Il y a 20 ans : Juillet 1987 (DC et Indés)

[Jupiter Jazz]

Péreeeeeeeeez Pouaaah, j'arrête pas de prendre des baffes en voyant son travail depuis que je l'ai "découvert" grâce à certains buzzukis Pérez-addict. Merci les gars

[Hare Mageddon]

Très belles critiques de Scarlet & Doop ! ! !

Du Flash par Guice, du Wondy par Perez, on est gâtés ! ! !

Vivement la suite ...


& , les gars ...

[XXL]

	Citation:
	ELEMENTALS N°15 Publié par Comico en Juillet 1987. "The quick and the Dead", 26p. Scénario: Bill Willingham. Dessin: Grant Miehm. encrage: Keith Wilson. Cover:Grant Miehm encré par Keith Wilson.

Avec une mise en couleurs plus adéquate, ça pourrait fonctionner comme cover...

Critique de l'épisode précédent...
Jeff s'entraîne avec Tommy sous forme humaine. Celui-ci échoue à éviter ses coups mais ne semble pas trop prendre ça au sérieux. Morningstar décide donc d'intervenir:

S'ensuit une dispute entre Jeff et Morningstar qui finit avec Jeff qui lance une insulte terrible à Morningstar (voir ci-dessous)! (pour ceux qui ne sauraient pas, Morningstar a sans doute subi des assauts proches du viol de la part de Shapeshifter quand elle était prisonnière de Saker). Jeff s'en va, furieux et va annoncer à Porter Scott qu'il quitte les Elementals!

Remember kids: No comics code!

Mais c'est à ce moment que s'échappe Annihilator, un des sbires de Saker qui était en examen psychologique et qui demandait absolument à sa thérapeute à avoir son armure, supposée inoffensive. Mais celle-ci , combinée avec son métabolisme lui a permis de laver son organisme des drogues qui le maintenaient inoffensif et le voila qui opére un massacre avant de s'envoler:

Jeff va le suivre, tenter de le raisonner mais des chasseurs attaquent Annihilator qui répond de manière violente, provoquant la mort d'un des pilotes. Hors de lui, Jeff le rattrappe, provoque une gigantesque tornade et, au bout de quelques heures, il retrouve le corps brisé d'annihilator, mais encore vivant, dans les décombres environnantes. Morningstar vient ensuite le chercher pour rejoindre les autres:

Une sorte d'épisode fill-in, à l'intrigue très basique, et malheureusement mis en images par Grant Miehm, dessinateur ayant un peu sévi chez Dc et Marvel, de triste mémoire. On a droit à de grands panels vides et très laids, notamment au niveau des visages/expressions. C'est honteusement décompressé, l'histoire aurait pu tenir en 8p largement.
Keith Wilson ne peut pas faire de miracle et son encrage qu'on louait sur Willingham ne change rien à l'affaire: c'est très laid! Mais Miehm n'est pas seul fautif puisque Willingham livre un script sans intermédes: c'est désespérément linéaire. Reste quelques petites touches (gores, violentes ou de langage) qui permettent de se rappeler qu'on est dans Elementals. Ca fait peu pour un numéro moche et lu en 3 minutes.

On retrouve la petite touche gore/réaliste de la série.


Un numéro qui ne vaut certainement pas son cover price!

Visitez le topic consacré aux ELEMENTALS!

[doop]

GRANT MIEHM, c'est celui qui s'était occupé de RAVAGE 2099 je crois chez MARVEL

[nounours1005]

SUICIDE SQUAD #3
Cover Date : Juillet 1987



THESE 8 PEOPLE WILL PUT THEIR LIVES ON THE LINE FOR OUR COUNTRY.
ONE OF THEM WON'T BE COMING HOME !

Scenario : John Ostrander (Grimjack, Spectre, Martian Manhunter...)
Dessins : Luke McDonnell (Iron Man, Justice League of America...)
Encrage : Karl Kesel (Encreur sur Legends notamment)

Godfrey (oui, celui de la cabale anti-superhéros de Legends) moisit dans la prison de Belle Reve depuis les évènements de la mini-série. Darkseid observe depuis Apokolips son sbire incompétent et juge que c'est son rôle de punir celui qui a fait échouer son plan machiavélique. Il décide donc d'envoyer sur Terre ses Female Furies. Desaad cherche à cette occasion à recommander sa soeur Bernadeth au poste de leader des Female Furies. S'interpose alors Lashina qui sera nommée par Darkseid responsable de cette mission.



