Critiques Doopiennes 198 : Savage Dragon, FF,Cap America,Mor Glories & Kitty Pryde

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°198

	Citation:
	Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation. Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!

SAVAGE DRAGON ARCHIVES vol 3



Contient les numéros 51 à 75 de la série SAVAGE DRAGON
(Erik Larsen)

Elle s'est faite attendre cette troisième intégrale du SAVAGE DRAGON. Après la publication des deux premières, elle a du être annoncée deux ou trois fois, puis toujours reportée jusqu'à ce que tout le monde en oublie même son existence. Sa sortie s'est même faite en catimini. Personnellement, je ne l'avais pas vue dans les previews Image, ni même sur une quelconque sollicitation. Je ne connais pas les raisons qui font que cette nouvelle intégrale sorte environ cinq ans après la précédente, mais ca fait toujours plaisir. Grâce en soit rendue à Cyclopebox qui m'a informé de son existence.
Pour la petite anecdote, j'avais critiqué la première intégrale lors des critiques doopiennes n°1
Alors que l'on s'approche petit à petit de la 200ème, je trouve que c'est un joli clin d'œil.
http://www.buzzcomics.net/showthread...ghlight=dragon
La deuxième intégrale a été critiquée dans les critiques doopiennes n°16 avec brocolis.
http://www.buzzcomics.net/showthread...ghlight=dragon

Le pitch :
Le dragon est mort, tout du moins supposé mort. Il faut quelqu'un pour prendre sa place alors que les dieux mythologiques commencent à revenir sur Terre. Rassurez-vous, notre héros ne va pas être absent bien longtemps et on va le retrouver pour la suite de ses folles aventures. Au programme, des enlèvements de bébés, des mariages (dont le sien !), des morts qui n'en sont finalement pas, des morts qui vont le rester et des retours. Bref, tout ce qu'on aime.
Je vais avoir l'impression de me répéter mais à la base, le Savage Dragon pourrait représenter tout ce que je n'aime pas dans les comics, ou tout du moins, ce qui aurait tendance à me faire hausser les yeux de désespoir. Pourtant avec Larsen ca fonctionne. Il y a certes de blagues vaseuses, des trucs lourdingues, des filles aux gros seins déshabillées, du combat, de la baston, du fun facile mais ca fonctionne. Et je pense savoir pourquoi : tout simplement parce que cela ne semble pas calculé. En effet, si certaines bandes dessinées super hype d'aujourd'hui proposent des histoires délibérément provocatrices ou fun juste parce que cela semble fonctionner (jetons juste un coup d'œil aux sorties IMAGE, qui a force de vouloir proposer des choses un peu différentes et à contre courant commence elle-même à s'auto-caricaturer), si on sent parfois que le trait est forcé sur pas mal de séries, ce n'est pas le cas ici. Tout simplement parce que c'est Erik larsen aux commandes et que celui-ci n'a pas fait varier d'un iota la direction de sa série. Ca peut paraître répétitif parfois, mais l'énergie du dessinateur/scénariste transparait dans les pages à un tel degré qu'il donne véritablement au lecteur l'impression de faire une bande dessinée pour s'amuser, et pas pour amuser ses potentiels lecteurs. Larsen livre des filles aux gros seins, des scènes rigolotes et lourdingues sans arrières pensées, mais tout simplement parce que ça l'éclate, et j'ai rarement eu cette impression là dans les comics actuels, qui visent la plupart du temps une cible particulière. Là, on a juste un gars qui fait ce qu'il a envie et qui donne l'impression de se moquer du reste. Après, ce n'est peut être pas le cas, mais c'est en toute franchise l'impression qui ressort de ces trois intégrales. Il faut quand même être assez dingue pour faire partir son personnage (sur lequel la série repose uniquement et qui n'a pas, par exemple, la notoriété de Spider-Man ) pendant tout un arc ou même inventer des méchants au doux noms de Cesspool ou Dung, qui ont la capacité de balancer des flots de pus ou de bouse ! Ou alors de proposer un méchant principal muni d'une tête de … poulet ! (c'est d'ailleurs l'un de mes personnages préférés). En fait, le truc qui différencie SAVAGE DRAGON des séries Image qui sont sorties au même moment, c'est que contrairement à Lee, Silvestri , Liefeld ou encore McFarlane (dans une moindre mesure toutefois), larsen est un bon scénariste, capable de proposer des tonnes de rebondissements, mais aussi des intriques à long terme sans jamais se répéter, ce qui est quand même assez impressionnant. J'allais faire une remarque au milieu de ma lecture sur le fait qu'il y avait quand même beaucoup de mariages et d'enfants enlevés, mais il se trouve qu'en fin de récit, Larsen donne une explication concrète de la chose. Ses personnages évoluent donc, deviennent des parents, les relations évoluent, ce qui prouve que Larsen maîtrise parfaitement le concept d'intrigues au long cours, certains personnages ou certaines actions pouvant avoir une répercussion quinze ou vingt numéros plus tard. Le destin de MIGHTY MAN par exemple est assez révélateur des plans à long terme de Larsen.
Du coup, ce troisième volume de SAVAGE DRAGON ARCHIVES (dont le grain de page a change en mieux, c'est moins cracra que les deux premières archives) est aussi fun et distrayant que les deux premiers. La qualité n'a pas bougé d'un iota et c'est tant mieux pour nous. Les aventures se suivent sans aucun problème et larsen trouve toujours le petit truc pour nous donner envie d'attaquer l'épisode suivant. Pour information, j'avais décidé de relire les trois archives dans leur intégralité, cela m'a pris environ 3 jours !
Un comics qui se dévore, qui ne révolutionne rien, mais qui propose des histoires plutôt bien construites, avec des plans à long terme et dont l'ambiance correspond intégralement à l'esprit de son créateur/scénariste/éditeur/dessinateur.
Allez, on va quand même mettre un petit bémol quand au retour à la vie du SAVAGE DRAGON, avec un personnage qui ne sert qu'à ça et qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
Ca fait plaisir de voir autant d'épisodes, qui ont tous le même grain de folie et une envie irréprochable de proposer une véritable série mensuelle à suivre. Les personnages évoluent, et même si le concept est assez "bateau", le scénario est beaucoup moins léger que ce que l'on pourrait au premier abord imaginer.

