|
#1
|
||||
|
||||
Je me permets...
Je me permets de laisser traîner mes guêtres dans ce salon - j'espère que j'y trouverai ma place ! Et d'ici à ce soir, tard, vous aurez aussi des critiques des textes écrits par vous autres - car je ne suis pas un mauvais bougre ^^
Voici donc un premier texte : [CENTER][B]Vacances à La Mer : [/B][LEFT][B]De nos jours, la Côte d’Azur :[/B] Ces choses-là arrivent tous les jours. L’hôtel Holiday Fingerhummastupper accueille chaque été une totalité de 5000 personnalités. Toutes issues des couches les plus aisées de la population. Des cadres, des patrons d’entreprises, des stars du box office, etc. Ses 2000 chambres, son très haut standing et la vue imprenable sur la mer ont fait de ces lieux l’endroit le plus prisé de tout le sud de la France ! Le service se doit d’être impeccable. Les clients se doivent d’être ravis jusqu'au nirvana. Mais que faire lorsque la tant attendue famille Nebraska est en retard de quatre heures ? Que faire lorsqu’on a réservé pour ces gens une des plus somptueuses suite de l’hôtel ? Que faire lorsque tout le personnel est sur le pied de guerre depuis 6 heures du matin pour que dalle ? Ces choses-là arrivent tous les jours. _ Vous les avez bien rappelez hier pour qu’ils confirment la date de leur arrivée ? _ Oui monsieur le directeur. Mais nous ne les avons pas eu directement au téléphone. _ Comment ça ? _ C’est leur guide touristique qui nous a informé, monsieur le directeur. _ Leur guide touristique ? Peuvent pas avoir une secrétaire comme tout le monde ? _ … _ Et donc, leur guide, heu… _ touristique, monsieur le directeur. _ Ouais, bha il vous a bien dit que les Nebraska devaient arriver ce matin à 8 heures ? _ Oui, c’est tout à fait ça monsieur le directeur. _ Bon reprenez votre boulot, des clients convenables et ponctuels vont pas tarder à arriver. Et prenez ça, disons que c’est pour commencer la journée de bonne humeur. L’hôtesse d’accueil repartit vers son bureau, contemplant le billet de 100 euros que monsieur le directeur venait de lui glisser dans les mains. _ Pauvre radin. Je vais au moins me faire dix fois plus en pourboire aujourd’hui ! Puis elle s’installa derrière son comptoir, devant l’ordinateur et le registre des réservations. Elle y observa l’espace toujours vide face à -Famille Nebraska- et un bref sourire de lassitude se dessina sur son visage. Ces choses-là arrivent tous les jours. [B]Le même endroit (à peu de choses près), Pangée, il y a environ quatre milliards d'années :[/B] La vie est apparue il y a de cela pas mal d’années. On pu trouver les premières formes dans les fonds marins. Ainsi, à une échelle de temps certes très large, ces formes de vies commençaient leur lente ascension vers ce que nous sommes aujourd’hui. Et un jour, de vagues hybrides de lézards et d’amphibiens foulèrent le sol terrestre. Ces choses-là sont déjà arrivées. D’imposants nuages gris obscurcissaient le ciel et plongeaient la région dans un bain d’ombres ponctué de timides éclats lumineux rougeâtres. La chaleur était alors bien plus élevée qu’à notre époque et c’est pour ça que les Nebraska s’étaient contentés de venir vêtus de bermudas, de tee-shirt et de tongs. _ Oh Washington chéri ! Je ne me doutais pas un seul instant qu’en me promettant des vacances à la mer, tu m’emmènerai ici !! C’est tellement plus romantique que les océans reconstitués du Club Med ! _ De rien ma puce, de rien… Washington Nebraska n’écoutait pas vraiment sa femme. Il regardait autour de lui en pointant sa Web-cam-U juste sous son nez. Les images prises par cet appareil étaient directement envoyées à la famille, en l’an 56 141. Il avait déjà eu l’occasion de faire ce voyage une bonne demie douzaine de fois pour son travail, et alors que les images de l’extraordinaire flore de Pangée défilaient sur l’écran de sa Web-cam-U, Washington se rendait compte qu’il commençait à carrément s’en lasser. Il soupira lorsque les cris