminent Mr Nix) !
Chez Scott McDaniel, son trait donne un Konvikt plus « fluet » qu’au début de la série bien en adéquation avec la certaine prestance que la back-up lui confère.
Le duo Bagley / McDaniel est parfaitement au niveau de l’histoire !!
De son côté, Jim Lee claque un Superman puissant en couverture que je préfère à sa Wonder Woman dans la représentation !

Fin d’une ère ! Avant de se projeter dans le 2ème acte, Kurt Busiek ne conclut pas beaucoup de choses comme l’œuf Cosmique, John Stewart mais amène la série là où je l’attendais.
Aussi, ce numéro remplit parfaitement sa mission : vivement Octobre !

Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #18  
Vieux 01/10/2008, 22h09
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 18



Brave Men And Women / Something Bigger
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Début du mois d’Octobre, début du 2ème acte de Trinity
Comme son illustre collègue Final Crisis qui reprend aussi ce mois-ci, il semble que le Mal a gagné ou du moins que le Bien est beaucoup moins flagrant depuis la conclusion du 1er acte et la fameuse cérémonie.
Kurt Busiek s’est échiné à conclure pas mal d’intrigues et à ouvrir d’autres pistes : Konvikt, Œuf Cosmique, Krona, Enigma de la Troïka, etc…
Il reste pourtant des zones d’ombre : John Stewart, Tarot, Graak etc…
Est-ce que Kurt Busiek va d’abord installer son nouvel univers post-Trinité (ou ante-Trinité…) ou y aller brute de décoffrage ?
Est-ce que la back-up de Kurt Busiek et de Fabian Nicieza va conter les à-côtés de cet univers ou partir à la recherche de certains personnages ?
Mark Bagley débute aussi une nouvelle ère : il a su gérer plutôt bien les rares numéros du 1er acte où ce n’était pas à la hauteur de ce qu’il peut faire. Peut-il faire mieux ?
Il est secondé par Scott McDaniel comme la semaine dernière.





Un épisode phénoménal pour débuter le 2ème acte !!!

Déjà, cela renvoie aux futurs alternatifs de Trinity ce qui assure une relecture du début de Trinity pour bien voir que Kurt Busiek savait où il allait.
Ainsi, la Trinité n’est plus là et Kurt Busiek offre une vision de ce monde sans ses plus célèbres icônes : il utilise Loïs Lane dans un rôle de Jack Ryder du pauvre pour guider le lecteur dans ce nouvel univers.
Evidemment, la réécriture de la réalité se savoure car Kurt Busiek place une tonne de références au DC Universe en peu de pages : c’est dense, c’est riche mais c’est surtout superbement fait.
Cela ne nécessite pas une entière connaissance du DC Universe pour voir tous les clins d’œil à la continuité : Kurt Busiek s’attaque à des personnages assez reconnaissables et de façon très accessible. L’encyclopédie vivante a frappé !!!
Par exemple, l’auteur surfe sur le succès de The Dark Knight car il y a une mention à Falcone qui renvoie au film : les innombrables spectateurs de ce superbe film ont (ou peuvent avoir) les bases.
Une des meilleures scènes est celle où Donna et Dick qui sont comme frère et sœur dans la réalité originelle (nan pas d’inceste pour les mauvais esprits) : dans ce monde post-cérémonie, Kurt Busiek utilise intelligemment le nouveau statu quo et explique bien que tout est possible…

La Trinité n’est plus là et Kurt Busiek veut montrer que sans son phare, le DC Universe actuel n’est plus aussi héroïque, du moins ses valeurs se sont diluées depuis l’ère All-Star Squadron.
En effet, le rôle de guide est joué par l’ancienne génération qui s’est développée et qui lorgne désormais vers une Initiative à la DC avec la plupart des héros contemporains vu que certains ont pris une tout autre évolution…
Initiative ? Oui vu le contenu mais ce concept avait déjà commencé avec les Titans East dans les 70’s mais la 1ère série à se lancer fut dans cette direction West Coast Avengers. Pourtant, cela renvoie surtout à JLI et le titre de la faction mise en place par Kurt Busiek est évident.

Kurt Busiek n’oublie pas de se poser la question si l’absence de la Trinité a aussi modifié l’impact de certains events DC : Identity Crisis a quand même eu lieu comme s’il fallait enfoncer la porte ouverte que Sue Dibny était condamnée. Même si le coupable change (mais depuis le cliffhanger de Identity Crisis 6, je suis sur mes gardes), c’est assez révélateur de l’ambiance très spéciale qui se dégage de cet univers : un Elseworld basé dans la réalité.

Après, Kurt Busiek pioche allégrement du côté de Marvel en offrant un mix de House Of M (mais sans ses longueurs car cela démarre vite) et Age Of Apocalypse : aussi la question que je me pose lors de l’histoire principale est qui va pouvoir démêler le vrai du faux !!
Kurt Busiek ne perd pas de temps et assène un joli contrepied en histoire principale sur l’identité de l’heureux élu. Il y en aura d’autres mais le principal héros (quoique il y en a un 2ème qui un accès de lucidité avant de s’éclipser) se prépare des lendemains difficiles : il a le chic pour s’embarquer dans les hebdomadaires DC à l’insu de son plein gré.
A ce sujet, je continue d’y voir un parallèle avec Final Crisis dans la façon dont il « échappe » au basculement de réalité.
Cela me permet de rebondir sur l’œuf Cosmique dont l’ancien locataire fait l’ouverture du numéro et qui semble expliquer qu’il n’y est pour rien…
Kurt Busiek ferme une porte pour en ouvrir une autre !

La back-up prolonge l’immersion du lecteur dans cette nouvelle réalité et présente une sorte de Layla Miller (sans toutefois copier la création de Brian Bendis qui devrait remercier Peter David pour avoir su la gérer) qui découvre une Gotham City assez différente de celle dans ses souvenirs.
Faut-il y voir un écho à Batman R.I.P si Batman n’avait jamais existé ? Kurt Busiek va-t-il donner son point de vue sur le zappage du Caped Crusader (surtout avec un Batman 680 sortant cette semaine) ?
Est-ce que les 2 prochaines back-ups montreront Metropolis sans son ange-gardien et Themyscera sans sa plus célèbre Amazone ?

Pour ce nouveau monde, Mark Bagley s’approprie cet univers et se déchaîne : il a retouché le costume de pas mal de héros qui restent néanmoins identifiables. Les mauvais jours sont derrière !
Son acolyte en back-up n’est pas reste : Scott McDaniel progresse à chaque sortie. L’ambiance de Gotham City renvoie à Nightwing et à Batman qu’il a dessinés : son découpage y fait penser indéniablement. Il est déjà meilleur que sur Green Arrow et ne demande qu’à faire mieux !
Par contre, Jim Lee a déjà fait largement mieux que ce Batman en couverture : il n’y a qu’à voir All-Star Batman

La série est entrée dans un nouveau cycle où la Trinité risque d’être assez absente physiquement même si elle sera évoquée. Les possibilités s’avèrent assez nombreuses et cela enrichit le DC Universe.
Cela tombe bien : le Baltimore Comic-Con a dévoilé que les effets de Trinity seraient ressentis bien après dans le DC Universe même si cela se passe avant Final Crisis : cela sera donc après Blackest Night, le futur event DC de 2010 ?
Cela accentue l’importance de Trinity ! Est-ce que cela sera suffisant pour redresser les ventes de la série qui n’a pas le succès qu’elle mérite : tout ça à cause de Countdown To Final Crisis (qui vaut pourtant plus que les railleries car il y avait aussi du bon)…
Ce serait dommage que la série continue d’être boudée : c’est ma friandise, elle ne demande qu’à être celle d’un paquet de lecteurs ! :hug:

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #19  
Vieux 08/10/2008, 21h48
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 19



Call Me Freddie / Just A Little Bit Of Hope
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Mike Norton
Inker : Art Thibert / John Floyd
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


La Trinité n’est plus là mais Trinity continue!! Vu la qualité grandissante de la série, le bouche à oreilles ne demande qu’à se propager pour redresser les ventes.
En tout cas, Kurt Busiek me ravit à chaque sortie et tous mes préjugés sont tombés 1 à 1 : le 2ème acte de Trinity a fort bien débuté et les possibilités d’histoire sont nombreuses. Qu’est-ce qui va arriver cette semaine ? Le prolongement de l’exploration de ce monde « moins » vertueux ? Le destin de la Trinité voire celui de la Troïka ? Les personnages annexes qui ressurgir du bois ?
Celui qui avance à visage découvert est Mark Bagley qui a placé la barre très haute la semaine dernière dans ce nouvel univers : qu’en sera-t-il cette fois-ci ?
Point de Scott McDaniel ou de Tom Derenick en back-up, c’est Mike Norton qui revient et il change de partenaire en accueillant John Floyd : quelle ambiance va se dégager de ses pages ?





