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Vieux 11/05/2015, 20h20
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes 208 : Thor (Aaron) , Loki, Copperhead, A & A, Spidey (Slott)

CRITIQUES DOOPIENNES N°208 (11/05/2015)

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
Certifié forumer aux goûts comics, les plus aberrants lors du buzzawards 2013, vieux papy acariâtre qui n'aime pas les comics et "réfractaire au présent" !!!
THOR : GOD OF THUNDER (MARVEL NOW) #1-25

Jason Aaron sur THOR, cela pouvait donner de très bonnes choses. Il me tardait donc de lire cette série, dessinée dans sa grande majorité par Esaad Ribic, que j'ai toujours apprécié. Après, il semble quand même difficile de faire désormais quelque chose non seulement d'original, mais aussi de différent avec ces personnages au casting d'AVENGERS le film. En effet, les films Marvel ont réduit ces super héros à des sortes d'icônes auxquelles plus personne ne peut toucher. S'il y a des changements, ils sont forcément réduits dans la durée et désormais, plus personne ne peut dire que le cinéma n'influence pas les comics (il suffit de lire les dernières rumeurs sur FANTASTIC FOUR, X-MEN ou voir le look du COLLECTOR dans STAR LORD pour finir de s'en convaincre. Je fais tout de même confiance au scénariste pour livrer des récits épiques.

The God Butcher (Thor: god of thunder #1-5)
(Aaron/Ribic)


Des dieux sont massacrés dans le présent, le passé et le futur. Qui est à l'origine de ces massacres ? Quelle est cette nouvelle menace qui plane sur la tête de tous les panthéons ? Trois versions de Thor (le jeune Thor à l'époque des Vikings, le Thor contemporain et un vieux Thor devenu roi d'Asgard) se lancent à la poursuite du tueur dans une intrigue qui se déroule donc sur trois époques.

Ce premier arc du dieu du tonnerre est une véritable réussite. En effet, Aaron ne s'intéresse pas du tout à la vie privée de Thor mais plutôt à l'idée que se font ses adorateurs, à savoir un dieu que l'on peut prier et qui entend les prières. Après tout, le titre de la série est bien THOR : GOD OF THUNDER, et c'est intéressant de voir enfin l'aspect "god" tout seul traité de cette manière. JURGENS l'avait tenté aussi à la fin de son run et cela avait donné de très bonnes choses.
Le voir évoluer à travers trois époques bien distinctes renforce bien évidemment ce côté "au-dessus des mortels" et la tension monte petit à petit, les intrigues se rejoignant au fil de l'histoire pour préparer la deuxième partie de l'intrigue, qui semble donc au long cours.
La menace est assez originale (un massacreur de dieu) et le seul petit reproche qu'on pourrait faire à Aaron est d'avoir livré un récit intemporel, qui ne s'intègre dans aucune continuité. On aurait pu lire ce récit il y a dix ans, cela n'aurait pas impacté l'histoire ni la continuité. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est vraiment brillant et on ressent bien le côté épique et barbare du dieu du tonnerre. De même, le méchant Gorr n'est pas beaucoup développé et je le trouve un peu caricatural.
On ne peut en revanche n'être qu'enchanté par les splendides dessins de Ribic, qui se fond complètement dans l'ambiance et qui livre des planches d'un bon niveau.
C'est beau, c'est bien écrit, c'est original. On a bien évidemment envie de connaître la suite.

et demi

What the Gods Have Wrought (Thor: god of thunder #6)
(Aaron/Butch Guice)


Histoire de développer son méchant principal, Jason Aaron nous propose cette fois-ci une "Origin Story" nous dévoilant les raisons qui ont conduit Gorr à devenir un massacreur de dieux. Je dois vous avouer que j'ai un peu moins apprécié ce récit, pas vraiment original quant à la transformation du personnage de pauvre extraterrestre en méchant tueur de divinités. Cette force noire est un peu facile et je m'attendais à plus de folie ou d'inventivité. Butch Guice prend le relais pour permettre à Ribic de souffler un peu, c'est donc un très bon fill-in au niveau des dessins.



Godbomb (Thor: god of thunder #7-12)
(Aaron/Ribic-Klein)


Après une petite pause, on revient sur l'histoire des trois Thor disséminés à travers les âges. L'un d'entre eux (le plus jeune) est capturé par Gorr et emmené dans un endroit intemporel afin de créer une arme ultime qui lui permettra de se débarrasser de tous les dieux une bonne fois pour toutes. Pendant ce temps, les deux autres versions de Thor s'allient pour aller mettre fin à cette menace.

