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Vieux 17/04/2014, 18h42
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 25 075
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes 200 : 'nuff said

CRITIQUES DOOPIENNES N°200

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!
Citation:
Bon ben voilà on y est ! 200ème numéro des critiques Doopiennes depuis le début, avec des relaunch, des ultimates versions. Même si le rythme n'a pas été extrêmement soutenu depuis deux ou trois ans, bon an mal an on en arrive désormais à plus de 1000 critiques de comics (ca commence à en faire un paquet), d'omnibus, de TPB, de singles, de revues VF. Je ne vais pas m'étendre plus longtemps, mais juste encore un petit mot pour vous signifier que je suis très fier de ces critiques, souvent écrites à l'arrache je le reconnais, mais qui ont réussi à fidéliser pas mal de personnes. Ca fait toujours plaisir de voir que son avis est parfois pris en considération. J'espère aussi vous avoir permis de découvrir des choses que vous ne connaissiez pas, d'avoir mis l'accent sur certaines séries parfois tombées directement dans l'oubli et puis aussi réussir à vous transmettre ma passion pour les comics.
Un merci à pas mal de gens, qui me lisent régulièrement, qui réagissent ou qui laissent des commentaires sympas (ca fait toujours plaisir aussi) et une petite pensée pour Niglo, sans qui les critiques Doopiennes n'auraient jamais vu le jour. En effet, À l'époque où Buzz était un forum d'émulation, Niglo était parti sur un projet de critiques quotidiennes, ce qui m'avait donné envie de faire des critiques hebdomadaires.

Donc merci à tout le monde, il y a tellement de gens qui me donnent envie de continuer que je ne vais pas tous les citer, ils se reconnaîtront.

Pour cette 200ème, je rappelle que ce sont les lecteurs des critiques Doopiennes qui ont choisi les comics critiqués ici.
DAREDEVIL END OF DAYS



(Bendis / Janson, Mack, Sienkiewicz,Maleev)

Difficile de résister à cette mini série en huit épisodes réalisée par la plupart des meilleurs artistes à avoir travaillé sur notre tête à cornes. Bendis s'est rarement planté sur Daredevil, et le voir revenir pour une sorte de conclusion à son run me semblait indispensable, tellement il avait prouvé qu'il maitrisait le personnage. Même s'il faut se méfier des retours (rarement au niveau), la partie graphique laissait présager du bon.
Le pitch :
Daredevil est mort, il a été éxécuté par le tireur. En hommage à son meilleur ami, le reporter Ben Urich part sur les traces des dernières années de Matt Murdock, rencontrant tous les personnages importants de son existence.

Bendis nous offre donc sa version de Daredevil The End, et il faut avouer que c'est plutôt réussi. Il faut dire qu'il n'avait pas d'intrigues en suspens à conclure et peut donc se permettre de faire un tour d'horizon du personnage et de ses associés. La majorité du récit est dessinée par Klaus Janson, aidé par Mack, Sienkiewicz ou Maleev qui livrent généralement des pages du genre "poster" sur chaque individu marquant de la vie de Matt (Elektra, Echo, le Caid, etc…).
Et tout le monde est en grande forme. Bendis arrive à faire (via Janson) la parfaite synthèse entre son run et celui de Miller et même si on peut lui reprocher d'avoir mis de côté les versions de Kesel, Nocenti ou Brubaker, il faut reconnaître que c'est parfait. On suit donc le parcours de Ben Urich, qui veut connaître à tout prix le fin mot de l'histoire et les circonstances de la mort de Matt.
Il y a un joli suspense tout au long de la série, notamment concernant le mot mystérieux prononcé par Daredevil au moment de sa mort ("Mapone") et après huit épisodes, on connaît la réponse (tout cela pour dire qu'il n'y a pas de fin ouverte).
Bendis nous dévoile donc le futur de Matt, et se penche plus particulièrement sur son héritage spirituel, en nous proposant de nombreux successeurs qui ont tous un lien avec notre avocat. Personne n'est oublié (on a même jusqu'à l'enfant que Mack et Bendis avaient introduits dans leur premier travail sur le personnage) et l'intrigue est suffisamment prenante pour qu'on ne puisse pas lâcher le livre avant de connaître la fin de l'histoire. C'est du vrai Bendis au scénario, et ceux qui ont aimé son run sur Daredevil ne seront absolument pas déçus.
Graphiquement c'est encore très bon. Janson apparemment retrouve son personnage fétiche et il livre clairement son meilleur travail depuis longtemps je trouve. Trop souvent considéré comme "l'encreur de Miller", il montre ici que ses dessins étaient une part non négligeable du run du créateur de Sin City. Surtout que Bill Sienkiewicz, qui termine ses crayonnés, à l'air de respecter parfaitement le travail du dessinateur, ne cherchant pas, comme souvent à "écraser" (pour le meilleur il est vrai) les traits de l'artiste pour y plaquer les siens. Les deux nous livrent des planches vraiment somptueuses.
C'est un véritable bonheur graphique qui nous replonge donc trente ans en arrière, agrémenté en plus (comme on l'a dit plus haut) par des pages signées Mack, Sienkiewicz ou Maleev qui sont tous au top niveau.
Après la conclusion de l'histoire est un peu facile, sous fond de réincarnation et l'on y sent (peut être à tort) la patte de David Mack au scénario, c'est un peu moins urbain et un peu plus mystique. J'aurais personnellement préféré une autre conclusion, car le climax est finalement assez faible, ainsi que la révélation finale.
Cette mini série permet toutefois de dresser un futur possible des personnages de la série, tout en respectant le travail effectué auparavant.
Et quels dessins !
C'est donc très conseillé, surtout si vous avez aimé le Bendis d'Alias et de Daredevil. Cela permet aussi de voir ce qui pourrait se passer dans le futur, et même si cela n'a aucune conséquence sur les séries actuelles, c'est une jolie conclusion.
Et quels dessins ! (bis)


