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Après m'être consacré au cas des NEW AVENGERS, je ranime mon topic critiques.
Et pour fêter ça, un peu de magie... [IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/5186DZ0HPML._SS500_.jpg[/IMG] [B]Leave it to Chance[/B] est une série écrite par [URL="http://en.wikipedia.org/wiki/James_Dale_Robinson"][COLOR=#473624]James Robinson[/COLOR][/URL] et illustrée par [URL="http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Smith_(comics)"][COLOR=#473624]Paul Smith[/COLOR][/URL] : c'est la deuxième collaboration du tandem créatif de [B]JSA : The Golden Age[/B]. L'héroïne est Chance Falconer, une adolescente de 14 ans, fille d'un détective renommé du paranormal, Lucas Falconer, et qui a pour partenaire un dragon baptisé St. George. La publication par Image Comics a été très irrégulière : les douze épisodes sont sortis entre 1996 et 1999, et un treizième volet a été édité en 2002. [CENTER]*[/CENTER] [I]Leave it to Chance[/I] a lieu dans un monde où des faits surnaturels sont convenus, et donc l'existence de monstres, de fantômes, de démons et de magiciens va de soi. L'action se déroule dans une ville fictive, Devil's Echo, à une époque indéterminée mais plutôt contemporaine avec des éléments rétros. Les membres de la famille perpétuent un héritage, celui qui consiste à combattre des menaces surnaturelles et ce, dès l'âge de 14 ans. Mais le père de Chance refuse de l'entraîner pour qu'elle lui succède, prétextant que la tradition veut que la fonction se transmette de père en fils. Cette décision est, pour la jeune fille, motivée par une attitude paternaliste et mysogine, mais en vérité il est encore affecté par la mort de sa femme et sa défiguration à la suite d'un combat contre les forces du Mal. Il ne souhaite donc pas que Chance connaisse le même sort. Il préfère que la tradition saute une génération et que sa fille rencontre un homme, se marie et donne naissance à un fils qu'il pourra alors former le moment venu. Mais Chance n'accepte pas ce programme et désobéit à son père pour mener de son côté une enquête sur la disparition d'un shaman indien, John Corbeau, et de sa fille, Mina. Pour l'assister dans ses investigations, en l'absence de Lucas Falconer, Chance libère le dragon St. George et bénéficie de la complicité tacite du majordome Hobbs. Elle recevra aussi le soutien du journaliste Will Bendix que lui a présenté l'agent de police Margo Vela. L'album, [B]La danse de la pluie[/B] ([B]Shaman's rain[/B]), traduit en français et publié par Semic, contient le premier story-arc de la série, en quatre chapitres. L'intrigue se concentre donc sur les aventures de Chance Falconer et la découverte d'un complot politique sur fond d'occultisme dont l'instigateur est le frère d'un ennemi de Lucas Falconer. C'est donc à la fois le récit d'une émancipation (celle de Chance) et d'une vengeance (celle de Belloc). [CENTER]* [/CENTER] Cette série mérite amplement de sortir de l'oubli ! La première raison est que ce titre tranche singulièrement avec ce qu'on a l'habitude de lire sous la plume de son scénariste. James Robinson a la réputation d'être un auteur de récits sombres et ambitieux, comme en témoignent ses chefs-d'oeuvre [I]JSA : The Golden Age[/I] et [B]Starman[/B]. Mais [I]Leave it to Chance[/I] est d'une toute autre inspiration : les seules ténèbres de cette série sont celles des scènes nocturnes et des motivations de ses méchants. Son héroïne en particulier est une innocente jeune fille qui vit dans un monde féérique peuplé de dragons et d'elfes : elle a pour père le protecteur respecté d'une cité, Lucas Falconer, un homme charismatique mais hanté par une tragédie personnelle (il est veuf et la magie l'a transformé physiquement). C'est aussi un père attaché aux traditions familiales et qui refuse que son enfant souffre à cause de lui et de la pratique de la magie. Le charme de l'histoire tient d'abord dans la résolution de Chance à assumer un rôle qu'on lui refuse : à sa manière, c'est une féministe qui désire prouver à son géniteur et au monde qu'elle est aussi capable qu'un garçon, et cela la rapproche des figures classiques des comics comme Lois Lane ou Wonder Woman. Avec un mélange de naïveté