Critiques VO novembre 2014

[Fletcher Arrowsmith]

PENNY DORA AND THE WISHING BOX #1 (Michael STOCK / Sina GRACE)



Un sympathique comics de chez Image pour commencer le mois de Novembre.

Je suis retourné en enfance avec Penny Dora. Porté par les dessins très gracieux de Sina GRACE (The Li'l The Depressed Boy) ce premier numéro de 28 pages (cool) se lit très bien et possède beaucoup de charme. Après une présentation rapide de ce que peut être un Noel en Californie, le scénariste, Michael STOCK, présente Penny, sa mère et leur chat (très important le chat) vivant tous ensemble dans la bonne humeur mais sans la magie et la folie qui accompagne une journée si spéciale (le contraste est bien vu). Une mystérieuse boite va venir changer tout cela. C'est poétique, cela vous charme, c'est adressé à ceux qui n'ont pas perdu leur âme d'enfant et il y a un chat (très important le chat ).

C'est simple et terriblement efficace car le scénariste et le dessinateur font ce qu'il faut pour qu'avec peu de mots et trois coup de crayon bien sentie la magie opère.

[mrcitrouille]

Que nous dira Arrowsmith de Birthright 2 ?? Je me pose la question.

Pour ma part le titre évolue dans le bon sens en continuant à conjuguer en parrallèle un drame à échelle humaine et une histoire over the top d'heroic fantasy. La partie humaine est toujours aussi bien traitée : un père brisé, une mère brisée, un frère brisé mais chacun à leur manière. J'espère sincèrement que le scénariste va continuer à explorer tout cela notamment le personnage du père avec ses failles monumentales (lui qui croit bien faire en aidant son fils…) qui portent peut être en elles les germes de la rédomption. Côté héroic fantasy cela tient aussi assez bien la route - alors que je ne suis pas fan de ce genre - pour essentiellement deux raisons : la première tient au fait que l'auteur joue avec nos attentes liés aux clichés du genre (le éros victorieux, le messie) pour mieux les retourner ; la seconde est liée aux flasbacks qui vont certainement nous amener à comprendre comment le personnage principal en est arrivé là et nous offre un très sympathique contraste entre l'innocence et l'innocence perdue

Conclusion : Avec ce numéro 2, Birthright confirme son potentiel sans pour autant nous rassurer totalement sur un éventuel cassage de gueule en règle sur la longueur. Le scénariste nous offre un numéro d'équilibriste qui s'il ne foire pas pourrait nous donner un très beau titre.


PS : Mr Arrowsmith, j'attends votre avis

[Fletcher Arrowsmith]

BIRTHRIGHT #2 (Kevin WILLIAMSON / Andrei BRESSAN)

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Que nous dira Arrowsmith de Birthright 2 ?? Je me pose la question.

Et j'apporte la réponse

Déjà je commence à apprécier l'écriture efficace de Kevin WILLIAMSON. L'auteur de Nailbiter sait capter l'attention du lecteur avec une narration efficace et un sens de l'équilibre entre action, introspection et avancé du récit qui est en train de me séduire.

J'avais un peu peur du rythme de ce deuxième numéro car le premier était double et souvent on tombe rapidement dans une narration décompressée, le syndrome du numéro 2 qui déçoit après une bonne entrée en la matière. Et bien non Kevin Williamson garde le cap et sait encore une fois nous captiver avec pourtant des éléments assez éculés voire cliché mais et c'est la satisfaction, cela fonctionne.
Les réactions au sein de la famille de Mikey continue d'être la plus value de cette histoire, que cela soit le père qui a tellement été démoli qui ne peut que croire au retour de son fils disparu, de la mère qui c'est surement servi de cet évènement comme argument pour mettre fin à un mariage dont elle ne devait plus croire (d'ailleurs elle se réfugie dans les bras du flic, représentant l'autorité) ou enfin le frère, suspicieux mais qui sait s'imposer parmi ce monde d'adultes quitte à grandir lui même trop vite.
Coté héroïque fantasy, Williamson à l'intelligence de mettre la pédale douce et donc de distiller des informations au compte goutte avec une double narration intéressante (en flashback sur des récits façon compte et en filigrane pour le lecteur sur comment on en ait arrivé là). Cela passe très bien, mieux que dans le #1 je trouve, malgré là encore les clichés véhiculés. Mais ces derniers ne sont ils par duperie ? (je pense au portail et aux mages à trouver). Andrei BRESSAN est à l'aise, même si parfois son trait manque de finesse (je pense à la cicatrice sur le nez que j'ai vainement cherché).