Sans (grosse) surprise, Kurt Busiek ramène des personnages du début de la série pour donner à la fois un point de repère pour le lecteur mais aussi pour continuer à pointer du doigt les divergences de réalité engendrées par l’absence de la Trinité.
Evidemment, il n’y pas eu 36000 nouveaux personnages dans la série (enfin pour ceux qui lisent les back-ups qui sont indispensables à la compréhension de la série) : principalement Tarot et Konvikt. L’auteur choisit de remettre la tireuse de cartes sous les projecteurs vu qu’elle a été libérée : narratrice de l’histoire principale, elle peut être le point de vue du lecteur qui voit défiler sous ses yeux des changements sans forcément avoir tous les indices pour les appréhender.
Il en profite aussi pour développer le passé de la jolie Rita.
Heureusement, pour le moment, Kurt Busiek montre surtout des altérations touchant des personnages très connus : après Loïs Lane la semaine dernière en meneuse de talk-show, c’est un personnage lié à Batman qui voit son destin bouleversé. L’absence de Bruce Wayne a un impact direct sur la figure paternelle du Caped Crusader. Seulement, suis-je le seul à interpréter ce côté patriarcal comme des signaux pour Batman R.I.P ou suis-je guidé par les histoires de Kurt Busiek et de Grant Morrison dans une mauvaise direction et ce de façon préméditée ?
Tiens, en parlant de lien avec une histoire de l’Ecossais, le clin d’œil hebdomadaire à Final Crisis provient de fresques picturales dans des grottes et c’est bien sûr lié à la Trinité…

Globalement, cette 1ère partie sert à montrer le nouveau statu quo du duo Tarot / Gangbuster : c’est du classique mais cela fonctionne. Après, je dois bien dire que j’ai souri que le duo tombe comme par hasard en Europe (qu’ils traversent très vite…) sur le fameux personnage lié à Batman…
Sinon, après des personnages liés à Superman puis Batman, quel sera celui directement lié à Wonder Woman qui va pointer le bout de son nez ?

Pour la back-up, c’est la même structure que la semaine dernière : une personne a des réminiscences de la réalité précédente tout en constatant que quelque chose ne va pas. Après Gotham City, c’est Washington qui y passe mais c’est l’absence de Wonder Woman qui est ressentie : le fait que la belle Amazone ne soit plus là, son message de paix et d’émancipation de la femme dans le Patriarch’s World n’a pas pu se propager et trouver une oreille attentive la condition de la femme. :hug2:
Le titre de la back-up comporte le mot Hope, cela est vrai : la Trinité est une source d’inspiration et il est vrai que Wonder Woman a beaucoup fait pour l’image de la femme dans les comics (pour le monde réel, je ne m’aventurerai pas).
Par contre, Kurt Busiek et Fabian Nicieza font intervenir un personnage satellite de Diana : cela fait du bien que certaines choses paraissent immuables…
Cette back-up est aussi l’occasion de faire intervenir le héros DC qui va se la jouer Bishop de Age Of Apocalypse : son statut ressemble bien à celui d’une anomalie !
La semaine dernière avait montré qu’Identity Crisis avait eu lieu, Invasion a eu lieu aussi : Kurt Busiek va-t-il mentionner la majorité des events DC ?
Après, comme pour l’histoire principale, la prochaine back-up se passera t’elle à Metropolis après Gotham City, fief de Batman et Washington, où le D.E.O est basé ?

Au dessin, Mark Bagley est toujours aussi intéressant à regarder : à part Gangbuster, ce sont 12 pages sans personnage costumé. S’il m’a fallu une page supplémentaire pour deviner qui était le personnage recueillant Tarot et Gangbuster (en plus il est nommé ^^), c’est plus que joli tout cela et je le sens de plus en plus à l’aise !
De son côté, Mike Norton expérimente John Floyd en encreur (ou embellisseur) qui a beaucoup officié sur l’univers de Batman et Gotham Knights en particulier : c’est très clair et le style est adapté au récit. Je note que Firestorm avec le bon look dans les souvenirs : Jason Rusch et Ronnie Raymond ont des costumes similaires mais différents tout de même. John Floyd revient quand il veut !
Au sujet de la couverture de Carlos Pacheco qui doit carburer en parallèle pour Final Crisis, c’est la seule chose de tangible pour marquer la « présence » de la Trinité cette semaine : le côté brisé fonctionne à merveille et renvoie bien à la situation.

Comme à sa bonne habitude, Trinity est agréable à lire, Kurt Busiek recommence à aligner ses pions mais la sensation de manque de révélations ne se fait pas ressentir tant le rythme histoire principale / back-up montre les différences entre les 2 réalités.
En plus, Mark Bagley ne faiblit plus.

Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #20  
Vieux 16/10/2008, 21h36
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 20



I Remember The Day... / Bound To Matter
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Trinity ou la série qui joue à « Où est la Trinité? » : privée de ses têtes d’affiche, la série n’en est pourtant pas moins passionnante depuis des semaines et les changements opérés par Kurt Busiek contribuent grandement à rendre la série atypique et intéressante !
Depuis 2 semaines, les variations du DC Universe rythment la série et le puzzle du 2ème acte se met en place : nouveaux personnages qui s’interrogent ce qui permet de découvrir l’environnement habituel des membres de la Trinité sous un nouveau jour personnages récurrents qui cherchent leur place, etc…
Heureusement, Kurt Busiek ménage à la fois le nouveau lecteur et celui plus assidu qui prendra un pied terrible à voir tous les Œufs de Pâques disséminés qui renvoient à des sagas passées et présentes du DC Universe (en attendant les futures ?) : qu’est-ce qui est au programme ? Vers qui la back-up va se tourner cette fois-ci ?
Mark Bagley est toujours fidèle au poste : heureusement, il est bien secondé dans les back-ups INDISPENSABLES par des dessinateurs plus que sympathiques à regarder et c’est Tom Derenick qui revient faire un petit coucou aux lecteurs cette semaine.





Petite phase de décélération pour la série où Kurt Busiek a manifestement envie de prendre son temps pour ce début de 2ème arc en exposant les fondamentaux de cette New New Earth afin que le lecteur ait toutes les pièces en main.

Après s’être penché sur des points de vue de personnages connus ou nouveaux sur l’absence ressentie de Wonder Woman et Batman, c’est au tour de Superman (enfin presque) de commencer la semaine et le narrateur est ce fameux héros qui va jouer les anomalies au milieu de ce fatras cosmique.
Kurt Busiek renvoie d’entrée à la mort du plus grand super-héros et conclut l’histoire principale par un renvoi à sa 1ère apparition publique lors de Man Of Steel par John Byrne en 1986 : est-ce conscient de faire un raccourci inversé de sa mort (enfin, il va mieux depuis, ne vous inquiétez pas) à ses origines ?
En tout cas, par ce biais, Kurt Busiek installe chronologiquement le super-héros apatride de sa réalité de façon plus poussée dans le DC Universe enrichissant par la même occasion son background : je dirai même qu’il s’approprie la version du personnage créé par Dan Jolley (et repris par Dwayne McDuffie avant l’arrêt de sa série avant d’en faire un Leaguer patenté).
A ce sujet, les discussions particulières et inhérentes au personnage me donnent une impression bizarre en rapport avec Countdown To Final Crisis pour une histoire de concordance d’indices ou alors je cherche la petite bête : ce qui est sûr est qu’au gré des lectures des diverses séries DC hormis Final Crisis, rien ne peut affirmer que a 2ème hebdomadaire DC ait été zappée bien au contraire !

Si ce héros est là pour constater le vide laissé par Superman, il est surtout là pour permettre au lecteur de faire un point sur cette nouvelle réalité notamment sur son historique et de ce qui en découle en termes de divergences né d’un schisme à l’époque du McCarthysme.
En effet, historiquement, cette période charnière dans les comics et DC en particulier annonçait un changement de tendance pour les Mystery Men.
Kurt Busiek ne fait pas le rébarbatif et pose son histoire : il expose d’une certaine façon les Mystery Men et tout l’héritage qu’ils ont engendré dans le Golden Age et le Silver Age où un des signes de rupture entre ces 2 époques était justement l’irruption des versions modernes de la Trinité et surtout de la Justice League Of America. Par ce résumé, Kurt Busiek veut montrer que le rôle de phare de la Trinité était primordial !
Si tout n’est pas noir dans cette réalité, ce n’est pas non plus la joie et certains aspects suggèrent une milice…

Si l’histoire principale continue l’investigation de cette New Earth, la back-up se penche sur l’officialisation du retour aux affaires de Krona !
Si cela reste pour le moment éloigné de la trame principale (avant d’y revenir évidemment), Kurt Busiek et Fabian Nicieza respectent parfaitement le personnage dans sa soif de connaissances, il faut dire que Kurt Busiek avait déjà bien cerné le moustachu dans JLA / Avengers.
Je regrette juste qu’il n’y ait point de révélation véritable sur le pourquoi du comment de son importance : le personnage est un peu perdu comme je peux l’être. Je ne vois pas encore trop où les auteurs veulent en venir avec lui…
Par contre, la scène hebdomadaire est assez savoureuse car, après les clins d’œil à Final Crisis en cascade, voici en venir carrément à Blackest Night vu les protagonistes croisés par Krona : cela remplit bien les pages mais cela risque d’être sans lendemain.

Les lendemains qui chantent, Mark Bagley connaît tant il s’améliore à chaque sortie : il faut dire qu’il n’a pratiquement qu’u seul personnage à dessiner cette semaine et il claque un Leaguer de toute beauté.
De même, le trait tout en rondeur de Tom Derenick est en adéquation avec les Contrôleurs et Krona : évidemment, les Contrôleurs ont tous la même tête et le copier-coller aide grandement le dessinateur qui a aussi Reign In Hell à gérer ; néanmoins, niveau décors, c’est léger pour ne pas dire vide.
Par contre, la couverture de Carlos Pacheco est toujours aussi efficace.

Si la Trinité n’est toujours pas (plus) là, la tension ne redescend pas complètement : si ce numéro est assez chiche en avancée notable, il n’en demeure pas moins important car il, faut connaître cet univers pour en apprécier toutes les subtilités et Kurt Busiek s’y attelle de main de maître.
Qui sait si, au final, cet univers n’intégrera pas le DC Multiverse : il ne faut pas oublier que Trinity sera ressentie dans le DC Universe des mois après sa fin, c’est qu’il en restera bien quelque chose….
Après, j’ai eu un sentiment de moins bien mais il faut dire que ce numéro coïncide avec la sortie de tie-ins à Final Crisis assez fantastiques ! Alors que la déferlante commence, il ne faudrait pas que Trinity soit noyée devant les titres siglés Final Crisis, la série hebdomadaire mérite qu’on s’attarde sur elle : ses qualités sont largement plus nombreuses que ses défauts et c’est toujours un sympathique moment de lecture.

