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Je l'ai commencé plusieurs fois le Silmarillion... et j'ai jamais pu le continuer très longtemps. J'ai adoré LOTR pourtant, mais là j'y arrive pas, je trouve ça trop chiant à chaque fois
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http://www.comicsvf.com Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5 Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu. |
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C'est curieux, le livre est plus court que le Seigneur des Anneaux.
Il est vrai que ce mélange de contes et d'anecdotes "historiques" peut être ennuyeux. Cela irait sans doute mieux en lisant entre deux à dix pages par jour seulement. |
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Le Silmarillion est très compliqué à lire, il faut vraiment être passioné par l'univers de Tolkien mais il a le mérite de le developper énormément.
En beaucoup plus sympa à lire il y a les enfants de Hurin |
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Essaye la nouvelle traduction. C'est beaucoup plus fluide
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Faut que je me trouve une version totale avec des illus de Alan Lee par exemple
Mais je vais regarder cette histoire de "nouvelle trad" parce qu'en effet ça m'intrigue. Je vois que Bilbo et le premier livre de la trilogie nouvelle trad sont déjà sortis... Intéressant !
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Mon site (qui date ) Dernière modification par FredGri ; 28/03/2015 à 01h29. |
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Vous parlez de la Fraternité de l'Anneau dont le héros se nomme Frodo Bessac?
Avec cette tête à claque de Túrin? Je le rajouterai à ma pile de livres à lire lorsqu'elle aura un peu diminué. |
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[QUOTE=Soutch;1567761]Vous parlez de la Fraternité de l'Anneau dont le héros se nomme Frodo Bessac?
Tu n'aimes pas cette traduction? Perso, j'attendrai que tous les volumes soient sortis mais je la lirai un jour, la lecture du SDA en VF m'avait été plutôt pénible à l'époque (même si j'ai quand même accroché grâce à le richesse de l'univers). Et puis quand même, Bilbo dans le Hobbit et Bilbon dans le SDA pendant 40 ans, c'était quand même bien ridicule. |
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La traduction légèrement différente ne me dérange pas vraiment. Je suis curieux de la lire aussi.
Ce sera surtout une occasion de taquiner un peu les fans des films. |
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Même un Murakami à priori mineur reste un bon Murakami. J'ai terminé L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage qui est un beau et bon libre.
Cet auteur a le don de me transporter dans son pays (le Japon) qu'il décrit très bien sans pour autant utiliser des phrases à rallonges. La frontière entre les rêves et la réalité reste encore une fois étroite et il se dégage une mélancolie enchanteresse du parcours de Tsukuru, l'homme normal sans couleur. Vers la fin du roman il y a un excellent face à face en Finlande qui vous remue de part la sincérité des sentiments exposés. Il y a dans ce livre moins d'éléments fantastiques que d'habitude mais le côté enquête reste surprenant dans la démarche qui semble au premier abord peu intéressant mais c'est justement cette simplicité apparente qui fait la force du récit. Les métaphore sont justes (superbes passage à propos des gares ou bien du mal du pays de Litz qui sert de construction au roman) et les personnages attachants. J'ai également apprécié la tension sexuelle que l'auteur instaure tout le long de l'histoire, car cela ne tombe jamais dans le graveleux bien au contraire. Et puis on voyage et Murakami sait nous faire profiter de la peinture des paysages qu'il décrit. Il n'y a que dans le titre que la notion d'incolore est présente car le récit est tout sauf incolore. L'utilisation de la couleur, personnifiant même les personnages (superbe idée au passage) est en permanence présente. De quoi avoir envie de se balader au Japon ou en Finlande. Bref un excellent roman (368page) qui parle d'amitié, d'amour, de musique, de solitude et de gares. |
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Auprès de moi toujours de Kazuo Ishiguro.