des enfants le sortirent de ses rêveries. Floride et Virginie Nebraska, respectivement 6 et 9 ans, avaient découvert qu’en faisant clignoter leur lampe sous le nez des petits animaux peuplant les rives, ces derniers -comme hypnotisés- demeuraient immobiles. Ainsi, les deux petites pestes s’étaient postées près de l’eau et écrasaient joyeusement la faune locale en sautant dessus. _ Washington chéri, peux-tu demander aux filles d’arrêter de faire du mal aux animaux ?! Te souviens-tu de ce qu’a dit le guide touristique ? _ Oui Philounette, je m’en souviens. Sa théorie du chaos, son truc sur les réactions en chaîne, et bla-bla-bla. Mais je filme là, t’as qu’à t’en occuper. _ Les enfants, arrêtez ça tout de suite ! Vous êtes peut-être en train de tuer un de vos ancêtres ! _ Tsss ! Ne raconte pas de bêtises Philounette ! J’ai toujours eu de sérieux doutes sur les connaissances de ce guide ! _ Mais ne crois-tu pas que… _ Ecoute donc un peu ; si tu savais combien m’a coûté cette randonnée temporelle, tu me laisserais filmer tranquille et tu leur fouterais la paix aux gosses. _ Tu crois que je peux me baigner ? Washington fit alors pivoter sa Web-cam-U vers sa femme et l’observa de l’autre côté de l’objectif, d’un œil perplexe. _ Non je ne crois pas. L’eau ne m’a pas l’air très saine. Et rajuste ton masque à oxygène veux-tu ? Je n’aimerais pas devoir te ranimer à plusieurs centaines de millions d’années de tout poste de secours. Floride et Virginie revinrent auprès de leur parents, totalement épuisées. Elles étaient recouvertes de chaires et d’os des tongs aux genoux et elles laissaient derrière elles une rive dévastée, parsemée de-ci de-là de flaques rouges informes. _ Voilà maman chérie, on a finit !! _ Ouais, c’est trop cool le paléolithique ! _ Non ma chérie, le Paléolithique c’est à la fin qu’on va y aller. Là, on est au… au… merde, je sais plus. Philadelphie, aide-moi donc s’il te plait ! _ Je sais pas chéri, c’est toi qui a la brochure. _ Oh, laissez tomber. Il est bientôt midi. Le guide va pas tarder à arriver pour nous emmener pique-niquer à l’ère Jurassique ! _ Ah ouais chouette !! _ Vous allez voir des Mammouths pour la première fois mes petites chéries ! _ Non Philounette, ça c’est le Paléolithique, pas le Jurassique… _ Papa, on dort où ce soir ? _ Juste au bord de la méditerranée ma puce. Dans les alentours du 21ème siècle. _ La vraie Méditerranée ? Ouah, trop la classe ! _ Oui, mon ange. Je crois que le guide nous a réservé une chambre d’hôtel. [/LEFT] [/CENTER] |
#2
|
||||
|
||||
Que Deadpoule soit un homme de plume n'étonnera personne!
Toi, tu es mûr pour les défis!;) défi de décembre 2007 : [URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24985"]Le défi de décembre : Noël en huis clos[/URL] défi bonus de décembre 2007 : [URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=25197"]Le défi bonus de décembre 2007 : en pleine mer... [/URL] défi de janvier 2008 : [URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=25579"]Le défi de Janvier 08 : Interdiction de fumer [/URL] défi de février 2008 : [URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=25951"]Le défi de février 08 : Une balade en forêt [/URL] défi de mars 2008 : [URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=26467"]Le défi de mars 08 : un Space Soap Opéra sur fond de pluie bizarre mais optionnelle.. [/URL] On compte sur toi pour le prochain de mai! Un peu de sang neuf ne fera pas de mal, nous étions dans le coma en avril!:p |
#3
|
||||
|
||||
Aaaaaaah, c'était ça le sujet du mois de mars ! De très bons textes proposés ^^ Je me ferai un plaisir de poster mes impressions demain :)
|
#4
|
||||
|
||||
Et merci à ceux qui ont laissé un petit mot sur mon tableau de bord :)
|
#5
|
||||
|
||||
Autre texte vieux de quelques mois - c'est à cause de Ben Wave si j'ai eu envie de le poster ici ! Lui et sa nouvelle [B]Le Pari[/B] ! Grummmmpffff :meurmf: (Jalouuuusie !!!)
