Critiques VO novembre 2010

[Mil K]

Vu que je n’ai pas pu avoir le dernier numéro de Hawkeye & Mockingbird, je me suis rabattu sur le premier épisode de la mini-série (vraiment mini, vu qu’elle ne fait que 3 parties !) Ant-Man and the Wasp.
Hank Pym est un personnage que j’aime beaucoup. C’est un gars qui, quoi qu’il fasse, quelles que soient ses intentions, tout ce qu’il entreprend finit inévitablement par se casser la gueule. Et même si par un coup de chance inouï il arrive à concrétiser son projet, les gens garderont toujours en tête le fait qu’il est celui qui a créé Ultron (good job !) et qui battait sa femme (et malgré ça il n’a pas été viré !). Donc un bon gros looser au pays des héros, malgré le fait qu’il soit l’une des meilleures intelligences du monde, et par conséquent un personnage très sympathique (sauf quand il bat sa femme, faut pas exagérer…).
Dans cette mini, Hank va faire équipe avec l’homme qui a repris l’identité de l’homme-fourmis, et qui jusqu’à présent s’est principalement servi de ses pouvoirs pour se rincer l’œil. Une bonne team de winners en perspective, donc !

Hank Pym a donc fait une invention géniale qui pourrait s’avérer extrêmement dangereuse si elle tombait entre de mauvaises mains. Bien évidemment, on va lui piquer cette invention (de préférence sous son nez, sinon ce n’est pas drôle), et il va donc falloir aller la récupérer.
Sur ce pitch assez classique, l’histoire gagne en attrait (à défaut de gagner en profondeur) grâce aux multiples guest-star de cet épisode : l’ensemble des cadets de Avengers Academy est présent, de même que Tigra et (dans une moindre mesure) M. Fantastic. Tout ce petit monde a son rôle à jouer, les dialogues sonnent juste, et tout se déroule plutôt bien au cours de la lecture.

Néanmoins, outre l’histoire pour le moment trop classique, je regrette l’absence de fun dans cette histoire. Certes il y a des moments rigolos, mais ce duo de loosers pouvait aisément s’offrir une aventure déjantée ainsi que de nombreux dialogues sans queue ni tête.
Rien de mauvais dans l’histoire, mais elle se prend un peu trop au sérieux, et au final c’est dommage pour ce genre de personnages.

13,5 / 20, pour une histoire sympathique bien que très classique et manquant de fun. Une intrigue plus abracadabrantesque et un peu de burlesque aurait à mon sens été plus plaisant.

[galactica+]

Batman en blanc est une pitoyable imitation du Nemesis de Millar

[scarletneedle]

Ouais, on va dire ça... ^^

[Nower]

Return of BW 6...

Que dire qui n'aie déjà été dit ?
L'incohérence Morrissonienne arrive finalement à son terme et on ne sait pas si on doit souffler de soulagement ou hurler à l'hérésie.

Ce qui est censé être l'un des plus grands moments de Batman se déroule loin de tout, sans les personnages qui l'ont entouré des années durant (sérieux, j'aime bien la JLA mais, dans ce cas précis, on s'en fout un peu, non?) dans de grandes phrases laconiques et de petites vignettes.
C'est pas forcément mauvais, c'est peut-être beaucoup de choses mais ce n'est pas du Batman.

Seul subsiste Red Robin, vestige d'une époque révolue. Ce Retour de Bruce Wayne aura été une totale perte de temps et tout ce qu'on peut espérer, c'est que l'arc RIP soit définitivement bouclé cette fois.

En revanche j'accroche bien à Batman: The Return et Batman Inc #1. Quelque chose de nouveau, de cohérent par rapport à la mission du Batman et qui ne renie cependant pas tout le parcours initié par ses alliés durant son absence (perso, les aventures de Dick, Damian et Tim m'ont carrément plus passionné que le code quantum de Bruce). Difficile de croire que c'est encore Morrisson qui mène la danse. le bonhomme serait-il schizophrène ?

