Critiques Doopiennes 217 : avengers,star wars, harley quinn, southern bastards,angela

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°217 (15/07/2015)

	Citation:
	Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.

HARLEY QUINN T1 : COMPLETEMENT MARTEAU

Contient les numéros 0 à 8 de la série HARLEY QUINN (2014)
(Palmiotti-Conner / Chad Hardin et plein d'autres)

Le pitch :
Les aventures d'Harley Quinn dont la version new 52 est encore plus tordue et plus déjantée que la précédente. En plus elle a de l'humour !

Bon, vous savez clairement ce que je pense du New 52, et fatalement, le traitement de Harley ne pouvait que me contrarier. On prend en effet un personnage plutôt sensible et fin , assez girly et fun pour en faire une psychopathe rigolote et sexy déjantée qui pourrait concurrencer le Deadpool de Marvel. Bref, je m'attendais vraiment à un comics très con uniquement fait pour les inconditionnels du jeu video, surtout quand j'ai vu le nombre record de ventes que le titre avait fait aux USA.
Alors pourquoi l'avoir acheté finalement ?
Tout simplement parce que je fais assez confiance au duo Palmiotti/Conner qui m'avaient bien plu sur Power Girl. Mais surtout parce que neuf épisodes et demi, quasiment dix au sein d'un même volume, c'est plutôt attractif et merci URBAN.

Après la lecture, mon sentiment est assez mitigé. En effet, le volume commence par le numéro 0 qui est tout sauf un comics crétin. On y voit Harley briser totalement le quatrième mur tout en étant à chaque fois dessinée par un artiste différent. En fait, elle est tout simplement à la recherche de l'artiste qui la dessinerait pour son ongoing et j'ai trouvé l'idée plutôt sympa, surtout que Conner et Palmiotti ne se privent absolument pas de faire des vannes sur les différents dessinateurs associés à notre héroïne, le top du top étant les vannes sur Jim Lee que j'ai trouvé vraiment rigolotes.
Bref, je me suis bien amusé.
Je me suis aussi bien amusé sur les deux ou trois premiers épisodes, qui sont des épisodes solos ou généralement le personnage de Harley est complètement fou mais très humain, notamment par sa relation avec les animaux , sa sensiblerie ou encore son amitié avec Poison Ivy. Du coup les quatre premiers épisodes sont plutôt bons. Parfois c'est un peu trop mais globalement on s'amuse et c'est très fun. L'ennui (et c'est ce que j'ai tendance à répéter depuis des années), c'est qu'il faut en avoir sacrément sous le coude pour pouvoir faire une série mensuelle ne reposant que sur le comique et le décalage de son personnage principal. Et malheureusement, au fil de la lecture, les épisodes diminuent sensiblement en qualité. En effet, les épisodes 5 et 6, un arc avec un ancien espion Israélien à moitié robot pourchassant d'anciens criminels nazis est assez raté. Tout d'abord parce que les auteurs jouent beaucoup sur les références et les mots juifs, ce qui me passe complètement à côté mais aussi parce que les situations et les personnages sont cette fois-ci trop clichés. J'ai vraiment ressenti que les auteurs tiraient la langue et essayaient d'être drôles en tirant sur l'absurde et le décalé, mais de manière trop lourde cette fois-ci.
La suite est un peu meilleure mais n'atteint pas vraiment le niveau des premiers épisodes, la série principale se terminant sur Harley Quinn construisant une catapulte à caca (!!) dont les odorantes munitions atterrissent un peu partout, et notamment sur la vitre d'un éditeur DC .
Ouais, rigolo mais sans plus, j'attendais quand même un peu plus.
Le volume se termine par les origines new 52 de Harley et autant vous dire que clairement, ce n'était pas une bonne idée. En effet, on peut voir ici dans ces quelques pages tous les méfaits de ce New 52 qui a pris les plus mauvaises idées de la Terre pour les appliquer sur ce personnage, faisant passer Harley du statut de groupie extrême mais finalement gentille à un personnage totalement en adéquation avec le jeu vidéo et la provoc facile des comics des années 2010.
Dommage….
Bon, niveau dessins, Chad Hardin, que je ne connaissais absolument pas, se débrouille plutôt pas mal, livrant des planches plutôt agréables même si cela manque encore un peu de consistance parfois. Bon, j'aurais préféré quelqu'un de plus "rond", mais Hardin a au moins le mérite de ne pas foncer directement et tête baissée dans l'exagération et les effets cheap. C'est tout à son honneur!
Une petite remarque aussi : pour certaines traductions comiques impossibles, le traducteur a utilisé des notes de bas de page. Je trouve ca plutôt pas mal dans la mesure où cela ne dénature absolument pas le travail des auteurs, même si la blague du coup est moins immédiate.

