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les défis: La forêt en janvier 2011
Voilà, j'ai l'honneur d'ouvrir le premier défi de cette nouvelle année.
Je dois prevenir que ce petit texte est une sorte de fanart de l'excellentissime roman de Michael Ende L'Histoire sans fin il est plus ou moins lié à celui-là: http://www.buzzcomics.net/showpost.p...4&postcount=32
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. Dernière modification par grogramane ; 09/01/2011 à 19h17. |
#2
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Très poétique.
Dans un univers que je connais (mais si peu) par les films, c'est très sympa d'en découvrir un peu plus. J'ai passé un un moment très agréable à te lire "Dame lionne du désert de GroaB"
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www.melanieaccardo.com |
#3
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Idem : je ne connais que les films et j'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé ça très poétique.
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#4
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Commes les 2 lascars du dessus très pouet hic!
Mais c'est assez court, et j'ai plutôt l'impression que c'est un préambule à une histoire à venir.
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
#5
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1h20 en chattant sur FB .
désolé pas de relecture je suis mort, je corrigerai plus tard.
Dernière modification par AleK ; 21/01/2011 à 01h13. |
#6
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Joli texte et j'aime bien l'idée d'avoir la photo en ajout. C'est un procédé intéressant.
Personnellement, après 40 minutes d'écriture intensive entre deux cours, accompagné par ceci : Mère Le vent fouette son visage, plaque le cuir de son pantalon et de ses gants contre sa peau. Il a froid, commence à grelotter. Il attend, préfère s’habituer avant de se lancer. La journée est encore jeune, peu d’habitants de la forêt sont déjà réveillés. La nuit a été difficile, faite de tonnerre, d’éclairs, de pluie et de colère. Mère a voulu rappeler à ses enfants qu’elle était toujours maîtresse en sa forêt ; lui l’a toujours su. Il fait de son mieux pour la respecter, pour prendre soin de sa création. Il aime la forêt, il ne tue que pour survivre et respecte le plus possible les cycles de vie et de reproduction de ses frères, les autres habitants. Il est le seul de sa race, il le sait. Par cela, il a un statut à part ici, et tous le voient comme différent – supérieur, parfois. Ils ont peur en sa présence, la cherche quand ils sont en danger. Il les subjugue et les mène, résolvant leurs problèmes et leurs querelles. Il est le maître en ces lieux derrière Mère, et il se doit d’en être digne. C’est pour cela qu’il est là, alors que la journée est encore si jeune. Il doit prouver à tous que la colère de Mère s’est éteinte et qu’il est encore là. Ils ont besoin de lui comme lui a besoin d’eux. Au fond, il sait très bien qu’il n’est certainement pas le fils chéri de Mère. Il n’a été élevé que par certains des autres habitants, sans aucun signe d’un « destin exceptionnel ». Cependant, il est le seul de sa race dans la forêt – et il l’a visité en entier des journées entières. Il n’est pas le plus rapide, pas le plus grand, pas le plus fort, mais il est très bon dans chaque discipline, alors que chacun des autres habitants excelle dans un domaine. Il est différent et il doit l’assumer. Il soupire et se lance. L’air le frappe à nouveau, rejetant en arrière son épaisse crinière blonde. Il sent aussi les poils de sa barbe naissante se coller contre sa peau sale et humide. Son torse nu frissonne sous la fraîcheur de la chute alors que ses mains attrapent solidement une longue liane d’argent. Encaissant le choc, il utilise sa chute pour faire coulisser la liane vers l’avant, juste assez pour lui permettre de sauter vers la branche près de lui. Ses doigts gantés s’accrochent de justesse, ses jambes puissantes prenant appui sur la grande structure verte pour le propulser en hauteur. Il grimpe, rapidement, avec précision, vers le sommet de l’arbre duquel il émerge quelques minutes plus tard. La sueur commence à peine à couler le long de son dos. Ses muscles sont éveillés, en parfait état. Un sourire s’affiche sur son visage. La journée commence bien. A nouveau, il court pour se propulser dans le vide, se raccrochant au dernier moment à une liane, une branche ou à un rebord. Ses gants protègent ses mains, ses orteils lui permettent de grimper comme un des habitants qui l’a élevé et il sourit. Il rit. Qu’il est bon de vivre. Les feuilles et les branches humides n’empêchent en rien sa progression, tout juste doit-il faire attention aux sommets quelque peu glissants. Autour de lui, les autres habitants s’éveillent en le voyant passer, évitant toujours leurs nids, leurs maisons, leurs lits. Il n’est pas là pour leur faire du mal, juste leur rappeler combien la forêt peut être belle si on sait ouvrir les yeux. Les minutes, les heures s’écoulent, lui continuant de sauter dans le vide, continuant sa promenade matinale, passant de structure en