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #21  
Vieux 23/10/2008, 20h36
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 21



Moment Of Truth / Clear And Present
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Après avoir établi l’historique de la nouvelle réalité et exploré le point de vue de personnages connus ou nouveaux devant le changement de statu quo inhérent à l’absence de la Trinité tout en permettant au personnage de Krona de se remettre au devant de la scène, le 2ème acte de Trinity va pouvoir se projeter dans une phase un peu plus active : qui y aura droit ? Est-ce bien le tour de la Troïka comme semble le présenter la preview ? Si oui, est-ce que son nouveau statut et ses réelles motivations seront développés d’office ? Si non, est-ce que ce sera la vraie Trinité disparue je ne sais où ?
En revanche, ce qui est sûr est que la back-up va se pencher sur John Stewart ? Le mystère l’entourant sera-t-il moins brumeux ? J’ai hâte !
J’ai aussi hâte de retrouver Mark Bagley et Scott McDaniel : la partie graphique ne faiblit pas en intensité et en qualité. Si Mark Bagley continue sur sa lancée, il aura bien mérité de la patrie DC reconnaissante. Pour la back-up, la rotation des dessinateurs assure un bon rythme et leur style colle plus que souvent à chaque fois à la situation : Scott McDaniel fera t’il aussi bien avec John Stewart ?





Pas de publicité mensongère : Kurt Busiek s’attelle à remettre en lumière la Troïka au cours de l’histoire principale et il va y mettre les formes.
Il s’attarde principalement sur Morgaine Le Fay et Enigma et peu sur Despero mais c’est à dessein…
Déjà, au travers des portraits des personnages où il s’attarde sur leur passé, le message qu’il veut faire passer est qu’ils sont moins manichéens que le méchant de base et la meilleure façon de le faire comprendre est de se pencher sur des éléments fondateurs de leur passé.
Si pour Morgaine Le Fay, cela rejoint inévitablement l’histoire de Camelot et consorts, le plus intéressant concerne Enigma et cela prouve que Kurt Busiek a vraiment de la suite dans les idées !
Tout prend forme dans son arc de JLA mais aussi dans le JLA - Secret Files & Origins 2004 (déjà avec Ron Garney au dessin) car l’histoire du jour y renvoie pour la 1ère apparition officielle du personnage qui s’appelait alors Quizzmaster (cela ne s’invente pas). Je sens bien que Kurt Busiek aime ce personnage et qu’il veut que le lecteur l’aime en retour : c’est son « bébé » et il veut le voir grandir !
Les séquences qui lui sont dédiées sont les plus marquantes (et les plus rattachables à une histoire DC aussi) : cela peut aussi démontrer que Kurt Busiek veut réaliser non pas uniquement une histoire dédiée à la Trinité mais reprendre ses intrigues lassées en suspens qui touchaient les petits copains de la Ligue.
A ce sujet, son arc se concluait avec un certain Metron faisant des analyses auprès de l’œuf Cosmique : est-ce que cela peut être raccord ? Y a-t-il un lien même éloigné avec Final Crisis ?
Si j’ai causé de Morgaine et d’Enigma, quid de Despero ? Je dois bien dire que le cliffhanger m’a rappelé une discussion avec Spider_Jerusalem sur la version du personnage présenté dans Trinity où le combat Batman / Despero avait plus que soulevé des doutes : l’explication fournie est la plus logique du monde et peut permettre d’expliquer les trous dans la « nouvelle » continuité pour que des gens aient des souvenirs de la Trinité. L’auteur s’attache à distiller des révélations au fur et à mesure et certaines sont plus importantes que d’autres : en ces temps de vacance de Trinité, c’en est une belle et soulève bien des questions…

Pour en revenir à l’arc de la JLA, il y a même des renvois durant la back-up et il semblerait que l’énigme entourant John Stewart y prenne sa source : il va falloir que j’aille relire ceci pour en être sûr mais si preuve il fallait pour démontrer que c’est le socle de départ de Trinity, il n’y a qu’un pas que je suis prêt à franchir allégrement.
De plus, sur la back-up de la semaine souffle un esprit House Of M style Spider-Man dans le traitement du personnage : il n’y a qu’à espérer que les auteurs fassent mieux parce que la redite de quelque chose d’aussi inintéressant que la mini-série dédiée à Spider-Man durant House Of M sera forcément fade.
En tout cas, s’il fallait s’interroger sur la nécessité et l’importance des back-ups (qui n’en ont que le nom générique), cette semaine met plus que les points sur les i : ce que vivent les héros est indispensable à la compréhension de la saga !

Globalement, le dessin de Mark Bagley s’articule avec les membres de la Troïka et s’attache à donner une identité différente aux 3 personnages dont le passé est dévoilé : mystique, technologique et alien. Si le travail du coloriste est à noter pour les différentes ambiances (encore que trop de mauve tue le mauve), j’avoue avoir préféré la partie dédiée à Enigma (preuve que la démarche de Kurt Busiek fonctionne sur moi). En tout cas, c’est toujours aussi consistant.
Pour Scott McDaniel, c’est différent : plus il abuse des splash-pages, plus il cède à la facilité de ne rien mettre dans ses pages où la sensation de vide est tenace. Il suffit alors qu’il se décide à mettre plus de 4 cases ou un grand nombre de personnages (c’est qui le Superman-like ?) pour se secouer le cocotier : il termine mieux qu’il n’a commencé mais cela reste très acceptable comme depuis quelques semaines.
Pour Carlos Pacheco, c’est la fin de la série Trinité brisée : très classe mais j’ai du mal à croire que la statue puisse tenir debout avec un pied en moins…

Alors que la semaine est trustée par Final Crisis, Trinity continue d’avancer à son rythme : Kurt Busiek fait tout (et bien) pour que l’absence de la Trinité ne soit pas rédhibitoire à l’intérêt de la série. Il en profite pour développer les autres personnages.
La semaine 26 ou 27 devrait coïncider avec le milieu du 2ème acte : est-ce que cela va accélérer à ce moment ?
Le prochain tryptique de couvertures risque de se pencher sur le remplacement de la Trinité par d’autres héros comme Green Arrow, Black Adam ou Tomorrow Woman : des avancées en perspective ?

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #22  
Vieux 29/10/2008, 23h03
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 22



A Hope For Tomorrow /
Writer : Kurt Busiek& Fabian Nicieza / Kurt Busiek
Penciller : Scott McDaniel / Mark Bagley
Inker : Andy Owens / Art Thibert
Colorist : Allen Passalaqua / Pete Pantazis


Alors que la semaine dernière assénait un coup de théâtre au niveau de la Troïka, il n’est point question de la Trinité au 1er degré dans ce 2ème acte : seuls les sous-entendus maintiennent leur présence dans leur série, enfin la série de Kurt Busiek à tous les niveaux.
L’auteur a fait sien cet univers pour raconter les histoires dont DC l’a spolié lors de son passage sur JLA et il s’en sort bien le bougre donnant une cohérence et un fond très intéressants aux aventures des protagonistes que ce soit en histoire principale ou en back-up.
Que va-t-il faire ? Prolonger l’intérêt de la Troïka ? Revenir sur John Stewart ou une autre tête connue ? Développer ce nouvel univers ou une intrigue sous-jacente comme semble l’indiquer la couverture d’Andy Kubert ?
D’ailleurs, pour le dessin, Mark Bagley et Scott McDaniel reviennent en duo pour cette semaine : toujours au niveau ?





Voilà un épisode qui sort des sentiers battus tout en continuant de placer des éléments importants pour le présent et qui sait pour le futur du DC Universe !

Déjà, pour éviter la rythme routinier histoire principale / back-up qui pourrait endormir le lecteur inattentif, Kurt Busiek a décidé d’innover cette semaine en plaçant la back-up dès le début de l’épisode pour plonger le lecteur dans le passé et montrer des actes fondateurs !
Je souhaite bien du plaisir à Panini pour gérer cela tant cela prouve une fois de plus l’importance et l’obligation de cette partie de chaque numéro… Après, si cela change la forme du numéro de façon sympathique, cela n’apporte pas non plus un grand bouleversement dans la compréhension de la semaine.
Par contre, l’histoire contée est totalement indispensable car cela prouve qu’il y a un plan DC pour Hawkman !! Sur Comic Bloc Forum, Kurt Busiek a fait plus que le sous-entendre. Il faut donc croire que ce qui se passe dans Rann / Thanagar – Holy War avec le « délire » de Jim Starlin concernant Hawkman est peut-être bien fondé (du moins dans l’avalage de couleuvre car je ne crois pas au retcon). Trinity aura son importance dans le DC Universe en 2010, faut-il y voir un des prémices car cela devient suspect ces contradictions apparentes sur 2 titres dans la même période ?
Du moment que DC est toujours raccord avec la vison de Geoff Johns, ça me va et ça tombe bien vu que Kurt Busiek suit…
Après, la back-up éclaire peut-être la façon dont la Trinité va pouvoir refaire surface et le destin des héros est entre les mains d’une des créations de la série donc je sens qu’ils reviendront quand Kurt Busiek se repenchera sur le personnage…

Ainsi donc, la histoire principale se passe après : si l’intrigue principale n’avance guère, Kurt Busiek tend à montrer que tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes et qu’il ya des failles de réalité genre Final Crisis, ça c’était pour le clin d’œil indirect.
Le clin d’œil direct à Grant Morrison se fait par l’entremise de Tomorrow Woman qu’il a inventée lors de son passage sur JLA et elle fit d’ailleurs un passage éclair d’un épisode (même si un one-shot Girl’s Frenzy lui fut dédié par la suite). Sa présence prolongée au sein de cette nouvelle réalité montre que Kurt Busiek veut faire joujou avec les statuts des personnages, ce qu’il d’ailleurs avec Carter Hall en totale opposition avec l’histoire de la back-up afin de montrer que c’est le présent qui a un os dans le jambon !
Après, si la Trinité n’est pas là, il faut des protecteurs et Kurt Busiek en place déjà à Gotham City en écho avec qu’il avait montré lors du 1er numéro : avec la couverture, j’ai cru à tort qu’il allait se pencher sur ces héros, ce sera peut-être pour la prochaine fois (voire pas du tout).
Je pense que Kurt Busiek veut faire le tour de toutes les différences possibles dans ce monde (enfin dans la limite de temps disponible) avant de tout faire voler en éclat car il est évident que cela ne va pas durer d’après les sollicitations de Janvier.