(en étant gentil)
La suite ou pas ? :
Je ne sais pas, j'ai un peu des doutes sur la qualité de cette série dans la durée. Il me semble que Conner et Palmotti auraient dû s'arrêter au bout de quatre ou cinq épisodes car surtout sur la fin, cela sent l'humour un peu trop forcé.
Je verrai une fois le volume sorti si je retente l'aventure ou pas.
Mais en tout cas, les premiers épisodes sont vraiment sympathiques et moins crétins que ce que j'attendais.

AVENGERS NOW

Contient le numéro 3 de la série SUPERIOR IRON MAN (2014)
(Tom Taylor/ Yildiray Cinar)
Le pitch :
Tony Stark est très méchant. Alors que son application EXTREMIS fait des ravages à SAN FRANCISCO, il est opposé à Daredevil à qui il vient de redonner la vue.

Troisième épisode de cette série assez surprenante dans la mesure où elle change un statuquo de manière assez profonde. Tony est véritablement une ordure et on se demande réellement comment le scénariste va pouvoir faire marche arrière. C'est encore une fois un bon numéro, avec un subplot qui continue (Pepper avec un autre Iron Man et je suis persuadé qu'il s'agit de la sentient armor) et une bonne grosse scène de bagarre avec un personnage un petit peu plus faible, le jeune abomination qui pour le moment n'arrive pas à me convaincre. La confrontation avec Daredevil est toujours aussi bien menée et j'ai véritablement envie de connaître la suite. Taylor a réussi à proposer enfin une série un peu originale. Arrivera-t-il à mener ses idées jusqu'au bout ? A voir.
Après, le fait que DD retrouve la vue n'est pas une idée exceptionnelle ni très originale (faite déjà par O'Neil avec le Beyonder je crois, ou encore par Waid récemment en Latvérie (à moins que je ne confonde) mais c'est correctement éxécuté et fidèle au personnage de l'homme sans peur
Au niveau dessins, si cela reste très classique, c'est parfaitement bien réalisé et la narration graphique est excellente. Je préfère nettement ce genre de dessinateur, au style parfois pas très surprenant, mais qui contrairement à toutes ces superstars qui tiennent trois numéros avant de vendre du néant, fait le job de manière très efficace et de manière régulière.


Très bien. La série la plus originale du moment.

Contient le numéro 2 de la série THOR (2015)
(Aaron / Dautermann)
Le pitch :Thor revient et c'est une fille !

Deuxième numéro, et si vous m'avez déjà lu, vous savez que le premier épisode m'avait laissé un peu sur ma faim dans la mesure où il ne se passait pas grand-chose. Et je dois avouer que là non plus il ne se passe pas beaucoup d'évènements (Thor se bat contre les géants des glaces qui ont envahi la Terre) mais c'est quand même un cran au-dessus. J'ai bien aimé les passages où notre Thorette découvre ses pouvoirs et leur utilisation. Après, on sent bien que c'est la suite directe de la série précédent et que cela aurait mérité plutôt un long arc qu'une relaunch au numéro un, mais bon, je crois que ce n'est plus la peine de se battre contre ce genre de choses, le merchandising a gagné.
Aaron continue donc les histoires qu'il avait introduites dans la série précédente, notamment avec Roxxon.
En écrivant cette critique, je crois que je sais ce qui me manque : où est passé le véritable fils d'Odin ? Quelles sont les conséquences de la perte de son marteau ? Clairement, je pense que le récit d'Aaron aurait gagné en profondeur en utilisant tous les personnages, et notamment l'agent du SHIELD devenue la petite amie de Thor (à moins que ce ne soit elle sous le masque?).
Niveau dessins, Dautermann assure comme un fou mais je suis sceptique quant à sa possibilité de tenir sur la durée, en tout cas je le souhaite vraiment car certaines planches sont vraiment magiques.