Encore une fois, c'est vraiment excellent. Jason Arron reprend le fil de son histoire et nous livre toute une galerie de nouveaux personnages (les petites filles de Thor, le dieu des bombes, le libraire) tout à fait convaincants. C'est une odyssée que nous raconte ici Aaron et cela marche du feu de dieu (!!).
La réunion des trois versions du dieu du tonnerre est un réel bonheur ainsi que le combat final, de plus superbement réalisé par Esaad Ribic qui est vraiment parfait sur ce titre. Aaron conclut donc son histoire du massacreur de dieux au bout de douze numéros, mais nous n'en avons pas fini avec les différentes versions de Thor. Le dernier épisode, dessiné par Nic Klein permet au personnage de revenir sur Terre et de faire un peu le point sur sa vie et surtout sur sa condition de dieu. Thor fait un bilan avec des personnages connus (le destin de Jane Foster) mais nous présente aussi de nouveaux visages qui vont devenir récurrents (l'agent du Shield Rosalind Solomon par exemple). Le récit est plutôt intimiste et là aussi vraiment réussi, même si les dessins de Nic Klein sont un peu plus passe partout et beaucoup moins jolis que ceux de Ribic.
Cela clôt parfaitement cet arc et redonne au dieu du tonnerre des couleurs divines.
et demi

The Accursed (Thor : god of thunder #13-17)
(Aaron/Ron Garney - Emanuela Lupacchino)


Après ce splendide arc, on retourne cette fois-ci à Asgard, où un vieil ennemi de Thor refait surface. Les différentes races des neuf mondes vont donc devoir s'associer dans une sorte de confrérie pour en venir à bout. Cela ne vous dit rien ?
Bien évidemment, Aaron fait un clin d'œil plus qu'appuyé au seigneur des anneaux, sauf que je trouve que cette fois-ci, c'est vraiment un peu trop appuyé. Le récit me semble un peu tiré par les cheveux (pourquoi pas plus de guerriers) et le vilain principal me semble assez premier degré ! (Fallait-il absolument l'utiliser pour coller au film ?)
Ce n'est pas que l'on s'ennuie, mais c'est que le récit est nettement plus superficiel, nettement moins profond avec des personnages secondaires que je ne trouve vraiment pas beaucoup développés. De toute façon, il n'en fait pas grand-chose. Alors il y a des rebondissements, mais clairement, après un premier arc très dense, cette histoire beaucoup plus légère ne m'a pas convaincu plus que ça. Il y aura peut-être des conséquences, mais franchement, MALEIKITH ne m'impressionne pas vraiment, je trouve qu'il n'a pas de "voix propre" si ce n'est le méchant manipulateur de service.
Au niveau dessins, c'est Ron Garney qui remplace Ribic et même si c'est très bien, je continue de penser qu'il lui faut un encreur plutôt qu'une colorisation sur ses crayonnés.
Déçu par cet arc, beaucoup plus léger. J'ai beaucoup moins accroché.
et demi

Days of wine and dragons (Thor : god of thunder #18)
(Aaron/Das Pastoras)


Encore un numéro solo, qui nous raconte une histoire située dans le passé, avec des dragons, des héros, du vin, des combats et des trahisons. L'histoire est très bonne, même si sa facture est assez classique. En fait, elle sert surtout à servir la soupe à un dessinateur inconnu, Das Pastoras, qui livre un travail vraiment original et assez remarquable. Avec un style très Européen, qui pourrait faire penser à du Manara mais avec un coup de crayon beaucoup plus haché, son Thor a vraiment du style. Ce n'est pas maîtrisé jusqu'au bout mais c'est en attendant plutôt intéressant pour l'avenir, si tant est qu'on l'utilise sur une série qui lui convient.

et demi

The Last Days of Midgard (Thor #19-24)
(Aaron/Ribic- Augustin Alessio)