Une intrigue plutôt captivante et un régal graphique qui arrivent à compenser une fin un peu plus faible que ce que le début laissait envisager. Cette mini permet aussi de voir que Matt est un petit coquin, qui a fait des ravages dans le cœur de nombreuses filles du Marvel universe. D'ailleurs, je ne saurais vous remettre le lien de mon enquête sur Matt et ses conquêtes .

Super héros et sexualité 3: l'amour rend aveugle mais pas impotent :
http://www.buzzcomics.net/showthread...ht=sexualit%E9



TALES OF THE BATMAN : DON NEWTON



(O'Neil, Conway, Fleisher, Burkett, Rozakis, pasko, Wolfman/Don Newton)

J'avais le choix entre les TALES OF THE BATMAN DON NEWTON et celles de GENE COLAN. J'ai préféré vous présenter celle-ci car elle met en avant un dessinateur à mon goût trop oublié et pourtant clairement au dessus du lot, Don Newton, malheureusement parti trop tôt. Non seulement Newton est un grand dessinateur, mais j'avais en plus quelques souvenirs de BATMAN POCHE de chez SAGEDITION d'histoires réussies (il me semble avec Jason Todd ou avec une méchante albinos du nom de Nocturna, mais je n'en suis pas sur...Il me semble que c'était scénarisé par Conway).
Du coup j'ai été un peu surpris du format. En effet, ces TALES OF THE BATMAN présentent les récits du dessinateur dans l'ordre chronologique. Et comme Newton était plutôt prolifique, il lui est arrivé de dessiner en même temps BATMAN et DETECTIVE COMICS. Du coup, quelques épisodes de DETECTIVE COMICS ou de BRAVE AND THE BOLD s'intercalent entre deux épisodes à suivre de BATMAN, ce qui est un peu surprenant au départ, mais qui finalement ne gâche pas beaucoup la lecture.
J'ai été aussi surpris du concept des histories de l'époque, qui sont généralement des histoires solo (ou à suivre sur deux épisodes maximum) et qui relatent des aventures uniquement centrées sur Batman. Il y a très peu de vie privée là dedans, et la valse des scénaristes (même si O'Neil signe la majorité des histoires, il y a rarement trois épisodes signés par le même auteur) renforce cet aspect.
En gros, il y a un meurtre bizarre, un crime assez surprenant dévoilé en première page et la suite de l'histoire nous montre ce qui s'est passé avant et après. C'est un peu toujours la même manière de raconter une histoire, et à la longue ca peut devenir redondant, surtout qu'au départ, le niveau des histoires n'est pas franchement exceptionnel. C'est le point faible du bouquin en réalité, cette succession d'histoires un peu passe partout qui le rendent assez indigeste à la longue (350 pages quand même).
Bon, il y a quand même des points positifs et surtout l'apparition d'un méchant assez flippant et superbement bien décrit par O'Neil, Maxie Zeus, un criminel qui se prend pour un dieu. Quelques histoires sortent aussi du lot comme celles avec l'écrivain condamné à mort, ou avec le Doctor Crime, qui reconnaît les blessures de Bruce Wayne sur Batman et qui fait le lien entre les deux.
Après, on reconnaît tout de suite la patte de Denny O'Neil et ses monologues introductifs sur chaque personnage secondaire (du genre "Michel Arrowsmith est heureux aujourd'hui, il vient de gagner les quatre bons numéros du loto et va enfin pouvoir acheter un collier de perle à sa fiancée, Scarlet SJ Master, qu'il projette d'épouser"…..). Mais c'est plutôt bien fait.
Donc en gros niveau histoire, il y a quelques pépites, mais aussi quelques histoires grandement oubliables. Je vous conseille d'ailleurs de ne pas le lire d'une traite, sachant qu'en plus, il y a très peu de lien entre les histoires.
En revanche, comme on pouvait s'y attendre, c'est du tout bon niveau dessins. Don Newton a toujours eu un style reconnaissable entre mille, et je l'avais découvert dans les magazines AREDIT. C'est notamment lui qui avait réalisé de nombreuses histoires de Captain Marvel (Shazam) pour la firme de Superman. Son Batman est véritablement un classique et il faut vraiment remercier DC qui a remis ses dessins sous le feu des projecteurs. Rappelons que Don Newton est mort subitement à l'âge de 49 ans au moment même où il reprenait la série INFINITY INC à la place de Jerry Ordway. C'est d'ailleurs lors de sa mort que cette série à été confiée à un tout jeune dessinateur qui faisait ses débuts : Todd Mc Farlane.
Revenons à Newton. Son style est très académique mais différent de tous les autres, c'est un peu moins noir et cinématographique que Colan par exemple, mais très fluide, même si parfois on sent qu'il a un peu de difficultés avec les agencements de cases (et des flèches indiquant quelle case lire). C'est quand même vraiment très beau et il rate très peu de planches.
Donc pour ceux qui ne connaîtraient pas, je vous conseille de vous pencher sur ce volume, même si les histoires sont un peu en dessous. Peut être qu'un deuxième numéro amènera un peu de lien et surtout de vie privée dans les histoires, un peu trop déconnectées entre elles. Après, les dessins de Newton sont vraiment réussis. Son style réunit les exigences du dessin réaliste de l'époque tout en proposant des mouvements cinématographiques et acrobatiques assez modernes. Ne nous y trompons pas, Newton est un dessinateur majeur, oublié trop vite et dont la mort prématurée lui a enlevé de la reconnaissance. Un petit mot aussi sur ses encreurs, et notamment Bob Smith, lui aussi très sous estimé (c'est certainement l'un des meilleurs de l'époque, réussissant à sublimer par exemple les dessins de Colan aussi bien que Tom Palmer).