En tout cas il me tarde de lire la suite qui fera la part belle à Mikey découvrant son ancien monde, ce qui promet à mon avis de grands moments.

[Fletcher Arrowsmith]

TOOTH & CLAW #1 (Kurt BUSIEK / Benjamin DEWEY / Jordie BELLAIRE)



Mon dieux que c'est beau et bien écrit. Ce numéro, #1 de surcroit, est une réussite totale où l'amour du média transpire sur chaque page, détails, lettrages (magnifique au passage). En plus il n'y a pas une seule publicité et le numéro est double (44 pages de BD pour 2,99$).

Comme pour Arrowsmith Kurt BUSIEK montre qu'il est un formidable conteur et la magie opère immédiatement dans la découverte de Keneil, une des 7 cités peuplant le monde de Tooth & Claw. Ce qui m'a frappé c'est que même si en apparence on peut avoir peur devant autant de page et de dialogues le tout reste très accessible et au final léger. Et puis c'est vivant car le monde décrit par Kurt Busiek est touffu mais tellement bien mis en valeur par Benjamin DEWEY et Jordie BELLAIRE que parfois il n'y a pas besoin de mot pour comprendre ce qui se passe. Les deux artistes font un travail remarquable. On en prend plein les yeux sur Terre, dans les air et les nuages. Le bestiaire est parfaitement représenté et on ne confond pas les différents animaux, au contraire. C'est très stylisé dans un style nullement pompeux et lourd, non c'est aérien, détaillé et cela respire parfaitement la magie et la fantasy comme le souhaite le récit.

Kurt Busiek réalise une belle introduction en nous présentant un de ces futurs héros, Dustan, jeune chien fou emporté par la naïveté de la jeunesse. A travers lui on va faire connaissance avec l'environnement de ce monde gouverné par des castes et où les dieux et la magie font foi et loi. On passe ensuite dans le dur du sujet car le monde commence à vaciller et la politique s'en mêle. Certains impétueux vont tenter le diable et les conséquences seront dramatiques. L'entrée en la matière est grandiose et ce récit introductif lance parfaitement l'aventure car on comprend rapidement les enjeux et les possibles ramifications à venir.

C'est inventif, plein de vie et chaque planches rivalisent de beauté et de détails avec les autres. Le merveilleux est de retour et je crois que nous tenons là (je fais entièrement confiance à Kurt Busiek) un futur hit.

[scarletneedle]

Amazing Spider-Man #9
Ce 1er chapitre de Spider-Verse est très, très bon! Même si les prologues sont un minimum requis pour savoir où en sont certains totems, Dan Slott use du Legion Fact en resituant qui est qui et là c'est un feu d'artifice surtout pour des "versions" déjà connues! Le lecteur newbie est peu comme Peter qui découvre ce qui se tramait dans son dos sans le savoir mais il est vite mis au parfum.
De plus, l'auteur en donne assez via la bacl-up sur le plan des forces en puissances tout en gardant une part de mystère sur les fameux Inheritors histoire de ne pas en faire une bête force de destruction gloutonne.
Ce qui ne gâche rien est la prestation d'Olivier Coipel où toutes ses compositions ont fluides et lisibles (quand il veut, il peut) et je regrette déjà qu'il ne fasse pas toute la saga (pourtant vendue comme telle depuis des mois....).
Voilà un event qui ne gâche rien surtout que le Spider-Verse Team-Up #1 est un bon complément.
Je veux déjà lire la suite!