FF #1 : BIENVENUE



(Fraction/Allred-Quinones)

Série initiée par le Marvel Now et qui a fait polémique lors de sa publication en VF. En effet, cette série est intimement liée à Fantastic Four, publiée dans le magazine Iron Man et qui aurait dû avoir sa place dans cette revue s'est vue rejetée aux calendres grecques en raison de la "non-bankabelité" de son dessinateur, j'ai nommé Mike Allred.
Après lecture des deux séries, je reste persuadé que si la lecture de l'une n'est pas indispensable à celle de l'autre, il y a quand même pas mal de liens qui peuvent éclairer les personnages de l'une comme de l'autre. C'est plus évident encore sur FF publié ici en 100% Marvel, puisque l'introduction de Darla Deering se fait dans F4 #1 et qu'un personnage mystérieux qui se veut être un Johnny Storm du Futur est un des protagonistes principaux de F4 aussi.
Alors est ce que ça empêche de lire FF ? Non. En revanche, ca explique beaucoup plus de choses.
Bref.
ON en rajoute une couche avec cette chose plutôt énervante chez Panini : la séparation inexistante des épisodes. C'est pénible. Pour le coup, on sent clairement qu'il y a un autre niveau d'édition avec Urban, qui a certainement plus de moyens, mais qui ne se contente quasiment jamais de livrer des épisodes tels quels. Là on a clairement une envie de "balancer" les épisodes sans aucune autre forme de ménagement et de foutre les couvertures alternatives à la fin. C'est toujours dommage. En plus, il y a toujours quelques faiblesses dans la traduction, des phrases qui ne "collent pas" même si ce n'est pas une catastrophe non plus.
Le pitch :
Les Fantastic Four partent en voyage inter-dimensionnel durant 4 secondes. Comme ils ne savent pas ce qui peut leur arriver durant ce "court" laps de temps, Reed Richards envisage de créer une équipe de remplaçants constituée de Miss Hulk, de Medusa, de Darla Deering mais aussi de Ant-Man (Scott Lang) très réticent.