Jason Aaron retrouve Esaad Ribic et ça va nettement mieux ! En effet, on renoue totalement avec l'esprit des deux premières sagas puisque encore une fois, l'auteur nous livre une double histoire (l'une dans le présent, l'autre dans le futur) avec cette fois-ci uniquement un thème en commun : la défense de la Terre. Les deux Thor ne se rencontreront pas, en revanche, ils vivront chacun une aventure en parallèle. Le Thor du présent va s'amouracher d'une jeune et jolie agente du SHIELD qui s'occupe d'écologie et décide lui aussi de lutter contre le changement climatique et le futur de la Terre. Je trouve que c'est une très bonne idée, après tout, Thor est un dieu de la nature et je n'avais encore jamais entendu parler d'écologie avec ce personnage (en dehors de sa version Ultimate). Son combat va le mener à affronter le nouveau PDG de la ROXXON, qui va aller très loin.
C'est plutôt pas mal, l'idée de faire s'affronter un dieu et un technocrate est vraiment une bonne idée, et à la rigueur, j'aurais préféré que ce dernier n'ait pas de pouvoirs surhumains. En attendant, le récit avance, Thor fait des rencontres, vit une histoire d'amour et prend position. De plus, Aaron en profite pour se débarrasser d'Asgard située au-dessus de Broxton (une idée sans avenir de JM Straczynski) et remet donc le royaume des dieux à sa vraie place.
C'est un très bon récit, mais il est nettement en dessous de celui qui nous raconte le combat entre le Thor du futur, ses petites filles et un Galactus vieillissant. Cette partie-là est simplement splendide et Ribic livre ici des planches tout à fait formidables. Aaron réutilise des éléments de sa première saga et cela donne un dénouement tout à fait apocalyptique. Cette partie de l'histoire est certainement ce que j'ai vu de mieux sur le dieu du tonnerre depuis très très longtemps.
Comme d'habitude, Aaron conclut sa saga avec un récit plus posé, où notre héros fait le point.

Le meilleur arc pour le moment, ce qui veut dire beaucoup et qui est vraiment tiré vers le haut par le personnage du Thor du futur et toutes les idées qui lui sont associées et les dessins dantesques de Ribic.


(Thor #25)
(Aaron/Ribic- RM Guerra – Simon Bisley)

Ce numéro 25, double et qui conclut la série possède deux objectifs:
Premièrement, il clôt les précédentes aventures et les thèmes de ce volume en utilisant comme d'habitude trois périodes différentes dans le temps : une dans le passé lointain avec le jeune Thor contre un serpent et des magiciens, une dans le passé récent avec l'origine de Malakeith et une dans le futur avec les trois petites filles de Thor. Si ce n'est pas vraiment une conclusion générale à la série, il s'agit surtout de mettre en place les histoires à venir, chaque segment se terminant sur une potentielle menace pour la suite.
Ca fait aussi plaisir de retrouver RM Guerra aux côtés d'Aaron pour une histoire qui se veut une sorte de fable et qui est vraiment bien. En plus, j'ai toujours dit que Guerra me faisait penser à John Buscema, donc le voir sur Thor est vraiment plaisant. J'ai un peu moins aimé la partie dessinée par Simon Bisley, inférieure à mon goût à son travail sur Hellblazer avec une colo trop criarde, et j'ai en revanche adoré le travail de Ribic qui pour le coup livre certainement sur Thor ses meilleures planches. Il a vraiment assuré sur pas mal d'épisodes et mérite sans problème le statut de superstar. Ce serait loin d'être galvaudé tellement il m'a enchanté durant la bonne moitié de ces vingt-cinq épisodes. Après, en dehors de l'histoire avec Guerra, cela reste quand même un gros teaser pour la suite.


Pour résumer, cette série THOR: GOD OF THUNDER est une véritable réussite, alternant histoires simples et grandes sagas épiques. SI l'une d'entre elles m'a un peu moins plu, il est quand même rare de nos jours de trouver une série aussi stable en qualité, avec des moments de fulgurance comme la seconde histoire du dernier arc. Aux dessins, il n'y a quasiment pas d'erreur de casting, mais Esaad Ribic est nettement au-dessus.
Très conseillé, voire même plus que recommandé.

COPPERHEAD TPB 1

Contient les numéros 1 à 5 de la série COPPERHEAD (2014)
(Jay Faerber/ Scott Godlewski)
Le pitch :
Copperhead est une ville minière délabrée qui se trouve au fin fond d’une planète elle-même située aux limites de l’espace colonisé et dont tout le monde se moque. La nomination de Clara Bronson en tant que nouveau sheriff de la ville a donc beaucoup plus l’air d’une sanction que d’une promotion. Il faut dire que la jeune mère célibataire fait preuve dès son arrivée d’un fort caractère, qui va rudement et rapidement être mis à l’épreuve lorsqu’elle va se retrouver confrontée à un adjoint boudeur qui aurait aimé être à sa place, le gérant de la mine qui s’avère être une caricature parfaite du connard friqué et surtout le massacre d’une famille extraterrestre un peu rustiques aux frontières de la ville.