Pendant ce temps là à Belle Reve, Rick Flag se lamente sur les évènements passés (morts, traîtrises, etc des épisodes précédents...) quand il découvre qu'Amanda Waller a demandé à faire reprogrammer la mémoire de Plastique (qui avait tenté de doubler le Squad dans le #2) afin qu'elle oublie l'existence de l'équipe. Au même moment, Mrs Waller subit d'autres foudres : celles de Nightshade qui lui reproche de ne pas l'avoir prévenue des meurtres perpétrés par le Jihad pour leur "démonstration". Quand Nemesis s'apprête à emettre le même type de réserves à propos de cette mission, Amanda lui rappelle la dette qu'il doit à l'Oncle Sam qui lui a sauvé la vie alors qu'il s'était planté lamentablement lors d'une mission solo et cela coupe court ses velleités de reproches. Captain Boomerang également présent réclame en ce qui le concerne sa liberté comme convenu.

La discussion est interrompue par l'arrivée d'un Rick Flag excédé par les méthodes d'Amanda pour conserver le secret du Squad. La dispute tourne court car des intrus débarquent à Belle Reve : les Female Furies !



Afin d'aller défendre la prison, Flag contacte Bronze Tiger qui coopère sans problème et Deadshot qui refuse de protéger la base arguant que son deal ne concerne que des missions... Et pendant ce temps là, Boomerang s'éclipse !

Stompa se débarrasse aisément de Bronze Tiger. Mad Harriet se voit opposer par Rick Flag un tir de tank (!) mais s'en sort, Bernadeth croise la route de Nightshade mais la met à terre sans problème et Lashina s'empare de Godfrey avant d'être interrompue par Nemesis... qui ne résiste guère plus de temps que ses coéquipiers ! Les Female Furies s'apprêtent à rentre sur Apokolips avec Godfrey sous le bras par un passage dimensionnel quand Flag et des gardes arrivent pour les en empêcher.


(NB : Lashina est à gauche et Bernadeth à droite sur cette image)

Il ne reste plus que Bernadeth et Lashina devant le portail et Flag donne l'ordre de tirer. Bernadeth tente alors d'empêcher Lashina de partir vers Apokolips, toute jalouse qu'elle est de ne pas avoir eu le commandement des Furies à cause d'elle. Une silhouette semble ensuite périr sous le feu des gardes mais nous ne saurons pas qui.

Une fois que tout est remis en ordre, le Squad font leur débriefing : Nightshade dénonce l'origine des Furies, les souvenirs de Plastique ont bien été effacés mais Waller s'engage à ne plus réitérer cette méthode de manière à conserver la confiance de Nightshade, Flag, Bronze Tiger et Nemesis. Captain Boomerang apparaît alors en disant s'être perdu pour venir les aider... et il se fait rembarrer aimablement !



COMMENTAIRES

On pourrait presque faire un rapprochement avec les méthodes d'Identity Crisis dans ce numéro et ce, avec la même interrogation éthique. Toutefois, on est plutôt là pour observer des conséquences de Legends. L'épisode reste assez basique avec de l'action simple sans fioriture et presque sans but. Ce numéro souligne une fois de plus que la composition du Squad est à la fois sa force mais surtout sa faiblesse (rappel de la traîtrise de Plastique, fuite de Boomerang, refus d'obtempérer de Deadshot...). Le Trust No One commencerait presque à être de mise !

[Hare Mageddon]

Très bon boulôt encore une fois Nounours ! !

Je sens que je vais être obligé de me relire le run intégral maintenant ...


Par contre, une petite correction ...

	Citation:			Posté par nounours1005
	(NB : Lashina est à droite et Bernadeth à gauche sur cette image)

Moi, j' aurais dit : De Gauche à Droite, Lashina, Stompa, (Mad Harriett), Bernadeth ...

... ou alors l' image est inversée ! !

... ou tu te prends pour Stompa ! !