Bon, c'est quand même pas fameux mais il y a des points positifs :
- c'est beaucoup moins pénible à lire que la série Fantastic Four
- Il y a quand même quelques bons moments.
- C'est dessiné par Mike Allred.
J'avais commencé une critique en VO de ces épisodes, VO que j'avais arrêtée car j'avais l'impression qu'il me manquait des choses sur la série (puisque je ne faisais par F4 en VO). J'ai donc attendu une publication VF simultanée des deux séries, qui n'est donc jamais arrivée. Du coup, j'en suis un peu au même point qu'avant, sauf que cette fois ci j'ai pu lire les épisodes de F4 associés.
Les premiers numéros sont quand même plutôt pas mal, avec des personnages hauts en couleurs qui conviennent parfaitement au style d'Allred. N'oublions pas que Fraction est à la base un scénariste qui peut proposer des choses terriblement originales et réussies (Iron Fist, The Order, Casanova, Hawkeye, de nombreux arcs d'Iron man) comme des bouses infâmes sans aucun intérêt (Fear Itself, Fantastic Four, de nombreux arcs d'Iron man ).
Dans cette histoire, il est un peu entre les deux. S'il a véritablement de bonnes idées et construit bien certains personnages (Scott Lang, sa relation avec Darla, le fait qu'il ne veuille pas être un héros et surtout les petits jeunes de la Future Fondation), il laisse complètement de côté le personnage de Miss Hulk et nous propose un arc assez pourri avec Medusa, que je trouve complètement à côté de la plaque. De la même manière, la partie avec Blastaar est assez pénible à lire, surtout quand Allred est remplacé par Joe Quinones, que je n'apprécie pas du tout.
Du coup, on a huit épisodes qui fourmillent de bonnes idées, mais que Fraction n'arrive pas à exploiter complètement. Il est de plus grandement aidé par le design et les compositions de Allred, qui est toujours aussi bon, mais il manque quelque chose.
parce que le dessin, mais clairement, le scénario, l'édition VF et la traduction sont au mieux moyens.

MORNING GLORIES vol 6



(Spencer/Eisma)

On continue notre lecture d'une des séries les plus intrigantes de ces dernières années, à savoir MORNING GLORIES, par Nick Spencer et Joe eisma.
Le pitch :
Deuxième partie de la deuxième saison, les alliances entre les élèves se forment tandis qu'on apprend encore un peu plus du passé de certains personnages.

Comme d'habitude, Morning Glories soulève toujours plus de questions à chaque volume et ne répond quasiment jamais à rien. Mais ce n'est pas gênant dans la mesure où l'on a réellement l'impression que le scénariste ne brode pas au fur et à mesure et qu'il a un plan bien établi.
Ce volume six est de plus, à mon humble avis, l'un des tout meilleurs de la série. En fait, Spencer casse un peu sa structure en mille-feuille temporel pour nous livrer des récits centrés sur quelques une des personnages de la série et une progression un petit peu plus linéaire. Je ne sais pas si c'est parce que je suis plus à l'aise avec le concept, avec les personnages ou si c'est parce que le récit est meilleur, mais j'ai carrément pu lire ce TPB sans avoir besoin de re-feuilleter les précédents. Il se passe encore beaucoup de choses, et c'est vraiment captivant. On a en outre de véritables révélations en ce qui concerne les personnages de Jun mais aussi de la tueuse Ukrainienne qui ne font l'objet d'aucune interprétation ni contestation, et c'est bien d'avoir parfois un petit endroit où se poser dans cette longue histoire.
Après, je ne sais pas si c'est aussi parce que j'ai pris l'habitude des dessins de Joe Eisma ou si c'est parce que ce dernier a progressé mais je n'ai pas eu, contrairement à quasiment tous les autres volumes, de souci pour reconnaître les personnages.
MORNING GLORIES confirme vraiment son statut de série mystérieuse à suivre avec ces épisodes, qui sont nettement plus compréhensibles que les autres. On commence à rassembler certaines pièces du puzzle, même si on n'a toujours aucune idée de ce qu'il est censé représenter. Réussir le tour de force de ne pas m'avoir fait décrocher au bout de presque trente cinq numéros est un véritable exploit. J'attends avec impatience la suite et surtout le dénouement.

et demi
Même si c'est toujours aussi cryptique, Spencer commence à lever un peu le voile sur certains personnages et nous livre encore une fois une intrigue haletante. De plus, Eisma progresse. Cela donne un excellent volume.

X-MEN EXTRA #100 : KITTY PRYDE : SHADOW & FLAME



(Yoshida / Paul Smith)

OK, je ne comprends pas très bien l'idée de publier une obscure mini série sur Kitty Pryde qui date de 10 ans mais c'est toujours très agréable de voir du Paul Smith. Après, étant donné que cette mini-série n'est pas restée dans les annales des lecteurs VO il fallait pas s'attendre à grand-chose…. Et effectivement, c'est pas génial…

Le pitch :
Kitty Pryde reçoit un message mystérieux en provenance du Japon. On lui demande de venir au plus vite avec Lockheed en lui joignant une photo de Puff, la petite amie Dragon de Lockheed issue d'une aventure inédite en kiosque (peut être dispo en intégrale je ne sais pas). Il s'agit bien évidemment d'un guet-apens qui va amener Kitty à combattre des ninjas (bien évidemment) et une secte qui se prétend d'Ogun, le maître de Wolverine avec qui Kitty a eu déjà fort à faire dans une mini série très importante mais absolument inédite en VF.