J'en profite pour tout de même prendre la défense des one-shot The Road Home contre vents et marrées. L'histoire qui gâche malheureusement quelques surprises (à lire après Bat & Rob 16 ainsi que Return of BW 6) mais qui a le mérite d'achever l'arc Vickie Vale (laissé à la trappe) et de dépeindre les conséquences des événements récents sur tous les personnages reliés à Bats.

Après, est-ce que c'est du tout bon ? Force est d'admettre que non. Les auteurs ne semblent avoir tous qu'une vague idée du plan général et la construction en subit les conséquences.
Le résultat, c'est que finalement, on peut très bien lire le premier numéro avec Bat & Rob et enchainer avec le dernier de Ras Al Ghul (allez, un petit détour par Red Robin, quand même). Le reste n'est que détours et nous offre à peine quelques clins d'œil sur les personnages faisant la couverture.
L'un des plus gros éléments de l'histoire (un personnage "mystère")est révélé dès le début. Pourtant, les auteurs s'obstinent à faire comme si le lecteur ne savait pas déjà. C'est nous prendre pour plus stupide qu'on ne l'est.

C'est vraiment la partie Vickie Vale qui sauve le tout et on regrette qu'elle n'aie pas été plus exploitée. La conclusion, bien sympa, laisse sur sa fin.

C'est triste de voir qu'à part le rush de Morrisson (au goût douteux) il n'y a aucun projet ambitieux sur Batman.

[Lazy]

	Citation:			Posté par galactica+
	Batman en blanc est une pitoyable imitation du Nemesis de Millar

Ils ont encore tout pompé sur Millar, les salauds!


Nower : il n'y a pas un Batman comme tu sembles le croire.
Le Batman dark accompagné de sa famille de héros dans une ambiance pulp est simplement le dernier arrivé en date et le plus utilisé par tous.

Les gens oublient souvent les périodes plus "fantastiques" ou plus "kitch" (ce que nous rappelle Morrison tout en oubliant pas d'y mêler le Batman Dark) qu'à vécu le héros auparavant.

Les personnages de comics sont ce que les auteurs en font. Il y a des origines à respecter, des traits de caractère mais les histoires peuvent être écrites de la manière que le scénariste le souhaite. On aime ou pas mais on ne peut pas dire que "ce n'est pas Batman".

Et Morrison n'est pas schizophrène (enfin j'en sais rien ) mais simplement un bon auteur qui explore plusieurs types d'histoires avec un même personnage pour ne pas se laisser cloisonner.
Ça fait quand même du bien de ne pas lire 200 fois la même chose (l'un des traits les plus négatifs du comics à mon goût), non? Un auteur qui décide d'écrire son histoire et non de se laisser bouffer par les conventions, le personnage ou, pire, ses éditeurs?

[doop]

toujours pareil...
oui...mais non...

et désolé LAZY c'est vraiment pas pour toi mais ca m'enerve ce truc de MORRISON ramène le kitsch et le fantastique...

MAIS OU VOUS VOYEZ CA VOUS ?

Sèrieux, venez pas me ressortir le coup du BAT MITE esprit ou de ZUR EN ARHH qui n'ont aucune essence rétro, juste un vieux nom modernisé

[scarletneedle]

Bah, il n'adhère pas à la vision de Grant Morrison, c'est tout.
C'est dommage car il ne voit pas tout le boulot abattu à l'occasion (au contraire des Road To Home vraiment bas de plafond car notamment tous construits sur le même moule).

[Oloreen]

	Citation:			Posté par doop
	toujours pareil... oui...mais non... et désolé LAZY c'est vraiment pas pour toi mais ca m'enerve ce truc de MORRISON ramène le kitsch et le fantastique... MAIS OU VOUS VOYEZ CA VOUS ? Sèrieux, venez pas me ressortir le coup du BAT MITE esprit ou de ZUR EN ARHH qui n'ont aucune essence rétro, juste un vieux nom modernisé

Oui... Mais alors non!

Du kitsch et du fantastique? Il n y a que ça dans le run de Morrison.
L'utilisation de Batmite et du Batman de Zur En Arhh sont souvent cités (et à raison, je ne sais pas pourquoi ils n auraient aucune essence rétro); mais il y a tellement plus.

