Critiques VO janvier 2015

[Fletcher Arrowsmith]

HINTERKIND #14 (Ian EDGINTON / Francesco TRIFOGLI)



Même si on peut penser que Ian EDGINTON avait surement encore beaucoup de chose à dire on ne pourra pas lui reprocher de laisser tomber ses lecteurs. Dans ce numéro il nous raconte les évènements passés sur une période allant de 7 mois à 24 ans après l'infection et on relie enfin les points entre eux. Forcément cela va vite. Forcément cela aurait mérité plus de développement mais voilà la série étant prévu de s'arrêter au #18, le scénariste n'a plus beaucoup de temps. Donc je le remercie d'avoir réussi à écrire cet épisode ainsi que le précédent. Sans eux on aurait forcément eu un gout amer en travers de la gorge à la fin d'Hinterkind... déjà que l'on regrette que cette série n'est pas injustement trouvé le public permettant de la sauver.

[Fletcher Arrowsmith]

DEADLY CLASS #10 (Rick REMENDER / Wes CRAIG)

	Citation:			Posté par Magda
	Deadly Class #10 .... Marcus Lopez, n'est pas le personnage le plus doué du monde en ce qui concerne les filles et on s'en rend encore compte avec ce numéro, ... Il y a un sentiment rafraîchissant de voir Marcus tentait de passer sa journée de travail le plus simplement possible et pourtant quand on voit l'univers de violence dans lequel notre personnage évolue. .... Je le dis, nos personnages ne sont pas parfaits, ce sont encore des élèves et cela se ressent pendant la lecture, on se dit que tout va partir en live rapidement et cela ne manque pas ^^. Ce sont des assassins, mais les choses peuvent encore évoluer quand on voit comment le plan avance.....

	Citation:			Posté par SJ
	Deadly Class #10 : la vie de notre héros n'est pas facile et c'est un faible mot. On se demande souvent à la lecture quels éléments du comics sont directement inspirés des expériences personnelles de Remender? L'école de tueur on écarte directement, les erreurs d'amourettes on y croit plus, les références à la lecture des comics sont évidentes, et dans le cas de cet épisode la partie explosive rend curieux d'une manière malsaine. Ce qui est certain c'est que le scénariste met tout son art au service du récit avec autant de scènes que d'angles d'attaque avec en vrac amour, humour, empathie, action, violence et vengeance qui se serrent les coudes le temps de 20 pages. Cette série était déjà un régal de lecture et le côté explosif de ce comics en fait un numéro de grande classe.

Comme mes deux collègues ci dessous. Vous en parlez très bien.
A propos du malsain moi cela m'a rappelé une scène dans Trainspotting, avec Spud et des draps au petit matin
Rick REMENDER capte très bien l'adolescence (difficulté, amitié, doutes, failles, amours, impétuosité, le doutes, naïveté). Il ne suffit pas de puiser dans ses expériences il faut également savoir les retranscrire par les mots. Et là Remender fait un sans faute .... tout comme Wes CRAIG et Lee LOUGHRIDGE

LA série Image à lire et à relire.

[Al Pennyworth]

	Citation:			Posté par SJ
	Lady Killer #1 : parfois il faut gratter la surface pour découvrir ce qui se cache derrière la première couche, surtout si la première couche est aussi dure à enlever qu'une tâche de sang. Ce titre se présente comme un mélange de l'image de la femme dans les années 50 et de violence décalée qui ne serait pas sans déplaire à un Tarantino. Ça c'est le constat de départ, mais on découvre vite fait grace à un récit bien géré que derrière tout ça se dissimule des motivations et un double jeu. Ainsi on peut se rassurer que Lady Killer n'est pas seulement ce que l'impression de départ pouvait donner, il y a bien un fond sous la violence, superbement exécuté cela dit, on y trouve ce que l'on est venu chercher et comme une agréable surprise il y a bien plus. Même si c'est sur l'ensemble que le jugement de ce titre sera le plus légitime on peut assurément déjà miser une petite pièce sur la suite après avoir lu le premier numéro.

Tu résumes parfaitement ma première impression sur ce titre. La première couche est agréable, bien mise en valeur par des dessins de qualité. Mais, plus que cela, les enjeux, les regards portés sur cette femme, apparaissent comme prometteurs pour la suite.
Et puis, elle est pleine de charme cette Jackie K killeuse.