[Fletcher Arrowsmith]

EARTH 2 #28 (Tom TAYLOR Marguerite BENNET / Alisson BORGES Andy SMITH & Trevor SCOTT Javier FERNANDEZ Diogenes NEVES & Marc DEERING)



Encore une fois un numéro décevant quand on sait ce qu'à pu produire la série sur près d'une trentaine de numéro (26 +#0 + Vilain Month + Annuals). La on going a été évincée au profit de la weekly.
4 récits sur les 4 Furies d'Apokolips qui complètent donc la Earth 2 : World's End qui sont trop classique pour être très intéressants. C'est anecdotique tout au plus. J'ai du mal à suivre la décision éditoriale de DC sur Earth 2 et c'est dommage. Si vous voulez du vrai Earth 2 c'est la weekly qu'il faut suivre.

[Plexiglot]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Amazing Spider-Man #9 Ce 1er chapitre de Spider-Verse est très, très bon! Même si les prologues sont un minimum requis pour savoir où en sont certains totems, Dan Slott use du Legion Fact en resituant qui est qui et là c'est un feu d'artifice surtout pour des "versions" déjà connues! Le lecteur newbie est peu comme Peter qui découvre ce qui se tramait dans son dos sans le savoir mais il est vite mis au parfum. De plus, l'auteur en donne assez via la bacl-up sur le plan des forces en puissances tout en gardant une part de mystère sur les fameux Inheritors histoire de ne pas en faire une bête force de destruction gloutonne. Ce qui ne gâche rien est la prestation d'Olivier Coipel où toutes ses compositions ont fluides et lisibles (quand il veut, il peut) et je regrette déjà qu'il ne fasse pas toute la saga (pourtant vendue comme telle depuis des mois....). Voilà un event qui ne gâche rien surtout que le Spider-Verse Team-Up #1 est un bon complément. Je veux déjà lire la suite!

Tout à fait d'accord avec toi.
C'est bien construit, intéressant en diable et merveilleusement servi par un Coipel 3 étoiles. Et pourtant je ne partais pas du tout rassuré sur l'event, plutôt déçu que je suis par les arc successifs de Slott depuis la fin de Superior et le retour à un Amazing qui ne m'intéressait pas des masses. Trop classique. Comme si Spider-Man était historiquement maudit par des retours arrières dès qu'on arrivait à progresser dans sa construction et son historique. M'enfin là, Slott m'intrigue et m'intéresse. Je ne suis pas intéressé par les tie-in multiples de l'event mais sur la série principale, je suis accroché.

[watchblue]

	Citation:			Posté par Plexiglot
	Tout à fait d'accord avec toi. C'est bien construit, intéressant en diable et merveilleusement servi par un Coipel 3 étoiles. Et pourtant je ne partais pas du tout rassuré sur l'event, plutôt déçu que je suis par les arc successifs de Slott depuis la fin de Superior et le retour à un Amazing qui ne m'intéressait pas des masses. Trop classique. Comme si Spider-Man était historiquement maudit par des retours arrières dès qu'on arrivait à progresser dans sa construction et son historique. M'enfin là, Slott m'intrigue et m'intéresse. Je ne suis pas intéressé par les tie-in multiples de l'event mais sur la série principale, je suis accroché.

bah la le nouveau statu professionnel de Pete, on est loin du statu quo classique quand même non ?

par contre j'ai trouvé Coipel un peu en dessous de son génie sur certaines cases

ça doit être moi alors

[Slobo]