[ollieno]

	Citation:			Posté par XXL
	Une sorte d'épisode fill-in, à l'intrigue très basique, et malheureusement mis en images par Grant Miehm, dessinateur ayant un peu sévi chez Dc et Marvel, de triste mémoire. On a droit à de grands panels vides et très laids, notamment au niveau des visages/expressions. C'est honteusement décompressé, l'histoire aurait pu tenir en 8p largement. Keith Wilson ne peut pas faire de miracle et son encrage qu'on louait sur Willingham ne change rien à l'affaire: c'est très laid! Mais Miehm n'est pas seul fautif puisque Willingham livre un script sans intermédes: c'est désespérément linéaire. Reste quelques petites touches (gores, violentes ou de langage) qui permettent de se rappeler qu'on est dans Elementals. Ca fait peu pour un numéro moche et lu en 3 minutes.

Je ne suis pas tout a fait d accord avec la critique sur Miehm .. meme si il est mauvais ici ... et ca se voit ... j ai de tres bons souvenirs de ces manhunter ..

Quand a Keith Wilson .. pour moi il est a ranger a cote de Gustovich .. dans les encreurs que je n aime pas du tout

[nounours1005]

Faut juste que j'arrête le Vodka-Get au p'tit déj...

Allez c'est corrigé. Merci beaucoup.

PS : Allez pour me faire pardonner, Shazam #2 d'ici la fin de la semaine.

[XXL]

	Citation:
	JUSTICE MACHINE N°7 Publié par Comico en Juillet 1987. "To Do or Die!", 26p. Scénario: Robert Ingersoll. Dessin et cover: Mike Gustovitch.

A gauche, Ivar, le frère de Titan.

Critique de l'épisode précédent...
Ce numéro est exceptionnellement scénarisé par robert Ingersoll, pour permettre à Gustovitch de souffler un peu. L'action se passe juste aprés la mini-série Justice Machine/elementals et avant le début de la présente ongoing, donc juste avant que la Justice Machine quitte le service de Zaran.

Suis pas bien sur que ça soit son coeur qui soit dedans...

On peut y voir plusieurs indices qui montrent l'évolution future de la série comme chroniquée depuis quelques mois: Challenger commence à douter de Zaran et du Conseil, Titan n'ose imaginer ce qu'il ferait sans sa famille... tout cela entre 2 missions: attaquer un groupe de terroristes armés d'une bombe (finalement factice) puis assurer la sécurité d'une soirée où aura lieu une tentative de meurtre. A cette occasion, Zaran envoie titan en tournée seul, comme il l'a fait pour les membres précédents apprend-on, et le remplace temporairement par son frère Ivan, qui le déteste.

Ahhh, Demon a tout pour plaire: un fessier ferme et un décoletté plongeant!

Zaran en fait se doute bien que la Justice Machine a été "corrompue" par sa rencontre avec les Elementals: il prépare subrepticement une nouvelle Justice Machine dont les futurs membres seront ces "remplçants" qu'il a intégré à l'équipe épisodiquement.
Ce numéro est très médiocre niveau dessin: les visages sont parfois tordus, il n'y a comme d'habitude aucun arrière fond et certaines proportions semblent aberrantes. L'histoire racontée n'est pas intéressante en elle-même. Par contre, elle intégre beaucoup d'élements qui renforcent la cohésion de la série en justifiant le passage de la Justice Machine de soldat à rebelle.

Qui oserait utiliser une telle accroche......?!


Un numéro franchement moche mais qui développe une période charnière dela série.

Visitez le topic consacré à JUSTICE MACHINE!

[Niglo]

Hawkman #8-12 + Action Comics #588
(Mars à juillet 1987)

Scénario : Tony Isabella (H 8-9), Dan Mishkin (H 8-12), John Byrne (AC 588)
Dessin : Richard Howell (H 8-12), John Byrne (AC 588)
Encrage : Carlos Garzon (H 8-12), Dick Giordano (AC 588)

Non traduit.


Hawkman #8 est intitulé The Beginning of the End. Et effectivement, à posteriori, on peut dire qu’il constitue le début de la fin de cette série, et en tous cas un tournant majeur. Après avoir conté durant presque deux ans (depuis la mini-série The Shadow War of Hawkman) les plans des Thanagariens pour conquérir la Terre, Tony Isabella tire sa révérence. Il est encore crédité sur les #8 et 9, mais ses scripts ont été dialogués par Dan Mishkin (Blue Devil, Amethyst), qui lui succèdera officiellement au #10.