Ce qui dure est la prestation de Mark Bagley dont la Tomorrow Woman et le Ragman sont de toute beauté. Si j’excepte sa Gehenna presque ratée (encore que le côté enfantin ressort bien), il assure.
Sinon, je me pose une question : si évidemment il fallait différencier les costumes des héros de la Justice Society International après la cérémonie, est-ce que le côté bichromique blanc / noir n’est pas là pour permettre au dessinateur d’accélérer le mouvement ? Même si les costumes sont bien faits et reconnaissables, ils ont un côté tristounet d’où, d’ailleurs, mon intérêt certain pour le Ragman !
Scott McDaniel n’est pas en reste à l’exception de ses nez dont il affuble les personnages de l’Egypte Ancienne notamment Chay-Ara passablement enlaidie pour l’occasion. En tout cas, son style colle bien à l’atmosphère !
La couverture d’Andy Kubert est très réussie mais pêche à 2 niveaux : elle est mensongère (pour le moment ?) et Speedy n’est pas rousse mais blonde…

Si les 2 titres de la semaine tendent à laisser espérer des lendemains meilleurs pour les personnages, la série ne déroge de sa ligne de conduite : elle me satisfait semaine après semaine sachant se renouveler que ce soit par le fond et donc par la forme.
Si la série a pu « souffrir » d’une moins bonne exposition grâce à un mois chargé en Final Crisis, elle n’en demeure pas moins une valeur sûre.
Vivement la suite !

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #23  
Vieux 05/11/2008, 22h26
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 23



What Paris Should Be Like / The Easiest Path
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Après un mois d’Octobre « perturbé » par plusieurs titres siglés Final Crisis, Trinity commence le mois de Novembre qui doit l’amener à mi-chemin de son périple avec très peu de concurrents dans la case événements (quoique New Krypton a démarré très fort) !!!
Si la Trinité n’est toujours pas revenue, Kurt Busiek arrive à s’en passer en se la jouant anomalies à tous les niveaux avec son univers remanié lui donnant de la profondeur tout en posant peut-être les graines d’histoires à venir pour 2010.
En attendant cela, il montre actuellement les « remplaçants » des 3 héros manquants : après les nouveaux occupants des toits de Gotham City, il pourrait s’attaquer à la nouvelle utilisation de Black Adam. Pour Wonder Woman ou pour Superman (même si je pense que Tomorrow Woman fort bien utilisée la semaine dernière peut jouer les Wonder Woman bis) ? Y aura-t-il d’autres personnages remplissant le vide ?
Ce qui est sûr est que Fabian Nicieza et lui vont en remettre une couche avec John Stewart dont les mystères l’entourant sont beaucoup moins flous : l’intrigue sera-t-elle liée à l’histoire dès ce numéro ?
Pour mettre en image ceci, Tom Derenick prend le relais de Scott McDaniel de nouveau compagnon de voyage d’un Mark Bagley efficace et sympathique !





Si Final Crisis ne sort pas aux dates prévues, Trinity parvient à combler l’attente en utilisant d’une façon différente les concepts de Grant Morrison pour conter son histoire !

Comme le DC Multiverse va faire parler de lui dans les mois à venir dans Final Crisis, Kurt Busiek s’amuse à glisser des références à ce que pourrait ressembler l’effondrement de la réalité du DC Universe tout en étant plus explicite que Grant Morrison qui fait plus dans l’ellipse ou le 2ème degré.
Déjà, il revient sur les disparitions vaporeuses de la semaine dernière et, à défaut d’en donner les explications fondamentales (mais forcément dues à ce changement de réalité souffreteux), il en montre les conséquences et commence à soulever des questions parmi les têtes pensantes.
A ce sujet, le rôle primordial de Carter Hall est révélateur de l’atmosphère ambiante en complet décalage avec son ancienne incarnation de la semaine dernière plus dans la lignée de ce que le héros était avant la cérémonie. Ainsi, si lors de la 1ère partie de Trinity, Kurt Busiek s’était attaché à montrer que la présence de la Trinité était importante, il permet d’arriver à la conclusion que son absence est tout aussi importante dans cette nouvelle réalité !
Il tend à montrer que la nature n’aime pas le vide et que la Trinité est fondamentale au DC Universe quel qu’il soit.
Alors que, pour Geoff Johns, le DC Universe repose sur Superman et ses différentes versions à travers le Multiverse comme il a voulu le montrer dans Infinite Crisis (et il semble que Final Crisis par le biais de Final Crisis – Superman Beyond aille dans le même sens), Kurt Busiek s’attache à montrer l’importance de ses 2 petits camarades.
C’est savoureux de renvoyer cela à la situation actuelle de Batman dans son propre titre où Grant Morrison s’attache à éliminer le héros de l’équation. Je ne sais pas si Gail Simone va jouer les renvois d’ascenseur mais, si elles ne contredisent pas (encore), toutes ces visions sur les Big Guns de DC feraient mieux de ne pas trop se marcher sur les pieds lors que Final Crisis sera passé dans le but d’homogénéiser tout cela.
A moins que Kurt Busiek n’ait une indication de cet univers vu que Trinity aura des répercussions pour plus tard ?

A côté de cela, Kurt Busiek montre effectivement les remplaçants de la Trinité et il n’y a point de surprise vu que les couvertures l’annonçaient.
Je retiens que le Flash de cette réalité est bien Wally : Barry y est donc bien passé. Crisis On Infinite Earths a aussi eu lieu ?
Par contre, la Troïka commence à faire reparler d’elle et il est beau de voir que le tourisme ne France a de beaux jours devant lui…

Si la semaine dernière, la back-up s’était invitée en histoire principale, elle retrouve ses pénates en 2ème partie pour propulser la série dans l’espace à plusieurs niveaux !
Elle explique déjà ce qui est arrivé à Despero : si le lecteur pouvait le deviner, Kurt Busiek et Fabian Nicieza dissipent les doutes.
De même, ils continuent de développer John Stewart dont son accès technologique se fait de plus en plus présent !
En fait, les auteurs déplacent une partie de l’intrigue de Trinity dans d’autres sphères pour en lier différentes composantes laissées de côté à un moment : cela permet de diversifier les scènes comme 52 et Countdown To Final Crisis pouvaient le faire avec divers protagonistes sans relation apparente.

Mark Bagley continue son petit bonhomme de chemin sans trop de problème à part quelques nez assez saillants. A ce sujet pour les visages, je me demande si l’abondance de petits traits sur les visages n’est pas due à Art Thibert, ce qui a parfois le défaut de vieillir des personnages tel Black Adam.
Pour Tom Derenick, le ton spatial lui sied à ravir et, à moins de vouloir lui reprocher l’anatomie alien que tout le monde maîtrise, force est de constater qu’il assure avec son planning surchargé.

En ce moment, la série s’attache plus aux conséquences de la cérémonie que sur ses origines et le destin de la Trinité mais l’intérêt ne diminue pas tant les intrigues variées empêchent le tout de ronronner.
Maintenant, je me demande comment et quand tout ce la va se décanter : à mi-parcours dans 3 semaines ce qui correspondrait à la fin du mois ou bien pour le 3ème acte ?

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #24  
Vieux 12/11/2008, 21h08
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 24



Dead And Burnt To Ash / Air Is For Cowards
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Kurt Busiek est un sacré client pour raconter les histoires : il parvient à maintenir la qualité de la série tout en se passant des têtes d’affiche principales.
Mieux, il développe un univers « (in)cohérent » basé sur leurs absences qui est un régal pour ceux qui veulent jouer au jeu des 7 différences et qui est une très bonne lecture pour les autres pour peu qu’on se laisse bercer par le rythme de la série alternant Who’s Who et nouveaux personnages le tout avec une intrigue fondatrice permettant bien des ramifications (passé, présent et, qui sait, avenir).
S’attaquera t’il cette semaine à Paris ou bien fera t’il tout pour la sauver ? D’ailleurs, pourquoi Paris ? A Mark Bagley de mettre tout cela en images !
Pour la back-up, vu que Tom Derenick revient planter sa tente, faut-il s’attendre à la continuité de la semaine dernière ? Si oui, y aura-t-il du Krona cosmique ?





En voilà encore un bon petit épisode qui fait progresser l’histoire tout en développant des intrigues sous-jacentes tout en assénant une dernière page inattendue du moins pas à ce niveau de l’histoire !