Number 3
Titre de la série : X-men
Numéro : 21
Editeurs : Marvel

Titre du numéro : Exogenous part 4
Auteur :
Illustrateur : Harvey Tolibad, Dexter Soy
Encrage : Dexter Soy, Ed Tadeo, Scott Hann
Scénariste : Marc Guggernheim
Pourquoi je l'ai pris :
Pour finir cet arc
Pitch :
Alors que dans la base du Sword Storm et le DR Reyes sont déclarer mort par les ordinateur d'Abigail Brand, L'équipe télékinésique et les Shiars découvres de nouveau indices les forçant à rentrer au plus vite à la base. Mais serait-ce a temps ?
Phrase qui fait écho à ma lecture : "I'am talking the benedict cumbervatch version, of course ..."
Avis :
Un numéro qui est intéressant mais le comics de nos jours et tellement déliter que je pense que cette arc aurait jadis était plus court. Les personnages y gagne très peu en profondeur et travail de caractérisation. Ce qui est bien dommage. Je ne croit pas une seconde qu'un assassin laisse ses victimes à demi vivante dans une unité de soin. C'est stupide.
Couverture : 1/2 (Même si j'aime dodson c'est pas la meilleur couv)
Dessin & encrage : 8/10 (Soit je me fait au dessin tout bizarre, soit je devient trop gentil ^^ )
Scénario : 7/10 (De bonne pique ça est là)
Intérêt : 4/6
Originality : 5/6
Plaisir de lecture : 5/6
Note : 7,5/10

Number 2
Titre de la série : Rocket raccoon
Numéro : 5
Editeurs : Marvel

Titre du numéro : Storytailer
Auteur :
Illustrateur & encrage : Skottie young & Jake Parker
Scénariste : Skottie young
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que je l'ai commander
Pitch :
Rocket et groot raccontent des histoire à des enfants dans une forêt
Phrase qui fait écho à ma lecture : "I am Groot."
Avis :
I am Groot. I ... Am ... Groot. I'm Groot. I am ... Groot.
Traduction "Comme quoi on peut tout dire en quelque mot. Par contre des dessins un peu en mode limite parfois"
Couverture : 1/2
Dessin & encrage : 7/10
Scénario : 8/10
Intérêt : 4/6
Originality : 6/6
Plaisir de lecture : 6/6
Note : 8/10

Number 1
Titre de la série : Detective comics
Titre en couverture : Terminal
Numéro : 36
Editeurs : DC

Titre du numéro : terminal 2
Auteur :
Illustrateur & encrage : Jean Paul Leon
Scénariste : Benjamin Percy
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que le numéro précédent était excellent
Pitch :
Alors que le virus affecte Batman et le chef de la sécurité tout deux vont devoir clore l'enquête avant qu'il ne soit trop tard et avec des gêneurs dans les pattes.
Phrase qui fait écho à ma lecture : "I like ... I like ... I want more."
Avis :
Un dessin toujours aussi intéressant et bien noir pour le détective. Leon et Percy ont compris ce qu'est une histoire de batman qui du coup parait trop courte. Après moins enchanter par la présence (sombre) d'un grayson que je préfère lumineux, qui la fait trop james bond (Mais c'est le principe du perso en ce moment). Je souhaiterais qu'il retrouve le personnage féminin qui a su le dominer par contre ^^
Déçu par la facilité de la fin parce qu'il fallait conclure vite. Très sympa le clin d'oeil avec le billet d'avion.
Couverture : 2/2
Dessin & encrage : 10/10
Scénario : 8/10
Intérêt : 6/6
Originality : 6/6
Plaisir de lecture : 6/6
Note : 9,5/10

[Fletcher Arrowsmith]

ALL-NEW X-FACTOR #16 (Peter DAVID / Carmine GIANDOMENICO)



AXIS tie in (du moins de très loin)

Il faut en profiter car il ne reste plus de 5 numéros (avec celui là) de la meilleur série mutant du moment. Peter DAVID fait dans l'efficacité et oppose l'équipe d'X-Factor aux sentinelles, dans un affrontement qui m'a ramené à la grande période X-Men de Chris Claremont (la case ou la sentinelle éventre le toit de la maison de Angela Snow par exemple). Et rien que pour cela ce numéro vaut le coup.

Au contraire d'un Brian Bendis, avec le même nombre de page (moins même car PaD ne pratique pas la décompression et les burgers) le scénariste arrive à nous régaler avec ses dialogues aux petits oignons, sa mise en évidence de l'ensemble des protagonistes, il y a en plus beaucoup d'action, et le tout avec un récit qui avance (si si je ne vous ment pas).

Je ne peux pas faire de focus sur un personnage précis tant ils sont tous bien traité (allez Gambit, Luna et Pietro, et puis Lorna, je rajoute danger et son futur cops Warlock, puis Cypher et enfin Georgia.. j'ai failli oublier ce peureux de Snow et sa charmante femme). Et comment ne pas parler de L. et S. qui sont le cliffhanger de PaD comme il sait si bien le faire.

