Critiques VO mars 2015

[Fletcher Arrowsmith]

RAT QUEENS #9 (Kurtis J.WIEBE / Stjepan SEJIC)



Ouf les Rats Queens n'ont pas été dévorées par des méchants chats qui veulent dominer le monde. J'ai cru que les affaires de mœurs de l'ex régular penciler, Roc Upchurch avait eu raison de cette excellente série dont le rythme n'avait pas une seule faiblit. 8 numéros entre 2013 et 2014 et 8 raisons de se faire plaisir.

Et donc au delà de la partie graphique, incontournable tant Roc Upchurch a marqué la série de son empreinte, il y a donc une scénario. Et c'est encore un sans faute pour Kurtis J.WIEBE. Passé les premiers doutes, on fait vite travailler sa mémoire, on se remémore où le scénariste nous avait laissé en Septembre dernier et c'est reparti pour un tour en compagnie de cette bande de femmes impertinentes, sexy, effrontées et farouches. Tout est encore une fois réuni pour que l'on passe un excellent moment : de la baston, du sexe, des morceaux de bravoure, de l'impertinence (tient un peu moins de jurons que d'habitude), une incursion dans le passé d'un des personnages, de la magie ainsi que de l'amour et de l'amitié. Tout cela dans une vingtaine de page sans que le rythme ne faiblisse et sans provoquer l'once d'un désintérêt chez le lecteur.

Parlons enfin de ce qui aurait pu fâcher : Stjepan SEJIC. Et bien je suis impressionné, le dessinateur aux mille et une série de chez Top Cow a su parfaitement prendre la suite de Roc Upchurch, marchant clairement dans ses pas en n'abandonnant pas pour autant sa touche personnel. C'est beau, très coloré (par lui même), très lisible et dynamique et surtout les personnages gardent leur personnalité car ils sont tout immédiatement reconnaissable avec leur bouille si spécifiques.

Encore une réussite et je suis content de voir que Kurtis J Wiebe et Stjpan Sejic ont parfaitement relevé le défi qui les attendait après la grosse déconvenue d'il y a quelque mois. Les Rat Queens sont de retour et cela va chier je vous le dis.

[Fletcher Arrowsmith]

FEATHER #3 (Jorge CORONA)



Critique rapide pour signaler tout le bien que je pense de cette mini. C'est un véritable plaisir depuis trois mois déjà de lire les aventures à la Dickens de Poe et Bianca. Le côté fantastique est de retour dans cet épisode avec une angélique apparition qui va troubler Poe tandis que la recherche de Bianca bat son plein. Les opportunistes sont de sortie car il faut bien survivre dans le Maze et trouver le meilleur chemin vers une vie peut être meilleur est semé d'embuches et de trahison. Mais je suis sur que l'amitié unissant nos deux jeunes héros en herbe sera le plus fort à la fin car des forces bienveillantes surveillent tout là haut....

[Fletcher Arrowsmith]

THE NAMES #7 (Peter MILLIGAN / Leandro FERNANDEZ)



Le dénouement approche et Peter MILLIGAN attaque la dernière partie, The Dark Loops avec une écriture très solide. The Names a 7 numéros au compteur pourtant on a l'agréable impression de suivre les divers protagonistes depuis plus longtemps que cela. Le scénariste réuni les forces en présence, bat le rappel des troupes et répond aux dernières interrogations qui restaient en suspend. Katya va ainsi comprendre pourquoi son mari est mort et on va en savoir plus sur la Dark Loops ainsi que les deniers enjeux qui vont rythmer la dernière ligne droite.

Ce qui frappe immédiatement quand on a terminé la lecture de ce numéro c'est la solidité de la narration de Milligan et surtout la trame proposée. L'auteur sait où il veut aller depuis le début et chaque épisode apporte son lot de rebondissements ou de cliffhangers (pas avare ce #7) mais surtout sa pierre à l'édifice. C'est diablement efficace et on retrouve la joie de lire cela mensuellement tant le scénariste a travaillé cet aspect feuilletonnesque dans sa trame narrative. Même ce qui semble être des raccourcis s'insèrent parfaitement dans la densité des éléments en présence. Et puis comme Leandro FERNANDEZ reste un parfait illustrateur pour suivre cette bande de joyeux drilles on ne va pas se plaindre et au contraire en redemander.