L'idée globale du run est de déterrer des vieux concepts, et de les rendre cohérents dans le monde comics d'aujourd'hui.

Depuis les années 80, Batman est un chevalier noir, urbain, vivant des aventures quasi exclusivement dans sa ville. Ses aspects les plus utilisés sont ceux du grand détective et du paranoïaque absolu.
Pour Morrison, Batman est l'homme ultime, un guerrier zen, celui qui prévoit tout, presque un magicien du chaos sur la fin. Pour lui, cantonner Batman à des aventures de détective urbain est bien trop limité.

Alors, qu'à fait Batman depuis le début du run de Morrison?

Là, comme ça, sans etre exhaustif:
Il a eu un fils, qui est en train de devenir un personnage formidable.
Il s est battu contre des chauves-souris-géantes-ninjas qu' il est parti combattre en fusée spatiale (kitsch?)
Il a rencontré d'autres versions de lui meme; des sortes de fantomes du passé/présent/futur. Avec une vraie aventure dans le futur! (fantastique?)
Il a retrouvé un tres ancien club des héros, pour une aventure détective en dehors de Gotham.
A été la cible d'une sorte d'ennemi absolu, qui lui permet de relier Batmite et Zur En Arhh à son univers moderne.
Il a dû combattre des Dieux à l'intérieur de ses souvenirs.
Il s est tenu face au Dieu du Mal, seul, et l'a blessé mortellement.
Il a créé sa propre légende dans le temps, depuis la préhistoire jusqu'à la fin des temps.
Revenu plus fort que jamais, il va désormais créer une franchise autour du monde.
Et je ne parle meme pas des aventures jubilatoires de Dick et Damian!!

Alors, perso, je comprend tres bien que ceux qui veulent d un Batman détective urbain, entouré de Barbara Gordon et d'autres, se sentent un peu perdus voire floués.
C est tres, tres différent du Batman qu'ils connaissent. De plus, il faut bien avouer que tout n'est pas réussi (en particulier dans la premiere partie du run).

Mais pour moi, c est vraiment raffraichissant, c est une réinterprétation formidable de l'histoire éditoriale du personnage, c'est éxigeant, complexe, et tellement ambitieux! J adore voir Batman dans un contexte à ce point différent et j aime la maniere dont tout celà est fait.
Je me régale depuis ces dernières années avec un Batman différent, qui me passione. Il en faut pour tout le monde, ça ne durera pas éternellement les gars!

[Ivan Rebroff]

Ça paraît une évidence, mais la conclusion du dernier arc de Scalped, Unwanted, est un petit bijou d'écriture et de destruction minutieuse et presque totale de l'espoir et du bonheur, servi par des dessins toujours plus beaux et mélancoliques. J'émettrai seulement un petit bémol sur l'apport du personnage du père de Dash, dont l'utilité narrative ne m'a pas sauté aux yeux. Non pas que cela diminue l'effet de cette histoire sur les tripes, cependant.
Scalped continue à être un des meilleurs titres sur le marché, depuis bientôt quatre ans. On peut remercier Jason Aaron et Rajko Milošević-Gera de cette constance dans la qualité.

[scarletneedle]

Et Guera est un gars très sympa ce qui ne gâche rien!

[Nower]

	Citation:			Posté par Lazy
	Nower : il n'y a pas un Batman comme tu sembles le croire. Le Batman dark accompagné de sa famille de héros dans une ambiance pulp est simplement le dernier arrivé en date et le plus utilisé par tous.

Tu dis "le dernier en date". Moi je vois plutôt l'aboutissement d'une évolution. Tous les héros ont été kitsh à leurs débuts, que ce soit dans les comics ou bien au cinéma.
Ils ont heureusement évolué. Si le Batman actuel avait ce caractère, c'était pas seulement pour la "dark attitude". C'était un personnage vraiment brisé de l'intérieur, se raccrochant à une chose pouvant donner un sens à sa vie.
"L'ancien" Batman souriant n'avait que peu de cohérence dans la mesure où un Bruce Wayne mentalement sain n'aurait aucune raison d'être Batman. Il pourrait très bien agir sans costume.
Ce que fait Morrisson, ce n'est pas réinventer quelque chose, c'est revenir en arrière.