Déjà, Kurt Busiek balise sa série : alors que la moitié de la série approche, il place ses billes pour un début de retour à la normale par le biais d’indice disséminés en histoire principale et back-up depuis que le 2ème acte a commencé c’est-à-dire à peine 7 semaines ce qui donne un rythme soutenu pour cette partie de l’histoire !
Evidemment, cette réalité alternative n’allait pas durer Ad Vitam Eternam et je ne sais pas s’il faudra attendra la fin du 2ème acte mais l’auteur part de loin. Maintenant qu’il a fait ceci, va-t-il mettre de côté l’exploration cet univers vu que la majorité des têtes d’affiches semble être identifiée et en profiter pour montrer l’évolution des points de vue ou bien va-t-il me surprendre ?
En tout cas, certains personnages connaissent une évolution voire un retour à la normale et c’était prévisible : c’est encore et toujours Carter Hall qui est au centre des débats ! Cela ne fait que donner du grain à moudre pour mes hypothèses…
Je n’oublie pas Morgaine et Enigma dont les divergences d’opinion commencent à éclater au grand jour : est-ce que l’auteur veut que le lecteur prenne faits et cause pour Enigma ?
A côté, Kurt Busiek en profite pour continuer son Who’s Who et glisser quelques références bien senties au DC Universe : les Global Gardians sont de la partie, même ceux apparus lors de Bloodlines ! Voici encore un event DC qui a eu lieu dans cette réalité.
Après, Kurt Busiek évacue le malentendu avec Flash : c’est un héros point barre et il va avoir son importance pour la suite des événements !!! Si ce n’est pas une façon de me faire revenir sur la série, je ne comprends pas…

Ce n’est pas le cas de la back-up qui continue de verser dans le cosmique de bonne facture. J’ai eu peur que cela n’accouche d’une souris et voilà qu’il claque un cliffhanger vraiment inattendu !
Kurt Busiek et Fabian Nicieza prennent le contrepied du lecteur qui s’attend à voir ressurgir la Trinité absente depuis 2 mois quasiment et franchement je me suis dit : « Punaise, c’est bien pensé ! » : Kurt Busiek prouve que rien n’est inutile et que son plan suit son cours !
Qui sait si pour annuler une certaine cérémonie, il ne faut pas une autre cérémonie avec un autre Trinité ? A ce niveau de la série, c’est ce que je commence à me dire mais qui sait si ce n’est pas un leurre car le 2ème acte arrive à mi-parcours dans 2 semaines.
Pour le moment, j’attends le développement de l’intrigue John Stewart / Krona !!
Encore du bon boulot pour une partie indispensable à la série !

Niveau performances, le dessin n’est pas en reste malgré quelques froncements de sourcils !
En effet, Mark Bagley profite de l’ambiance pour se simplifier la tâche par moments : toutes les scènes avec Morgaine et Enigma sont certes superbes mais j’ai eu l’impression qu’il a dû dire : « A l’encreur et au coloriste de se débrouiller ! »…
Heureusement, les scènes au QG de la Justice Society International sont du Mark Bagley pur jus : son Flash est franchement superbe mais trop rare !!
En tout cas, l’histoire principale installe 2 ambiances : l’une chargée, l’autre dépouillée !
Ce n’est pas le cas de Tom Derenick dont le style ne varie pas : dans la ligne droite de la semaine dernière, il n’a rien à se reprocher pour les aliens !

Encore une semaine bien cloisonnée où les 2 parties se passent respectivement sur Terre et dans l’espace alors que les intrigues se déroulent parallèlement !
La série amorce doucement un virage alors que la moitié de la série se profile et que la Trinité est toujours absente sans que l’intérêt ne diminue.
Voilà un event DC qui sort en temps et en heure et qui assure son moment de plaisir hebdomadaire !

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #25  
Vieux 19/11/2008, 22h04
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 25



Like Ice Melting / Very Different People
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Mike Norton
Inker : Art Thibert / Ande Parks
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Encore un numéro et le Rubicon sera franchi : Trinity aura atteint la moitié et la série ne souffre toujours pas de l’absence de ses stars.
Alors que le dernier numéro semblait poser les bases des grandes manœuvres pour leur retour, la preview est assez singulière pour développer a priori le nouveau statu quo de certains personnages et cela m’interpelle grandement ! Qu’a prévu Kurt Busiek avec le toujours efficace Mark Bagley ?
La back-up s’annonce mystérieuse sur le fond, pas sur la forme : Mike Norton revient avec l’encreur Ande Parks qui seconde souvent Phil Hester. Qu’en sera-t-il de l’ambiance ?
Un numéro qui promet beaucoup ! Serai-je comblé ?





Ai-je été comblé ? Oh que oui !!!!!
Kurt Busiek offre un de ces épisodes qui me fait sacrément plaisir !
Alors que la 1ère page semblait annoncer un passage en revue des protagonistes sur Terre cette semaine, il décide de ne pas noyer son récit en décidant de se pencher sur 2 types de scènes : l’une explorant ce nouvel univers donnant des pistes pour la suite, l’autre expliquant comment peut-être revenir à l’univers originel différenciant ainsi une fois de plus histoire principale et back-up l’une étant aussi importante que l’autre !

Pour commencer, l’histoire débute donc par un recensement des personnages a priori les plus importants sur Terre puis se focalise sur Détroit où est basée la Justice League ce qui rappellera de bons souvenirs aux fans.
Grâce à ce nouvel univers, Kurt Busiek permet l’utilisation de personnages décédés ou pas encore revenus de l’autre côté du Styx ou des alliances paraissant incongrues le tout en caressant le fanboy dans le sens du poil.
Bon, il y a des constantes aussi dont une qui prouve que le jugement (sûr) de George Perez au sujet des super-héros d’origine portoricaine quand je vois le comportement d’un personnage…
Sinon, vu le déroulement de l’histoire, il semble impossible que les événements de Crisis On Infinite Earths aient pu avoir lieu dans cette réalité… D’ailleurs, cela permet une scène assez forte où il y a une opposition d’idées entre la liberté (représentée par la League) et la sécurité (représentée par la Society) un peu dans la lignée d’un Civil War (certes plus light) : voir qui la même vision que Captain America fait plus que me satisfaire !!
En parallèle, il y a un autre combat d’idées entre Morgaine et Enigma qui rythme l’histoire principale depuis 3 semaines mais cela semble plus être un rappel.
Ce n’est pas le cas de Tarot qui conclut cette partie : son rôle s’étoffe parcimonieusement mais au fur et à mesure les possibilités s’avèrent nombreuses. Si Kurt Busiek a soufflé le chaud et froid pour ce personnage dans le 1er acte, la réhabilitation de la belle semble enclenchée !

En back-up, Kurt Busiek et Fabian Nicieza délaissent le cosmique pour développer une scène évoquée en histoire principale ce qui permet le développement de personnages tout en plaçant des graines pour un retour à la normale.
Le principal intéressé a déjà été aperçu et il a réuni une association de bienfaiteurs dont le statu quo a forcément varié dans cette réalité : son discours explique ce qu’ils ont loupé alors que le lecteur peut légitimement se poser la question sur l’étendue de ses connaissances…
Si aucune réponse ne vient, il est amusant de voir comment les personnages perçoivent les révélations. Au moins, cela amène du grain à moudre sur un éventuel mariage de Wonder Woman dans sa propre série. C’est d’ailleurs, la 1ère série hormis Justice League Of America 0 qui en donne tant sur la vie amoureuse de Diana : c’est d’autant plus saisissant que c’est dans une réalité alternative…
Après, cette scène m’a rappelé JLA / Avengers 3 où les héros découvraient la vie qui les attendait si le retour à la normale (suite à la défaite d’un certain Krona…) : Kurt Busiek recycle ses bonnes idées !
La scène se termine sur la future constitution d’un groupe de 6 pour remettre la Trinité sur les rails : avec 2 personnages par membre de la Trinité, le compte est bon.

Pour le dessin, l’opération séduction de Mark Bagley continue : qu’il dessine Flash après Flash – Rebirth et je serai aux anges !
Il a moins de scènes Morgaine / Enigma et ressort le bleu de chauffe ailleurs : c’est toujours efficace !
En back-up, le tandem Mike Norton / Ande Parks est surprenant : il faut que les personnages introduits soient nommés pour qu’ils soient identifiables puis, au fur et à mesure, le style d’Ande Parks s’impose et colle bien à l’ambiance.

La moitié sera atteinte la semaine prochaine et la série ne connaît toujours pas la Crise ! Dommage que les chiffres de vente d’Octobre viennent ternir le bilan de cette série…
Que ce soit en 1ère ou 2ème partie, tout progresse et le lecteur a toujours quelque chose à se mettre sous la dent permettant à la série hebdomadaire de remplir sa mission et le dessin continue son petit bonhomme chemin sans heurt !

Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #26  
Vieux 26/11/2008, 22h08
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 26



Worldsoul / Explaining Faith To A Rock
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Alors que la semaine dernière offrait encore un très bon numéro, la série aborde un virage important : à partir de la semaine prochaine, il ne restera que 6 mois de vie à Trinity mais beaucoup plus logiquement pour ses retombées !
Aussi, pour marquer le coup, je me demande ce que prépare Kurt Busiek pour marquer la fin de la 1ère moitié de Trinity qui peut correspondre aussi à la moitié du 2ème acte ! En effet, si 52 Week 52 n’avait rien de particulier en lui-même (à part d’être très bon) à son 26ème numéro, Countdown devenait Countdown To Final Crisis pour marquer les esprits : de l’inattendu est-il au programme ? Un virage est-il à l’horizon ?
A priori, Tarot et Charity auront déjà la part belle : qu’en sera-t-il des autres (nombreux et bien exposés) protagonistes ? Est-ce que des révélations sont au programme ?
Où la back-up ira-t-elle fouiner ? Sur Terre ou dans l’espace ? Vu que Scott McDaniel revient, je miserai bien une petite pièce pour la Terre et de l’urbain…
Pour Mark Bagley, je ne m’inquiète pas tant il s’adapte à toutes les situations !
Alors, qu’en est-il de ce numéro « historique » ?