[Fletcher Arrowsmith]

THE WOODS #11 (James TYNION IV / Michael DIALYNAS)



Le numéro que l'on attendait car c'est le retour de l'école. Et forcément les lignes ont bougés. Beaucoup de choses dans ce numéro même si il y a très peu d'action. Plus besoin de présentation, les enjeux sont clairs et James TYNION IV écrit un récit avec plusieurs point d'entrée (New London, l'école, le passé) avec à chaque fois l'ensemble des protagonistes passé en revue sans que le tout soit brouillon. C'est donc très dense mais fluide en terme de narration. C'est l'occasion d'admirer l'excellent travail fait sur les personnages dans les épisodes précédents, surtout pendant les flashbacks du deuxième arc (je pense par exemple à Calder et à la désagréable surprise qu'il a lors de retour à l'école).

Un épisode qui est le prélude à de grands bouleversements à coup sur.

[cosmos]

Ninjak #1



MAIS CETTE DÉCEPTION. Ninjak est un super-ninja occidental jeune, beau et riche mais battu dans son enfance et négligé par ses parents, donc à ce stade-là on pense à Batman / Iron Fist / Green Arrow + n'importe quel héros ayant eu une enfance pourrie pour justifier vite fait ses motivations.

Au début du chapitre, il est envoyé en mission face à une jeune femme aux capacités redoutables, qu'on nous détaille par le menu dans une séquence qui pourrait s'appeler "Comment Rater Sa Scène d'Exposition". En effet, il est communément admis qu'il vaut mieux montrer qu'expliquer, or ici c'est tout l'inverse qui se produit : l'agent Neville Alcott décrit très précisément à Ninjak quelles sont les capacités de cette fameuse Roku, et ça a beau être déguisé sous la forme d'un ordre de mission, on n'est pas dupe : on sait très bien qu'à ce moment-là le scénariste nous balance juste toutes les infos à la figure (sachant que la moitié d'entre elles ne sont même pas utiles à l'intrigue pour le moment), ce qui a systématiquement pour effet de me faire sortir complètement de l'histoire.

On note un passage un peu plus rigolo et moins premier degré un peu plus tard, les dessins de Clay Mann sont toujours aussi jolis, mais même s'il s'agit d'une reprise d'un "vieux" personnage, je ne comprends pas qu'en 2015 on arrive encore à lancer des #1 aussi classiques et peu inspirés. Tout dans ce premier chapitre semble déjà lu, déjà vu et surtout déjà mieux raconté (mais c'est joli).

[scarletneedle]

Je lirai cela ce week-end à Londres, je verrai bien mais tu ne donnes pas envie.

[Fletcher Arrowsmith]

Matt Kindt encore décevant ? A voir et lire ce week end.

[cosmos]

The amazing Spider-Man special: Inhuman Error, part 1 of 3



Pour être honnête, je trouve la rumeur comme quoi Marvel essaierait de remplacer ses X-men par les Inhumains assez ridicule, et j'aimerais bien découvrir plus les seconds tout en continuant à lire les premiers (surtout si Bendis arrête de ne rien faire avec eux). Mais la série Inhuman par Charles Soule & Ryan Stegman ne m'a pas trop convaincu jusqu'ici, du fait de son rythme plutôt mou et de tous ses nouveaux personnages assez vite entrevus et peu exploités (sinon, quelqu'un a compris à quoi avait servi le tie-in avec AXIS ?). Et c'est Soule qui écrit les deux autres titres de la franchise. Eurgh.

Pour revenir à ce "special", Marvel n'en est pas à son premier essai de mini-série en 3 gros chapitres, puisqu'on avait déjà eu un team-up entre les All-new X-men, Hulk et Superior Spider-Man d'une part, ainsi que les dernières recrues des Uncanny X-men, Iron Man et le jeune Nova d'autre part. Un savant mélange de nouveaux personnages et de vétérans aux mains d'auteurs et dessinateurs relativement débutants, sans doute pour tester leur capacités avant de leur confier de plus gros projets. Ces deux récits ne m'ont pas trop convaincu, mais ils avaient tout de même l'avantage de mettre en valeur de jeunes X-men qui faisaient surtout tapisserie jusqu'ici.

