Critiques VO janvier 2015

[Fletcher Arrowsmith]

V-VARS #9 (Jonathan MABERRY / Alan ROBINSON)

	Citation:			Posté par SJ
	V-Wars #9 : les lecteurs de cette série vous ont déjà dit que cette série était une petite pépite, et bien rajoutons une couche. Faute de se répéter soulignons tout de même une nouvelle fois toute la force de ce titre, aussi bien entre le pitch des vampires vivant parmi les humains qui prône la tolérance, les interactions entre les personnages mélangeant convictions personnelles, amour et racisme et surtout la partie politique qui complique une situation déjà dure à gérer. Dans cet épisode est aussi développé l'art, celui d'une classe de la population qui cherche à s'exprimer. Si il n'y avait pas le côté vampire cette série nous raconterai presque mot pour mot les angoisses de nos sociétés. L'action n'est pas en reste et nous emporte dès la première page. V-Wars s'impose de plus en plus comme le titre qui a tout d'un grand mais qui passe presque incognito, ainsi le combat continu et ce n'est pas la dernière critique élogieuse que vous lirez sur ce titre, surtout que la qualité ne faiblit pas jusqu'ici et rien n'indique que ça arrivera de si tôt.

A V-VARS ... c'est ceux qui le lisent qui en parlent le mieux
Encore un excellent numéro qui exploite les personnages que l'on pensait mineurs et qui se révèlent bien plus intéressant que l'on ne pourrait le croire. La précédente saga, bien qu'elle semblait un peu à part, apporte finalement beaucoup à la série et ce numéro en est donc la suite directe puisqu'il en explore les conséquences.
Pour ma part j'ai retrouvé avec plaisir Alan ROBINSON sur la partie graphique (mais Marco Turini fut très bon également).
Merci monsieur MABERRY de nous offrir mensuellement (et oui pas de retard avec V-Wars) une pareille pépite qui ne cesse d'être le reflet de notre société et continue d'en explorer la face sombre et cachée.

[Magda]

Star Wars #1 Jason Aaron, John Cassaday et Laura Martin nous propose donc le premier numéro de la nouvelle série Star Wars, après des années d'aventures incroyables chez Dark Horse, nous sommes donc de retour chez Marvel pour lire les nouvelles aventures de Luke, Leia et des autres héros de la saga. Si on arrive à se rentrer à l'esprit qu'il faut oublier l'ancienne continuité et se dire que nous sommes en terrain vierge, on peut dire que cela fonctionne assez bien et pourtant le récit est assez classique en soit. Le hic c'est que Jason Aaron sait comment faire vibrer le ou la fan qui sommeille en nous et rien que la première page du comic-book nous plonge directement dans l'univers Star Wars et de son fameux générique. L'introduction fait énormément penser au début de l'épisode IV ce qui en soit montre vraiment le retour en source, mais ce n'est pas le seul élément du dit retour, entre les tenues de certains passages, certains dialogues ou même le ton général, c'est l'ambiance de l'ancienne Trilogie qui nous revient enfin. Le récit est pourtant comme je le dis ce qu'il y a de plus basique, pour le moment il n'y a pas de réels enjeux, de ficelle rouge, mais plus une exposition des faits, des derniers évènements et de ce que réserve l'Empire aux rebelles après la destruction de leur arme de guerre. La caractérisation est parfaite, on retrouve nos héros, vierge en quelque sorte de toutes les évolutions qu'ils connaissaient depuis plusieurs décennies et c'est vraiment bizarre de les voir de nouveau chasser par l'Empire. Bon après en soit c'est bien écrit et même si c'est classique ce n'est pas ennuyeux, mais en ce qui me concerne c'est un retour bien gentil j'ai envie de dire et cela manque de la puissance nécessaire pour nous faire attendre le prochain numéro avec une impatiente dévorante. Après j'ai confiance en Jason Aaron pour exploiter à fond tous les éléments de la saga, donc pour le moment je vais patienter et espérer vraiment être surprise par la suite des choix du scénariste. Les dessins ne sont pas mauvais, les expressions sont les visages donnent aux personnages le côté vivant nécessaire, par contre c'est assez statique et les planches manquent de tonus par moment, c'est assez dommage car certaines planches sont vraiment belles et la colorisation est vraiment très bonne, il y a par moment un côté très glauque propre à certaines planètes de Star Wars.
Bref cela se laisse lire, mais ce n'est pas la tuerie annoncée en ce qui me concerne, on est content de retrouver cette période de la saga, maintenant il faut sortir de ce carcan et faire évoluer les choses rapidement pour se dire qu'écrire une histoire durant cette période reste intéressant, wait and see quoi.