Jay Faerber est pour moi l’un des scénaristes les plus sous-estimés actuellement, à tel point qu’il n’a que très rarement eu des projets d’envergure chez les big two. Et pourtant, il suffit de lire sa série NOBLE CAUSES pour se rendre compte de tout le talent de scénariste du bonhomme. J’ai tendance à lui faire aveuglément confiance, de plus, le prix du premier TPB étant extrêmement réduit, je ne me suis pas privé de le précommander à Gourvy, mon fournisseur préféré de comics.
Le résultat est correct mais la mise en place est quand même assez longue. En effet et un peu à ma grande surprise, Faerber adopte ici une écriture très télévisuelle, avec ces cinq premiers épisodes qui ressemblent vraiment à un pilote de série télévisée. Il y a une intrigue principale, une histoire de meurtre qui sera résolu à la fin de l’arc et qui permet de mettre en place tous les protagonistes du comic-book ainsi que quelques éléments de fond de Clara, qui à mon sens n’est pas encore assez développée. Alors oui, on peut dire que Faerber met lentement son intrigue au long cours en place, mais cela ne m’a pas empêché de ressentir un traitement un petit peu trop superficiel. Après, c’est plutôt bien écrit et le scénariste maîtrise totalement son nouvel univers et le ton de la série, qui se veut une sorte de western futuriste. Il en reprend donc tous les codes et ce n’est pas plus mal (le nom de Bronson pour le sheriff étant aussi à mon sens un clin d’œil appuyé à l’acteur, entre autre, de western). La lecture de ce premier arc s’effectue plutôt bien, avec une intrigue qui tient la route et qui, sans être exceptionnelle (la résolution est à mon sens un peu trop rapide), nous permet de faire le tour du propriétaire et de tous les personnages de la série.
Reste le petit problème des dessins. Je ne connais pas Scott Godlewski et son dessin est loin d’être moche, mais je le trouve très très « plat » (un peu comme celui du dessinateur de TREES). En fait, encore une fois (et comme beaucoup de dessinateurs indés actuels), Godlewski a vraiment du mal à varier ses ambiance set nous livre des pages qui se ressemblent énormément quelle que soit la situation ou l’action. C’est assez fade mais la narration reste correcte et n’empêche pas heureusement la lecture. Ce n’est quand même pas une valeur ajoutée.
Un arc introductif qui ressemble vraiment à un pilote de série télé correcte, mais j’attendais un peu mieux. Les dessins sont moyens.

La suite ou pas ? :

Je prendrai bien évidemment la suite, mais Faerber aura intérêt à commencer à développer un peu de profondeur dans ces personnages pour ne pas condamner le mien (d’intérêt).

SPIDER-MAN HS 5 : LEARNING TO CRAWL

Contient les numéros 1.1 à 1.5 de la série AMAZING SPIDER-MAN (2014)
(Dan Slott / Ramon Perez)
Le pitch :
Peter Parker, alias Spider-Man depuis quelques semaines vient juste de se remettre de la mort de son oncle. En galère d'argent, il cherche tous les moyens pour pouvoir subvenir aux besoins de sa tante. Peter se rend compte qu'il est très difficile de concilier sa vie de lycéen et sa vie de figure publique. Surgit alors CLASH, un autre super-humain à base de pouvoirs soniques.