structure, évitant les blessures, hurlant, criant… vivant. Prouvant à tous que la nuit passée n’est qu’un souvenir, que la journée s’éveille et qu’elle sera belle. La journée n’est qu’une promesse qu’on se fait à soi-même. Le vent le frappe toujours, le fait frissonner et l’aveugle presque. L’air marin l’assaille, gerce ses lèvres et lui donne un arrière-goût habituel. Il approche de sa destination. Il se laisse lentement glisser le long d’une liane, évitant d’être trop près de la structure et des branches pour ne pas se blesser. Au-dessus de lui, les mouettes hurlent, les corbeaux se rassemblent, ses frères commencent à pousser leurs cris et à chercher à manger. Ils trouveront : il s’en est assuré. La forêt a besoin d’eux. Zigzaguant entre les carcasses d’arbre, d’animaux et d’autres choses inconnues, il parvient enfin à la mer, à cette étendue bleu azur magnifique. Le soleil s’y reflète, formant un paysage merveilleux. Qu’il est bon de vivre ici. Il ne stoppe cependant pas sa course et embraye sur le long chemin mêlé de structure, d’arbre, de branches et de feuilles mortes qui se lance sur la mer, lui permettant d’accéder à son but. Il ne peut manquer son rendez-vous. Il doit aller montrer son respect et celui de toute la forêt à Mère. La course dure, il sent le regard sur lui des habitants, qui attendent et craignent que leur messager ne soit pas bien reçu par Mère ; il sait qu’ils sont dans l’erreur. Sa colère est terminée, la journée sera belle et sera leur. Elle sera sienne. Derrière elle il arrive. Il lui tourne autour pour parvenir devant son visage magnifique. Malgré les années, malgré ses colères, elle n’a pas changé et offre encore une expression douce et chaleureuse. Elle est merveilleuse et si imposante ! Comme à chaque fois, il se sent minuscule devant elle, devant sa taille, devant sa majesté. Comme d’habitude, il s’agenouille, baisse la tête et entonne les paroles sacrées. Le chant que les habitants connaissent, respectent et craignent. Le chant des enfants demandant pardon. Comme d’habitude, il attend longuement que ses paroles montent aux oreilles de Mère, ornées de sa couronne sublime. Comme d’habitude, il croit en elle, en lui mais craint quand même que sa colère ne soit pas éteinte. Son cœur se serre à cause de l’attente. Comme d’habitude, il est rassuré : Mère a pardonné. Mère les aime. Mère l’aime. Lentement, il relève la tête et lui sourit, pose à nouveau ses yeux sur sa robe éclatante, son visage doux et serein, la tablette qu’elle tient et qui renferme les secrets de l’univers, la torche qu’elle lève au ciel et qu’elle allumera au moment du Grand Pardon. Elle est sublime, barrant le passage à la mer et protégeant les habitants de la forêt, veillant sur eux et elle, les empêchant de se faire mal dans les arbres, ces énormes structures de bois, de feuilles, de béton et de métal. Il ne sait pas d’où viennent les arbres, les structures et pourquoi il est le seul de sa race. Il pense qu’il est le dernier, celui que Mère a choisi de garder ou de créer pour assurer la paix dans sa forêt. Et c’est avec plaisir qu’il accepte cette mission : protéger les autres. Protéger la forêt. Protéger celle qu’on appelle « Nw Yrk », selon les étranges inscriptions qu’il a trouvées dans la forêt. Il est peut-être le seul. Il est peut-être le dernier. Il sera le meilleur. |
#7
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je viens de lire la planète des singes ce midi alors je suis pas perdu
je pensais à tarzan d'un coup . bon, sachant que la statue de la liberté est sur une île, je veux bien supposer que la forêt a pris le dessus ^^. voila suivant ! |
#8
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C'est pour ça que je parle à un moment
Merci de m'avoir lu. |
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Jack Kirby aurait sûrement apprecié ce texte en introduction d'un scenar de Kamandi...
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Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
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Bon j'ai quelques pistes écrites, je dicterai peut être cela à ma secrétaire en rentrant vendredi. Mais ce sera certainement décousu (ce qui est voulu, tout comme l'obscurité, bon je me dédouane un peu, mais c'est le pouvoir du stylo ).
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Bonne lecture a tous
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@grogra. excellent texte doux-amer. Je ne connais pas les livres de L'Histoires sans fin, aussi ais-je put manquer certaine références mais ton texte se lit sans déplaisir.
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@aleK: Bonne idée, premier jet bien balancé. Ton texte mériterai un petit re-travail. Du bon boulot.
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@ben wave: Tarzan ? Kamandi? Planéte des Singes? Torg? Que de possibilité dans cet histoire ou tu dit tout et ne dévoile rien. Je suis Fan.
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A la va vite on ze spot .. aprés lecture diagonale , je recoupe le ben wawe mais bon pur hazard..
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