[Baltazared]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	TREES #8 (Warren ELLIS / Jason HOWARD) Coup de balaie sur les trois intrigues principales et Warren ELLIS n'y va pas avec le dos de la cuillère. Eliminé la cité de Shu, changement sanglant de direction à Cefalu et destruction fantastique au Svalbard. Le scénariste nous surprend encore même si on a encore du mal à comprendre où on va. Cette série reste un mystère totale bien que les évènements narrés soient très compréhensifs. Elle est également un véritable champs d'expérimentation pour Jason HOWARD qui s'éloigne de plus en plus de sa prestation sur Super Dinosaur. Série très mystérieuse mais par contre trop vite lu. Il y a quand même un gout de trop peu à chaque numéro.

Je viens de le terminer et j'ai eu la bonne idée de relire les septs numéros juste avant. D'accord sur le vite lu, même si il reste du contenu. La fin de l'arc, les différentes morts m'ont vraiment intriguées et ont redoublées la curiosité qui me faisait suivre cette série. Même si on ne sait pas trop où l'on va au niveau de ces arbres, on a quand même de bonnes pistes pour les intrigues "terrestres". On sent que Warren Ellis a prévu d'immenses choses et qu'il se permet grâce à son nom de développer en profondeur l'introduction et la mise en place de ses idées et personnages. La relecture sert grandement.

Hâte de lire la suite. Mystérieuse, ambitieuse, belle, bien écrite, Trees s'installe lentement comme une des séries Image les plus agréables à suivre.

[Fletcher Arrowsmith]

S.H.I.E.L.D. #2 (Mark WAID / Hunberto RAMOS / Victor OLAZABA)



Excellent. Beaucoup de rythme et d'humour dans ce deuxième numéro de S.H.I.E.L.D. (inspired by the hit TV series, c'est écrit) qui met en scène Phil Coulson (de mieux en mieux sous la plume de Mark WAID) et Jemma Simmons (intéressante surtout la partie sur ses relations avec sa famille). Subtilement le scénariste place ces deux personnages au centre du récit qui reçoivent ici l'aide de Ms Marvel vu que l'enquête se situe dans l'école de Kamala. Beaucoup d'humour dans le traitement, encore plein de références sur l'univers Marvel et surtout des relations humaines très bien décrites (celle entre Kamala et Coulson est magnifique). Autre point appréciable, le fait que Mark Waid est capable de virage à 180° dans sa narration. Autant le premier numéro était tourné vers le fantastique avec la présence de Dieux autant ici c'est très à terre. Et cela fonctionne. Au passage il écrit très bien Kamala/Ms Marvel en tant qu'adolescente, cette dernière étant croquée à merveille par un Humberto RAMOS très inspiré surtout sur ce personnage.

Allez, je revois mon jugement à la hausse sur le premier numéro avec celui là qui est tout simplement excellent. En voilà du Marvel que j'aime.

[Adinaieros]

Ouais, je me suis dit en lisant le numéro que Ramos en fill in d'Alphona ça serait sympa !

[Fletcher Arrowsmith]

Carrément. Et puis Ramos il connait les ados avec Impulse, Crimson, Out There, DV8 et X Nation 2099.... Il rend des planches splendides et j'ai également bien aimé sa façon de dessiner Coulson. On sent qu'il s'est appliqué, s'inspirant forcément de la série TV mais là ou des Greg Land aurait fait du photoshop, Ramos arrive à modifier son style de façon plus que probante. Entre les deux Amazing Spider-Man (1 et 2) et ce SHIELD #2 j'ai été gâté depuis une semaine en Ramos.

[Adinaieros]

Encore plus que Coulson, c'est Simmons qu'il a réussi à synthétiser entre l'actrice et son style de manière bluffante.

Mais oui SHIELD 2 c'était vraiment mortel.
Meilleure lecture de la semaine avec SW 1

[Fletcher Arrowsmith]

Simmons : je ne connais pas l'actrice n'ayant jamais vu la série

[Adinaieros]

Hop, un point de comparaison

[Magda]