Tout compte fait, Kurt Busiek a décidé de ne pas faire de ce numéro un moment charnière qui aurait pu baliser la série comme je l’attendais : il a plutôt préféré développer les 2 créations majeures de la série que sont Tarot et Konvikt s’il est admis qu’Enigma est antérieur à Trinity depuis le run de Kurt Busiek sur JLA.
Aussi, il a dédié la partie principale à la belle (galante intention) et la back-up à l’alien qui fête donc son retour.

Le numéro débute avec un visuel très Crisis avec un effondrement de réalités qu’un Grant Morrison n’aurait pas renié pour se fixer sur la cartomancienne qui, au passage, chope enfin ses noms et prénoms complets.
Après, je dois bien dire que j’ai été un peu perdu devant l’accumulation des scènes offertes jusqu’à ce que les dernières n’éclairent un peu ma lanterne…
Pour commencer, Kurt Busiek montre une femme assassinée lors de la préhistoire ce qui m’a tout de suite fait penser à Wonder Woman (V2)#1 tant le calque est saisissant : fatalement, j’ai crû que c’était lié à Wonder Woman. Que nenni…
Puis, Kurt Busiek enchaîne des femmes fortes et, vu que le titre est Worldsoul, je me dis : est-ce un parallèle avec Gaïa et donc, toujours peut-être, Wonder Woman en toile de fond ? Encore perdu…
Ainsi, le lecteur risquait d’être un peu comme le personnage de Charity qui se demande ce qui se passe et ce qu’il fout là… Pour éviter les interrogations, l’auteur lève le voile en conclusion en dévoilant que tout cela est lié à l’essence du jeu de tarot (ou sa personnification) : comme je suis un néophyte total, j’avoue que cela m’est passé au-dessus de la tête et je me suis dit que j’avais un perdu mon temps.
Tout ça pour ça même s’il est évident que dédier tout une partie à la belle est trop gros pour ne pas être fondateur, si ce n’est pour la série, pour le personnage.
Après, la fin de l’histoire dont l’éventuel destin du personnage m’a fait penser au futur film de Keanu Reeves Le jour où la Terre s’arrêta

Heureusement, la back-up a aussitôt repris les rênes pour dissiper mes doutes : l’histoire a réellement progressé via la back-up.
Toujours en écho avec une vision aperçue dans Trinity 1, le personnage de Konvikt connaît une nouvelle évolution. Après, il y a des flashbacks qui éclairent un peu plus son comportement : un peu à l’image de Lost où les nombreux flashbacks racontés dans un ordre différent d’une narration linéaire, cela modifie au fur et à mesure sa perception et le personnage apparaît de moins en moins lisse !
Il y a aussi le personnage de Graak dont la présence est expliquée : je n’attendais pas à cela…
Après, la Troïka a enfin aplani les angles et les graines de la future cérémonie (ou l’une d’elles…) commencent à porter leurs fruits : les ingrédients se mettent en place. Pourquoi est-ce que je pense qu’il faudra attendre la fin du 2ème acte ?

Par contre, Mark Bagley ne se fait pas attendre : fidèle au poste, il débute ses pages dans une ambiance très Crisis voire Infinite Crisis du plus bel effet (oui Photoshop doit aider) puis il enchaîne sur un paquet de femmes toutes bien proportionnées et diablement appétissantes. Alors il fait quoi après : Flash ou Wonder Woman ?
Au sujet de Scott McDaniel, il n’y a pas à dire : il s’affine. Il suffit de comparer avec Trinity 1 pour comprendre qu’il partait de loin. Je pense que s’il n’avait pas à gérer Batman Confidential, il pourrait encore plus fignoler ses planches. Déjà, son Konvikt est convaincant !
Pour la couverture, Jim Lee en claque une plus belle que celle de la semaine dernière alors qu’elle s’imbrique dans le triptyque : son Enigma est très réussi.

Voilà, Trinity bascule et la Trinité est toujours sous le radar. Plutôt que d’asséner un épisode résumé à mi-parcours voire de lâcher une révélation majeure pour relancer la machine, Kurt Busiek réalise un épisode « normal ».
En effet, si ce n’est la construction identique pour l’histoire principale et la back-up (éclaircissements de personnages clés, conclusion sur fond de tarot) qui est assez identifiable, il n’y a rien de marquant : c’est un petit regret mais la lecture s’avère toujours aussi agréable.
Si la 2ème moitié s’avère aussi bonne que la 1ère, je suis plus chaud pour une 4ème hebdomadaire de cette qualité.

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #27  
Vieux 03/12/2008, 20h15
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 27



Time To Suit Up / Here And There And Everywhere
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Après un numéro que j’espérais marquant pour symboliser le basculement dans la 2ème moitié de la série et qui s’est avéré un épisode classique, que me réserve Kurt Busiek alors que Konvikt semble être déclaré membre de la Troïka (ce que sous-entend la couverture qui marche toujours par triptyque) ?
Si la Trinité se fait toujours porter pâle, plusieurs camps se sont déclarés dans cette réalité alternative avec des objectifs la mentionnant de près ou de loin : qui remportera la course ? Des indices seront-ils cachés ?
La back-up va s’attarder sur des personnages pas vus depuis la 1ère cérémonie que cela cache t’il ?
Celui qui ne se cache pas est bien Mark Bagley : porte-drapeau graphique de la série, il rassure et assure. J’attends la même chose de Scott McDaniel qui s’amuse un peu plus à chaque sortie !
Encore un épisode renversant ?





Ralliement!! Voici le maître mot de ce numéro mais ralliement pour les Bad Guys que ce soit en histoire principale qu’en back-up...

Pour commencer, il y a l’officialisation de l’intégration de Konvikt dans la Troïka : la couverture était plus qu’un indice vu que Despero n’en a jamais eu les honneurs…
C’est l’occasion d’un copier-coller d’une scène aperçue lors de Trinity 1 mais surtout la preuve que jusqu’à présent Kurt Busiek suit une ligne tracée depuis le début : il a un plan et il s’y tient. Alors que des events sont déclarés préparés des mois à l’avance pour finalement se voir modifiés, c’est agréable de voir que Trinity tient ses promesses.
Bon, si cette scène était attendue, elle accouche néanmoins de l’identité de Konvikt : après Tarot identifiée la semaine dernière, l’alien hérite d’un nom à dormir debout…
Par contre, pour un alien avec un certain code de l’honneur, je trouve qu’il accepte bien vite de rejoindre l’association de malfaiteurs : une surprise au bout ?
D’ailleurs, ce fait est une étape supplémentaire à la nouvelle cérémonie qui, à mon avis, coïncidera avec la fin du 2ème acte logiquement pour la dernière semaine de Janvier 2009 (ce qui serait un bon moyen de commencer la nouvelle année).
En ce qui concerne la 1ère cérémonie, l’histoire principale se penche un peu plus sur ses retombées en fil rouge du dernier numéro avec Tarot : Kurt Busiek en remet une couche sur la personnification du tarot (toutefois, ma théorie sur Gaïa n’est peut-être pas invalidée…). En effet, maintenant le tarot ne définit plus seulement la Terre mais aussi l’univers…
Si New Earth est vitale pour le Multiverse, il s’avère que la Trinité est vraiment importante pour la Terre : touchée dans ses fondations par l’absence de ses 3 héros, elle balbutie d’une certaine façon expliquant ces effondrements de réalité rejoignant un peu la vision d’écroulement du Multiverse de Grant Morrison.
En effet, la nature (ou le Worldsoul) n’aimant pas le vide, elle essaie de compenser l’absence des 3 plus grands héros DC mais cela se goupille mal…
Ah oui, j’ai dit qu’il y avait uniquement ralliement des vilains, il s’avère qu’il y a un héros qui a du mal) à se lancer dans la bataille alors qu’il semblait qu’il avait compris : au moins, le retour sur ses doutes permet mieux comprendre le personnage, surtout s’il est bien amené à jouer un grand rôle dans les mois à venir comme je le suppose…

Pour la back-up, cela a débuté d’une certaine façon qui m’a fait penser qu’après le numéro à lire dans un miroir, j’allais avoir un comic à lire à l’envers entre le titre et les paroles du personnage : cela n’a duré qu’une page…
Par contre, c’est effectivement dédié à la reformation d’un groupe composé de vilains majoritairement de personnages apparus dans Trinity. Au début, j’ai crû que j’allais assister une 2ème fois à la formation du groupe mais ce n’était heureusement qu’une impression. Comme ce sont des personnages neufs avec des zones d’ombre, Kurt Busiek et Fabian Nicieza élargissent leurs registres.
Seulement, il n’y a pas que ces vilains qui vont faire partir de la force de frappe de la Troïka : des vilains connus du DC Universe viennent garnir les rangs dont l’un est un clin d’œil énorme à Final Crisis et surtout Final Crisis – Submit. Est-ce que cette (sur-)exposition n’est pas annonciatrice de projets à son sujet ? Est-ce que la future mini-série Run ! post-Final Crisis viendra confirmer cela ?

Au dessin, Mark Bagley confirme chaque semaine qu’il est l’homme de la situation ! Cette fois-ci, il offre 12 pages à l’ambiance plus posée et prouve qu’il peut aussi toucher sa bille pour ce genre de scènes.
Scott McDaniel n’est pas en reste restituant bien les vilains apparus dans Trinity. Il est dommage que sa dernière case qui aurait dû être plus impressionnante vu la galerie de vilains affichés soit « gâchée »…
Jim Lee claque sa meilleure couverture du triptyque des vilains avec Konvikt donnant un aspect bien bestial à l’alien.