[Fletcher Arrowsmith]

ALIEN VS PREDATOR : FIRE AND STONE #2 (Christopher SEBELA / Ariel OLIVETTI)



Opus sympa, mieux que le précédent car de l'eau a désormais coulé sous les ponts et on n'a bien compris comment s'emboitait chaque série.

C'est plutôt les predators qui sont à l'honneur et j'ai bien aimé l'idée d'en voir un muté. Donc racapitulons : on a des predators, un predator muté, des humains, des Aliens et un humain muté en ingénieur, le tout dans un cargo dérivant dans l'espace. J'ai comme une idée que cela va mal finir. Pas mal de combat dans ce numéro mais je reste déçu pas la prestation de Ariel OLIVETTI qui sait mettre en valeur la plastique des non humains mais n'a pas le sens du storytelling, du coup c'est figé et froid.

Bien vu par contre de la part de Christopher SEBELA de continuer de jouer sur la haine entre Elden et Francis (voir Prometheus pour savoir comment ils en sont arrivés là) surtout que ce dernier a ramené le fameuse substance noire avec lui espérant qu'elle pourra agir comme panacée universelle (surtout pour lui même). C'est un développement de l'histoire qui permet de sortir des sempiternelles combats entre deux races qui ne s'apprécient guère.

[Fletcher Arrowsmith]

GOTHAM ACADEMY #2 (Becky CLOONAN et Brenden FLETCHER / Karl KERSCHL)



surement une des meilleurs séries IMAGE du moment, Gotham Academy passe avec brio l'épreuve du second numéro. Attendez je n'ai pas fait une erreur dans la phrase précédente ? Ah oui on est à Gotham, il y a la présence du Bat signal et on parle d'une ancêtre du Pingouin, Millie Jane Cobblepot c'est donc une série DC. Pourtant on pourrait s'y tromper tant le ton et l'univers graphique s'éloignent des standards du big two. Et c'est justement cela qui fait la différence car sinon on est en présence d'un récit assez classique mais que l'on ne s'attend pas à rencontrer chez cet éditeur et dans ce contexte.

Tout cela pour dire que j'ai autant apprécié ce deuxième numéro qui est dans la lignée du plaisir pris dans le précédent. On continue à suivre les mésaventures scolaires de Olive Silverlocks avec tout ce qui peut a pu nous enchanter dans un univers similaire comme Harry Potter peut l'être (la comparaison est évidente, ne la niions pas) : les amours contrariés, la bonne copine (Maps), de la sorcellerie (qui prend dans ce numéro un intérêt particulier), une école dans le style victorienne qui dégage une atmosphère si particulière avec ses vieille pierres qui renferment les traces d'un passé qui ne demande qu'a être exploré et exploité (le fantôme), des camarades que l'on aime à détester et enfin un passé récent mystérieux. A ce sujet les scénaristes Becky CLOONAN et Brenden FLETCHER lèvent lentement le voile sur les évènements de l'été précédent, qui semblent s'inscrire comme un fil rouge de la série.

Graphiquement Karl KERSCHL ne faiblit pas et a déjà imprégné son empreinte graphique sur la série. Que cela soit la colorisation, l'aspect légèrement cartoony mais également l'atmosphère envoutante voire inquiétante il a les personnage bien en main et on ne peut que tomber en adoration de Olive et sa bande.

Cette série semble bien partie pour être un futur hit. J'apprécie le savant dosage entre nouveauté et bat univers et surtout les scénaristes ne se compliquent volontairement pas la tache en restant accessible, il sera temps plus tard d'être plus ambitieux si le récit l'exige.