Trees #8 L'intrigue continue et on peut dire que les choses avancent rapidement dans ce numéro 8, il y a quelques changements qui font vraiment plaisir et on sent l'investissement du scénariste, sincèrement je fus surprise à plusieurs reprises, Ellis a de l'ambition et nous le montre avec ce numéro, la série est plaisante depuis le début, ici elle prend une nouvelle dimension qui fait vraiment plaisir.Il y a plusieurs niveaux de lectures qui font plaisir, c'est à la fois un récit global aux enjeux impressionnants et une oeuvre plus intime, en tout cas c'est du bon... oui je me répète ^^. En tout cas vu ce qui se passe dans le numéro, que ce soit ce qui arrive à Shu qui m'a fait écarquiller les yeux, il y a aussi la station, les choses changent et le changement est drastique, on ne pouvait pas prévoir les évènements et je pense qu'il en sera de même pour la suite. Les protagonistes en tout cas sont toujours aussi captivants et je me demande comment le tout va évoluer. En tout cas pour un récit qui se voulait classique et qui évolue de manière drastique, c'est étrange et on peut voir que l'humanité pour le moment souffre, enfin si on peut dire cela ainsi. J'aime beaucoup en tout cas cette manière de nous présenter les changements. Jason Howard nous propose des planches superbes en tout cas, il donne un côté apocalyptique tout même quand les scènes sont simples. Je veux dire par la, on a une sensation de malaise à de nombreuses reprises. L'oeuvre fait penser à Noé par moment, je parle du graphic novel, pas de l'adaptation au cinéma. En tout cas pour le moment, bien que j'étais réticente au concept, on peut dire que c'est bazoom et impressionnant, l'équipe sait ce qu'elle fait et c'est bien une série qu'on peut lire sans jamais rien savoir à l'avance de l'évolution du récit. Bref vous voulez une œuvre intéressante, vous aimez Ellis, vous devez lire cette série.

[Giorno]

Star Wars #1

C'était très bien comme début. Aaron a tout compris de la caractérisation des différents protagonistes et on a vraiment l'impression de prendre la suite du IV de façon naturelle. L'intrigue est plutôt classique mais est servi de bon dialogue et de moment "classe". J'ai retrouver mes 8 ans, quelques petit bémol

quel dommage de voir Vador quand même surtout si tôt. J'espère qu'il ne se croiseront pas sans cesse dans la série, bon la planche de fin m'a fait bondir dans le bon sens du terme sur le coup. Après coup on se doute bien qu'Aaron a un tour dans son sac pour éviter ça

Bref c'était cool

[Fletcher Arrowsmith]

COPPERHEAD #5 (Jay FAERBER / Scott GODLEWSKI)



Ouf Jay FAERBER ne foire pas la fin de son premier arc. Le scénariste va au bout de son concept et conclue de manière fort probante la première enquête de Clara Bronson, la nouvelle cheriff (je tiens à cet orthographe et Clara également) de Copperhead. Pas d’esbroufe mais de l’efficacité, cela rend encore plus poignant et intéressant le dénouement qui s'offre à nous et aux protagonistes. A propos de ces derniers, Faerber a fait fort car en 5 numéros seulement on a l'impression qu'ils font déjà partie d'une famille. De la bonne psychologie et d'étude de personnage qui permettent aux lecteurs de rapidement s'identifier au ton de la série. La page finale est pile poil comme il faut pour avoir envie de vite lire la suite.

Un sans faute pour Copperhead qui est surement le premier arc d'une série le plus réjouissant que j'ai lu depuis longtemps. Le côté western futuriste fonctionne pleinement car le scénariste et le dessinateur (excellent Scott GODLEWSKI) ne forcent pas le trait et ne tombent ni dans la surenchère ni dans la caricature. Les personnages sont tous bien campés et intéressants. Une réussite.

[scarletneedle]

Amazing Spider-Man #12
Encore plus parasité par les ties-in que le #11 (punaise mais pour qui ne lit pas Spider-Woman comme moi, c'est chiant), ce chapitre ne fait guère avancer (par contre le défilé des Spider-Men continue comme s'il n'y avait que cela pour meubler) et la fameuse dernière page devant faire péter internet n'est qu'un pet foireux vu le thème de l'event (aucune tension avec ce cliffhanger).
Entre ça et l'escamotage Coipel/Camuncoli (qui n'y peut rien surtout qu'il assure), je suis très déçu par cette histoire qui commençait bien mais qui risque une sortie de route assez gênante si la conclusion ne vient pas redresser le tout.

Surtout que le Spider-Man 2099 #7 n'est pas génial non plus.

[Mil K]

Et c'est quoi cette fameuse dernière page qui fait tout péter foireusement ?

[scarletneedle]

Les Spider-Men en fuite arrivent sur un monde où Silk les attend. Le totem de ce monde est l'Oncle Ben de ce monde.
Aucune tension à l'horizon mais le Peter de 616 dit "Uncle Ben" alors que ce n'est évidemment pas le sien mais celui du monde où il est....