A la base, je n'avais pas vraiment envie de prendre cette série. En effet, on a encore l'impression d'une retcon un peu facile, une mini-série un peu pour rien puisqu'elle s'inscrit entre les épisodes 1 et 2 de la série AMAZING SPIDER-MAN de 1963 et qu'elle ne peut donc rien changer. Et puis je me suis rappelé que Dan Slott, même si son travail sur la série AMAZING depuis des années va du bon à tout pourri (remember les tacos et les prouts), a quand même livré l'une des plus belles mini-séries sur le tisseur de toile (SPIDER-MAN & THE HUMAN TORCH) avec Ty Templeton. Cette série étant en plus à moitié située dans le passé, donc j'ai décidé de lui donner une chance. De plus, voir Ramon Perez (dont le nom ne me dit rien, il y a tellement de dessinateurs chez Marvel en ce moment qui se ressemblent tous) lorgner franchement du côté de Steve Ditko avec un Spider-Man plutôt fin et longiligne m'a convaincu de franchir le pas. Et puis c'est quand même l'équivalent d'un TPB VO pour 5.50€.
La grande question était pour moi de savoir si Slott allait abuser de blagues faciles et de références un peu scato, comme il en a l'habitude ou s'il allait véritablement rendre un hommage de fan boy devenu scénariste au Spidey de son enfance. A mon grand soulagement, Dan Slott a pris la deuxième option.
Vraiment c'est très très bon. Slott arrive à donner l'impression d'une vraie histoire se déroulant en 1963 tout en apportant un peu de modernité. Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression d'être dans les années 80 et de lire un Spider-Man dans les pages du magazine STRANGE. Cela faisait quand même très longtemps que cela ne m'était pas arrivé, et je dois donc vous avouer que je me suis vraiment régalé. Après, l'histoire en elle-même est bien fichue, elle introduit des nouveaux personnages tout en ne changeant rien à la continuité officielle, un peu sur le principe des UNTOLD TALES OF SPIDER-MAN de Busiek et Oliffe.
Le scénariste reprend donc tous les éléments du Spider-Man de l'époque et ne s'en moque absolument pas. Au contraire, il le fait avec un très grand respect, et ça fait vraiment plaisir. Pour le coup, j'ai trouvé le scénariste vraiment très humble, comparé à ce qu'il écrit d'habitude et c'est vraiment bienvenu. Cela n'apporte finalement pas grand-chose, mais cela permet de renouer avec l'esprit de l'époque. De la même manière, l'idée de mettre en parallèle Peter et le nouveau vilain, CLASH, est plutôt bien vue, car si ce dernier n'est pas vraiment très original, cela permet tout de même de mettre en exergue les choix de Peter et son évolution. C'est plutôt bien trouvé et c'est fait avec finesse.
Je dois vous avouer aussi qu'à un moment j'ai même eu très peur, dans le dernier épisode avec une scène de dentier qui tombe. Pendant quelques secondes, je me suis dit :" punaise, avec une scène ridicule Slott a ruiné toute sa minisérie", jusqu'à ce que je poursuive ma lecture et que le scénariste m'offre finalement une scène qui m'a véritablement ému. Et ca faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti ça sur du Spidey. L'histoire est vraiment bonne et j'ai enfin retrouvé Peter et sa tante.
Niveau dessins, c'est du tout bon aussi. Comme je l'ai dit plus haut, Ramon Perez rend un hommage très appuyé au style de Steve Ditko et cela fonctionne parfaitement. Les planches sont belles, très bien agencées et surtout, vraiment modernes.
Autant le dire clairement, cette mini-série est une véritable réussite. Dan Slott laisse tomber son style d'écriture pédant et prétentieux pour ne se concentrer que sur la base et ce qui fait, pour moi, le véritable Peter Parker, c’est-à-dire le gars toujours en train de douter et qui fera tout passer après le bonheur de sa tante. Ca fait plaisir.
Ah, aucun problème en ce qui concerne la traduction, signée Sophie Watine-Vievard.
Plus que conseillé.

et demi
La mini-série qui me réconcilie avec Dan Slott et qu'on peut conseiller à tous, vieux lecteurs ou lecteurs plus récents. En plus, ce serait quand même dommage de s'en priver au vu du prix.



ARCHER AND ARMSTRONG TPB1 : THE MICHELANGELO CODE

Contient les numéros 1 à 4 de la série ARCHER AND ARMSTRONG (2012)
(Fred Van Lente / Clayton Henry)
Le pitch :
Obabiah Archer est un jeune garçon élevé avec ses "frères et sœurs" par ses parents loin des hommes, dans une sorte de groupe appelé "the sect"… Archer possède plein de talents, dont celui de connaître toutes les techniques de combat qui existent au monde. Il faut dire qu'il est investi d'une mission : détruire la bête, un personnage maléfique et que toute son éducation repose là-dessus. Alors lorsqu'il rencontre son ennemi pour la première fois (un gros gaillard immortel et épicurien nommé ARMSTRONG) et qu'il comprend que ses parents lui ont toujours menti, il est un peu perturbé. Il va donc s'associer avec lui afin de retrouver les pièces d'un artéfact très puissant qui peut conduire à la destruction de l'humanité tout en assurant l'immortalité aux personnes en sa possession. Leur traque va les conduire jusqu'au Tibet tout en passant par Rome dans une aventure pleine d'action et de rebondissements.