Bon; voilà, on ne va pas couper les cheveux en quatre, cette mini-série ne vaut principalement que pour les dessins de Paul Smith car le scénario d'Akira Yoshida est au mieux passable. Alors certains vont rétorquer que l'histoire est correcte et sympa et qu'il ne faut pas en demander plus, mais là je ne suis pas vraiment d'accord. Il y avait quand même moyen de faire une histoire quand même plutôt bien fichue avec Kitty et son dragon, mais là, je trouve qu'on est dans l'accumulation de clichés. Kitty se bat, rencontre des gens, on nous dit 5012 fois qu'elle est très forte, il y a des retournements de situation, bref, vous aurez oublié l'histoire à peu près dix minutes après l'avoir lue, tellement c'est inoffensif.
Alors après ca se lit, mais clairement; Yoshida a essayé de mettre en valeur les dessins de Smith et s'est carrément effacé. C'est pas très original et plutôt creux.
Surtout que pour le lecteur VF, l'intrigue est relativement insipide puisqu'elle fait référence aussi à des épisodes qui n'ont jamais été publié. C'est quand même dommage, car il y avait peut être moyen de faire cohabiter la mini de Claremont et Milgrom et celle là dans un autre format.
Et même pour du Paul Smith, c'est pas non plus l'explosion de joie. En fait, je n'ai quasiment jamais retrouvé le Paul Smith de Uncanny X-Men, que ce soit sur ses X-Factor, ses Golden Age ou autres, et je crois que la réponse tient en un seul nom : Bob Wiacek, qui je crois réussissait à donner une véritable identité graphique au dessinateur sur Uncanny X-Men et arrivait véritablement à sublimer son trait façon art-déco, ce que n'arrive pas à faire Joe Rubinstein ici, qui n'est pourtant pas le dernier des manchots.
Du coup, même si c'est très bien dessiné, c'est quand même un peu au-dessous de ce que j'attendais, surtout avec Kitty et son dragon qui me semblent être les personnages préférés du dessinateur (il a d'ailleurs quasiment repris le concept dans Leave It To Chance avec James Robinson). Après, pour le prix c'est OK, mais clairement, c'est pas la meilleure mini-série qu'il m'ait été donné de lire et de loin.

et demi.
Inoffensif et sans ambition, avec de bons dessins. Mais clairement, l'intrigue déjà assez superficielle risque de le paraître encore plus étant donné la non publication des épisodes auxquels elle fait référence. Dommage. A la rigueur si vous trouvez 5 euros par terre….

CAPTAIN AMERICA & THE FALCON : NOMAD



(Englehart / S.Buscema,Frank Robbins)

Là aussi, suite du premier TPB qui contenait l'histoire "Man without a country". Je n'avais pas vraiment aimé, trouvant finalement le scénario un peu trop léger, mais ce sont des épisodes mythiques, donc je voulais connaître la fin.
Le pitch :
Captain America n'est plus, dégoûté par les agissements de son pays et par la corruption de ses dirigeants, il a abandonné le costume à la bannière étoilée. Mais le super héros sommeillent toujours en lui.