Pour les fans et/ou les curieux.




MARTIAN MANHUNTER : SON OF MARS



Contient les épisodes #0 à #9 de la série MARTIAN MANHUNTER de 1998.
(Ostrander/ Mandrake-Duursema)

Difficile de penser qu'on va lire un comics pourri avec John Ostrander et Tom Mandrake aux manettes. Ces deux artistes là avaient déjà fait de très bonnes choses sur THE SPECTRE et DC leur avait confié les clefs d'une série Martian Manhunter à la fin des années 90. L'achat de ce TPB étant donc une évidence, d'autant plus que j'avais à l'époque pris les deux premiers numéros en single et que j'en avais gardé un très bon souvenir. DC nous propose ici un TPB regroupant les dix premiers épisodes, avec un autre à suivre dans les six mois.

Le pitch :
J'ONN J'ONZZ est le dernier martien existant, le seul à avoir survécu à un génocide qui a exterminé sa race. Isolé sur Terre et devenu un membre important de la Justice League of America; son passé refait soudain surface lorsqu'une menace des temps anciens se présente à lui et le met en opposition avec ses alliés de la Terre.

Attention, très bonne série.
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore (car il a finalement été très peu publié en France en VF en dehors des Star Wars), le niveau de John Ostrander est largement au dessus de celui d'un scénariste correct, il prend du temps pour construire ses personnages et ses univers et le fait de lui donner la destinée du Martian Manhunter est plutôt une bonne idée, le background de ce héros étant très peu développé. Il reboote donc le passé du personnage et lui donne non seulement un vécu sur Mars, mais aussi un vécu sur terre, avec une idée que je trouve excellente : comme J'ONN est polymorphe et télépathe, il possède en fait plusieurs identités un peu partout sur le globe terrestre (un homme d'affaires, un policier et même un super vilain) qui lui permettent de rester au contact d'une humanité qu'il désire comprendre par-dessus tout. Et qui se méfie beaucoup de lui. D'ailleurs, il n'est pas difficile pour le méchant récurrent du bouquin (et dont je ne dévoilerai pas l'identité) de faire en sorte que même ses coéquipiers (qui le connaissent déjà depuis un certain moment) ne lui fassent plus confiance. Pour le coup l'on se trouve directement en lien avec l'esprit du personnage, et ce côté est parfaitement rendu par les auteurs. Il y a de l'inventivité aussi lorsque l'un des épisodes commence de la même manière qu'un manga du style Goldorak !
Après un épisode # introductif centré sur les origines du héros, on a droit à deux arcs séparés par un épisode solo plutôt réussi (à savoir un même fait divers vu par les yeux de plusieurs personnes différentes).
Le premier arc met aux prises notre limier martien avec un scientifique fou dont les créations mangent les cerveaux des personnes qu'elles rencontrent, tandis que le deuxième ( beaucoup plus long) voit J'ONN pourchassé par les membres de la JLA pour des crimes qu'il n'a pas commis et qui ont un lien avec son passé sur Mars. C'est très lisible et on en apprend beaucoup plus sur la psychologie de notre héros, véritablement bien construit et cohérente. De plus, Ostrander introduit des personnages secondaires qui collent parfaitement à cet esprit, comme Jemm, Son of Saturn ou la brillante Cameron Chase dont la présence suffit à rendre cette série importante (oui, je suis peut être un peu de mauvaise foi mais Cameron Chase est l'un des meilleurs personnages DC à mon goût, j'espère d'ailleurs qu'elle n'a pas fait d'apparition dans le New 52).
Les dessins de Tom Mandrake sont eux aussi très bons. Mandrake a un côté assez "sale" qui convient parfaitement à cette ambiance un peu sombre et qui pourraient le faire passer pour un digne héritier de Gene Colan finalement (même si on est quand même au dessous). Les deux auteurs sont en parfaite symbiose et Mandrake signe neuf épisodes sur dix, le dernier étant signé par Jan Duursema (celle de Star Wars Legacy) qui n'avait pas encore trouvé son style. Là c'est très moche et très 90's à l'instar de ce qu'elle avait pu produire sur Uncanny X-Men. Mais le scénario compense et cela ne dure qu'un épisode. Pour le reste, Mandrake est bon et c'est loin d'être un frein à la lecture.

et demi
Car c'est un très bonne série, qui surprend par ses idées très nombreuses et ses dessins très cohérents. Recommandé.


NINJAK : BLACK WATER



Contient les épisodes #0, 00 #1 à #6 de la série NINJAK de 1994.
(Mark A.Moretti/ Joe Quesada, Moretti, Kobasik, louis Small jr/Palmiotti, Giordano, Bolinger, Marrus)

J'avais acheté ce NINJAK des années VALIANT 90's intrigué non pas par le personnage, mais par les dessins de Joe Quesada. Lorsque j'ai reçu ce livre, je me suis rendu compte en le feuilletant que c'était une grosse arnaque. En effet , si le nom de Quesada est mis en avant, celui-ci ne signe que trois épisodes sur huit, remplacé par le scénariste pendant deux/trois épisodes puis deux ou trois fill-ins de très médiocre qualité. Après, même si les dessins sont assez moches, le fait de savoir que c'est le scénariste qui dessine pouvait faire penser à une réelle volonté de construire quelque chose, mais bon, ce n'était pas assez suffisant pour le placer en haut de ma pile de lecture. Quand j'ai cherché ce que je pouvais proposer pour ces critiques n°200, j'ai eu l'idée de le mettre dans la liste… Je pensais que c'était une bonne idée. Et j'ai été assez étonné de voir que beaucoup l'avaient choisi, et qu'il était parmi les premiers. Et là, je dois vous avouer que vous avez eu une très mauvaise idée….

Le pitch :
NINJAK est Colin King, un super espion anglais playboy mais Ninja qui peut se battre contre n'importe qui et qui en plus est super intelligent! Et il a des ennemis, comme le Dr Silk qui dirige la méchante organisation WEBNET et qui veut utiliser une arme ultime appelée BLACK WATER pour…. Ben je sais plus en fait… je crois que c'est juste pour être méchant. Ensuite Ninjak retourne dans son japon nat… euh non, en fait il retourne dans son japon pas natal car le père d'une de ses fiancées de l'époque (quand il était au japon) est en grand danger. Ensuite, il va se battre avec XO MANOWAR, manipulé par de méchants extraterrestres. On finira le TPB avec les origines entrecroisées de NINJAK et du DR SILK dans deux épisodes numérotés 0 et 00 (il fallait quand même l'inventer).