Bien, mais je voudrais voir le vrai dieu du tonnerre et ses réactions. C'est ce qui manque à mon sens à la série pour décoller : des personnages secondaires

Contient le numéro 2 de la série ALL NEW CAPTAIN AMERICA (2015)
(Remender / Immonen)

Après un numéro compose de grosse baston, Remender nous propose un deuxième numéro consacré à… une grosse baston.
C'est dingue de voir à quel point Remender s'est fait dépasser par son succès. Il avait réussi à faire quelque chose de plutôt pas mal sur UNCANNY AVENGERS mais dès qu'on lui a fait franchir un cap (avec le crossover AXIS et une tripotée de séries), il s'est mis en mode automatique, proposant des histoires sans grand intérêt finalement et qui reposent ici toujours sur la même problématique, à savoir la mort d'un personnage principal dans les tout premiers épisodes avant de la faire revenir six mois plus tard. C'était le cas pour Sharon Carter et ca ne m'étonnerait pas que ce soit la même chose ici. Quoiqu'il en soit, et si c'est plutôt bien dessiné par Immonen (même si encore une fois, je préférais nettement les dessins de Superman), c'est assez ennuyeux, avec des personnages dont la personnalité est traitée à coups de bazooka, comme l'introduction assez brutale de Misty Knight.
Après c'est grandement lisible et c'est distrayant. Sauf que depuis le départ, je ne sais toujours pas qui est Sam Wilson et quelles sont ses attentes et ses ambitions. C'est dommage quand c'est le protagoniste principal, mais c'est clairement le point faible du scénariste.
et demi (un peu sévère mais clairement Remender tourne en rond)

Contient les numéros 6-7 de la série HULK (2014)
(Duggan / Bagley)

Bon, je trouve quand même vraiment dommage que le début de l'histoire soit dans une autre revue, surtout qu'il y avait la place finalement dans le numéro 1 de AVENGERS NOW pour le publier à la place d'un annual absolument dégueulasse et sans aucun intérêt.
Et là aussi, comme toutes les autres séries de ce magazine, Duggan et Bagley nous livrent une version plutôt sympathique et agréable à lire d'un nouveau HULK, devenu plus intelligent qu'avant. Là aussi cela avait déjà été fait et on sent une réelle volonté de détruire tous ces ersatz de Hulk qui avaient pullulé depuis le run de Jeph Loeb. Personnellement, je n'avais plus suivi les aventures du personnage depuis cette période, donc je n'ai rien à faire de la disparition du Hulk Bleu, du Hulk jaune devant marron derrière et pourtant, j'ai trouvé les deux épisodes accessibles et totalement distrayants. Duggan connaît bien son historique et livre une prestation tout à fait honnête, tout comme Bagley, très agréable à regarder aussi.




Bref, ce magazine s'impose immédiatement comme une valeur sûre de la flotte kiosque de PANINI en proposant des séries solides qui, si elles ne sont pas d'une qualité extraordinaire non plus, sont en plus toutes du même niveau. C'est véritablement ce que j'attends d'une revue kiosque en fait.

STAR WARS 2

Contient les numéros 3-4 de la série STAR WARS (2015)
(Jason Aaron/ John Cassady)

Après la bonne surprise du premier numéro, je voulais savoir si ces séries STAR WARS allaient conserver leur niveau et surtout, arrive à évoluer et à se démarquer d'un point de départ (une histoire basée entre le premier et le deuxième film) qui n'autorise finalement pas grand-chose. Or j'attends avant tout d'être surpris, de voir comment les scénaristes peuvent jouer avec nos nerfs tut en restant dans les clous.
Malheureusement, Aaron livre pour sa part un scénario vraiment très très classique, uniquement à base de fan service, de scènes que le lecteur a envie de voir au détriment de l'intrigue. Soyons clair, que s'est-il passé en quatre épisodes ? Ben ils détruisent une base et c'est tout.
Alors ne nous méprenons pas, je pense que sur ce type d'histoire il est obligatoire de rester autant sur une ligne de ce type. Après tout, c'est le fleuron de la ligne et il faut donner ce que les lecteurs et les fans veulent y voir.
Et c'est bien réalisé, les dialogues sont bons, l'histoire se suit même si on a l'impression que n'importe quel scénariste ferait finalement la même chose et que ce n'était pas la peine d'aller chercher Aaron pour un truc aussi éditorialement contrôlé. C'est agréable, mais loin d'être original pour le coup. La bonne surprise vient de John Cassaday qui pour le coup, livre depuis le départ une prestation vraiment à la hauteur, contrairement à tout ce qu'il a pu réaliser depuis PLANETARY et les X-MEN de WHEDON. C'est vraiment du super dessin avec en plus une très bonne narration.
Bref, encore une fois des épisodes qui ne pourront que plaire aux fans. Après, j'aurais aimé un peu plus d'audace.


