Critiques VO août 2015

[EsseJi]

[B]This Damned Band #1[/B] : Sex, Drugs & Rock n' Roll. La maxime est connue, mais pour bien compléter l'équation il faudrait ajouter magie noire, et cela depuis que [I]Robert Johnson[/I] a soit disant vendu son âme au diable, un des socles de l'histoire du Rock.
Paul Cornell a donc cette vision d'une époque où les riffs de guitares se jouaient sous l'effet de champignons hallucinogènes, où les groupies vivent en harem avec les femmes officielles et les caprices de backstage sont gargantuesques. Pour cela il a imaginé avec le dessinateur Tony Parker, MotherFather, un groupe qui rappelle tantôt les [I]Beatles[/I], [I]Pink Floyd[/I], les [I]Yardbirds[/I] et les [I]Who[/I], qui aurait littéralement pactisé avec le malin.
Le groupe, les groupies, les roadies et le manager sont accompagnés lors de leur tournée au Japon par un documentaliste, c'est par son œil que le lecteur suit tout ce petit monde. Le personnage n'est pas nommé ce qui renforce le sentiment d'identification du lecteur et le tout donne un effet de rushs de reportage visionnés à brut.
Un bon départ pour cette série qui décidément a tout pour être au catalogue Vertigo, mais heureusement elle est chez Dark Horse et comme souvent chez cet éditeur les [I]creator owned [/I]en single sont accompagnés de bonus sympathiques, ici une discographie du groupe.