Dans cette histoire qui fait se rencontrer Spider-Man, Medusa et ses Inhumains (Captain Falcon est aussi prévu), on peut donc espérer s'attacher un peu plus à Iso, Inferno, Flint ou Naja, mais c'est clairement Spider-Man la star de cette première partie. Jeff Loveness écrit un Peter Parker très fidèle à celui qu'on connaît, c'est-à-dire un gentil loser qui débite 15 blagues vaseuses à la seconde (mais qui me fait quand même beaucoup rire). Aux pinceaux, Luca Pizzari se débrouille plutôt bien, mais la suite de l'intrigue sera déterminante pour juger de l'intérêt de cette mini. En effet, tout le début où Spider-Man se parle à lui-même est vraiment très amusant, mais à partir de l'entrée en scène des Inhumains et surtout de l'ennemi principal, on revient à quelque chose de plus classique. Medusa notamment manque encore beaucoup de charisme à chacune de ses apparitions dans telle ou telle histoire, ce qui est dommage pour La Reine des Inhumains et surtout le visage de la franchise.

[Fletcher Arrowsmith]

HINTERKIND #15 et #16 (Ian EDGINTON / Francesco TRIFOGLI)



Quel dommage que les lecteurs n'aient pas donné sa chance à ce titre car à le lecture de ces deux numéros on voit bien que Ian EDLINGTON accélère pour nous nous proposer une fin convenable. C'est tout à son honneur mais pour ceux qui ont suivi depuis le début cela choque un peu comme rythme. Pourtant on peut encore admirer la richesse du monde crée et tout le potentiel que pouvait refermer Hinterkind. Est ce les débuts hésitants ? Les dessins pas blockbuster de Francesco TRIFOGLI (que j'adore perso) qui ont fait fuir les lecteurs potentiels ? Dure loi du marché car ce titre proposait quelque chose d’intéressant avec différentes races qui sortait de l'ordinaire car on est loin des récits stéréotypés d'héroic Fantasy qui ne surprennent guère actuellement. Bataille rangée, retrouvailles, tête qui tombe et hélicoptère (décidément c'est d'actualité) sont à l'honneur dans ces deux numéros.

[Slobo]

Number 6
Titre de la série : Miles Morales : the ultimate spider-man
Numéro : 11

Auteur :
Illustrateur & encrage : David Marquez
Scénariste : Brian Michael Bendis
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que j'aime Miles mais je souffre Bendis sur ce run.
Pitch :
Les voleurs qui ont été nommée Spider-twins décide de cambrioler une ex-base du shield, mais Spider Wom... Euh Black Widow est là pour les arrêter. Miles lui se réveille pour avoir un tête à tête avec Kate Bishop agent of ...

Hydra

Phrase qui fait écho à ma lecture :"Get me out of here."
Avis :
Les personnages -
Miles est marrant face à sa copine mais il est complètement battu d'avance vu le nombre de carte dans la mains de l'ennemi.
L'histoire -
Pas désagréable. Bendis accélère pour amener une fin dû à Secret Wars. Seul déception le méchant derrière le groupe dont fait partit Kate.
Sérieux je croyais que chez Ultimate Mort voulait dire mort ? De plus là couv spoil méchamment. Et enfin je penserais que quitte à agir cela aurait été contre Reed qui à piquer son nom.
Le graphisme -
Marquez et égale à lui même. Le peu de lumière de la cellule aide beaucoup à gagner du temps. Mais bon il aura été fidèle à Miles.
L'atmosphère -
De fin d'ailleurs le volume nous rappel que le prochain numéro sera le dernier. Un numéro pour conclure me parait un chouille dommage, je pense que bendis aurait du accélérer plus tôt.
Conclusion -
Je n'ai pas arrêter de dire que ce titre étaient décevant au regard de l'ancienne. Mais là fin pourrait tout à fait faire reconsidérer. Dommage que Bendis si prenne si tard.
Couverture : 2/2 (Très belle mais spoileuse)
Dessin & encrage : 8/10 (Beau mais foutâge de gueule coté décors)
Scénario : 9/10
Intérêt : 3/6
Originality : 4/6
Plaisir de lecture : 4/6
Note : 7,5/10

Number 5
Titre de la série : New Avengers
Titre en couverture : In 2 month ... Time runs out !
Numéro : 31

Titre de l'épisode : Ramba Alal (Tout ça n'est pas très casher )
Auteur :
Illustrateur & encrage : Kev Walker
Scénariste : Jonathan Hickman
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que j'ai aimer et été convaincu par les illuminati en avengers alors que je les déteste pour beaucoup.
Pitch :
Stephan Strange à un objectif la librairie des Black Swann (Tiens je les croyais toutes mortes ?). Du coup il mène avec lui sa groupe de Black Priest.