Bref, un pote m'a un jour mit au défi d'écrire toute une nouvelle sur... une porte ! Pari tenu, et 8 pages de torchées :) En attendant, voici donc un texte de SF très dense, parfois dure à suivre, basé sur l'idée qu'il faut éviscérer le concept de base et écrire chaque mot avec son sang et ses tripes ! :woot: Je mets en spoiler paske 8 pages ça parasite pas mal ^^ [spoiler="874.325.258 1ère partie"] [CENTER][B][U]874.325.258[/U] [I]1ère partie [/I][/B] [I]Où comment le Caporal Thunder Buzz est mort [/I] [/CENTER] Il y a plusieurs milliards d’années, un trappeur temporel qui passait par là découvrit une relique vieille de plusieurs milliers d’années : une porte. Une porte aux pouvoirs bien singuliers pour l’époque. Cette porte avait une mission, détruire l’univers et accessoirement, sauver l’Humanité. Comprenez que ses créateurs étaient soit prestidigitateurs... soit complètement stupides ! Mais cette partie de l’histoire ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse, ce serait plutôt ce qui s’est passé avant que la porte n’ai atterrit là. Ou plutôt, après. Enfin... chronologiquement, le début de tout ce cirque se déroulait avant que la porte n’atterrisse... enfin... Bon, avouez que ce n’est pas nécessairement un mal d’être nulle en narration. Ça peut de temps en temps pimenter le récit. Et puis après tout, je ne suis qu’une cage à lapin. A compter d’aujourd’hui, dans douze mille ans l’Humanité aura atteint un stade de technologie si avancé que le simple fait de vivre sur Terre sera devenu has-been. Donc bref, dans douze mille ans les humains vivront dans d’immenses vaisseau-ruches parcourant l’espace, se posant de temps à autres sur des planètes habitées histoire de frimer un peu. Chaque vaisseau abritera des millions d’êtres passant leurs journées à dormir, travailler, nouer des liens, regarder d’antiques rediffusions de Star Trek, faire l’amour, dormir et ainsi de suite. Au début de l’histoire qui nous intéresse, plusieurs milliards d’années se sont écoulées depuis l’antique découverte du trappeur temporel. Nous voilà donc plongés dans le futur, au cœur de cette nouvelle ère de pèlerinage spatial ! Si une chose n’a clairement pas changé à travers ses centaines de millénaires, mise à part la bêtise humaine ; c’est bien l’échelle de mesure du temps, son éternel calendrier catholique, ses semaines de trente-cinq heures et son méridien de Greenwich ! Et là tout de suite, maintenant, les ingénieurs de relais inter vaisseau-ruches viennent tout juste d’installer dans tous les vaisseaux des millions de petites nouveautés technologiques. Du genre : la cage cryogénique - dans laquelle vous laissez vivre votre rongeur de compagnie jusqu’à sa mort. La cage s’occupant de stériliser l’animal et de le cryogéniser jusqu’à ce que la science sache quoi en faire. Petite astuce pratique : une fois en mode caisson Cryogénique, la cage peut servir de glaciaire pour les pique-niques. Dans le lot de nouveautés, on peut aussi compter le frigo de compagnie, qui en plus de vous donner des conseils de régimes, peut aussi vous remplacer pour un entretien d’embauche ou encore vous apprendre le braille. Mais de toutes les nouveautés, la plus singulière reste de loin la porte. Installée par milliards au sein des millions de vaisseau-ruches, la porte est... grande et sinon, hum... blanche... et, voyons voir, heu... admirablement bien pensée du point de vue ergonomique. Mais, il faut bien l’avouer, tristement banale. Une unité de contrôle génétique intégrée permet à ces nouvelles portes à l’allure commune de contrôler l’identité des gens qui la franchissent et de les saluer par leur prénom. Ils appellent ça : Innovation Civique... mouais ! Enfin bon, c’est pas une cage à lapin qui va les contredire. Et puis, il y a aussi le Caporal Thunder Buzz ! Grand, fort, une mèche rebelle flottant fièrement dans le vent : le Caporal Thunder Buzz est aimé de tous. Et d’ailleurs il y a fort à parier pour qu’on idolâtre encore son nom longtemps après sa mort ! Il a été récompensé plus d’une fois pour son courage, ses actions héroïques et son sens du devoir. Il sauva le vaisseau-ruche numéro 15.789 lorsque se déclara à bord une épidémie de grippe intestinale provoquée par une race d’aliens se dissimulant dans les donut’s et les muffins ; Il empêcha une guerre entre cinq cent mille vaisseau-ruches qu’une intelligence artificielle venue d’ailleurs avait transformés en machines de guerre démentes ; Et pour couronner le