J'aurais pu laisser ce billet dans le topic SF car c'est un superbe roman d'anticipation que je viens de terminer. Roman adapté au cinéma (Never let me go de Mark Romanek reprenant le titre Anglais avec Carey Mulligan, Keira Knightley et Andrew Garfield) je ne m'en suis rendu compte qu'au bout d'une trentaine de page. Cela m'a gâché légèrement la révélation de l'existence des 3 personnages principaux. Kazuo Ishiguro (Remains of the Day) décrit avec mélancolie un monde où la science a fait un bon spectaculaire et où l'éthique a baissé pavillon. Plutôt que dresser un constat effrayant comme dans Le meilleur des mondes ou Bienvenu à Gattaca, l'auteur choisi de suivre la vie de 3 personnages dès leur plus jeune enfance.Roman d’apprentissage où les psychoses et les troubles de l'enfance ont des conséquences et façonnent les adultes de demain. Le gros plus c’est de ne pas avoir choisi spécifiquement d'émettre un jugement, l’intérêt dans les deux premiers tiers du roman est clairement ailleurs (Ishiguro y revient à la fin du roman) . On suit avec passion l'évolution de (la narratrice) Kathy, Ruth et Tommy tout en découvrant à travers les multiples légendes urbaines ou autres ragots/mensonges la terrible vérité qui se cache derrière l'école de Hailsham. |
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Un stagiaire presque parfait (The intern's handbook) de Shane Kuhn, une sorte de manuel/journal d'un tueur à gage qui raconte sa dernière mission avant sa retraite (à vingt-cinq ans) en prodiguant quelques conseils pour ses collègues plus jeunes. Plutôt intéressant à lire, bien rythmé.
J'avais un peu moins apprécié Ce cher Dexter de Jeff Lindsay qui ressemble à un résumé rapide des deux premières saisons de la série tv. Par exemple, Rita, la petite amie de Dexter, est à peine évoquée. Du côté zombie, World War Z de Max Brooks n'est pas entièrement passionnant à lire mais comporte quelques idées sympa. J'avais bien aimé l'épisode du "nettoyage cadencé" ainsi que l'anecdote concernant la Corée du Nord où tous les habitants avaient mystérieusement disparu. Contrairement au film, il s'agit d'un ensemble de témoignages de survivants. La trilogie du Virus Morningstar de Z. A. Recht est assez sympa à suivre. Le troisième roman est un peu tiré par les cheveux: de nombreuses morts cruelles ou inutiles, le méchant trop méchant. L'auteur est décédé avant d'avoir achevé son troisième livre. Cela pourrait peut-être expliquer cette différence. Dernière modification par Soutch ; 16/05/2015 à 09h49. |
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Les derniers jours de nos pères de Joel Dicker.
J'ai eu envie de découvrir le premier roman de Joel Dicker après l'assez bon La vérité sur l'affaire Harry Quebert. Le pitch est intéressant puisqu'il propose de suivre des agents du SOE (Special Operations Executive) une branches des services secrets britanniques crée sous l'impulsion de Churchill mais dont l'existence a toujours été très discrète et secrète. Las même si cela commence bien on comprend vite que l'on est ici dans un de ces trop nombreux roman français qui sont l'équivalent de fiction télévisuelle de gamme moyenne. On est plus proche de Marc Levy que de Joseph Joffo ou Primo Levi. On sent bien que l'auteur s'est documenté mais préfère raconter le destin de ses personnages sous forme de coïncidences, dans des paragraphes relativement court qui oublie d'aller en profondeur. Il y a trop de bons sentiments noyés dans une prose pompeuse tournant autour du père, du fils, des hommes (toujours écrit avec un H majuscule). Même les nazis semblent sympathiques. Et puis j'en ai un peu marre de lire des livres sur cette période dramatique, où la complaisance est de mise car cela parle résistance, soldats et de salops de la Gestapo. Un peu d'audace que diable sur une telle période. On peut montrer l'héroïsme et l'espoir ans pour autant tomber dans des récits de midinettes. Après forcément on a envie de savoir la fin et ce que devienne les personnages mais on reste frustré car le SOE en tant qu'organisation est trop peu développé. Un roman moyen, pas nul, mais décevant car il y avait largement mieux à faire. |
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Les Producteurs de Antoine Bello
Comment j'ai dévoré ce troisième et dernier (vu la pirouette finale) roman de sa trilogie entamée avec Les Falcificateurs suivi des Les Eclaireurs. Les scénarii imaginés dans Les Producteurs sont tout simplement géniaux et permettent un nouveau regard sur le monde actuel. Tout y passe, d'Internet et ses réseaux sociaux à l'élection d'Omaba (énorme Sarah Palin), en passant par Al Quida et la grippe A pour finir en apothéose (même si la troisième partie est un peu longue) avec l'invention d'une nouvelle civilisation. Bello se permet même de souffler les braises sur un triangle amoureux Lena-Sliv-Nina que l'on attendait et qui nous offre deux très belle scène de déclaration amoureuse. Ce roman peut se lire indépendamment des deux autres mais je ne peux que vous conseiller cette trilogie sans prétention aucune qu'offrir un excellent moment de détente et d'être au final plus intelligente qu'elle ne semble au premier abord nous faisant nous interroger en permanence sur le réel et sa falsification. |
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