Contient les numéros 3-4 de la série DARK VADOR (2015)
(GIllen / Larocca)

Pour le coup, cette série DARK VADOR est nettement plus dans l'esprit de ce que j'attendais. Bon, il faut reconnaître que je suis plutôt assez sensible à l'écriture de Kieron Gillen, je l'avoue.
Mais en toute honnêteté, je trouve que le scénariste réussit à faire des choses plutôt sympathiques avec le personnage le plus emblématique de la série. Il nous lance en effet dans une intrigue dont on ne connaît pas vraiment tous les tenants et les aboutissants, en nous introduisant en plus des nouveaux personnages qui, il me semble, ne font pas partie de la saga originelle ni des différentes suites. Cela permet donc de relancer un petit peu de suspense puisque du coup, il peut en faire ce qu'il veut. En plus, ces personnages sont plutôt bien campés comme ce Z6PO noir ou encore Aphra. Les relations entre tous ces protagonistes fonctionnent vraiment bien et pour le coup, je ne sais pas à quoi m'attendre à l'épisode d'après, contrairement à la série mère.
Un petit mot sur les dessins de Salvador Larocca, qui conviennent parfaitement à ce type de récit. Il n'a pas trop d'humains à dessiner et ce côté un peu "numérique" de ses dessins actuels marchent parfaitement dans le cadre de cette série. C'est mon petit coup de cœur du magazine en fait
et demi

Le demi est peut être trop gentil mais quand même, au moins DARK VADOR n'est pas une série prévisible et je trouve que Gillen a bien réussi à s'infiltrer dans les interstices de l'histoire de base, en proposant quelque chose d'un peu nouveau.

ANGELA #1-6


(Kieron Gillen-Marguerite Bennett / Phil Jimenez-Stephanie Hans/ Tom Palmer)

Le pitch :

Angela, la sœur cachée de Thor et Loki et élevée par les pires ennemis d'Asgard (les anges), n'arrive toujours pas à se faire à sa nouvelle condition. Elle va donc voler un objet très précieux pour le futur d'Asgard et se retrouver pourchassée par Thor et ses camarades.

Bon, d'accord, je suis assez faible et j'ai précommandé cette série simplement à cause de cet effet "madeleine". Il faut dire que la mini série ANGELA a été l'un de mes tout premiers TPB et que j'ai une affection particulière pour le perso. Voilà c'est dit.
Après, le fait de retrouver Kieron Gillen, toujours très à l'aise sur les personnages Asgardiens (rappelez-vous, c'est le scénariste qui a livré l'une des meilleures séries Marvel de ces dix dernières années avec Petit Loki) et surtout Phil Jimenez, un de mes dessinateurs préférés, a forcément compté aussi dans la balance. J'ai du coup essayé la série en singles, ce qui devient de plus en plus rare en ce moment.
La série est construite de manière plutôt bien pensée, avec l'histoire principale (dessinée par Jimenez et scénarisée par Gillen) entrecoupée à chaque numéro d'un petit flashback nous expliquant qui est Angela et ce qu'elle a fait avant (dessiné par Stephanie Hans et scénarisée par Gillen et Marguerite Bennett). Cela permet en effet de donner un peu plus de profondeur à un personnage déjà établi, mais que l'on a très peu vu dans l'univers Marvel (je ne sais pas si Bendis l'a bien utilisé dans les Gardiens de la Galaxie mais en tout cas, il ne manque aucune information à la lecture de ces épisodes).
Après, il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand-chose non plus. Angela vole