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que dès le départ, l'auteur (Mark Moretti ) place la barre très haut dans son introduction ("je ne voulais pas écrire mais ma femme qui est éditrice chez Valiant a trouvé que c'était une capacité innée chez moi alors que je pensais être simplement un mauvais dessinateur"). De plus, les critiques en couverture pouvaient faire espérer quelque chose de bien ("Groundbreaking" , Aint It Cool news ; "Hyper-Cool", Newsarama ; "Valiant set the bar very high" , popmatters). J'aurais du me méfier, plus il y a de critiques positives, plus c'est pourri. Et là, je crois qu'on a touché le pompon !
Pour le dire simplement, ce bouquin aurait fini directement en vente sur des sites en ligne au bout du premier épisode si toi, lecteur des critiques Doopiennes, ne m'avait pas obligé à le lire non seulement en entier, mais en plus à le commenter….Dire qu'il n'était qu'à une voix du best of Milligan/Mc Carthy !
Alors on a ici tout ce que l'on peut détester dans les années 90, avec des super-héros qui mélangent tout ce qui marchait à l'époque sans aucune raison (le côté Batman/Espion/Ninja) et une identité secrète ainsi que des personnages secondaires aussi bien développés que dans les sitcoms du style "les vacances de l'amour". C'est simple, Ninjak est un espion Ninja qui se bat, qui se bat, et qui a un passé tellement mystérieux que finalement, on s'en fout. Donc le personnage est d'une nullité et d'une banalité affligeante, les intrigues sont moisies et son passé mystérieux est tout pourri. L'auteur, Mark Moretti, comme souvent chez les scénaristes débutants, veut montrer au lecteur que c'est un grand écrivain et il nous assomme donc de placards de textes indigestes et lourds.
On pourrait se dire que les dessins rattrapent la chose, mais absolument pas ! Les trois premiers épisodes, dessinés par Quesada en mode "j'en mets partout" sont lisibles, mais handicapés par une colorisation façon scanner qui gâche tout. Là, il y a clairement eu un problème de reproduction. Le pire, c'est que le fourbe se casse au bout de trois épisodes, et qu'il laisse la place à Moretti, qui montre que même si ses dessins sont pas brillants, ils sont pourtant au dessus de son scénario.
Parfois, la curiosité est un vilain défaut….. Dans ce cas, fuyez véritablement !


Un épisode est numéroté #00. Double zéro, c'est à peu près la note que l'on peut mettre à ce …truc… dont l'intérêt pourrait au pire résider dans les trois premiers épisodes. NINJAK et les huit épisodes de ce Hardcover (sans bonus et dont la colo laisse véritablement à désirer en plus) peuvent véritablement résumer ce que l'on appelle entre initiés "le pire des années 90".


FANTASTIC FOUR OMNIBUS BY JOHN BYRNE vol 2



Contient les épisodes 261-295 de Fantastic four, les Annual 18-19, Alpha Flight 4, The thing 7, 10,19 , Avengers annual 14 , Epic Illustrated 26-34 , What if 36 et d'autres extraits de comics .
(Byrne, Stern/Byrne, Ordway/Byrne,Ordway,Gordon, Austin)

Suite des aventures de Quatre fantastiques par John Byrne. Après un premier Omnibus particulièrement époustouflant, c'est encore un gros pavé que nous propose ici Marvel, aves non seulement la suite de la série régulière, mais aussi quelques épisodes annexes de The Thing et tout un tas de bonus (petits épisodes humoristiques, couvertures, publicités) réalisées par l'auteur. On a aussi droit à la série que Byrne avait dessinée et scénarisée pour EPIC avec son histoire inachevée Last galactus Story qui (j'avoue) m'intéressait au plus haut point. De plus, je n'avais pas relu la fin des FF par Byrne depuis leur publication dans NOVA il y a vingt cinq ans et je me rappelle que ca m'avait un peu semblé rapide. C'était l'occasion de retourner un peu en enfance.