Les ventes de Hawkman n’étaient visiblement pas bonnes, et elles ne s’amélioreront pas par la suite, conduisant à l’arrêt du titre au #17. Les #8 à 12 de la série seront consacrés à mettre un terme à la guerre secrète opposant Hawkman et Hawkwoman à leurs compatriotes thanagariens.

(Hawkman #8, Richard Howell & Carlos Garzon)

L’action démarre en trombe dans Hawkman #8, où les deux héros, aidés du Gentleman Ghost, lancent un assaut direct contre le Q.G. des Thanagariens. Comme dans l’épisode précédent, Hawkman se trouve une nouvelle fois face à Darkwing. L’épisode se termine avec l’arrivée d’un renfort de poids : Superman.

Sauf que l’on découvre dès les premières pages de l’épisode suivant qu’il ne s’agit pas de Superman mais de Byth, un métamorphe auquel Hawkman a déjà eu affaire (c’est même le tout premier adversaire qu’il a eu à affronter, dans Brave and the Bold #34, et qui l’a conduit sur Terre). Hawkman #9 se déroule sur le même rythme que l’épisode précédent, Hawkman et Hawkwoman affrontant vague après vague de soldats thanagariens.

La situation devient particulièrement critique dans l’épisode suivant, lorsque Hawkman découvre qu’une armada spatiale se trouve à proximité de la Terre et s’apprête à lancer contre elle une attaque nucléaire. On oublie donc les méthodes discrètes d’infiltration pour sortir l’artillerie lourde. Le changement de stratégie des Thanagariens est évidemment trop abrupt pour être vraisemblable, mais visiblement Dan Mishkin a reçu pour consigne de boucler l’intrigue de Tony Isabella par n’importe quel moyen. Il faudra donc s’en contenter.

Hawkman #10 se termine de la même manière que le #8, avec l’arrivée de Superman. Mais on a cette fois affaire au vrai. L’action se poursuit d’ailleurs dans les pages d’Action Comics #588, où Superman, Hawkman et Hawkwoman s’attaquent à la flotte spatiale thanagarienne prête à bombarder la Terre. Les forces en présence sont particulièrement déséquilibrées, et John Byrne doit avoir recours à une méthode quelque peu tirée par les cheveux pour donner la victoire à ses héros (le petit vaisseau dans lequel se trouvent Hawkman et Hawkwoman est, c’est bien pratique, équipé d’un dispositif qui va projeter instantanément la flotte thanagarienne à des millions d’années-lumière de la Terre).

(Action Comics #588, John Byrne & Dick Giordano)

L’action se poursuit dans Hawkman #11. La Terre est sauve, mais il reste un point final à mettre à cette intrigue, sur Thanagar même. Hawkman et Hawkwoman regagnent leur monde d’origine, qu’ils retrouvent en assez mauvais état. La grande question pour Hawkman est de savoir si les plans de conquête de la Terre étaient le fait d’une faction dissidente ou du gouvernement thanagarien. Dès son arrivée, il découvre que Hyatis a repris le pouvoir sur la planète. Cette révélation n’est pas vraiment une surprise, on rappellera que la société qui servait de couverture aux Thanagariens infiltrés sur Terre était la Hyatis Corporation. Et dès le début de son run, Tony Isabella avait assez clairement laissé entendre que les épisodes parus dans Showcase #101 à 103 (juin à août 1978, trad. in Faucon Noir n°19 & 21, décembre 1980-juin 1981), dans lesquels Hyatis avait pris le pouvoir sur Thanagar, jouaient un rôle majeur dans sa propre saga. Dan Mishkin semble donc ici reprendre les grandes lignes de l’intrigue imaginée par son prédécesseur.

Sauf que… dans les dernières pages de Hawkman #11, on découvre que Hyatis n’est qu’un robot, servant de couverture au véritable maître de Thanagar : le général Shar Gomal. Celui-ci s’est servi de l’image de Hyatis auprès du peuple thanagarien (elle l’a autrefois sauvé de la Peste Egalisatrice qui avait frappé Thanagar) pour établir sa dictature militaire.

Le récit s’achève sur une fausse note. Shar Gomal vaincu par Hawkman, il décide que, s’il ne peut être le maître de Thanagar, il préfère détruire la planète que la laisser entre d’autres mains que les siennes. On apprend alors qu’il a introduit une substance chimique dans les réserves d’eau potable de la planète, substance qui va transformer tous les Thanagariens en monstres.