[zenita]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	DEADLY CLASS #10 (Rick REMENDER / Wes CRAIG) Comme mes deux collègues ci dessous. Vous en parlez très bien. A propos du malsain moi cela m'a rappelé une scène dans Trainspotting, avec Spud et des draps au petit matin Rick REMENDER capte très bien l'adolescence (difficulté, amitié, doutes, failles, amours, impétuosité, le doutes, naïveté). Il ne suffit pas de puiser dans ses expériences il faut également savoir les retranscrire par les mots. Et là Remender fait un sans faute .... tout comme Wes CRAIG et Lee LOUGHRIDGE LA série Image à lire et à relire.

Tu sais donner envie toi 😜

[Al Pennyworth]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	FEATHERS #1 (Jorge CORONA) Le nouveau petit bijoux de chez Archaia se nomme donc FEATHERS et encore plus quand un premier numéro est si enchanteur. Beaucoup de choses en effet sont à lire et sont brillamment exposés dans cet opus mélange de références littéraires (le jeune héros se prénomme Poe, les enfants des rues nommés par des lettres de l'alphabets font penser à Oliver Twist) mais aussi biblique (Gabriel, les plumes qui donnent le titre, et deux narrateurs mystérieux omniscient bien perchés). Tout ceci semble sans réelle surprise mais Jorge CORONA, artiste complet (scénario et dessins), arrive à glisser cette étincelle, ce grain de folie, qui emporte le lecteur. Le rythme est bon, les dessins pas si enfantin que cela sont très dynamiques et on se perd avec grand plaisir dans cette ville labyrinthe victorienne à l'atmosphère moyenâgeuse. Une réussite dans le genre. Vivement la suite.

Testé un peu par hasard, et je me suis vite laissé emporté. Dans une ambiance rappelant Dickens, on est rapidement plongé parmi ces personnages et sujets que l'on imagine très facilement reliés. Le dessin, tout en douceur, m'a rappelé Les Quatre de Baker Street.
Pour le moment, le coté fantastique incarné par le personnage principal n'est pas encore développé.

[EsseJi]

Ant-Man #1 : oh le mauvais travail de commande. On est typiquement dans l'objet qui accompagne une promo, avec une sortie calée sur le lancement de la première bande-annonce ce comics n'est plus destiné aux amateurs du genre mais aux curieux qui voudraient en savoir plus. Pour ces derniers ce comics est idéal, quoique dur de dire si ils ont pris du plaisir à la lecture et seront incités à y revenir. On sait qu'un premier épisode est là pour planter le décors, faire un bilan de ce qui a été écrit avant et projeter le tout sur le long terme. Sauf que là les longs, très longs monologues du héros qui fait une introspection intense donnent l'impression de lire une fiche who's who. Vous ne connaissez pas ses origines, sa fille, son passé de voleur, ses passages chez les Avengers et Fantastic Four, sa mort et résurrection? Renseignez-vous sur wiki ça sera peut-être moins chiant.
Pauvre Nick Spencer qui a accepté la tache de lancer ce titre avec toutes les attentes des décideurs derrière lui, on le quitte avec Superior Foes qui restera longtemps dans les mémoires pour le retrouver écrire un de ses personnages de sa précédente série sans qu'on la reconnaisse. L'intrigue est téléphonée, niveau zéro de la surprise, tout est aligné dans une route droite où rien de doit dévier, et l'épisode devient une peine à subir plus qu'autre chose.
A deux doigts de me demander si l'aventure continuera au delà de cet épisode.

[Adinaieros]

	Citation:			Posté par SJ
	Ant-Man #1 : oh le mauvais travail de commande. On est typiquement dans l'objet qui accompagne une promo, avec une sortie calée sur le lancement de la première bande-annonce ce comics n'est plus destiné aux amateurs du genre mais aux curieux qui voudraient en savoir plus. Pour ces derniers ce comics est idéal, quoique dur de dire si ils ont pris du plaisir à la lecture et seront incités à y revenir. On sait qu'un premier épisode est là pour planter le décors, faire un bilan de ce qui a été écrit avant et projeter le tout sur le long terme. Sauf que là les longs, très longs monologues du héros qui fait une introspection intense donnent l'impression de lire une fiche who's who. Vous ne connaissez pas ses origines, sa fille, son passé de voleur, ses passages chez les Avengers et Fantastic Four, sa mort et résurrection? Renseignez-vous sur wiki ça sera peut-être moins chiant. Pauvre Nick Spencer qui a accepté la tache de lancer ce titre avec toutes les attentes des décideurs derrière lui, on le quitte avec Superior Foes qui restera longtemps dans les mémoires pour le retrouver écrire un de ses personnages de sa précédente série sans qu'on la reconnaisse. L'intrigue est téléphonée, niveau zéro de la surprise, tout est aligné dans une route droite où rien de doit dévier, et l'épisode devient une peine à subir plus qu'autre chose. A deux doigts de me demander si l'aventure continuera au delà de cet épisode.