Puisqu'il est Eyes of Eyes

Phrase qui fait écho à ma lecture :"The devil is in the detail."
Avis :
Les personnages -
Le plus intéressant et les plus intelligente sont les Black Swann ... Normal vu qui se trouve à leur tête.
L'histoire -
Pas intéresser par Strange et sa petite secte attaquant les Black Swann ... Mais on a droit à une révélation de poids sur l'identité de Ramba-Alal.
Le graphisme -
Walker fait ce qu'il peut mais ce n'est pas ceux ayant été jusqu'ici sur un des titres d'Hickman. Il est plus cru dans les visages, plus simpliste dans le découpage et le peu de fond (Lui aussi), et surtout moins majestueux et il en fallait sur une certaine apparition.
L'atmosphère -
Un peu d'ennuie avant un certain point. De conclusion. Une relecture depuis le début avec toute les cartes en main sera plus qu'étrange.
Conclusion -
Hickman me déçoit dans ses révélation Strange à la tête des Black Prêtre. Et maintenant :

Doom à celle des Black Swann

Rien ne semble pouvoir se faire sans un personnage du 616 ... Manquerait plus que les robot cartographe soit en fait des drone d'Iron Man et que le véritable responsable derrière

les Beyonders

soit Red Richard
Couverture : 2/2
Dessin & encrage : 8/10
Scénario : 7/10
Intérêt : 4/6 (A partir du moment de silence )
Originality : 4/6
Plaisir de lecture : 5/6
Note : 7,5/10
Alors pourquoi devant Miles Parce que c'est pas fini et que j'attends une fin digne de ce nom ... Pitié hickman me déçoit pas.

Number 4
Titre de la série : Superior Iron Man
Numéro : 6

Titre de l'épisode : in his own image
Auteur :
Illustrateur & Encrage : Laura Braga
Scénariste : Tom Taylor
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que j'adore un tony si supérieur
Pitch :
Tony a décider de s'acheter un société de laquelle dépend les média.
Phrase qui fait écho à ma lecture : "So i want the hearts and mind of the loyal, brainwashed customers who consume your media."
Avis :
Les personnages -
Un tony toujours excellent dans son rôle de pourri et une Pepper qui lui tient enfin tête.
L'histoire -
Y'a pas beaucoup, c'est un numéro de transition menant au prochain plus baston.
Le graphisme -
Miss Braga me fait totalement oublier Cinar. Elle semble s'approprié le titre et je suis pas presser de voir Cinar revenir.
L'atmosphère -
L'humour est là ... et heureusement.
Conclusion -
Un numéro pas exceptionnel mais qui fait le job de vouloir lire le prochain.
Couverture : 1/2
Dessin & encrage : 10/10
Scénario : 8/10
Intérêt : 3/6
Originality : 4/6
Plaisir de lecture : 6/6
Note : 8/10

Number 3
Titre de la série : Howard the duck
Titre en couverture : Trapped in a world he's grown accustomed to
Numéro : 1

Auteur :
Illustrateur & encrage : Joe Quinones
Scénariste : Chip Zdarsky
Pourquoi je l'ai pris :
Par curiosité pour la couverture.
Pitch :
Howard sort de prison et se fait une nouvelle amis et un client. Belle journée qui fini pourtant assez mal.
Phrase qui fait écho à ma lecture : "She maybe a great thief but she's lousy at low profile."
Avis :
Les personnages -
Howard est intéressant et drôle. Le personnage féminin pour intérvenir avec lui me parait aussi prometteur que la Dawn du silver surfer à ses débuts. Un poil déçu par She Hulk et Spider-Man.
L'histoire -
Une histoire de vole de bijou bien sympa sans plus, puis arrive le coté SF relier au début de ce numéro. Ou comment mettre Howard en relation au GotG pour la forme.
Le graphisme -
Là encore un graphique intéressant. Sans être parfait (Spider-man ou she hulk parfois raté).
L'atmosphère -
Y'a des petite perles caché que j'ai vu d'autre que j'ai pas vu. D'autre que j'ai chercher en vain "Training Motivation by the MotiVaders" ...
Conclusion -
Un numéro qui m'aurait convaincu de lire la suite s'il n'avait pas lier à tout ça les Gotg et un peu ridiculiser Spider-man.
Couverture : 2/2
Dessin & encrage : 8/10
Scénario : 9/10
Intérêt : 4/6
Originality : 5/6
Plaisir de lecture : 4/6
Note : 8/10
[COLOR="rgb(139, 0, 0)"]Alors pourquoi devant superior Iron Man ?[/COLOR] Parce que j'ai eut moins l'impression de vide, qu'il en raconter plus.