l'héritière d'Asgard

sous prétexte qu'il s'agit d'une menace importante, c'est tout du moins ce que l'on nous explique dans le quatrième numéro et cela permet de relancer un peu le récit, qui s'éternisait un peu en séquences de batailles suivies d'une fuite derrière dans un nouvel environnement.
Autre point fort : la relation Angela/Sera, son acolyte et sorte de compagne. La relation entre les deux est vraiment très bien fichue, même si l'on ne peut s'empêcher de penser à la relation qui existait entre Xena la Guerrière et Gabrielle. D'ailleurs tout le comics peut faire penser à une sorte de Xena (les youyous en moins). Sera est vraiment un personnage attachant et, cerise sur le gâteau, avec une plastique loin des canons du comics, elle est potelée, mais pas moins sexy, et ce n'est pas une surprise quand on sait que c'est Phil Jimenez aux dessins.
Les dessins sont donc très bons, même si l'encrage de Palmer au départ "bave" un peu sur les traits de Jimenez et qu'il y a un peu moins le côté George Perez d'il y a dix ans. Ca reste une excellente prestation, tout comme les récits flashback de Stephanie Hans, superbement réalisés.
Les personnages en général sont bien campés, même les gardiens de la galaxie, ce qui me fait penser que Gillen pourrait peut-être faire du cosmique ou reprendre la série. On retrouve même les DISIR, qui sont les personnages fétiches du scénariste.
Et c'est à partir du numéro 5 que tout change !
Alors qu'on se dirigeait vers un comic-book somme toute assez planplan, Gillen conclut son histoire en nous faisant des retournements de situation que personnellement je n'avais pas vu venir du tout ! Le relation Angela/Sera prend un tout nouveau sens et pour une fois, on a droit à une véritable fin meilleure que ce qui s'est passé au début. Concrètement, la série se termine bien mieux que ce qu'elle avait commencé !

Un point faible tout de même : le costume d'Angela qui change au numéro 3 et qui est certainement l'un des plus mauvais qu'il m'ait été donné de voir. Autant lui laisser son costume original. De plus, Angela reste quand même assez psychorigide et réduite à son rôle de tueuse, il faudrait approfondir un peu.

Une histoire correcte, qui sans être originale est plutôt bien écrite avec des personnages bien campés et de très bons dessins. Après, un gros reproche : Marvel n'a pas eu le cran de proposer une histoire d'amour entre Angela et Sera.

La suite ou pas ? : Bizarrement, et même si j'ai apprécié la série, je ne prendrai pas la suite car Gillen cède sa place à Marguerite Bennett à qui je ne fais pas confiance. ON verra à l'occasion en TPB mais ca reste une histoire vraiment sympa

SOUTHERN BASTARDS T2: SANG ET SUEUR

Contient les numéros 5 à 8 de la série SOUTHERN BASTARDS (2014)
(Aaron / Latour)

Le pitch :
Après les quatre premiers épisodes qui s'attardaient sur un ancien habitant de la ville de Craw Country revenant après des années d'absences, on s'intéresse cette fois-ci au sulfureux Boss, l'entraineur de l'équipe de foot.

J'ai vraiment été surpris. En effet, Aaron et Latour ne proposent pas du tout la suite de l'épisode 4 mais concrètement un storyarc uniquement basé sur Boss, son histoire et son passé. Après tout ce n'est pas non plus une nouveauté puisque pour le coup on est exactement dans le même schéma que Scalped, puisque je rappelle que le deuxième TPB de la série était aussi un long flashback menant à la fin du tome 1.
Là pour le coup, ce deuxième arc ressemble vraiment à du Scalped, avec des personnages détestables et des êtres plutôt faibles soumis à des choix douteux. C'est vraiment très rigolo de voir que Aaron et Latour arrivent à appliquer exactement la même recette que ce qui avait été fait sur Scalped sans que cela paraisse redondant. Typiquement un comics estampillé Jason Aaron, c'est d'un excellent niveau, surtout que la dernière page nous ramène brutalement vers l'intrigue principale, enfin celle développée dans le premier tome. Vraiment brillant. Il reprend ici tous les thèmes qui lui sont chers, notamment cette notion d'héritage et de mort du père quasiment toujours présent dans ses histoires plus "adultes".
En plus on est complètement dans l'ambiance de la série FRIDAY NIGHT LIGHTS et l'effet que le football Américain peut avoir sur des bouseux du Texas. J'avais adoré cette série, donc forcément, cela marche encore plus ici.
Après, j'ai toujours un petit souci avec les dessins de Latour, surtout quand on les compare à ceux de GUERA mais clairement cela fait le job avec une ambiance sombre et poisseuse.