Whaaaaaaaaaaaat ??? oO
Pas du tout d'accord...et surtout : t'es le premier que je lis à être aussi négatif sur la série.
Alors, oui ce Ant-Man #1 est un poil en dessous de Superior foes of SM #1 (pour comparer un premier numéro du même auteur) et en dessous de Unbeatable Squirrel Girl #1 (pour comparer avec un premier numéro sorti le même jour) mais au delà de ces comparaisons, j'ai vraiment trouvé ça plaisant, enlevé, drôle, touchant, etc.
Et pourtant je connais l'historique du perso, donc je ne suis pas le lecteur noob.
Oui, il répète beaucoup d'éléments du passé du perso, mais c'est normal dans un numéro 1 qui s'inscrit dans la continuité et j'ai trouvé fait ça avec légèreté
Et puis les dessins de Rosanas sont formidable.

(je réagis, parce qu'aussi je suis souvent d'accord avec toi SJ, c'est rare que je lise un avis autant à l'opposé du mien venant de toi)

[EsseJi]

Unbeatable Squirrel-Girl #1 : à en croire certains le genre super-héros serait unique et figé, et pourtant on le sait dans le slip on y trouve du classique pop corn, du polar, de l'historien du genre ou encore de l'humoristique. C'est évidemment dans cette dernière catégorie que se situe Squirrel Girl. Mais attention du genre humoristique on peut aussi arriver à des sous classes, parmi les historiques il y a le désacralisant Justice League Bwa-ha-ha ou le briseur de quatrième mur She-Hulk. Dans le cas de ce comics on est plutôt dans de l'absurde bon enfant, où l'univers partagé de l'éditeur permet d'utiliser certains personnages sous un angle plus léger. Prenons Kraven qui est le méchant de ce numéro, si il y a bien un personnage morbide depuis le traitement de DeMatteis c'est bien lui, c'est pourquoi le prendre à contre courant marche aussitôt, on en avait déjà eu un bon exemple dans le mythique Deadpool #11 de Joe Kelly et Pete Woods. Ici l'effet est une fois de plus réussi, et sans que cela ne choque ou fasse out of character. D'ailleurs pour Squirrel Girl c'est un retour aux sources, elle qui a infligé une des défaites les plus humiliantes à Doom lors de sa première apparition par Steve Ditko, Slott avait très bien saisi le personnage dans les pages de ses Great Lakes Avengers. Il n'y a que Bendis qui a voulu en faire un personnage trop sérieux où sa prétendue force était sous-estimée et mal mise en valeur. Et bizarrement quand on prend un personnage sérieux pour en faire du comique ça marche presque à tous les coups, la démarche inverse est compliquée et presque inutile.
Tout ça pour dire que Squirrel Girl est dans le bon chemin, celui qui a été tracé pour elle dès le départ, il n'y a pas tromperie sur la marchandise c'est fait pour amuser et sourire et tant mieux.

Note de bas de page : il faut quand même avoir de bons yeux pour apprécier tous les gags

[EsseJi]

	Citation:			Posté par Adinaieros
	Whaaaaaaaaaaaat ??? oO Pas du tout d'accord...et surtout : t'es le premier que je lis à être aussi négatif sur la série. Alors, oui ce Ant-Man #1 est un poil en dessous de Superior foes of SM #1 (pour comparer un premier numéro du même auteur) et en dessous de Unbeatable Squirrel Girl #1 (pour comparer avec un premier numéro sorti le même jour) mais au delà de ces comparaisons, j'ai vraiment trouvé ça plaisant, enlevé, drôle, touchant, etc. Et pourtant je connais l'historique du perso, donc je ne suis pas le lecteur noob. Oui, il répète beaucoup d'éléments du passé du perso, mais c'est normal dans un numéro 1 qui s'inscrit dans la continuité et j'ai trouvé fait ça avec légèreté Et puis les dessins de Rosanas sont formidable. (je réagis, parce qu'aussi je suis souvent d'accord avec toi SJ, c'est rare que je lise un avis autant à l'opposé du mien venant de toi)

J'ai essayé de retranscrire le mieux possible l'ennui que j'ai ressenti à la lecture de cet épisode, ça n'a pas pris sur moi et je voulais le partager. Mais en tout cas c'est certain que je lirai le #2 avec un certain apriori.
Et bien content qu'on ne soit pas toujours sur la même longueur, ça en deviendrai flippant.