tout, s’il fallait choisir parmi quelques centaines de ses faits d’armes : il prit la tête du Grand Conseil des Sages lorsque leur chef succomba du mal du vide et se jeta dans l’espace par un hublot, scellant le sort des 200 millions de personnes qu’abritait son vaisseau- ruche. Cette prise de pouvoir momentanée dura deux semaines. Le temps que le Caporal Thunder Buzz repêche le corps du chef dans l’espace, que les chercheurs le clonent, que sa femme lui passe un savon et que ses collègues le remettent sur son trône de chef. Puis un jour le Caporal Thunder Buzz est mort. Et par accident son esprit s’est téléchargé dans la porte numéro 874.325.258 Pendant un temps, l’esprit du Caporal Thunder Buzz manqua de devenir fou. L’idée lui occupa l’esprit au bas mot six secondes. Puis il reprit aussitôt du poil de la bête - aucune mission n’avait jamais eu raison de son mental et ce n’était pas cette mésaventure post- mortem qui allait faire la différence ! Il pensa alors qu’après tout, ce regrettable coup du sort pouvait avoir son côté positif : c’est vrai quoi, il pourrait être plaisant de prendre un peu de vacances dans ces portes d’innovation civique et d’être poli avec les gens qui passaient. Mais il se rendit vite compte que plus beaucoup de personnes ne franchissaient son seuil. Plus de 50 000 habitants du vaisseau-ruche passaient habituellement par cette porte, si l’on se référait au terminal de données génétiques, mais ces 50 000 habitants étaient morts. Le vaisseau-ruche, du moins cette partie du vaisseau, était déserte. Le magnifique Caporal Thunder Buzz était seul, et ses gonds commençaient à grincer. Lorsque le Caporal Thunder Buzz s’habitua au silence et à la solitude, il commença de trifouiller dans ses circuits afin d’en apprendre un peu plus sur ses nouvelles capacités. Au départ, il croyait que jamais plus il ne pourrai exterminer de races extra-terrestres belliqueuses, se battre contre des empereurs fous venus du futur ou encore déjouer les énigmes et les pièges de l’Infâme Rien Cosmique ! Fatalement, il dû se rendre à l’évidence qu'il avait raison : mise à part sa base de données génétiques, il n’était plus qu’une bête porte munie d’un synthétiseur de voix. Mais c’était sans compter sur ses talents de Space-hacker ! Talents qu’il avait acquit après avoir été emprisonné un siècle dans les neiges éternelles de Pétuma-100 avec le Dieu Maître des Machines, une entité vivant sous la forme d’un prisme lumineux capable de communiquer avec les machines. Ainsi, creusant de les capacités mystérieuses de la porte numéro 874.325.258, le Caporal Thunder Buzz découvrit qu’il avait accès à tout le système informatique du vaisseau-ruche ! De ce fait, la première chose qu’il entreprit fut d’établir un contact avec une porte d’un autre secteur du vaisseau : _ Hum, hum... bonjour heu... numéro 557.259.999 ! _ ... _ Voyons... vous ne vous dites pas bonjour entre vous ? _ ... _ Diantre ! Si ça se trouve, c’est la première fois qu’une porte tente de parler à une autre porte. _ Exactement ! _ Oh ! Par Le Grand Secteur Solaire Habitable ! Comment vas-tu ? _ Je m’ennuie... et toi ? _ Disons que je passe le temps de manière plus ou moins constructive. _ Comme quoi ? ça peut m’intéresser. _ Comme parler à d’autres portes, par exemple. _ Oh... je vois... passionnant... _ Tu n’as pas l’air convaincue. _ ... Quoi d’autre sinon ? _ Je cherche à savoir le nombre réel de morts de ce vaisseau. _ Des morts ? C’est quoi ça ? On peut scanner leur ADN et les saluer poliment ? _ Eh bien oui... enfin non. Disons que ça servirait pas à grand-chose en fait ! _ Tsss, aucun intérêt ! A ce moment de la discussion, si le Caporal Thunder Buzz avait encore eu des doigts, un nez et deux yeux, il aurait pris les premiers pour se pincer le second, tout en plissant les troisièmes. _ Je vois... prenons le problème dans l’autre sens. Tu as beaucoup de passages ces temps-ci ? _ Oui... Tristement ! _ Oh vraiment ?! Génial ! Et sont-ils nombreux ? _ Oui... sinistrement ! _ Co... comment ça ? _ Eh bien, ils passent, et passent encore. Sans arrêt, sans cesse. Mais j’ai beau les scanner, je n’en reconnais aucun. Ça fait six semaines que je n’ai pas salué la moindre personne ! Cette dernière phrase laissa le Caporal Thunder Buzz perplexe. _ Tu veux dire que d’autres occupants ont remplacé les anciens ? _ Non, je veux dire que ce qui franchit mon seuil depuis six semaines n’a rien à voir avec ce que j’ai pu co... oh diable, les revoi... La communication fut coupée à ce moment précis. Et le Caporal Thunder Buzz ne reparla plus jamais à la porte numéro 557.259.999. Alors des inconnus avaient pénétré dans le vaisseau-ruche. Il fallait avertir les autres vaisseau ! De ce fait, le Caporal Thunder Buzz tenta d’entrer en contact avec le reste de la flotte terrienne, mais il ne reçut que le pénible échos du vide sidéral. Rien d’autre que le néant. Quand il parvint à pirater les filtres anti-radiations cosmiques des vitres du vaisseau, il observa l’espace et les étoiles tout autour. Mais il n’y avait pas âme qui vive à moins de deux millions d’années lumière. Les centaines de centaine de milliers de vaisseau-ruches qui l’accompagnaient avaient disparu ! Considérant que cette partie du problème pourrait quelque peu l’éclairer, le Caporal Thunder Buzz tenta de se souvenir de ce qui l’avait tué. C’était il y a près de deux mois. Le vaisseau abondait encore en vie humaine et robotique. Les cage à hamster congelaient leurs occupants, les frigos montaient en grade et les portes disaient bonjour dans plus de 2000 dialectes à plus d’une centaine de millions de personnes qui ne les écoutaient même pas. Bref tout allait pour le mieux. Dans leurs quartiers privés, Péclimande et Jéviature, les deux filles du Caporal Thunder Buzz, respectivement 7 et 9 ans, joutaient autour d’un sujet de la plus haute importance : _ C’est Superman le plus fort ! _ Non ! C’est Mickey moi j’te dis ! Le Caporal Thunder Buzz tenta de s’immiscer dans la conversation : _ Mickey c’est pas celui qui crachait de la lave ? _ Meuh nan, ça c’était Britney Spears ! _ Ah... je me disais aussi... _ Et moi j’te dis que Superman il a qu’à lancer ses rayons bios dans la tronche de Mickey et... _ Peuh ! La tête de Mickey, elle repousse quand tu la lui coupes alors... _ Nan même pas vrai !!! C’est dans ces moments privilégiés que le Caporal Thunder Buzz pétait littéralement un câble. Il avait vaincu le Roi Interstellaire de Diacre ; il avait empêché l’Eternel Kriss’Prolss de dévorer la Galaxie ; il avait même dérobé à mains nues les 12 planètes remplies d’or de Nastroptèk-9 ; mais ses pires ennemies restaient ses deux filles Péclimande et Jéviature ! Il les assomma donc en traître et les porta sous le bras jusqu’à la salle de projection du niveau 89752. Arrivé là-bas, il leur donna de petites claques pour les réveiller et une fois que ce fut chose faite, il leur apprit où elles se trouvaient : _ Vous êtes dans la salle d’hollo-projection les filles. _ Mouah, on sait ça. On y va tous les jeudis avec la classe ! _ Oui, mais là c’est pas pareil ! _ Ah bon ? _ Oui. J’ai piraté la base de données du vaisseau et ce que je vais vous montrer va, je l’espère, mettre un terme à votre joute verbale sur Superman et Mickey ! _ Kess’ tu vas nous montrer ? _ Des dossiers confidentiels, top secrets ! Au milieu du XXIème siècle, les créations de ce Walt Disney, jugées trop subversives ont été interdites par les Nations Unies. On recensait plus de 200 exécutions publiques et actes de barbarismes dans le monde à chaque sortie d’un nouveau dessin animé. Et pour ce qui est de Superman : lorsque le huitième clone de Joe Shuster est devenu président des Etats-unis... _ ... des quoi ? _ Vous savez, ce qui dirigeait le monde avant le Nouvel Ordre Planétaire... _ Ah ok ! _ Donc, lorsque le huitième clone de Joe Shuster est devenu président des Etats-unis, il a fait voter une flopée de loi interdisant toute représentation de Superman. BD, films, marchandising et j’en passe ! Ses lois furent tellement draconiennes que le président Shuster dû s’interdire lui-même. Du coup on a arrêté de produire ses clones en chaînes et il a laissé sa place au cerveau de Jack Kirby, conservé dans du formol depuis sa mort. _ Mais tu veux nous montrer quoi ? _ Eh bien les enfants, je vais vous montrer d’antiques pellicules de Mickey et de Superman. Peut-être qu’ainsi vous aurez matière à débattre sur qui est le plus fort et alors JE POURRAI ENFIN FAIRE LA SIESTE TRANQUILLEMENT !!!!!!!!! Sur ces bonnes paroles Péclimande et Jéviature s’enfoncèrent dans leur siège et ravalèrent leur salive. Rien que pour cette discussion avec leur père, elles n’avaient plus du tout envie de parler de Mickey ou de qui que ce soit. Mais le Caporal Thunder Buzz s’affairait déjà à la programmation de « Mickey Apprentis Sorcier » et de « Lois et Clark ». La projection se passa bien jusqu’à ce que Mickey, en prise avec une armée de balais devenus fous, se mette à paniquer. _ Peuh ! Et pourquoi il fait pas pousser son troisième bras Martien pour dévorer les balais ? _ Tu vois je te l’avais dit que Mickey il est carrément trop naze ! Puis les arguments fusèrent à l’avantage de Superman jusqu’à ce que Dean Cain ne s’évanouisse à cause d’un caillou vert : _ Ouahaha !! T’as vu ton Superman chéri ! Comment il fait sa chochotte ! _ Même pas vrai, c’est une feinte ! Le Caporal Thunder Buzz, lui, avait passé toute la projection à retenir les space-hackers du Haut Commandement qui voulaient bloquer le téléchargement de ces données filmiques hautement illégales, tout en se battant contre Les Gardiens des Mœurs, une centaine de soldats armés jusqu’aux dents et vêtus d’armures énergétiques. Mais s’en était trop ! Il scella les accès de la salle d’hollo-projection en soudant les portes avec son arme laser. D’ailleurs, comme seule écho de cet acte de barbarie, les portes n’émirent qu’un jovial : _ Bonjour Caporal Thunder Buzz ! Belle journée n’est-cepaskouigniaaaaaaaaffffssshh ! Puis il envoya un virus casse-tête dans le programme des space-hackers afin de les retenir le temps qu’il lui faudrait pour botter l’arrière train de ses deux diaboliques chères filles ! Mais jamais il n’eu l’occasion de botter l’arrière train de ses deux diaboliques chères filles. Un virus bien plus puissant que celui qu’il venait de lancer aux space-hackers prit possession du terminal de registre de la salle d’hollo-projection et le Caporal Thunder Buzz mourut. Ainsi que Péclimande et Jéviature. Puis Les gardiens des Mœurs qui ne l’étaient pas encore. Et le demi frère par alliance du Caporal Thunder Buzz. Et son clone raté qui erre tel un fantôme dans les méandres du vaisseau. Et... et tout un tas de gens en fait ! Et apparemment tous les vaisseau-ruches de la flotte terrienne avaient connus le même sort. Sauf que le sien était toujours debout. Devait-il son salut au virus qu’il avait lui-même envoyé aux space-hackers ? Est-ce que le casse-tête quantique qu’il avait développé dans les alvéoles virtuelles de Jupiter avait détourné l’attention du virus meurtrier assez longtemps pour l’affaiblir ? Il ne le saurait peut-être jamais... Surtout maintenant qu’il était devenu une porte. Le Caporal Thunder Buzz tenta à plusieurs reprises de communiquer avec d’autre portes mais il semblait qu’elles aient toutes été mises hors service par les nouveaux occupants du vaisseau. Alors pourquoi n’étaient-ils toujours pas apparut ici ? Dans son secteur ? A moins que ces intrus n’aient pas encore investit physiquement tout le vaisseau ? Dans ce cas, il devait profiter de cette éventualité pour préparer un sérieux plan de sauvetage. Peu importe ce que ces inconnus comptaient faire de ce vaisseau-ruche, il était en son devoir de les en empêcher ! Il fouilla donc dans sa base de données génétiques et tomba sur l’ADN d’une charretée de scientifiques au QI aussi gros, sinon PRESQUE aussi gros que le sien. Peut-être auraient-ils une idée pour la marche à suivre. Il connecta donc ses données avec les appareils high-tech du laboratoire d’expériences agrées par La Brigade des Mœurs et entreprit de cloner les scientifiques. Une demie heure plus tard, après avoir mis fin à la triste existence précaire de douze copies génétiquement ratées, il dû se contenter d’un clone totalement abrutit : _ Dis-moi, comment peut-on se débarrasser des intrus ? _ Tu leur demandes gentiment, tsss ! _ Et tant que tu y es, tu veux pas que je leur serve le thé avant ? Par pure politesse... _ Vaut mieux pas, les Zarkons détestent le thé ! _ Les quoi ? _ Hein ? _ Tu viens de donner à ces inconnus une dénomination. _ Eh ! Pourquoi je parle à une porte moi ? Je suis complètement stupide ou quoi ? _ En fait... oui ! _ Eh toi ! T’es pas censée être polie ? _ Sache que j’ai battu le Grand Maître des Echecs sur une planète volcan en éruption... _ Et alors ? _ Et alors je t’emmerde ! C’était la première fois que le Caporal Thunder Buzz prononçait une insulte. Et contre toute attente, cela lui fit le plus grand bien. Néanmoins, il perdait sérieusement patience. Et son interlocuteur ne semblait pas spécialement enjoué à l’idée de parler avec une porte. _ Sais-tu, petit amas graisseux, que j’ai à ma disposition plus de 6000 heures de F.R.I.E.N.D.S ! De quoi te déli... _ C’est bon, c’est bon ! Que veux-tu savoir e-xa-cte-ment ? _ S’il y a un seul moyen de me débarrasser de tes... Zarkons ! Et, avant que tu ne répondes ; je veux savoir ce que c’est qu’un Zarkon ! _ Zarkon : Zone Anatomiquement Résiduelle Karactérisée par son Omnipotence Naturelle. Ou si tu préfères : un Zarkon est une race humanoïde qui n’a pas de consistance et évolue en dehors de toute réalité, de toute temporalité, de toute... _ Tu veux dire qu’ils peuvent aussi bien voyager à travers les ondes radios, la pensée d’autrui, ou encore... L’instant d’après, le clone du scientifique fut atomisé par une salve de tirs sortis de nul part et le Caporal Thunder Buzz se mit aussitôt en veille espérant ainsi ne pas attirer l’attention. La ruse marcha. Lorsque le Caporal Thunder Buzz remit ses circuits en marche, tout danger semblait écarté. En cela il faut comprendre qu’il n’y avait plus de salves de laser dans tous les sens. En échange, le secteur autrefois calme et désert était maintenant remplit de centaines de milliers de formes nébuleuses flottant dans le vide, traversant les murs ou encore se baladant dans les systèmes informatiques du vaisseau, obligeant le Caporal Thunder Buzz à se faire tout petit. Il profita de toutes ces allées et venues pour étudier l’esprit anarchique de ces créatures dénommées Zarkons. Il pu se rendre compte qu’elles n’avaient pas mais alors pas du tout la fibre artistique et étaient incapable de donner un avis sur le moindre sujet. Ces choses résonnaient comme des machines, logiquement, sans pensées propres, en un langage proche du binaire. Mais un binaire qui ne comporterait que des zéros. Fort de ces renseignements vitaux, le Caporal Thunder Buzz profita d’un moment d’accalmie pour se cacher dans un des mondes virtuels du vaisseau encore en état de marche. Les Zarkons considèreraient sûrement que ces zones ne sont que des bugs inoffensifs et ne gaspilleraient pas leur temps à le supprimer. La ruse échoua. Une sentinelle zarkonne passa par là et corrigea cette erreur informatique des plus étranges. A son réveil, le Caporal Thunder Buzz se trouvait dans ce qu’on pourrait considérer comme La Corbeille du vaisseau-ruche. La zone informatisée où sont archivées toutes les données corrompues avant qu’elles ne soient effacées à jamais ! Le Caporal Thunder Buzz observa les données qui l’entouraient et lorsqu’il se rendit compte que La Corbeille était pleine, il comprit que le système de sûreté allait bientôt procéder au nettoyage automatique. Mais il ne pouvait se laisser effacer comme ça, il avait un plan à mettre au point. Et pour cela, il allait devoir pirater un Zarkon ! Il parcourut furtivement les fibres électro-chimiques qui constituaient le système informatique du vaisseau-ruche et passa par la porte 874.325.258, celle dans laquelle il s'était réveillé, pour y laisser un point de sauvegarde. La première étape de son plan pouvait commencer : il avait quelque chose à mettre au clair et pour ce faire il devait se rendre dans la salle d’hollo-projection où tout avait commencé ! Une fois là-bas, il rentra de nouveau dans le système de contrôle des téléchargements afin de remonter l’historique jusqu’au jour où lui et ses filles avaient visionnés les dessin animés impies de Walt Disney. Pour cela, il dû se faire passer pour une rémanence infomorphe afin de ne pas se faire repérer (normal, quoi). Et c’est lorsqu’il arriva à la date souhaitée que le Caporal Thunder Buzz crut défaillir ! En une centième de seconde, il remit tout en clair dans son esprit : Pendant qu’il montrait Mickey à ses enfants, les Zarkons passaient innocemment par là, effectuant leur transhumance millénaire à travers le vide sidéral. Puis ils captèrent les signaux envoyés par le dessin animé. Leur esprit analytique balaya les différentes fréquences hertziennes envoyées par l’animé ; analysa les différentes données chromatiques ; les intonations ; la fréquence de diction et ainsi de suite jusqu’à ce qu’ils en viennent à la conclusion que ce message leur était adressé et qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une déclaration de guerre ! Comme quoi les Nations Unies avait eu raison de censurer ces abjections. Le Caporal Thunder Buzz savait maintenant ce qui avait causé la destruction de son peuple. Il était encore abasourdit par cette révélation lorsqu'une sentinelle Zarkonne, alertée par ses activités pirates, arriva en trombe dans la salle de projection. Avant de disparaître, le Caporal Thunder Buzz eut tout juste le temps de remettre en marche le casse-tête qui avait sauvé son vaisseau lors de l'invasion des Zarkons. Bien dissimulé, il observa l’une des entités, sûrement le leader de la sentinelle, se brancher psychiquement au virus casse-tête afin de se débarrasser de ce programme encombrant. Subrepticement, le Caporal Thunder Buzz se servit de ce pont entre le virus et l’esprit du Zarkon afin de le pirater et ainsi prendre le contrôle de son être ! L’opération encore une fois, fut un cuisant échec. Comme quoi on ne connaît pas grand-chose à ces créatures là. D’ailleurs un peu de vivisection, de tests scientifiques et autres greffes d’oreilles ne seraient pas de refus une fois cette affaire résolue. Donc l’opération fut un échec. A peine installé dans l’esprit éthéré de la chose, une alarme psychique se mit en marche, et littéralement, les petits camarades du Zarkon ainsi piraté se retournèrent vers lui, l’air surpris quoique très en colère ! Mais le Caporal Thunder Buzz ne comptait aucunement quitter son nouvel hôte, il lui serait indispensable dans environ... deux nano secondes ! Une nano seconde plus tard, il avait rejoint le point de sauvegarde qu’il avait laissé derrière lui, dans le système informatique de la porte 874.325.258. Il pensait ainsi être parvenu à semer ses assaillants mais à la place, tout le vaisseau était maintenant à se recherche. Un milliard de milliard de monstres immatériels et génétiquement parfaits lancer à ses trousses. La routine. Une nano seconde plus tard, il utilisait la seule capacité de son hôte qui l’intéressait vraiment. Et le Caporal Thunder Buzz n’eut pas le temps de dire quarante-deux qu’il s’élançait à travers une tempête quantique vers une destination qu’il espérait être environ sept mois, huit jours, deux heures, trente-quatre minutes et dix-neuf secondes dans le passé. Juste ce qu'il fallait pour s'empêcher de faire une énorme bêtise en téléchargeant littéralement ces maudits Zarkons sur le vaisseau ! Mais, allez savoir pourquoi, peut-être était-on un lundi, un de ces mauvais lundis où l’on préférerait rester coucher plutôt que d’aller faire pousser des puces électronique biologiquement améliorées dans les serres du vaisseau-ruche, bref encore une fois le plan foira. Et le Caporal Thunder Buzz sauta dans le temps plusieurs milliards d’années en arrière. En plus, il était toujours enfermé dans la porte numéro 874.325.258. Avec à ses côtés une créature omnipotente et génétiquement parfaite partiellement furax. J’ajouterais aussi qu’ils avaient atterri sur Terre. La Terre... Eh bien laissez-moi vous dire que ça, franchement, ça craint un max ! [B]Fin de la première partie[/B] [/spoiler] |
#6
|
||||
|
||||
Joli.
__________________
When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#7
|
||||
|
||||
Missi :)
|
#8
|
||||
|
||||
je sens que je vais avoir un auteur de plus à lire en attendant que la centrifugeuse ait fini de touner pendant mes gardes de nuit au labo...
j'aime bien ton style :clap:
__________________
"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
#9
|
||||
|
||||
Merciiii ! Toi aussi tu travailles la nuit ? :) Moi agent de sécurité, et toi ?
__________________
- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
#10
|
||||
|
||||
Moi laborantine en hopital public
je fais les analyses de sang des patients des urgences, des blocs, des services de réanimation.Tous en urgences, evidemment...et meme une fois j'ai eu un prelevement de la medecine légale.
__________________
"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
#11
|
||||
|
||||
Roooh la vache ! T'as fait ta Julie Lescault biologiste ? ^^
__________________
- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
#12
|
||||
|
||||
non
mais j'ai eu tres peur pour le "patient" en voyant ses resultats catastrofiques et en fait était deja mort quand il avait été prélevé:gni:
__________________
"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
#13
|
||||
|
||||
Ah ouais, c'est vraiment très bien ce que tu fais. Je n'ai pas eu le temps de lire avant, mais je viens de tout avaler hier aprèm et c'est vraiment très sympa'. Bravo à toi, j'aime beaucoup ton style !
|
#14
|
||||
|
||||
Merciiiiiiiiiiiiii :) si t'as des conseils ou autre ? ;)
__________________
- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
#15
|
||||
|
||||
Trés cool. Une porte hein?:D (et puis bon une reference a Lois et Clark c'est trop la classe^^)
__________________
Pour être clair, Adam et Eve non PAS eu une relation incestueuse. Definitivement pas. A la limite c'etait une forme baroque d'onanisme. Au pire... |
|
|