Valiant est un univers plutôt sympathique. Relancé il y a maintenant 3 ans avec de nouvelles incarnations de vieux héros, la compagnie livre la plupart du temps des séries qui font le travail et qui propose tout ce qu'un lecteur aguerri attend. De bonnes histoires et surtout une bonne continuité des auteurs qui travaillent dessus. Leurs séries principales sont en effet la plupart du temps réalisées par les mêmes artistes qui racontent des histoires tout à fait acceptables et sympathiques, sans les défauts des deux grandes maisons d'édition et d'Image. Il y en a en effet pour tous les goûts, du super héros pur et dur au récit d'horreur en passant par la science-fiction.
ARCHER et ARMSTRONG s'inscrit plutôt dans la veine des séries d'action humoristiques. Elle est réalisée par Fred Van Lente, qui avait produit de bonnes petites séries Marvel comme HERCULES mais surtout la splendide collection des ACTION PHILOSOPHERS, qui raconte d'un point de vue humoristique et décalé les plus grands courants philosophiques de l'histoire (un véritable bijou).
Les dessins sont signés CLAYTON HENRY, un dessinateur qui mène sa barque dans le monde des comics depuis déjà une bonne quinzaine d'années et qui possède un style tout à fait agréable, largement au niveau de plein d'autres dessinateurs désormais considérés comme des superstars.
Du coup, l'association des deux paraissait sur le papier une très bonne idée, surtout que je n'avais pas de comparaison avec la série des années 90.
Et cela fonctionne vraiment très bien. Sans être révolutionnaire, les deux artistes proposent un premier arc introductif qui n'a rien à envier à un titre du New 52 ou de Marvel Now.
On retrouve l'écriture simple et agréable de Van Lente, quelques points de philosophie et d'histoire par le biais de ARMSTRONG, tout cela mélangé avec de l'action, des bagarres et une intrigue plutôt dense mais clairement distillée. On passe plus de temps à lire un épisode de cette série qu'un arc complet de… JLA ou de GARDIANS OF GALAXY (pour ne froisser personne).
L'histoire est vraiment sympathique et on accroche tout de suite au concept et aux personnages, qui sont assez nombreux finalement mais qui ont tous un peu d'exposition.
La fin est un peu rapide, avec l'apparition d'un personnage (GEOMANCER) qui sort un peu rapidement du chapeau de l'auteur et une résolution qui aurait méritée d'être un peu plus développée. De la même manière, les changements de location sont un peu forcés et le principe des six objets à retrouver pas très original. Mais le scénariste pose vraisemblablement les bases pour la suite de son récit.
De plus, comme on pouvait s'y attendre, les dessins sont vraiment très bons, HENRY possédant un véritable sens de la ligne claire et du storytelling. C'est peut-être moins flamboyant que certains dessinateurs hype, mais c'est en tout cas très efficace, à l'image de ce comics qui peut, si le scénariste tient la route, devenir une vraie petite pépite, à condition d'aimer le concept de comics des super-héros et de comics mainstream.
Très efficace. ARCHER AND ARMSTRONG s'impose dès ses premiers numéros comme une série pas révolutionnaire mais superbement réalisée et qui donne envie au lecteur de revenir.
et demi
La suite ou pas ? : Oui, pour confirmer tout le bien que je pense de cette série dont j'ai déjà la suite.


ORIGINAL SIN EXTRA HS : THOR ET LOKI LE DIXIEME ROYAUME

Contient les numéros 5.1 à 5.5 de la série ORIGINAL SINS : THOR AND LOKI (20013)
(Jason Aaron-Al Ewing / Lee Garbett-Simone Bianchi)
Le pitch :
Thor vient de découvrir un terrible secret à cause de l'œil du gardien qui a été volé par THE ORB durant ORIGINAL SIN. Il a une sœur cachée ! Et il existe un dixième royaume dans lequel celle-ci se trouve!
Avec l'aide de son demi-frère Loki, il décide d'aller l'envahir et de réunir sa famille.