[Baltazared]

Roche Limit #4

Ce numéro est le premier à croiser les intrigues entre elles. En ce sens, il devient un épisode crucial, puisqu'il est le point charnière de la série depuis ses débuts.
Pour ma part, je suis pour l'instant comblé. La SF a clairement le vent en poupe ces temps-ci chez Image, et tirer son épingle du jeu n'est pas facile. Mais Roche Limit est une série intelligente et innovante. Innovante par les concepts, même si on y retrouve des influences de tous les grandes sagas SF, et Moreci ne chie pas sur l'héritage. Son style est fluide, et vraiment intelligent, le comics ne se lit pas en quelques minutes, et les pavés sont agréables. Je prends beaucoup de plaisir à lire cette série, et à la regarder aussi, puisque Malhotra (que je ne connaissais pas) fait un très bon boulot au niveau de l'ambiance et de la caractérisation.
Certaines parties de l'intrigue restent assez floues, mais dans l'ensemble je crois que la série à un avenir, un petit effort cependant est à faire sur le développement des personnages. Ils sont assez insipides et plats, et je n'arrive pas à retenir leurs noms ce qui montre bien qu'ils ne sont que secondaires.

Roche Limit est une bonne série qui éprouve des concepts scientifiques pour servir des fils narratifs plus "terrestres" et le mélange est harmonieux. Je ne sais pas où cela va nous mener, mais j'en serai !

[Fletcher Arrowsmith]

ETERNAL WARRIOR : DAYS OF STEEL #3 (Peter MILLIGAN / Cary NORD)



Cette mini aura donc été décevante jusqu'au bout. Ce fut même crescendo dans la déception car quand je me remémore le premier numéro j'ai finalement de plutôt bons souvenirs.

En tout cas c'est clairement la mauvaise facette du travail de scénariste de Peter MILLIGAN qui s'est attelée à l'Eternal Warrior. Ce personnage semble poser de réel problème aux scénaristes travaillant chez Valiant (sauf dans l'introduction de The Valiant où j'ai trouvé Gilad enfin convaincant). Milligan n'aura pas fait mieux que Greg Pak voire pire même. La conclusion de cette mini est téléphonée et indigne du scénariste qui écrit en ce moment même un bijou comme The Names (et Terminal Hero). On était bien dans un travail de commande et cela s'arrête là pour Milligan. C'est raté et le message sur la liberté contre l'envahisseur est d'une mièvrerie impressionnante. Et je ne parle même pas du Geomancer qui n'est plus évoqué (ou si peu).

Et que dire de Cary NORD que j'ai trouvé mauvais dans ce numéro. Au niveau des visages c'est une catastrophe et l'encrage direct ne passe pas.

Passez votre chemin car cette mini ne mérite pas vos sous et votre attention.

[EsseJi]

La semaine dernière on a eu The Names!
La semaine dernière on a eu Terminal Hero!
La semaine dernière on a eu Eternal Warrior.

Les Milligan se suivent mais ne se ressemblent pas forcément.

[Magda]