L'omnibus commence comme son précédent avait terminé : sur des chapeaux de roues avec l'épisode #4 d'Alpha Flight (Namor et Sue contre le maître) puis le procès de Reed Richards. Encore une fois, la barre est placée très haut avec cette histoire qui courait déjà depuis de nombreux épisodes et qui fait tout simplement partie (à mon goût) de l'une des meilleures de la série. Byrne s'encre encore lui-même et cela fonctionne parfaitement. De plus, il joue encore avec la narration puisqu'il s'inclut lui-même dans l'histoire en tant que chroniqueur des aventures des Fantastiques. Le procédé est très sympa et on peut le voir encore une fois comme une référence aux histoires de Lee et Kirby de la grande époque. S'en suit un arc de deux épisodes un peu plus faiblard avec l'homme taupe, mais cela reste quand même une splendeur graphique. Byrne ne joue pas vraiment sur la disparition de Johnny (qui explose dans une voiture de course) et nous propose donc une histoire classique, qui permet au lecteur de respirer un peu après les évènements cosmiques des numéros précédents. C'est aussi ça une série mensuelle régulière : de grands épisodes suivis de petits moments de respiration.
Arrive ensuite la période Secret Wars, avec un épisode de THE THING et l'arrivée de Miss Hulk au sein du groupe. Autant vous dire que les numéros de THE THING proposés dans cet Omnibus ne sont pas très bons. Ca passait encore quand Ron Wilson le dessinateur était encré par Byrne, là il est encré par Hilary Barta et ca ne marche pas du tout.
La série cherche d'ailleurs un peu ses marques, avec un épisode coupé en deux qui montre le baxter building qui se défend tout seul contre le piégeur et le retour de nos héros sur Terre. Byrne gagne du temps, comme s'il ne savait pas trop quoi faire et nous propose encore un numéro "souvenir" encore avec la chose et dessiné par Kerry Gammill qui, s'il est correct, là aussi semble s'insérer dans la série juste pour gagner du temps. C'est néanmoins dans cet épisode que le travail de Byrne sur Sue commence car il nous montre qu'elle a aussi de l'humour.
Nous avons ensuite un épisode particulièrement touchant, sur la fausse couche de Sue et le désespoir de Reed, suivi d'un épisode où le masque de Doom (disparu depuis un moment) se réveille et met le dawa dans le Baxter Building. Cela permet à l'auteur de s'intéresser de près à Miss Hulk et de mieux nous la présenter.
À la suite, un annual pas terrible sur le mariage de flèche noire et Medusa dessiné par Mark Bright (inédit en Vf). Il y a beaucoup de baston et l'histoire est assez premier degré. On enchaîne cet annual un arc en deux parties sur Terminus, avec en plus l'apparition de Wyatt Wingfoot qui va devenir l'intérêt amoureux de Jennifer. Ces deux épisodes sont très bons, cosmiques avec une grosse menace et bien résolus par l'auteur.
Après Miss Hulk et Sue, c'est Reed Richards qui passe sous les projecteurs avec un numéro nous racontant son anniversaire qui se veut un hommage aux comics de monstres d'Atlas suivi encore une fois d'un double épisode où Mr Fantastic rencontre son père, qui s'était exilé dans une autre dimension.
S'en suit un crossover inedit en VF entre le FF et LA CHOSE, assez soporifique. Ici la chose se bat contre des monstres style fankenstein et les FF ne sont pas du tout présents. Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi on a la suite de cet épisode de la chose dans la série FF car le récit n'a pas sa place ici. De plus, c'est dans ce numéro que Byrne est encré par Al Gordon pour la première fois, et ce dernier n'y va pas avec le dos de la cuillère. Son encrage dénature les dessins de Byrne à tel point qu'il en devient presque méconnaissable !
Il a la main un peu plus légère quand à ce qui concerne les épisodes suivants, un one shot très sympathique où Miss Hulk est au prises avec un des méchants les plus terribles de la terre : un paparzzi qui a pris des photos d'elle à demi nue (l'histoire est d'ailleurs inspirée d'un poster réalisé par Kevin Nowlan pour le magazine Marvel Fanfare) et une aventure où Reed et Sue combattent Mephisto tandis que la Chose fait son retour sur Terre et affronte les spectres noirs. Si la partie avec reed est bonne, l'autre tombe un peu à plat dans la mesure où l'on n'a pas tous les tenants et les aboutissants de l'invasion des spectres noirs pour cause de droits. De plus, c'est là que l'idylle entre Johnny et Alicia devient véritablement officielle, et ce retournement de situation est assez rapide.