Le début est nettement meilleur que les épisodes qui le précédaient dans l'autre volume. On y voit un Steve Rogers complètement paumé et dont l'idéal vient de s'effondrer. De plus, il ne sait pas quoi faire de sa peau et se fait rejeter par son équipier (le Faucon) qui n'accepte pas la démission de son ami. C'est Œil de Faucon qui va lui donner la solution : continuer à être un super héros, mais en changeant de costume ! Cap devient Nomad et combat donc quelques criminels avant de se frotter à la société du serpent et finalement Crâne Rouge.
Et c'est vraiment pas mal, en tout cas au départ car ca commence à foirer dès que Cap endosse son nouveau costume et se bat. Cette chute de la qualité correspond aussi à l'arrivée de Frank Robbins sur le titre, qui a un style bien particulier, mais qui m'insupporte au plus haut point. Déjà que Buscema n'était pas vraiment au top (mangé par l'encrage de Colletta), Robbins livre une prestation limite comique, qui fait déjà complètement ringard. On se croirait dans un mauvais comics des années 40. Et ca ne marche plus.
Les batailles et les ennemis sont vraiment inintéressants et de plus, Cap jette son costume du Nomad AU BOUT DE TROIS EPISODES !!!! C'est ça l'aventure mythique ? Ben, c'est quand même assez peu. L'intrigue n'est vraiment pas bonne, même si Englehart (un scénariste beaucoup plus finaud que ce que ses intrigues primaires laissent supposer) en profite pour donner aux lecteurs une leçon sur sa vision de l'Amérique, non seulement au travers du discours de Steve quand il redevient Captain America, mais aussi par la liaison mixte entre GABE JONES (un personnage secondaire noir) et PEGGY CARTER. C'est à mon sens assez fort pour l'époque (on est en 1975). Mais Englehart n'arrive malheureusement pas à trouver une intrigue assez palpitante pour faire passer ses idées politique au mieux, c'est dommage. Et vraiment les dessins de Robbins m'ont gâché ma lecture. Je connais pourtant son style assez spécial, me rappelant que je n'aimais pas ça déjà à l'époque dans Titans et les Envahisseurs, mais alors là, ça m'a semblé juste catastrophique !



et demi
Déçu grandement par cette aventure "mythique" de Captain America. On sent bien le fond politique et les idées assez novatrices pour un comics, mais elles sont particulièrement dispersées dans une histoire principale vraiment médiocre. Englehart fera beaucoup mieux par la suite. ET les dessins de Robbins……..

	Citation:			Posté par prochainement
	CapThe Wake, Swamp thing par Vaughan, Miracleman, Amazing X-Men, batwoman et un CINQ BROCOLIS

[JB]

Merci pour ces lectures
Nomad: Il y a tout de même la page culte qui explique pourquoi Rogers ne garde pas la cape apparaissant sur la couverture Est-ce que l'affrontement avec Crane Rouge que tu évoque qui marque le retcon des origines du Faucon (avec quelques cases absurdes de Robbins pour autant que je m'en souvienne) ?
Dans les poches Aredit/Artima VF, je crois me souvenir que Rogers disait avoir été remotivé par Hawkeye déguisé en Golden Archer (de l'Escadron Supreme ?) Cet épisode avait-il été traduit à l'époque ou s'agit-il d'un inédit ?

Pour les FF, je serais plus critique avec les traductions qui m'ont bousillé la lecture.

Le X-Men Extra est clairement un anniversaire raté.

[doop]

oui pour tout. le golden archer était dans un cap géant il me semble. et non, le golden archer était qqun d'autre

[Al Pennyworth]

Merci pour ces critiques. Je n'ai rien lu parmi ces ouvrages, mais tu me donnes bien envie de me remettre dans Morning Glories. Pour le reste, ca sera sans moi.

[Fin Fang Foom]

	Citation:			Posté par doop
	Et c'est vraiment pas mal, en tout cas au départ car ca commence à foirer dès que Cap endosse son nouveau costume et se bat. Cette chute de la qualité correspond aussi à l'arrivée de Frank Robbins sur le titre, qui a un style bien particulier, mais qui m'insupporte au plus haut point. Déjà que Buscema n'était pas vraiment au top (mangé par l'encrage de Colletta), Robbins livre une prestation limite comique, qui fait déjà complètement ringard. On se croirait dans un mauvais comics des années 40. Et ca ne marche plus. Les batailles et les ennemis sont vraiment inintéressants et de plus, Cap jette son costume du Nomad AU BOUT DE TROIS EPISODES !!!! C'est ça l'aventure mythique ? Ben, c'est quand même assez peu. L'intrigue n'est vraiment pas bonne, même si Englehart (un scénariste beaucoup plus finaud que ce que ses intrigues primaires laissent supposer) en profite pour donner aux lecteurs une leçon sur sa vision de l'Amérique, non seulement au travers du discours de Steve quand il redevient Captain America, mais aussi par la liaison mixte entre GABE JONES (un personnage secondaire noir) et PEGGY CARTER. C'est à mon sens assez fort pour l'époque (on est en 1975). Mais Englehart n'arrive malheureusement pas à trouver une intrigue assez palpitante pour faire passer ses idées politique au mieux, c'est dommage. Et vraiment les dessins de Robbins m'ont gâché ma lecture. Je connais pourtant son style assez spécial, me rappelant que je n'aimais pas ça déjà à l'époque dans Titans et les Envahisseurs, mais alors là, ça m'a semblé juste catastrophique !