Birthright #4 Mikey et compagnie sont sur la piste de la police, après que son père l'a aidé à sortir de la station de police, bref les choses avancent rapidement et cela fait plaisir. L'épisode se lit assez rapidement, on en apprend pas mal sur les personnages en soit, bon cela continue d'être mystérieux bien entendu, et pourtant c'est encore mystérieux, on se pose de nombreuses questions durant la lecture, c'est ce qui est plaisant, on jongle d'un aspect à l'autre, d'un sentiment à l'autre. Il y a beaucoup de changements, le travail sur les personnages est vraiment top en tout cas, j'aime beaucoup les quelques subtilités sur la psychologie des personnages, que ce soit le frère, la mère, le père et j'en passe... bref on s'intéresse aux personnages sans oublier l'histoire et c'est vraiment du tout bon. Vers la fin de l'épisode, c'est du tout bon en ce qui concerne le récit en soit, j'aime beaucoup la part de fantasy du récit en tout cas, la mise en place de la tension de l'épisode est efficace, depuis le début de la série, on progresse et c'est toujours le cas dans ce numéro, il n'y a toujours pas de ralentissement dans le récit, c'est toujours aussi intelligent et bien écrit, c'est une série en tout cas profondément humaine et que j'apprécie toujours autant à la lire. Le cliffhanger est O_O, je veux la suite, tout de suite nnnnyyyaahhhhh ! ! ! On pourrait presque craindre la suite, car plus on avance et plus c'est impressionnant, les premiers numéros n'ont vraiment rien à voir avec ce qui nous est proposé maintenant, sauf en terme de qualité par contre, c'est du tout bons, je l'écris encore et encore, mais vous devez céder ^^.Pour ce qui est de l'aspect artistique de l'oeuvre, on peut dire que c'est très beau et certaines pages/cases sont de véritables tableaux, j'aime beaucoup en tout cas ce que je lis et ce que je vois, c'est vraiment une excellente série que vous vous devez de lire et je sais que le problème c'est que d'excellentes séries, Image en possède 275. ^^. Bref c'était bien.

[Magda]

Wonder Woman ’77 #1 Mark Andreyko vient de nous proposer une oeuvre totalement bazoom bazoom, j'adore Lynda Carter, j'adore Wonder Woman, j'adore la série live, bref en lisant ce titre on ne peut que activer le mode danse du popotin vu que c'est un excellent titre en ce qui me concerne. Mark Andreyko a proposé un run particulier pour Batwoman et j'attendais vraiment de voir Diana sous sa plume, son run n'était pas parfait, mais il y avait des idées et maintenant que je viens de voir sa version de Diana, je suis conquise. Ce qui est plaisant c'est la reconstitution de l'époque, ici le scénariste, comme le dessinateur n'en font pas des tonnes, au contraire c'est bien écrit, subtil et logique. La reconstitution est efficace et amusante. J'aime beaucoup l'histoire en tout cas, le scénariste utilise les éléments de la série et il le fait de manière efficace, et en même temps il utilise des éléments de l'univers des comics de Diana, et la je parle de son ennemi. C'est efficace, bien écrit, amusant, surtout que le scénariste a le recul nécessaire pour éviter de faire quelque chose de niai, pour autant on sent la touche old school de son récit qui en donne assez pour passer un excellent moment. Le dessinateur est lui aussi efficace, on a l'impression de voir une nouvelle saison de la série, son trait est énergique, léger... le dessinateur nous donne ce qu'il faut pour avoir la Diana de a série TV, que ce soit dans sa manière d'être, sa gestuelle et même sans être proche physiquement de l'actrice à 100% on ne peut que se dire que c'est elle, bref c'est vraiment efficace du début à la fin. Vous êtes nostalgique de la série, vous aimez ce que DC a fait du Batman '66 en version comic-book, vous devez lire cette nouvelle série. Moi j'adore en tout cas, bon après j'en conviens qu'il faut attendre de voir la suite avant de sauter sur place, mais c'est une très bonne introduction a la série et j'ai confiance pour la suite des aventures de Diana. Il y a tout ce qu'il faut pour faire une danse du popotin en compagnie de Diana.

[EsseJi]

V-Wars #9 : les lecteurs de cette série vous ont déjà dit que cette série était une petite pépite, et bien rajoutons une couche. Faute de se répéter soulignons tout de même une nouvelle fois toute la force de ce titre, aussi bien entre le pitch des vampires vivant parmi les humains qui prône la tolérance, les interactions entre les personnages mélangeant convictions personnelles, amour et racisme et surtout la partie politique qui complique une situation déjà dure à gérer.
Dans cet épisode est aussi développé l'art, celui d'une classe de la population qui cherche à s'exprimer. Si il n'y avait pas le côté vampire cette série nous raconterai presque mot pour mot les angoisses de nos sociétés. L'action n'est pas en reste et nous emporte dès la première page. V-Wars s'impose de plus en plus comme le titre qui a tout d'un grand mais qui passe presque incognito, ainsi le combat continu et ce n'est pas la dernière critique élogieuse que vous lirez sur ce titre, surtout que la qualité ne faiblit pas jusqu'ici et rien n'indique que ça arrivera de si tôt.