La suite ou pas ? :

Oui, c'est très très bon et la dernière planche me donne encore plus envie !

	Citation:			Posté par la semaine prochaine
	Pas de critiques Doopiennes la semaine prochaine, ni pendant le mois à venir. En effet, après je crois presque trois mois de critiques ininterrompues, je prends quelques vacances. Ce n'est pas un départ, je compte bien revenir et continuer régulièrement. Je vous donne déjà rendez-vous le 19 Août pour la suite et les Critiques Doopiennes 218!

[scarletneedle]

Pour Harley Quinn, les auteurs ont un plan sur la durée et ça se voit actuellement.

Concernant Southern Bastards, Latour ne sera jamais Guera mais son style nerveux (enfin je le perçois ainsi) colle bien au récit assez violent.
Et la suite qui vient de commencer.... Le #9 fait très mal aussi.

[DaredeFlo]

Toujours un plaisir de te lire, Doop !
Tu me donnes envie de me mettre à Southern Bastards, du coup !
Bonnes vacances !

[pietro]

Bonnes vacances et reviens nous en forme

[JB]

Merci pour le partage de ces lectures et à bientôt, chères critiques Doopiennes !

[doop]

Et harley ?

[Fletcher Arrowsmith]

DD retrouve aussi la vue avec Scott Lobdell dans un arc en 4 assez oubliable : Blinded by the light.

[Man-Thing]

Merci pour ces chroniques. Harley Quinn reste constant sur la durée et ça bouge un peu. Vraiment une bonne série, même si elle pourrait être meilleure.

[Eddy Vanleffe]

Harley quinn me donne envie-même si le paralèlle avec deadpool m'a toujours fait un peu peur (Je ne suis pas fan du "on brise le quatrième mur")

Angela va être édité dans un hors série panini, l'occasion d'avoir du Jimenez à bon prix quelque part...

[Remy Lebeau]

Je suis d'accord avec toi sur Avengers Now c'est du tout bon même si je te trouve dur avec Captain America.
Et comme d'habitude tes autres critiques donnent envie de lire ça...
Bonne Vacance!!

[Kemlo]

J'ai adoré le second tome de Southern Bastards que j'ai trouvé encore meilleur que le premier. L'une de mes lectures Coup de coeur de cette année.

Sinon d'accord avec toi sur le star wars et le avengers Now, deux bons mags dont j'attends la suite avec impatience (surtout Thor )

Pas encore lu Harley Quinn je prendrais d'occaz pas plus pressé que ça de le lire.
En tout cas merci pour les retours et bonne vacance

[Drix]

Une belle fournee mon Doop.
Concernant Southern Bastards, je n'ai pas encore lu le tome 2 (je dois conclure Miracleman 2 avant) mais apres la claque du premier, je n'ai aucun doute sur sa qualité!
Idem pour le Star Wars, que j'ai acheté hier. La encore, enthousiasmé par le premier, je sais ou je vais...

Pour le reste j'avais prevu de me prendre le Angela en octobre, tu m'as confortté, meme si je suis moins enthousiaste que toi sur les qualités de Gillen...

Pour Avengers Now, j'ai failli prendre les 2 numeros a Album mais finalement j'ai abandonné, je prefere attendre une versin album...

Quand a Harley Quinn, non, pas moyen de cautionner ça, desolé. Deja que Deadpool je peux pas, et ce n'est que le pendant DC (et feminin du perso)
Tant qu'a prendre du Conner/Palmioti, il vaut mieux du Power Girl!

[doop]

Pour le HARLEY QUINN, c'est quand même un peu le même genre que POWER GIRL.
Mais sinon, pour ceux qui ne supporteraient pas Deadpool, je vous conseille grandement le run actuel de Duggan et Posehn, qui est véritablement excellent (et c'est moi, un anti deadpool/neuneu et humour potache) qui dit ça

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par doop
	Pour le HARLEY QUINN, c'est quand même un peu le même genre que POWER GIRL.

Bin, ce sont les mêmes auteurs. ^^

[doop]

Oui, je répondais à Drix qui me disait qu'il préférait lire PG. Globalement l'humour est pas très très différent