enfantine et de sensibilité matûre, elle entend écrire son histoire et donc défier l'autorité paternelle. Cette détermination sera payante puisqu'elle lui permettra de gagner la considération de son père - même si la perspective de la voir lui succèder le terrifie. Mais si Chance est la vedette incontestable du livre, Robinson a pris soin de l'entourer de seconds rôles intéressants et divertissants. Son père est donc très protecteur mais il est surtout dévoué à sa mission et à sa ville. Le majordome Hobbs est un évident clin d'oeil à Alfred Pennyworth, le valet de Bruce Wayne/Batman, auquel il est clairement fait référence lors d'un dialogue entre lui et Chance. La jeune fille se fait aussi des amis d'autres adultes au cours de son enquête, comme la "fliquette" Margo Vela, qui apparaît comme un modèle pour elle, peut-être comme une mère de substitution. Cette galerie de personnages hauts en couleurs, parmi lesquels il y a aussi le candidat véreux à la mairie (Abbott) ou le revanchard Belloc, donne beaucoup de charme à l'ensemble, un aspect "old-fashioned" irrésistible, très frais et dynamique. [CENTER]*[/CENTER] Ceux qui seront aussi déconcertés sont ceux qui attendent de retrouver chez Paul Smith un graphisme comparable à celui qu'il avait appliqué à sa précédente collaboration avec Robinson ([I]JSA : The Golden Age[/I]). Ici, le style de ce grand mais trop rare artiste est en effet encore plus épuré que lors de ses épisodes des [B]X-Men[/B] dans les années 80, plus simple et plus "cartoony" aussi - mais cela correspond bien au ton du sujet. Néanmoins, il n'applique pas le même traitement à tous les personnages : par exemple, Chance est traitée d'une manière assez réaliste, mais Hobbs est dessiné avec un nez rond et une physionomie tout droits sortis des dessins animés humoristiques. Smith pousse cette stylisation jusqu'à réduire le dessin des yeux à de simples points, comme dans les classiques de l'école de la "ligne claire" (d'[B]Hergé[/B] à [B]Yves Chaland[/B]). C'est toujours un bonheur de contempler ses planches d'un élégance formelle à nulle autre pareil, avec cet art du découpage si sobre, si fluide. Les couleurs pastellisées de [B]Jeremy Cox[/B] soulignent chaque effet sans jamais surcharger le dessin : il faut apprécier cet apport si humble quand tant de coloristes vampirisent les planches et les encrages. [CENTER]*[/CENTER] D'aucuns pourraient réduire cette série à un produit ciblée pour des jeunes filles fleur bleue, une BD un peu désuéte. Pourtant, sa lecture atteste qu'elle peut également toucher des fans plus âgés, féminins comme masculins. Donc, même si vous croyez que vous n'allez pas apprécier... Donnez sa chance à Chance : vous serez fort agréablement surpris ! Dernière modification par wildcard ; 02/10/2009 à 15h28. |
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Paul Smith est artiste qui se fait bien trop rare à mon goût.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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'Tention, il reste un collé du site où tu as trouvé ton inspiration.
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[quote=Ivan Rebroff;962462]'Tention, il reste un collé du site où tu as trouvé ton inspiration.[/quote]
comme depuis le début en même temps |
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Je suis passé complètement à côté de [B]Leave it to chance[/B] moi .. ça m'a emmerdifié au possible mais bon , je devrais ptet réessayé .. ou pas
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Mon blog http://morpheusmutant.blogspot.com/ Ma page Facebook https://www.facebook.com/stephanehobgallais Motstordusetbullescarrés Chronique littérature jeunesse Le Blog |
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(C'est quoi cette mode du "ou pas" ? Z'en foutez partout)
Bref, je rejoint un peu Hob sur ce coup là, j'adore Robinson et Smith mais c'est vrai qu'à la longue ça ne m'a plus aussi passionné qu'au début ou je trouvais ça très bon... Il faut dire que la publication s'est étirée avec le temps et que du coup mon enthousiasme a suivi ;-) Il n'en demeure pas moins que c'est quand même du bon globalement (et faut pas oublier les encrage du encore plus rare George Freeman !!!)