Kurt Busiek prépare le terrain pour la cérémonie qui aura pour but de ramener la Trinité sur le devant de la scène : après avoir identifié Tarot et Konvikt, il commence à rameuter les troupes qui vont se crêper le chignon.
Le rythme hebdomadaire évite à la série l’ennui : il y a toujours quelque chose qui vient relever le tout. Le mois de Décembre débute comme le mois de Novembre s’était terminé : la série reste dans une moyenne haute très appréciable.


Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #28  
Vieux 11/12/2008, 19h24
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 28



Those We Have Lost / Railing Against The Tide
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Dans une semaine marquée du sceau Final Crisis (qui sort quand même de temps en temps…), Trinity n’a logiquement pas besoin de faire de vagues tant la série se suffit à elle-même et mène sa barque tranquillement !
En effet, nullement troublée par des retards intempestifs ou des changements de dessinateurs, la production de Kurt Busiek pose calmement les ingrédients du retour à la vie civile de la Trinité sans que son absence ne nuise à la série un peu à la manière d’un 52 où les 3 héros furent très peu présents.
En ce moment, cela permet de se pencher sur des personnages dont le statu quo a changé tout en étant très intéressants ! Aussi, cette semaine, l’entourage (très) proche de la Trinité va être mis en valeur et la fine équipe constituée promet de savoureux échanges !!
Evidemment, c’est Mark Bagley qui s’en charge…
Pour la 2ème partie, ce sont les méchants de la semaine dernière qui ont encore les faveurs de l’histoire !! Tom Derenick se substitue à Scott McDaniel : le changement dans la continuité de cette back-up qui n’a de back-up que le nom tant elle est indispensable à la série ?





Voilà un épisode de Trinity qui m’aura bien baladé que ce soit en 1ère ou 2ème partie où chacune a vu son actualité sur 2 fronts !
Ce n’est pas que ce soit difficile à suivre (surtout en comparaison de Final Crisis) mais j’ai plus préféré la 1ère partie plus en adéquation avec l’histoire principale !

Pour commencer, la 1ère partie a offert une cérémonie à base d’artefacts évidemment en rapport avec la Trinité qui ne s’est pas éternisée : je ne m’attendais pas à ce qu’elle arrive aussitôt et à ce qu’elle apporte aussi vite des résultats !
Déjà, le début de l’histoire offrait une vision alternative du 1er QG de la Justice League Of America laissé en désuétude pour cause de Trinité absente de cette réalité : c’est fou comme c’est récupéré par des souris fêtardes quand les chats ne sont pas là…
Plutôt que de se pencher plus longtemps sur les changements de décoration, Kurt Busiek préfère s’intéresser aux relations entre les personnages comme Donna et Dick : ceux qui sont comme frère et sœur (pas d’inceste non plus) dans la réalité ont bien changé, surtout Dick….
Arrive alors la fameuse cérémonie et les réminiscences du passé surgissent : le statu quo de certains participants commence à revenir à la normale.
Seulement, alors que je m’attendais à ce que la fin de la 1ère partie soit consacrée à un échange de souvenirs suite à la cérémonie, Kurt Busiek joue la grande bascule et propulse le lecteur dans un monde aperçu lors de la vison de Trinity 1 qui continue donc d’être exploité 27 semaines après sa sortie : comme quoi, la série a vraiment des bases solides !
Aussi, alors que Kurt Busiek n’a pas dévoilé tous les mystères de New Earth nouvelle version, il propose un (nouveau ?) monde où la Trinité est une source d’inspiration biaisée au 1er abord… Je ne sais pas s’il va aborder un côté divinité des 3 icônes (pas en relation avec un statut de New God a priori…) sous lequel plusieurs bannières vont se joindre ou s’affronter comme le suggère le triptyque de couvertures par Carlos Pacheco mais ce qui est sûr est Kurt Busiek s’est déjà « amusé » à brouiller les pistes sur la représentation des 3 émissaires des héros.
En effet, le discours de Wonder Woman est énoncé par un homme et celui de Batman par une femme : seul celui de Superman semble être mieux loti. A ce sujet, pour aiguiller tout de suite le lecteur, les phylactères sont de couleur différente et l’affectation de tel discours à tel membre de la Trinité est assez facile.
Une partie qui ouvre des perspectives intéressantes !

Je n’en dirai pas autant de la 2ème partie dédiée aux vilains qui se faisaient la malle la semaine dernière. J’ai eu l’impression d’assister à la même scène alors que je pensais que le passage prison Break terminé : les 1ères pages font un tantinet remplissage.
De plus, cela a offert un Jay Garrick dans un costume ridicule qui m’a fait bloquer quelques secondes : Tom Derenick ne lui pas restitué la grandeur qui sied aux Scarlet Speedsters
Heureusement, la suite est mieux : après les savants fous d’Oolong Island de 52, Kurt Busiek et Fabian Nicieza recyclent l’idée en présentant une coalition de scientifiques (quasiment les mêmes) œuvrant pour résoudre ce « petit » problème de continuité qui occasionne des failles !
Je sens bien que cette intrigue (avec un Lex Luthor jamais plus dangereux que lorsqu’il veut du bien aux gens) peut déboucher sur un subplot très sympathique.
Pour le moment, c’est Tomorrow Woman qui essuie une fois de plus les plâtres des soubresauts de réalité : un parallèle avec son destin sous la plume de Grant Morrison dans JLA ?

Au dessin, Mark Bagley prouve qu’il s’en tire très bien avec les personnages humains non gonflés aux stéroïdes tout en faisant passer les émotions.
Par contre, au niveau des autochtones violacés qui font leur apparition en ces pages, c’est moins bien. Si le fait qu’ils se ressemblent tous (homme ou femme) a dû l’aider à réaliser ses pages, il ne s’en dégage pas une un fol enthousiasme hormis pour les 3 représentants de la Trinité.
De même, Tom Derenick a fait très « fort » : cela avait ma commencé avec son Jay Garrick ridicule à souhait. Heureusement, il se rattrape par la suite mais il est regrettable que les décors soient autant réduits à la portion congrue. Les délais obligent, je sais mais…

Peut-être encore sous le coup de ma lecture de Final Crisis 5, j’ai d’abord eu du mal à me mettre dans le bain de ce numéro : la relecture du lendemain lui (et me) fut plus profitable mais j’ai toujours ce sentiment de trop peu. Le dessin est même en deçà des prestations habituelles.
Si la 2ème partie m’a assez frustré au début, la 1ère partie fut plus sympathique et ouvre de nouvelles perspectives.
La Trinité (ou du moins son esprit) devrait être plus présente : il reste à voir si ce regain d’intérêt ne va pas se faire au détriment de la nouvelle réalité qui risque d’être en roue libre jusqu’à la fin du 2ème acte si jamais le remplissage se répète….
Alors des révélations pour la semaine prochaine ? Est-ce que la Troïka va refaire parler d’elle ? Si oui, Tarot sera t’elle du lot ?
Quid de Krona et consorts dans l’espace ?

Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #29  
Vieux 17/12/2008, 20h20
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 29



It’s All In The Cards / Not On My Watch
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Trinity 28 m’a laissé le cul entre 2 chaises la semaine dernière : est-ce que c’était un bon numéro si je me réfère à l’avancée de l’histoire principale ou est- ce que c’était un vulgaire remplissage en rapport avec la 2ème partie où les vilains répétaient une même scène ?
J’opte plus pour la 1ère hypothèse même s’il semble que la 2ème partie prenne le même chemin toujours avec Tom Derenick (qui n’y peut rien)…
Heureusement, la 1ère partie réalisée par Kurt Busiek promet beaucoup plus entre la découverte d’un nouveau sur les traces de la Trinité et le retour à un certain statu quo pour les gens qui la recherchent !
Pour le dessin de cette partie, c’est aussi le statu quo : Mark Bagley est là et bien là.
Alors, comme le suggère la couverture de Carlos Pacheco, je continue de me rallier à la bannière de Trinity ?





Comme la semaine dernière.... Je referme ce numéro comme la semaine dernière peut-être moins déçu mais pas avec l’intime conviction d’avoir eu un excellent numéro sous la main…
Si la 2ème partie a été plus prenante que la dernière fois (sans soulever un enthousiasme débordant) et la 1ère partie toujours aussi sympathique à suivre, c’est un épisode où il ne passe pas une multitude de choses mais plus un ressassement des semaines écoulées…
Au moins, la construction de l’épisode diffère de d’habitude même si cela a déjà été utilisé : la 2ème partie s’insère dans la 1ère partie. En effet, la narration coupe la 1ère partie pour laisser la place à la 2ème avant de revenir pour la conclusion : une fois de plus, cela prouve que les 2 parties sont indissociables…

Pour la 1ère partie, je me suis dit que cela allait être consacré à l’étude du monde où un groupe Losing My Trinity serait un peu mis à la place du lecteur : pas du tout…
A la limite, j’ai crû que Kurt Busiek montrerait comment l’idéal de la Trinité avait été perverti (ou aurait pu l’être) : peine perdue (pour le moment ?)…
Au moins, il montre le retour à la normale pour certains membres de l’expédition : le rapprochement Donna / Dick est plus conforme à ce que je connais.
Après la « grande » avancée réside dans la découverte de la retranscription des noms des membres de la Trinité...
Nan pour être honnête, cette partie est vraiement intéressante car elle lance un pèlerinage dans ce nouveau monde : est-ce que Kurt Busiek va en profiter pour faire découvrir l’héritage de la Trinité ?
De plus, cette 1ère partie offre une vision parallèle avec Tarot, toujours le point de vue du lecteur. Kurt Busiek en remet une couche au sujet de ce personnage et du Worldsoul. Ce n’était pas encore totalement explicite : soit Kurt Busiek l’officialise une bonne fois pour toute, soit le personnage a la folie des grandeurs…
Une fois la 2ème partie refermée, la 1ère partie, si elle s’achève sur un cliffhanger vu et revu, est annonciatrice de bastons pour le futur…
En tout cas, cette partie se fait toujours sur fond de tarot dont certaines références me passent au-dessus : je sens que je vais aller me documenter sur un site pour faire la lumière sur certains détails qui ne sont pas certes indispensables mais qui pourraient donner un autre niveau de lecture à certaines scènes et donc la série...