Concrètement sur le papier, une équipe composée d'Al Ewing et de Jason Aaron, ca fait envie. Après, on sent bien qu'il ne s'agit que d'une obligation éditoriale afin de ramener ANGELA (introduite misérablement dans les Gardiens of The Galaxy) dans l'univers MARVEL. La dernière fois qu'on a vu un tel artifice, c'était lors de l'introduction de Marcus Johnson alias le Nick Fury noir dans cette mini-série écrite par Cullen Bunn dont je préfère oublier le nom et comment dire, c'était tout pourri !
Là, le principe fait toujours aussi peur (ce qu'on peut toujours surnommer la ret-conne) mais on peut faire confiance aux deux auteurs pour livrer, au moins, une histoire correcte.
Et effectivement, l'histoire est correcte. Parce que quand même, arriver à faire cinq épisodes sur une idée globale assez moisie (il existe un dixième royaume dont personne n'a jamais entendu parler, dirigé par des anges, dont la chef a volé la fille d'Odin) et sans aucune surprise à la fin, fallait y arriver.
Et les deux scénaristes y arrivent. C'est un peu laborieux, c'est pas très original, on sent les choses arriver à peu près deux numéros à l'avance (Loki, Angela tout ça) mais bon, globalement ca se lit plutôt bien. C'est du mode automatique et il n'y a finalement aucune valeur ajoutée mais au moins ça se laisse lire. N'attendez donc pas de miracles, mais l'histoire donne envie de tourner les pages même si on peut reprocher pas mal de longueurs. Deux ou trois numéros auraient largement suffi.
Tout comme leurs camarades scénaristes, les dessinateurs se sont mis en binôme, à savoir Lee Garbett et Simone Bianchi.
Aucun problème pour Garbett, qui a quand même franchement fait évoluer son style, beaucoup plus malléable qu'avant et qui à mon sens devrait être déjà une super star du médium (quand on compare à Pacheco ou Mc Niven, voire même à Ivan Reis par exemple, c'est une évidence) mais la bonne surprise vient de Bianchi.
Bianchi en revanche m'inquiétait plus. C'est un très bon cover artist mais il a révélé de grosses faiblesses dans le storytelling, au point de rendre compliquée voire très incompréhensible la totalité des histoires qu'il dessine, même celles de Jeph Loeb (c'est pour dire). C'est loin d'être le cas ici et même si tout n'est pas parfait ( il y a des têtes assez ratées et encore quelques compositions bizarres) c'est plutôt agréable à lire. On sent que Bianchi a fait des efforts pour simplifier son trait, et c'est tant mieux pour nous.
La répartition des deux dessinateurs (un sur Terre, l'autre à HEAVEN) fonctionne bien et ne casse pas la lecture, c'est une bonne idée.
Après voilà, l'histoire introduit aux forceps Angela et les Anges dans l'univers Marvel mais cela aurait pu être nettement pire. Donc par rapport aux attentes, cela reste une bonne surprise.


Pas si mal finalement pour ce qui aurait pu être une catastrophe annoncée.
La suite ou pas ? :
La suite c'est la série régulière Angela qui serait restée dans les limbes des previews et de mes précommandes si elle n'avait pas été réalisée par Kieron Gillen (qui excelle avec les dieux Nordiques) et surtout Phil Jimenez et Stephanie Hans. Je vous tiendrai au courant.


Citation:
Posté par la semaine prochaine (mardi 19/05/2015)
On va rester dans une thématique VIKING avec le dernier tome de NORTHMANDERS paru chez URBAN, on ira chez AVATAR pour parler de ÜBER, on fera un tour chez DC avec EARTH TWO et d'autres surprises, notamment le DRIFTER chez IMAGE si j'ai le temps de le lire d'ici là ou bien le SEX CRIMINALS
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  #2  
Vieux 11/05/2015, 20h25
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Thor, God Of Thunder est une vraie bonne série!
Pour Copperhead, j'ai été déçu, passé le #1.
Par contre, Learning To Crawl, hormis le dessin de Ramon Perez, je me suis fait c****, je préfère Dan Slott sur le spidey contemporain.
__________________
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  #3  
Vieux 11/05/2015, 20h26
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Même si je ne partage pas vraiment ton avis pour certaines séries, merci comme toujours de nous transmettre tes lectures et ton point de vue !
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  #4  
Vieux 11/05/2015, 20h49
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
La narration de Faerber, à la marvel way (dixit himself dans le #1) est le point fort de Copperhead. Je n'ai pas trouvé cela spécialement lent à mettre en place, au contraire. Le premier arc n'est qu'en 5 et dès le #6 on comprend que le scénariste est allé à l'essentiel et a donné beaucoup plus que l'on ne croit. Les dialogues sonnent justes. Et puis graphiquement je te trouve dur avec Scott Godlewski (au contraire de Jason Howard que je ne trouve pas complètement à sa placee sur Trees). Il fait très bien le job, est régulier et son trait (et surtout les couleurs) se fond très bien dans l'ambiance western voulue par le récit de Faerber.