(Hawkman #12, Richard Howell & Carlos Garzon)

Cet ultime rebondissement est d’autant plus raté que, sous le crayon de Richard Howell, les monstres sont davantage grotesques qu’effrayants. De plus, la situation est réglée de manière expéditive dans les dernières pages, Hawkman trouvant sans mal un remède qui va rendre aux Thanagariens leur apparence normale.

Au terme de ces ultimes rebondissements, Thanagar est donc délivrée de son tyran, et sa population demande à Hawkman de devenir son nouveau leader. Une offre que Hawkman va refuser, préférant regagner la Terre en compagnie de Hawkwoman. On sent une profonde désillusion de la part de Hawkman vis-à-vis de son monde d’origine, auquel il reproche de s’être laissé berner par le premier tyran venu. Un sentiment que Dan Mishkin va développer dans les mois suivants, alors que Hawkman va rejeter assez violemment son héritage thanagarien.

(Hawkman #12, Richard Howell & Carlos Garzon)

On imagine sans mal que la conclusion de la Shadow War signée Dan Mishkin est fort différente de celle à laquelle pouvait songer Tony Isabella (le scénariste avait prévu de développer le conflit sur plusieurs années, et d’y inclure au fur et à mesure les principaux héros du DC-Verse). Ces six épisodes, Action Comics inclus, privilégient l’action à outrance et une dramatisation des enjeux à l’extrême (la menace de destruction de la Terre puis de Thanagar), là où jusqu’à présent la série avait plutôt privilégié une approche moins directe. Encore une fois, la consigne semble avoir été pour Mishkin de mettre un terme définitif à l’intrigue entamée par Tony Isabella, afin de lancer la série dans une nouvelle direction, histoire d’attirer de nouveaux lecteurs (le crossover avec Action Comics étant un autre moyen d’élargir le lectorat de la série).

Le sort de quelques intrigues et personnages secondaires sera également réglé dans ces épisodes. Le cas le plus brutal est celui de Joe Tracy qui, après avoir enfin réalisé que Hawkman et Hawkwoman ne sont pour rien dans la mort de Mavis Trent, va se sacrifier pour permettre au commissaire Emmett d’échapper aux Thanagariens qui l’avaient capturé. Comme Mavis Trent, Joe Tracy était apparu dans la toute première aventure de Hawkman (in Brave & the Bold #34), et comme elle sa disparition est particulièrement brutale.

Le père de Mavis Trent, qui souhaitait attaquer en justice Hawkman et Hawkwoman, va lui aussi être mis sur la touche, de manière moins expéditive toutefois. Après avoir été informé du plan d’invasion thanagarien et du rôle des deux héros pour le contrer, il renonce à les poursuivre et disparaît discrètement de la série.

Si Tony Isabella a quitté la série qu’il a lancé, Richard Howell en revanche est resté à son poste. Son style est toujours aussi old-school, mais l’encrage de Carlos Garzon parvient à le dynamiser quelque peu. On sentait néanmoins Howell plus à l’aise lorsque la série n’était pas autant tournée vers l’action que dans ces cinq épisodes, et la comparaison avec le travail de Byrne sur Action Comics #588 finit de faire paraître sa prestation comme particulièrement médiocre.

Une page est donc tournée, donnant toute liberté à Dan Mishkin pour lancer la série dans une toute nouvelle direction. Le résultat sera aussi bref que calamiteux…

(Hawkman #11, Richard Howell & Carlos Garzon)

[XXL]

Boudiou que c'est moche, Richard Howell est très haut sur mon échelle de Perlin (me servant à mesurer les comics portant atteinte à la vue)!

[Niglo]

Tiens, à propos des Elementals que chronique XXL chaque mois, le dernier numéro paru de Back Issue leur consacre un article fort intéressant (notamment sur les circonstances dans lesquelles Bill Willingham a abandonné la série dont il détenait pourtant les droits).

[XXL]

Pour ce dont je m'en rappelle, il a laissé les droits pour pas cher à un connard dont il est sur que rien de bon ne pourra jamais sortir.

[Niglo]

Ca me parait être un assez juste et concis résumé

[Brother Ray]

C'est vrai que les dessins sont assez limites. Dommage car le scénar à l'air plutôt sympa. En tous cas très bon post Niglo.