En fait, j'ai l'impression que c'est à partir de ce moment que Byrne commence à se faire bouffer par les crossovers qui lui sont imposés par la direction de Marvel. Après l'invasion des spectres noirs, le voici aux prises avec Secret Wars II ! Alors il y a un numéro plutôt pas mauvais qui reboote les origines de Doom à la manière de Kirby tandis que l'intrigue sur le Hate Monger commence à prendre de l'ampleur. En effet, à la création de Doom, Kirby voulait en faire un être dont le visage n'a pas été complètement défiguré mais juste barré d'une simple cicatrice. Cela rendait selon lui le personnage encore plus vaniteux. Cette idée a été refusée par Lee qui préférait en faire un personnage plus tragique. Dans cet épisode, Byrne mixe les deux idées et nous propose quelque chose de plutôt bien fichu. Il est désormais encré par Jerry Ordway à la main beaucoup plus légère sur les pinceaux même s'il atténue la puissance du trait du dessinateur et rajoute plus de détails. On a ensuite droit à l'arrivée de Malice et une aventure des FF dans le micro-verse pour se battre contre Psycho Man. Bizarrement, ces épisodes m'avaient laissé un meilleur souvenir qu'à la relecture. Le traitement de Sue est finalement assez léger je trouve et son changement un peu moins en profondeur que ce dont je me rappelais. Cela reste néanmoins des épisodes de bonne facture, mais Byrne joue un petit peu moins avec la manière de raconter des histoires, il tente beaucoup moins de choses qu'auparavant.
Un épisode très touchant ("HERO"), où un jeune garçon désespéré et fan de Johnny Storm meurt dans d'atroces souffrances en voulant imiter son héros préféré fait à mon sens la transition entre la bonne période de Byrne et des épisodes un peu plus en dessous. Car après un double annual/crossover entre les FF et les vengeurs réalisés avec son ami Roger Stern (et pas très passionnant) ca devient moins bon. Ce crossover est quand même important dans la mesure où il explique comment les skrulls ont perdu leur capacité à changer de forme durant un petit moment. Après, le reste est assez lourdingue et Byrne est encré par Sinnott sur le premier épisode puis (beaucoup plus intéressant) par Kyle Baker sur le deuxième.
On arrive donc sur la fin du run de Byrne, qui se trouve encore empêtré dans une histoire qui ne le concerne pas : le retour de Jean Grey. Cela manque réellement d'émotion, c'est assez froid et sans âme, comme si on avait imposé ce passage obligé à l'auteur. De plus, cela n'a pas vraiment beaucoup de lien avec les FF !
Et cela enchaine avec Secret Wars II encore lorsque le beyonder rend son corps original à Doom. Autant vous le dire, ces deux épisodes ne sont pas très bons et sentent un peu le réchauffé. Byrne en fait réutilise un peu toutes les ficelles dont il a l'habitude (nous mettre dans la peau d'un personnage secondaire, des menaces qui n'en sont pas véritablement et un meli-mélo bien pratique pour ressusciter Doom) et ca ne marche pas.
Il envoie ensuite les FF dans le passé avec Nick Fury mais là aussi c'est assez quelconque. On a l'impression que l'auteur a réellement perdu la flamme. D'ailleurs, c'est dans l'épisode suivant qu'il part sans rien dire dans le récit, laissant la place à Stern, Ordway et Gordon. J'ai été surpris par la transition, il n'y a pas un mot de l'auteur à la fin, pas de petite phrase, c'est très abrupt et cela me fait penser qu'il y a du avoir de grosses mésententes entre Byrne et ses éditeurs de l'époque pour partir comme ça. L'omnibus nous propose la fin de l'aventure quand même et ce n'est pas terrible. D'ailleurs, les six ou sept épisodes réalisés par Stern à la suite de Byrne ne sont vraiment pas les meilleurs. Ordway ets encré par Gordon et ca fonctionne plutôt bien.