T'es trop dur là ! Certes, ça a peut-être vieilli, mais ça a marqué en 1974-1975. J'ai lu ces épisodes dans les années 1980 et c'était de très bons épisodes de Captain America à cette époque. C'était la première fois où l'on voyait Captain America jeter son costume pour montrer son désaccord avec la politique américaine, suite à l'excellente saga de l'Empire Secret. Englehart ne pouvait pas le dire à cette époque, mais c'était un peu pour refléter le problème de la guerre du Vietnam. Le premier épisode dessiné par Frank Robbins est excellent (#182). Tu n'aimes pas Frank Robbins, c'est ton droit. Mais ne dis pas "catastrophique", il faut respecter son art.
Les pages avec Viper et le Serpent Squad sont formidables en matière de dynamisme et d'expression des visages (surtout la folie de Viper).

[aegnor]

Je crois que tu as mis le doigts sur ce qui fait l'intérêt du savage dragon: Le plaisir manifeste qu'a Larsen de le réaliser.

[gillesC]

Très bien vu!


Bon, cela dit, j'avoue; j'ai arrêté vers les 160...

[doop]

ARf, ca fait encore trois intégrales

[Fletcher Arrowsmith]

Savage Dragon : j'aime tellement le vert que j'ai commencé il y a un petit moment la série et je reste bloqué au TP5 (je veux la lire en couleur)..... J'ai eu du mal à trouver la suite à l'époque et depuis je n'ai pas continué. Mais c'est clairement une superbe série bien foutue qui donne beaucoup de plaisir (comme Larsen) à la lecture.

Pas lu le reste (le TP6 de MG est en attente).

Superbes critiques Doop. Vivement la 200ième. Tu compte faire une spéciale comme pour la 100eme ?

[doop]

je pense que ca va être compliqué pour le 200, en fait je n'ai aucune idée de ce que pourrais faire de spécial......En deux semaines....
Je sais pas, si vous avez des idées. Tiens, si vous voulez me donner des titres que je pourrais critiquer (si je les ai) ca pourrait être une bonne chose....

[Fletcher Arrowsmith]

Ok j'avais bien aimé ton 100. On te propose alors.

[scarletneedle]

Le Kitty pryde me faisait de l’œil, je sens que je vais le refermer....

Sinon, la lecture de Morning Glories est toujours conseillée pour vérifier si le sneurones sont connectés!

[wildcard]

Tu es sévère avec Kitty Pryde : Shadow & Flame.
Certes, scénaristiquement, ce n'est pas très original et palpitant, mais c'est charmant, léger. Il ne faut pas oublier que cette mini-série avait été lancée pour profiter du succès des Astonishing X-Men de Whedon-Cassaday, donc tout ça n'a pas du être super élaboré (si Whedon avait eu le temps d'imaginer un récit ou de seconder Yoshida, ç'aurait été sans doute meilleur).
Quant à Paul Smith, son dessin reste quand même superbe. L'encrage trop lourd de Rubinstein ne lui convient pas, mais Smith devait certainement être trop à la bourre comme d'hab'. Smith est son meilleur encreur : il suffit de relire Leave it to Chance, Golden Age, ou ses épisodes de Nexus pour s'en convaincre (cela dit, son duo avec Wiacek était aussi très bon). ET surtout Paul Smith est celui qui a toujours le mieux dessiné Kitty (et Lockheed) !

[doop]

D'ailleurs, je vais vous faire un topic pour les critiques doopiennes 200 :
Il est ouvert, venez choisir ou proposer !

http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=54387

[Jeaph]

	Citation:			Posté par doop
	X-MEN EXTRA #100 : KITTY PRYDE : SHADOW & FLAME (Yoshida / Paul Smith) [/CENTER] Il s'agit bien évidemment d'un guet-apens qui va amener Kitty à combattre des ninjas (bien évidemment) et une secte qui se prétend d'Ogun, le maître de Wolverine avec qui Kitty a eu déjà fort à faire dans une mini série très importante mais absolument inédite en VF.

A l'époque, en lisant entre les lignes des épisodes VF, on se doutait bien qu'il était arrivé quelque chose à Kitty et Wolvie au Japon. J'avais fait des recherches pour essayer de trouver ces épisodes (on parle d'avant internet), et j'étais tombé sur cette mini dessinée par... Milgrom! Des combats de ninjas par Milgrom! La crise!