[Fletcher Arrowsmith]

GREEN LANTERN #36 (Robert VENDITTI / Francis PORTELA et Scott McDANIEL)



Godhead act 2, part 1

Avec ce numéro de Green Lantern on attaque le second acte du cross over Godhead qui remet au gout du jour les New Gods via l'univers de Hal Jordan. On est et on reste dans du classique avec une structure narrative à l'ancienne qui m'a personnellement charmé. Bien sur on peut (et on doit) reprocher le manque d'ambition de ce cross over qui est moins flamboyant et épique que d'autres récents mais au moins avec deux numéros par série on a une publication rapide hebdomadaire ce qui fait beaucoup dan l'appréciation positive générale qui s'en dégage.

Robert VENDITTI n'est pas un manchot et même si ici on a l'impression qu'il y a peu d'avancés sa narration fait la différence. En clair il rattrape le travail de sagouin de Justin Jordan en ramenant sur le devant de la scène les gardiens qui vont sermonner Hal Jordan, le nouveau leader du GLC qui va en plus se confronter à son frère ennemi de toujours, Sinestro. La confrontation est de qualité grâce aux dialogues enlevés de Venditti. Le scénariste a préparé une surprise aux lecteurs en injectant un nouvel élément étonnant qui va participer au final que j'espère détonnant, histoire de terminer sur une bonne note.

[Fletcher Arrowsmith]

FAIRY QUEST : OUTCASTS #1(/2) (Paul JENKINS / Humberto RAMOS / Victor OLAZABA / Leonardo OLEA)



Que c'est bon de se replonger dans le creator owned de Paul JENKINS et Humberto RAMOS. C'est comme le vélo cela ne s'oublie pas et la magie opère toujours autant. Bon je me suis quand même remémoré l'histoire en me lisant la première partie en préambule (sortie chez Glenat en VF). Niveau langue aucun problème, Paul Jenkins s'inspire des contes de Grimm, le niveau d'anglais est très bon.

Cet épisode est la suite directe et nous suivons le petit chaperon Rouge et son ami Loup essayant d'atteindre la montagne au delà de la sombre forêt à la recherche du cartographe. Ils sont toujours poursuivi pour délit de déviance par Grimm et Turque. En chemin ils rencontreront Punzel, un loup croqueur de chair fraiche et un Troll demandant un peage en guise de passage. Des dragons et l'univers de la belle aux bois dormants seront également de la partie.

Humberto RAMOS, Victor OLAZABA et Leonardo OLEA font des merveilles graphiquement et nous enchante sur chaque planche. Petit bémol sur le format avec une page sensé représenter une page de vieux livre et comportant donc une bordure, sauf qu'il y en a déjà une. Cela fait donc double réduction et les dessins auraient mérités de s'étaler plus.

Un récit sans surprise, sur un pitch assez original, mais diablement efficace et porté par de superbes dessins. J'aime beaucoup cette façon de jouer avec ces histoires que nous racontaient nos mamans.

[Fletcher Arrowsmith]

THE NAMES #3 (Peter MILLIGAN / Leandro FERNANDEZ)



Encore un numéro qui déboite, peut être le meilleur depuis le début de cette très bonne série qui rappelle le Vertigo d'il y a quelques années dans l'atmosphère, le ton et les graphismes.

Très bon numéro car Peter MILIGAN ne s'endort pas sur ses lauriers et fait faire un bond en avant à son récit en nous communiquant des éléments clé à la compréhension de la trame : on comprend la raison d'être de la société secréte The Names et on sait désormais à quoi correspond le fameuse phrase Don't forget the champions. De plus il rentre enfin pleinement dans le monde inquiétant de la finance et nous décrit un inquiétant virus économique qui semble se répandre en Europe causant beaucoup de dégât.

Cela va à toute vitesse de Wall Street à Amsterdam en passant par New York le tout avec une galerie de personnage très très haut en couleur avec leur tronches croqué par l'excellent Leandro FERNANDEZ. Que cela soit Katya, Philip ou bien The Surgeon ce sont tous les trois des protagonistes au caractère bien trempé et sont très bien caractérisés (la dangereuse et nerveuse beauté, le génie et le psychopathe).

C'est pour l'instant un sans faute pour le retour de Peter Milligan chez Vertigo. Rien à jeter pour surement l'une des meilleurs séries du moment qui est en train de mettre la barre assez haute chez Vertigo.