Number 2
Titre de la série : Miss Marvel
Numéro : 13

Titre de l'épisode : Crushed
Auteur :
Illustrateur & encrage : Takeshi Mayazawa
Scénariste : G.Willow Wilson
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que Miss Marvel c'est excellent.
Pitch :
Kamal souffre de savoir qu'elle va recevoir son cousin. Et juste après un entrainement dans la salle des dangers du palais des Inhumains. Manquerait plus qu'un méchant attaque.
Phrase qui fait écho à ma lecture : "I don't know but I'm kinda freaked out."
Avis :
Les personnages -
Kamala est toute charmante et rafraîchissante, elle m'en fout la banane.
L'histoire -
Au début j'ai eut peur. J'ai un peu souffert en pensant à

Bruno

et puis j'ai relativiser et je me dit que ce sera pas si simple ... C'est trop beau pour ne pas y avoir un piége.
Le graphisme -
Encore un très bon remplacement en attendant le retour d'Alphona. Cette série c'est de la balle.
L'atmosphère -
Charmante, pimpante et de révélation pour Kamalla.
Conclusion -
Mais achetez ce titre damned !
Couverture : 1/2 (Pas le meilleur du numéro)
Dessin & encrage : 10/10
Scénario : 10/10
Intérêt : 6/6
Originality : 5/6
Plaisir de lecture : 6/6
Note : 9,5/10

Number 1
Titre de la série : Fantastique Four
Titre en couverture : The end is
Numéro : 644

Titre de l'épisode : Back in blue part 4
Auteur :
Illustrateur : Leonard Kirk
Encrage : Karl Kesel
Scénariste : James Robinson
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que ce sont mes Fant4stK
Pitch :
Combat général dans le monde, enfin ici à Manhattan ainsi que dans le dream world avec une révélation non attendant mais
Phrase qui fait écho à ma lecture : "I will show you weird !"
Avis :
Les personnages -
Red et Valeria au top. Bentley au top. Grimm et les vengeurs ainsi que les vengeurs reborn au top. Le sleepwalker, namor ... Bref tout le monde au top.
L'histoire -
Combat général qui fait plaisir, découverte du monde de franklin et confrontation reed vs Eden.
Le graphisme -
Vraiment bon mais je vais pinailler sur une valeria qui fait plus naine qu'enfant ici, et une tigra reborn que j'ai pris pour Feral sur la seule case où elle apparait.
L'atmosphère -
De fight d'avant la fin avec une très bonne utilisation de tout les personnages qui ont pour beaucoup droit à une phrase choque. Et chapeau bas pour la révélation de ce numéro qui prouve que Robinson à tout penser et respecte toujours autant Byrnes et ceux qui ont fait vivre les FF avant lui.
Atmosphère de fin car marvel nous rappel là aussi que le prochain sera le dernier numéro déjà
Conclusion -
Dieu que Robinson/Kirk/Kesel me manqueront sur les FF.
Couverture : 1/2 (Jolie mais pas de rapport à l'intérieur)
Dessin & encrage : 10/10
Scénario : 10/10
Intérêt : 6/6
Originality : 6/6
Plaisir de lecture : 6/6
Note : 9,75/10

[Fletcher Arrowsmith]

GUARDIANS TEAM-UP #2 (Brian BENDIS / Stephane ROUX et Jay LEISTEN)



Comme d'autre je suis un pigeon et je suis tombé dans le panneau de la nouvelle machine à cash de Marvel.

Autant le dire de suite ce numéro est une déception tant au niveau du scénario qui ne casse pas trois pattes à un canard que graphiquement car Stephane ROUX n'est pas très impressionnant ou à l'aise. Bendis dilue son intrigue très très pauvre dans deux ou trois dialogues pour faire passer le temps et la pilule car on s'ennuie ferme et les raccourcie utilisés par le scénariste sont en plus grossiers. Les personnages n'en sortent pas grandis (Gamora mon dieu ).

Promis juré rien à voir avec le succès d'un certains film .... d'ailleurs Nebula ressemble comme deux gouttes d'eau à celle du grand écran. On est des gros pigeons c'est clair.

Un raté pour cette nouvelle série estampillée pognon pognon (comme Avengers Assemble au final du même Bendis) que la prestation en demi teinte de Art Adams sur le #1 ne rattrape même pas. J'ai perdu 8€.