Quant à la 2ème partie, si ce n’est pas la joie, son objectif est double cette semaine :
  • dissiper à Metropolis (et le reste du monde on s’en fout…) la réalité chancelante,

  • libérer un autre vilain dont la statu quo vient d’être mis à jour par Geoff Johns dans Action Comics. Est-ce dans la même lignée ? Si oui, attention aux dégâts…

En tout cas, cette partie est très redondante depuis 3 semaines et cela n’avance guère : j’ai de plus en plus de mal à m’intéresser aux problèmes de la Justice Society International, pauvre ersatz du boulot fantastique de Geoff Johns. A ce sujet, j’espère que, si c’est Kurt Busiek qui reprend Justice Society Of America (pas de conclusion hâtive, j’émets un avis) après le départ de Geoff Johns, il saura mieux s’y prendre…

Celui qui s’y prend très bien est Mark Bagley : c’est simple, dépouillé et maîtrisé. S’il n’y avait ce petit problème de nez dont il orne les femmes en vue de trois quarts, il n’y aurait rien de négatif à relever.
Je n’en dirais pas autant de Tom Derenick qui ne doit pas être très inspiré par l’ambiance des scènes qu’il fournit : à part les 2 cases où il y a un paquet de personnages, je n’ai point « vibré ».
Le regard de folle qu’il file à Tomorrow Woman m’a fait rire nerveusement : cela m’étonnerait que ce soit l’effet escompté…

Cette fois-ci, il n’y pas eu de Final Crisis pour m’induire en erreur sur le potentiel de ce numéro : il semble que le mois de Décembre continue de poser certaines intrigues tout en meublant ici ou là avec des choses qui resteront sans lendemain, principalement en 2ème partie.
Pourtant, l’un des buts d’une série hebdomadaire est de faire revenir le lecteur en variant les situations pas en revivant certains passages quasiment à l’identique. Ce fut l’un des torts du début de Countdown, il ne faudrait pas que Trinity prenne le même chemin.
Heureusement, la 1ère partie fut plus intéressante mais cela n’avance guère non plus… Seul Mark Bagley reste fidèle au poste pour garantir à la série son pesant de plaisir depuis le début du mois de Décembre.
J’espère que la semaine prochaine sera autrement plus passionnante !

Bilan : et demi
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
  #30  
Vieux 24/12/2008, 20h07
Avatar de scarletneedle
scarletneedle scarletneedle est déconnecté
#TeamNoPeineàjouir
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: août 2022
Localisation: Manhattan, au bout d'une toile
Messages: 145 908
scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
Trinity 30



In The Longago / This What We Need to Know
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Mike Norton
Inker : Art Thibert / Ande Parks
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Après 2 numéros qui ont fait fléchir mon enthousiasme son sujet, Trinity me doit une revanche : ce n’est pas parce que la trêve des confiseurs approche que je vais avaler tout et n’importe quoi !
Déjà, que la 1ère partie reprenne son avancée dans l’intrigue et je serai content : est-ce que la genèse du point de chute de la Trinité est vraiment au programme ou le poisson sera-t-il noyé jusqu’à la semaine prochaine pour marquer la fin du mois de Décembre ?
Est-ce que la 2ème partie va sortir un lapin de son chapeau pour justifier la mise à l’écart des intrigues sous-jacentes pour se consacrer à une énième coalition de vilains dont l’intérêt me laisse circonspect ?
Kurt Busiek et Fabian Nicieza peuvent mieux évidemment et il serait dommage qu’aucun numéro de Décembre ne sorte la tête de l’eau…
Heureusement, la série peut compter sur Mark Bagley… Puis-je ne faire de même pour Mike Norton qui revient en lieu et place de Tom Derenick pour casser l’ambiance pesante de la 2ème partie ?
Si ce numéro répond positivement à mes attentes, le réveillon familial qui se profile sera déjà plus agréable…





Ca va mieux !! La série est en net progrès que ce soit sur le fond ou sur la forme après quelques numéros assez inégaux !! Ca fait plaisir de retrouver la série au moment où je commençais à douter de ses fondamentaux…


Déjà, la 1ère partie est plus sympathique car elle est consacrée à lever le vole sur des zones d’ombres sans en rajouter ! Le lecteur n’en ressort pas frustré !
L’histoire progresse à nouveau ! Déjà, elle est dans la continuité de la dernière image où la Trinité apparaissait dans Trinité 18 ! En effet, la Trinité repointe le bout de son nez même si ce n’est qu’en flashback (d’événements liés à Trinity).
Le but de Kurt Busiek est de montrer que si l’absence de la Trinité a provoqué un schisme de la réalité, elle a surtout engendré un manque ou un vide dans l’inspiration des héros dans cette nouvelle réalité. Seulement, il prouve que leurs idéaux ont survécu et que leurs représentations trouvent toujours un écho où qu’il soient !
Aussi, l’auteur offre la genèse de l’univers où les Lost In Trinity sont partis en pèlerinage : cela lui permet de continuer à rattacher ses travaux précédents à l’histoire en cours donnant une cohérence plus qu’appréciable sur le long terme. Il en remet une couche sur Krona et cela se fait très naturellement !
Si cela me rassure d’un point de vue histoire, il n’oublie pas développer les personnages et si la Trinité est toujours en rade, ceux qui la recherchent agissent de plus en plus comme ils le devraient plaçant le lecteur en terrain de connaissance. :hug:
Après, il y a la forme : l’histoire contée se dote d’une police de caractères collant bien à l’ambiance et la description des faits a des relents de Final Crisis – Superman Beyond au sujet de la naissance de l’univers et du Multiverse dans la foulée.
Si Kurt Busiek n’est pas Grant Morrison et s’il ne réinvente pas l’eau chaude dans la narration (enfin, Grant Morrison a fait très fort de son côté), il a le mérite de m’intéresser à la chose. Il m’a fait penser à la Bible et la création du monde en 7 jours : après Final Crisis – Revelations, DC fait dans l’analogie religieuse sans être pompeux.
En tout cas, cette partie m’a réconforté et la promesse d’en savoir un eu plus sur la Trinité est un plus indéniable !!

De même, la 2ème partie m’a surpris dans le bon sens après 3 semaines d’ennui !
Pour commencer, Kurt Busiek et Fabian Nicieza mettent les points sur le si sur la surexposition des vilains dont le rôle est rattaché à celui de la Troïka : il est juste dommage que cela n’ait pas été plus rapide…
Cela se fait sur fond de Tarot et en remet une couche sur la volonté des auteurs de tout relier : rien n’est gratuit, le tout est d’attendre le moment pour le comprendre. Comme quoi, Trinity est aussi une série qui se savoure sur le long terme !
Ensuite, Kurt Busiek et Fabian Nicieza ont évité l’écueil de tuer gratuitement et facilement un personnage comme je l’ai crû même si ce dernier se trouve dans une autre réalité : oui bon, Blackest Night est pour New Earth mais il est cool que Kurt Busiek ne pas se servir des héros comme d’une chair à canon pour meubler, la série n’en pas besoin !
De plus, ce passage est l’occasion de revoir en action un héros revenu 1 an plus tôt dans Countdown To Final Crisis (oui c’est une autre version mais…) et ça me fait très plaisir !
Cela augure de la baston sur la Terre occupant le terrain de l’absence des héros.

Absent, Mark Bagley ne l’est toujours pas : si les nez féminins continuent d’être méchamment ratés (pauvre Donna), il livre une prestation solide collant avec l’ambiance récit. La splash-page avec la Trinité est lumineuse à souhait !
En tout cas, il risque d’en avoir marre de dessiner le bonhommes bleus qui semblent tout droit sortis de la photocopieuse même si cela est plus rapide à dessiner. Cela m’étonnerait qu’il y prenne complètement son pied.
De même, Mike Norton bien aidé d’Ande Parks me change grandement les idées après des prestations où Tom Derenick aura donné le bâton pour se faire frapper (alors que je l’apprécie d’habitude) : cela n’a pas le but d’en mettre plein la vue mais c’est simple et dépouillé.
Tout ce que je demande est que cela soit efficace ! Sûr que si c’était sur une ongoing, je n’aurais pas le même jugement…
La couverture de Carlos Pacheco est jolie mais il faut savoir que c’est lui qui dessine tant son trait est dilué….

Après la chute de tension des dernières semaines, ce numéro me remet d’aplomb et me fait attendre les prochains épisodes avec plus d’entrain.
Kurt Busiek continue d’explorer son univers tout en plaçant de judicieuses remarques qui permettent d’appréhender la série plus en détails.
Est-ce que la série terminera l’année en feu d’artifice ?

Bilan :
__________________
Alan Moore :
"I should just keep me mouth shut, I just upset people."
Ma galerie sur Comic Art Fans
Réponse avec citation
Réponse

Tags
kurt busiek, trinity

Outils de la discussion
Modes d'affichage

Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 01h57.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !