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J'y vois plutôt une forte influence de Edward Gorey (dont Burton ne se cache pas d'ailleurs). |
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Carey, c'est un peu le gars tombé dans la potion magique, alors que Burton, c'est une greffe partielle, une transposition du fantastique anglais dans un contexte middle-class très américain. Je vois plutôt une parenté avec une tradition où l'on trouve Mervyn Peake ou plus récemment des gens comme Neil Gaiman, China Mieville ou Chris Riddell (pour rester dans le domaine des littératures jeunesse). Y a un sens du weird très différent (comme on le voit aussi dans les comics depuis la British invasion de la fin des années 80).
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Très intéressant comme point de vue et analyse. Des idées de lectures pour l'année prochaine (car la fin d'année est booké, Moby Dick va déjà m'occuper quelques semaines), comme cela on pourra reprendre cette discussion
As tu lu lu le Carey dont je parle ? |
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T'a chopé quelle traduction? J'ai passé pas mal de temps sur le net pour m'aider à choisir une traduction et j'ai chopé celle d'Armel Guerne chez Phébus.
Mais je zyeute dessus comme lecture possible pour ma plus grande fille, qui est très réceptive à ce genre d'univers. La tradition anglaise en matière de fantastique et de merveilleux, c'est particulièrement génial pour les lectures jeunesse.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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J'ai pris la traduction de Henriette Guex-Rolle chez Flammarion (seule disponible à la bibliothèque) mais j'aurais souhaité celle de Armel Guerne (je pense que tu as fait le bon choix).
j'accompagne le roman par les deux tomes de l'adaptation en BD de Chabouté |
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Comment faire confiance à un homme de plume qui écrit :
"D'un personnage extérieurs" "Des passage" "Une fin assez peu maitriser" ? et j'arrête là. C'est scandaleux.
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Coucou les passionnés de SF
je recherche un livre lut il y a bien trop longtemps il doit être en diptyque ( je n'ai lut à l'époque que le tome 2) et l'histoire est: Merci d'avance
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
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The Unicorn Chronicles, Bruce Coville?
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je n'ai pas l'impression...
je regarde sur gogol
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1/ L'infini éclaté 2/ L'adepte bleu 3/ Juxtaposition Dernière modification par Ethriall ; 07/05/2017 à 14h08. |
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C'est ça merci, merci, merci
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et c'est pas mal du tout. Ambiance pesante dans cette dystopie dissertant sur la condition féminine et de la place des femmes dans une société dominée par le mâle portée à son paroxysme (baisse de la population car désormais peu de femme peuvent enfanter donc celle qui le peuvent encore sont "mis au service" de l'humanité). On y découvre comment les hommes combattent le progrès en instaurant un société lorgnant sur le moyen age avec la mise en place forte de classe sociale ( les Épouses, femmes ayant du pouvoir, les Marthas chérgé de l'entretien de la maison et les Servantes écarlates dont la fonction est la reproduction). On a rapproché ce roman de 1984 et en effet il y a des parallèles assez intéressant (délation, dictature, contrôle, big brother, soumission, liberté de penser ... régression technologique, transgression induite, déviance, amour impossible et interdit). Autre bon point l'absence d'action à proprement dit. C'est Defred (dont l'origine de son nom est expliquée à la fin), l'héroine, qui raconte et c'est donc à travers son regard (dont des flashback) que l'on découvre cette société qui fait froid dans le dos. Ce roman d'anticipation fait donc réfléchir et on se pose beaucoup plus de question que l'on obtient des réponses une fois refermée. A signaler que la romancière ne tombe jamais dans l'excès et n'a pas souhaité faire dans la facilité en décrivant des scènes de viols à tout va. C'est beaucoup plus subtil que cela. Adapté en film par Volker Schlöndorff et on ne peut également pas échapper à une série télé (en cours) |
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Titre : L’espace d’un an Auteur : Becky Chambers Editeur : l’Atalante Collection : La dentelle du Cygne ISBN : 9782841727667 Pages : 443 Prix : 23 Euros Coups de coeur Pitch : « Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains. La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires en zone de combat ; l'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang... Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an jusqu'à une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes. Loin de nous offrir un space opera d'action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour et en tendresse subtile. Elle réussit le prodige de nous faire passer en permanence de l'exotisme à la sensation d'une familiarité saisissante. » Avis : Il y a des lectures que l’on croise quand c’est le bon moment. L’espace d’un an dans mon cas en fait partie. Je l’ai commandé en Novembre 2016 pour ma médiathèque et reçu peu après. J’aurais pu le lire de suite mais j’avais d’autre titre qui m’intéressait plus. Par la suite, j’ai hésité à le lire. Puis j’ai lu un bon avis sur facebook, mais j’ai encore laissé ce titre plus très certain que c’était celui-ci. Mais après la perte de mon petit chat j’ai eu besoin de lire, et il m’est revenu à l’esprit et était disponible. Certain avis, lu depuis, parle de trop de guimauve. Et bien mon cœur s’est retrouvé en bien des points décris par l’auteur. Des peurs qui occupent l’esprit. Parfois au point que tenter de penser à autre chose ne suffit pas à les étouffer. De celles plus obsédantes qui tiennent éveiller la nuit malgré la fatigue. Ou encore du Chagrin qui nous ronge lors d’un deuil. Mais aussi de petite joie, des amis fantastiques, et l’espoir de trouver quelqu’un avec qui partager un peu plus. Alors oui ce n’est pas du space opéra d’action et pourtant, à deux moments, il y en a. Oui c’est plein de compassion, de respect pour les autres et les différences. Et en ce moment je trouve ce genre de roman positif de grande importance. Et puis s’arrêter là c’est ne pas voir la haine profonde et autodestructrice qui habite les Torémis. Ce n’est pas voir l’indifférence de certain Aandriske sur Port Coriol. Ce n’est pas voir ce dont a souffert Plume avant-Port Coriol. C’est aussi un univers avec ses injustices et avec certain voyant leur propre intérêt avant tout. Mais en effet, les passagers du Voyageur sont comme une famille aimante et soudé, avec ses problèmes certes, mais prêt à beaucoup pour les autres. Une famille qui sans le savoir m’a aidé et pour ça je n’en remercierais jamais assez l’auteur. |
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livres, science-fiction |
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