Et c'est pas comme s'il s'en cachait. Y'a qu'à voir le plaidoyer du Sombrero dans l'Île de Mr Mayhew où il parle de l'inventivité qu'il y avait dans les vieux pièges géants des vieux super-vilains. Morrisson clame littéralement sa nostalgie dans ce passage.

Les Batmens sont pour la plupart habillés comme le plus moche des costumes de Green Arrow (excepté Dark Ranger qui bizarrement sera..le méchant).

Pourtant, Morrisson arrive à faire exactement ce qu'il faut sur Batman & Robin en plaçant Dick comme tuteur de Damian (qui est un super personnage, c'est bien vrai).

Je ne dis pas qu'il ne sait pas le faire mais, visiblement, il ne veut pas le faire. Ou plutôt, il se fait prier.

Batman Inc est une idée originale et moderne qui (je l'espère) ne verra pas réapparaitre de bonzhommes en tenue kitsh.

[Ben Wawe]

En même temps, si Morrison est nostalgiques des années 50/60, on a eu depuis Miller des nostalgiques de son traitement du personnage qui n'ont pas du tout fait avancer le personnage. J'apprécie le Batman urbain et détective, mais j'en avais personnellement assez de le voir continuellement paranoïaque, sombre, torturé et en opposition paradoxale à toute confiance.
Même si Morrison regarde plus loin en arrière que les auteurs précédents, je trouve que son passage est une bouffée d'air dans l'univers du personnage : la pression retombe quelque peu, le personnage est moins torturé. Surtout, je suis content que DC ait toujours laissé le personnage suivre la voie que tu apprécies, Nower, dans d'autres titres : Batman Confidential, maintenant Detective Comics ou The Dark Knight devraient garder les éléments que tu veux voir sur le personnage et éviter les éléments "morrisoniens".

[John Keats]

ouais c'est bien de rappeler que Scalped est toujours aussi bon, en plus je suis d'accord sur le reste. mais bon le personnage du père n'a peut être pas encore dit son dernier mot, on a quand même un ou deux indices à ce sujet sur la fin du dernier numéro.
en tout cas celui ci m'a lavé l'esprit après tout ces titres batman. bon inc c'était sympa, comprenez moi bien, Selina Kyle en mini short ou en simili stringe ça fait plaisir à l'oeil, mais bon..

[Grackos]

Après avoir fini la lecture du gros run de Morrison (depuis avant Batman Rip genre # 650 environ ou même avant, je sais plus - et jusqu'à Batman The Return), je me dois de reconnaître que c'est une sacrément bienvenue belle claque.

Je ne suis pas nécessairement d'accord avec tous les choix éditoriaux (je trouve que le personnage de Damian, par exemple, est parfaitement inutile et super mal traité), mais dans l'ensemble j'ai pris un gros plaisir à lire tout ça.
Moi qui m'étais gentiment assoupi depuis des années à lire du Batman de manière un peu automatique limite routinière, là, je trouve que ça réveille.

Tant sur le fond (pour des raisons évidentes) que sur la forme: vu que Morrison travaille avec une profondeur de champ assez ahurissante (faisant des références à des runs des 50's), je me suis trouvé obligé de lire des décryptages, de me replonger dans les vieux numéros que j'ai, de me taper chaque histoire au moins 2 ou 3 fois, etc.

Bref, ça m'a sorti de la torpeur léthargique dans laquelle m'avait insinueusement plongé la lecture des runs précédents, bien foutus (Contagion ou Cataclysm, par exemple) mais pas à renverser.
Là, précisément, je me suis fait renversé par un camion de 38 tonnes lancé à toute bourre.
Ca cross-référence à tout va, ça reconnecte le tout dans une sorte de meta-histoire de Batman reliant tous les points de ses avantures entre eux.
Un énorme boulot, qui ne prend vraiment pas le lecteur pour un débile, et qui attend de lui de se bouger le cul pour relier les pointillés et comprendre la Big Picture.
Franchement, la classe.