[Fletcher Arrowsmith]

SILVER SURFER #10 (Dan SLOTT / Michael ALLRED)



Silver Surfer vs Galactus part 3

Et donc le Silver Surfer redevient un héraut...A partir d'une trame classique (Galactus veut dévorer une planète, le Surfer lui fait barrage) Dan SLOTT m'épate en arrivant à sortir des sentiers battus grâce à une conclusion surprenante à partir de laquelle on pourrait conclure à la fin de la série sauf que là il la relance vers de nouveaux horizons. La relation qu'il a construit entre Dawn et Norrin Radd arrive également à un tournant et il y a beaucoup d'émotions dans ce numéro, émotions auxquelles on adhère car le scénariste a construit patiemment ses personnages depuis le début. Graphiquement je pardonne les légers retards à Michael ALLRED car son Surfer est parfait et son interprétation marquera.

[Adinaieros]

Le SS #10 c'était une grosse claque.
Petite larmichette à 2-3 reprises.

[Fletcher Arrowsmith]

SHELTERED #15 (Ed BRISSON / Johnnie CHRISTMAS)



Last issue

Clap de fin pour Sheltered. J'étais curieux de voir comment Ed BRISSON allait conclure son histoire, surtout après la chute dramatique du précédent numéro. Et bien je n'ai pas été déçu car le scénariste reste fidèle au ton dramatique et réaliste qui fut la force de Sheltered. Pas de poncif, pas de porte ouverte à enfoncer, Ed Brisson ne tombe pas dans le piège d'une écriture facile et évite tous les pièges qui pointaient leur nez dans ce numéro qui explore les conséquences de l'effroyable conclusion des évènements de Safe Haven. Média, FBI, deuil, procès, prison, protectionisme.... c'est à un panorama assez complet que l'on est convié dans une narration assez dense et souvent sans concessions (la presse mais aussi une certains population en mal d'émotions fortes en prennent pour leurs grades). La teneur du récit est assez froide mais il pouvait difficilement en être autrement. J'ai particulièrement apprécié le jolie pied de nez des deux dernières cases.

Jolie série de chez Image que Sheltered qui offre une histoire complète et auto contenue en 15 numéros de haute volée. Si vous voyez passez les TP n'hésitez surtout pas car c'est l'assurance de lire un récit prenant, sans beaucoup de concession et où la violence est malheureusement tout sauf gratuite.

[Fletcher Arrowsmith]

MS. MARVEL #13 (G. WILLOW WILSON / Takeshi MIYAZAWA)



Lire un le treizième numéro de Ms Marvel un vendredi 13 était il signe de bonheur ou de malheur ? Bonheur évidement tant ce titre continue de procurer du plaisir de numéro en numéro.
Plusieurs bons points à apporter au crédit de la scénariste, G. WILLOW WILSON :
- Son utilisation (excellente) de la famille des Inhumains qui permet à Kamala de s'inscrire dans l'univers Marvel
- D'exposer avec une certaine légèreté la soit disante bien bienveillance des parents de Kamala sur leur fille de 16 ans, quitte à lui présenter un beau jeune homme à l'avenir prometteur....
- L'insouciance de la jeunesse mais aussi ses responsabilités

Le parallèle avec le Peter Parker des débuts m'a semblé encore une fois évident. Kamala a 16 ans et commence à penser aux garçons où du moins elle découvre d'étrange sentiment qui la sorte de ses jeux vidéo (culte bien sur). Et quoi de mieux que les comédies musicales de Bollywood comme rapprochement. Oui mais entre son frère (qui prend de la consistance) et un nouveau venu qui prône l'anarchie, la journée de Kamala ne va pas prendre la tournure souhaitée. La scénariste arrive à capter avec un ton juste sans dramatiser à l'extrême la jeunesse de ces protagonistes ainsi que les liens à dans la cellule familiale. Mais attention cette histoire réserve des surprises tout le long de son déroulement, c'est ce qui d'ailleurs en fait sa force. Kamala va de plus être confrontée à des situations dont elle va avoir du mal à se défaire malgré son entrainement avec les Inhumains ce qui tant à démontrer qu'elle a encore beaucoup à apprendre et que des pouvoirs entraînent des responsabilités.

Takeshi MIYAZAWA est dans la lignée de Alphona et j'ai été surpris du niveau de des dessins que j'ai beaucoup apprécié. Décidément pur l'instant tout les fill in sont de qualité.