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Mon site (qui date ) |
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[quote=Ivan Rebroff;962462]'Tention, il reste un collé du site où tu as trouvé ton inspiration.[/quote]
Ben, en fait, non. J'essaie autant que faire se peut d'inclure des liens wikipedia quand je rédige un article, comme ça ceux qui les lisent et ne connaissent pas bien ceux à qui ils sont consacrés peuvent être rapidement informés. Je fais ça depuis que j'ai commencé mes critiques.;) |
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Ah, très bien. Mais je causais de ça, en fait:
[QUOTE=wildcard]Quand le dessinateur Jim Lee a fondé sa propre maison d'édition, Image Comics, il disposait de deux titres-phares : d'une part, Astro City de Kurt Busiek, et de l'autre, Strangers in Paradise de Terry Moore, qui aillaient chacune connaître un beau succès critique et publicboth critical successes and fan favourites. Ces deux réussites ont occulté l'existence d'une troisième production : Leave it to Chance.[/QUOTE] |
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'Tin j'avais même pas fait gaffe a ce paragraphe, la vache !!!! Alors déjà Jim Lee qui fonde sa propre maison d'édition Image !!!! On va dire que son studio c'était "Homage" et que Image a été créé en 92 alors que les trois séries dont il est fait mention sont sorties en 96. De plus si Moore a transféré sa série l'espace de quelques numéros chez Homage c'est bien parce que ça allait lui permettre à lui d'avoir plus de visibilité, mais en aucun cas ça n'a été un titre phare d'Homage, tout comme Astro City, disons que ces titres ont permis à Homage d'avoir un peu de reconnaissance critique mais ce qui faisait tourner le studio et lui ramenait des ronds c'était les titres de super slip genre Wildcat etc. En plus a cette époque Alan Moore scénarisait Wildcats et Ellis révolutionnait Stormwatch, je pense qu'à côté, euh... il y a peut-être eu en effet Astro-city qui se distinguait en effet... (et je ne parle pas de qualité, mais du concept de "titre phare" !
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Mon site (qui date ) Dernière modification par FredGri ; 01/10/2009 à 21h22. |
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Oui, les premiers titres phares de IMAGE, en fait, c'était surtout SPAWN et YOUNGBLOOD; hein !
Tes infos sont fausses, mon cher WILDCARD ;) |
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M'enfin, c'est juste un petit problème de chronologie.. ;)
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Ah merde, c'est dangereux internet...
On ne peut même pas faire confiance et faire un "copier-coller" d'un site vers un autre puis y apposer sa propre signature! Il faut relire pour pas passer pour un "Rien De Bon" absolu... Sinon, Leave It To Chance est terriblement ennuyeux. |
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En tout cas, en effet, mieux vaut vérifier les infos avant, ça évite de raconter des trucs erronés (car ça n'est qu'une erreur bien banale, en fait, pas de quoi lancer une cabale ;-))))) )
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Mon site (qui date ) |
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Loin de moi l'idée de lancer une cabale, ce serait donner de l'importance à un truc insignifiant et qui a le seul mérite de nous faire rire, à défaut de nous instruire.
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[QUOTE=fredgri;962613]'Tin j'avais même pas fait gaffe a ce paragraphe, la vache !!!! Alors déjà Jim Lee qui fonde sa propre maison d'édition Image !!!! On va dire que son studio c'était "Homage" et que Image a été créé en 92 alors que les trois séries dont il est fait mention sont sorties en 96. De plus si Moore a transféré sa série l'espace de quelques numéros chez Homage c'est bien parce que ça allait lui permettre à lui d'avoir plus de visibilité, mais en aucun cas ça n'a été un titre phare d'Homage, tout comme Astro City, disons que ces titres ont permis à Homage d'avoir un peu de reconnaissance critique mais ce qui faisait tourner le studio et lui ramenait des ronds c'était les titres de super slip genre Wildcat etc. En plus a cette époque Alan Moore scénarisait Wildcats et Ellis révolutionnait Stormwatch, je pense qu'à côté, euh... il y a peut-être eu en effet Astro-city qui se distinguait en effet... (et je ne parle pas de qualité, mais du concept de "titre phare" ![/QUOTE]
mince, j'ai toujours cru que son studio c'était Wildstorm et que dedans ensuite il avait fait Homage pour ses titres un peu moins slip genre SIP et autre. Au temps pour moi. mais moi j'ai bien aimé Leave it to Chance (même si je me rends compte que ça ne m'a laissé aucun souvenir depuis)
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
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