Comme je le disais, tout ne me plaît pas forcément (je ne suis toujours pas convaincu par le fait que Batman a écrit son propre mythe ; je préfère la figure du garçon traumatisé en quête de justice à celle du complot trans-temporel de cultes ésotériques), mais vraiment j'ai pris une belle baffe.

C'est sans doute con à dire, vu que je suis lecteur de comics depuis des lustres, mais je ne lirai plus mes numéros de la même manière, maintenant.
Ne serait-ce que pour ça, chapeau bas Monsieur M. !

Sinon, 2 petites remarques, vu que Morrison aime bien semer des trucs qui n'ont l'air de rien mais qu'on retrouve après avec une importance majeure :
(je mets en spoiler pour ceux qui lisent en VF, je ne sais pas où ça en est)

- dans un B&R (le 12 ou 13, je crois), on découvre que Damian a un clone : il sera intéressant de voir ce que Talia en fait et comment il va interagir dans la Bat-famille !
- si je comprends bien, à la relecture de l'histoire Oberon Sexton / Joker (dans B&R), le Joker est donc au courant de l'identité de Batman...

Pas mal de rebondissements en perspectives (je cite ces 2 points là, mais y'en a plein d'autres).

[Nower]

	Citation:
	je me suis trouvé obligé de lire des décryptages, de me replonger dans les vieux numéros que j'ai, de me taper chaque histoire au moins 2 ou 3 fois, etc.

Ça le rappel ce sketch de RandomGuy où la figurine Superman dit à celle de Spiderman que la beauté de Superman Returns, c'est qu'on l'apprécie vraiment quand revois les vieux films. Et la figurine Spidey lui répond que chez Marvel, ils cherchent juste à raconter l'histoire sans forcer le lecteur à faire ses devoirs.

Okay, moi aussi j'ai jeté un œil aux articles, aux références (même la série Brave and the Bold a déterré le Batman de Zur EN Arh pour l'occasion). Est-ce que le fait de susciter une pseudo-réflexion sur d'anciennes histoires dont tout le monde se foutait jusque-là (et pour de bonnes raisons) est un gage de qualité ?

Okay, Morrisson est un nostalgique des vieilles années. Le plaidoyer du Sombrero dans the Black Glove en est la preuve. Okay, il a construit une "intrigue" si l'on peut dire avec des ficelles bien cachées. Mais une fois les nœuds dénoués, que reste-t-il ?
Un méphisto habillé comme un londonien du 19ème ? Une secte secrète ? Un remake de code quantum ?

Si au moins ça avait été réellement Thomas Wayne sous ce masque. Si cette menace avait été quelque chose de réellement conflictuel pour Bruce.

Mais non, tout ce qu'on a, c'est une histoire à demi racontée pour nous forcer à nous creuser les méninges avec rien à la clé une fois qu'on a fait l'effort, si ce n'est ce pétard mouillé comme quoi tout le mythe de la chauve-souris est en fait le résultat des actions de Bruce lui-même (je me marre encore en songeant au Joker et au Robin préhistoriques).

Pour finir, j'ai rien contre le fait que Bruce reconnaisse qu'il peut compter sur son entourage et élargir sa croisade. Ce qui m'ennuie, c'est qu'il le fasse avec ce sourire béat et ses câlins et surtout avec si peu de crédibilité (l'annonce publique de Wayne à la fin de Batman et Robin 16, c'est juste n'importe quoi. Autant se balader à poil avec une pancarte "je suis Batman").

Heureusement, comme le dit Ben, les meubles sont sauvés. Dick et Damian vont poursuivre leur tandem, la Hit-List de Tim continue et le nouveau plan de Bruce ne l'empêchera pas de résoudre ses conflits avec Hush, Red Hood, Ras Al Ghul, le Joker, etc...

C'est juste beaucoup de bruit pour pas grand-chose alors que Thomas Wayne aurait pu devenir un vrai méchant.