Fin des FF.
Et l'omnibus nous propose désormais l'intrigue LAST GALACTUS STORY publié dans les pages d'EPIC. Si les dessins sont splendides (Byrne est encré par Austin), l'intrigue est un peu chiante. IL ne se passe pas grand-chose et l'auteur s'écoute un peu parler. Ca ressemble à du Stan Lee en mode "j'essaye de faire des histoires profondes". C'est vraiment en revanche de la science fiction. Sauf qu'il manque le dernier épisode, jamais paru. Donc le récit n'a pas de conclusion. C'est dommage, peut être que pour l'occasion Marvel aurait pu demander à Byrne de conclure son histoire (il manque cinq pages), cela aurait apporté un vrai plus.
S'en suit toute une ribambelle d'épisodes humoristiques et/ou annexes, un WHAT IF , un Doom Santa, des choses marrantes mais plutôt anecdotiques puis une cinquantaine de pages avec les couvertures de Byrne, des posters, des dessins. Ca fait un bonus large mais ce n'est pas très intéressant.

Ce deuxième Omnibus est un peu moins bon que le premier.
S'il commence très bien et dans la même lignée que les épisodes précédents, on sent que Byrne commence à se faire bouffer par les contraintes éditoriales et les crossovers imposés et que du coup il met moins d'envie dans son travail, moins de recherche et moins de passion. On peut situer ce changement vers le début de SECRET WARS II et l'arrivée de Gordon puis Ordway à l'encrage, qui dénaturent quand même pas mal le dessin du maître. Par rapport aux inédits en VF, ils ne sont vraiment pas indispensable, les épisodes concernant la chose étant vraiment indigestes tandis que les annuals sont au mieux anecdotiques même s'ils relatent des évènements importants. Cela reste quand même un omnibus obligatoire, surtout si vous avez le premier, car il conclut bien le run mythique du scénariste/dessinateur. De plus, vous aurez droit à vraiment tout ce que Byrne à fait chez Marvel sur les FF (même des couvertures de SPIDER-MAN CHAPTER ONE où l'on voit la tête de Reed !!!) . C'est pour le coup vraiment complet. Après, j'ai été un peu lpus déçu par THE LAST GALACTUS STORY qui sonne un peu creux.
et demi
En dessous du premier même si la première moitié est top. Après, Byrne s'est fait phagocyter par les crossovers et les events.