Pour Learning to Crawl tu sais ce que j'en pense et je ne change pas d'avis. Les idées et les hommages sont là, l'exécution non.

Thor ne fait que confirmer tout le bien que je pense de Jason Aaron, un des scénaristes les plus intéressants et importants de ces dernières années, à l'aise autant dans l'indé que dans la mainstream. J'aime beaucoup l'arc à la LOTR qui même si il est un peu long donne une interprétation intéressante de Malekith (qui fait écho au #25 mais aussi à Thor #1 avec Thor Woman) en plus d'être un exercice de style intéressant (et se passe dans les 9 royaumes au contraire du reste du run qui est sur Terre et dans l'espace). Cet arc introduit surtout l'agent Salomon et nous propose aussi un aperçu de l'avenir de Jane Foster.

Archer&Armstrong c'est que du bon jusqu'au bout sauf l'arc Sect Civil War.

On fait on aime les mêmes choses mais on est de plus en plus souvent en désaccord sur la narration (à confirmer avec UBER, de bonnes idées mais c'est trop brouillon)

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 11/05/2015 à 20h56.
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  #5  
Vieux 11/05/2015, 21h56
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Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Un peu déçu par Copperhead mais en fait j'en attendais trop au vue du pitch, avec le recul c'est une série sympa qui devrait pouvoir se bonifier avec le temps mais il faut effectivement l’enrichir petit à petit, surtout qu'il y a matière entre la guerre passée, les artie, le responsable connard de la mine... En attendant, le côté Western/S.F. marchent pas mal mais j'aurai été client de plus de fun, poussant le "délire" jusqu'au bout.
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  #6  
Vieux 11/05/2015, 22h17
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Posté par doop
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et le seul petit reproche qu'on pourrait faire à Aaron est d'avoir livré un récit intemporel, qui ne s'intègre dans aucune continuité. On aurait pu lire ce récit il y a dix ans, cela n'aurait pas impacté l'histoire ni la continuité.
D'un autre côté, on peut aussi se dire que c'est aussi cet aspect qui permettra à quiconque de le lire aisément dans 10 ans.
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  #7  
Vieux 11/05/2015, 22h36
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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Effectivement, ca pourra être un classique du coup !
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  #8  
Vieux 12/05/2015, 01h30
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mellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantastic
Pas mal vu, le parallèle Guera/Buscema! D'accord aussi sur Bisley, en tous cas cet épisode final était marquant.
Aaron a introduit pas mal de choses intéressantes durant son run de Thor (la librairie par exemple), qui pourraient parfaitement être réutilisées par d'autres auteurs.
Une chose en plus, Aaron utilise aussi de l'humour à petites doses durant son run et ça fonctionne très bien malgré la dimension épique des histoires.
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  #9  
Vieux 12/05/2015, 15h18
doop doop est déconnecté
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Ah, GUERA m'a toujours fait penser à Buscema, me demande pas pourquoi !!
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  #10  
Vieux 12/05/2015, 15h33
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mrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être conmrcitrouille a oublié d'être con
Je tenais à préciser que la fin du run de Jurgens avait été sabordé par l'éditorial lui demandant de conclure 4 ou 6 mois plus tôt que prévu pour cause de Avengers Disassembled Sinon c'est bon de te lire Doop
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  #11  
Vieux 12/05/2015, 15h47
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bouzouk force !!!!
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et c'était pourtant pas mal du tout !
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  #12  
Vieux 12/05/2015, 15h51
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Cela reste mon run préféré
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  #13  
Vieux 12/05/2015, 20h39
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Merci pour ces chroniques! Comme toi, je pensais que le crossover Thor/Loki sur Angela allait etre une purge et en fait non.

Le Thor fait envie. Un jour, sûrement.
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  #14  
Vieux 15/05/2015, 20h30
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Drix change la caisse du Fauve
Encore merci pour ces critiques. Concernant Thor, etant en train de lire le tome 2, je n'ai pas trop voulu me faire spoiler donc je n'ai pas lu ta prose jusqu'au bout, m'en veux pas!
Mais tout a fait d'accord pour dire que c'est un run d'anthologie, la meilleure serie Now pour moi avec UA.

Pour le reste, ne suivant que Marvel de loin, merci pour les resumé de Learning to Crawl, qui divise et les origines d'Angela, devenue la soeur de Thor ��!!
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