SOLO DELUXE EDITION



Contient les numéros #1-12 de la série SOLO initiée en 2004.
(Tim Sale/ Richard Corben/ Paul Pope/ Howard Chykin/ Darwyn Cooke / Jordi Bernet / Michael Allred/Teddy Kristiansen / Scott Hampton / Damion Scott / Sergio Aragones / Brendan Mc Carthy mais aussi Azzarello, Gaiman, Loeb, Dixon, Seagle, Arcudi, Schultz, Evanier, Helfer, Kelly, Robbie Morrison et al. )

Le pitch :
Le principe est très simple : donner à chacun de ces artistes au ton plutôt indépendant 48 pages où ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec les scénaristes de leur choix! Tout est permis, même les plus gros délires. Ces douze numéros sont donc réunis ici dans un splendide Hardcover. Moi qui ne suis pas très à l'aise avec certains de ces dessinateurs, c'était l'occasion ici de les découvrir un peu mieux. En plus, c'est assez bizarre et étrange pour moi ce SOLO, dans la mesure où j'ai tendance à plutôt donner la priorité aux scénarii qu'aux dessins.


TIM SALE
C'est Tim Sale qui ouvre le bal et comme on pouvait s'y attendre, il propose une histoire qui ne change pas trop de ce qu'il a l'habitude de faire : une histoire de Catwoman scénarisée par Darwyn Cooke. C'est sympa, c'est une bonne entrée en matière mais c'est finalement très classique et dans la lignée de Long Halloween.
S'ensuit un récit différent (CRISTINA) , où Sale change un petit peu d'ambiance (du noir et blanc et un superbe travail sur les ombres) et nous propose une histoire d'amour entre un tuer et sa victime.
Sale replonge dans un dessin plus rétro (comme SUPERMAN KRYPTONITE) et fait venir Diana Schultz au scénario pour une petite histoire de romance avec une jeune Supergirl qui finira mal. C'est mon histoire préférée de ce Solo Tim Sale d'ailleurs.
Un autre petit récit nous replonge graphiquement et scénaristiquement dans l'univers de FOR ALL SEASONS en nous racontant le bal de promo de Clark et Lana (c'est dans ce style là que Sale réalise pour moi ses meilleurs dessins).
L'épisode qui suit est assez convenu, c'est un polar noir réalisé par Azarello et ca ne fonctionne pas vraiment, c'est assez cliché.
Pour terminer le numéro, on a une histoire sur les parents de Sale, très autobiographique où ce dernier change encore une fois véritablement de style, avec un dessin plus rond, plus épuré et cela lui sied très bien.

Dans ce numéro, Tim Sale fait un peu le bilan de tout ce qu'il a pu dessiner jusque là chez DC, nous proposant des récits qui se ramènent à Long Halloween ou For All Seasons. Étrangement, ce n'est pas sur ces épisodes qu'il est le meilleur, mais bien sur de petits formats un peu plus courts, plus intimistes comme le deuxième récit où la dernière histoire. C'est tout de même un beau tour d'horizon sur les capacités du dessinateur, qui nous sort toute sa palette graphique. Les histoires sont sympathiques et très variées.

et demi

RICHARD CORBEN
Je vais peut-être me faire jeter des tomates pourries, mais disons que Corben n'est pas mon dessinateur préféré. Il a un style assez bizarre, qui fonctionne parfois (Hellblazer) mais qui a le plus souvent tendance à me laisser de marbre. C'était l'occasion de connaître un peu mieux son travail.
Corben nous livre cinq histoires toutes indépendantes entre elles et très différentes. La première est centrée sur un archéologue qui découvre une tombe égyptienne et qui réveille un démon , ce n'est pas ma préférée et cela fait très "métal hurlant" , avec une partie graphique intéressante mais un scénario un peu vide et creux. C'est aussi le cas de la deuxième histoire, avec un style de dessin assez bizarre, comme si Corben s'était essayé à l'ordinateur et aux dessins numériques. C'est très agréable à regarder mais encore une fois, le scénario est assez creux. La troisième histoire, un western, est ratée. Encore une fois les dessins sont agréables mais l'histoire est assez foutraque et pas vraiment intéressante. Si l'on en prend plein les mirettes, on s'ennuie quand même sévère.
Heureusement, les choses s'améliorent avec THE PLAGUE, l'histoire d'un roi qui utilise des citoyens malades pour contaminer ses ennemis et qui se retrouve pris à son propre piège. On retrouve là une très bonne histoire courte avec une véritable intrigue et un twist de fin assez radical. C'est à mon sens sa meilleure histoire. Il se fait ensuite aider par John Arcudi sur son dernier segment et nous propose une histoire sur LE SPECTRE qui elle aussi est réussie (pour tout dire, c'est même mon histoire préférée du numéro sur Corben). Elle nous raconte l'enquête de Corrigan autour de la mort d'une jeune fille. Cela ne révolutionne rien, mais je trouve qu'il y a beaucoup plus de recherche et de profondeur que dans les autres récits. Et c'est graphiquement très bon.


Pour faire le bilan, on va dire que Corben a un style bien particulier. C'est un excellent dessinateur et il nous livre des histoires bien différentes sans lien entre elles, et même si c'est très bien effectué (et en plein dans le thème des petites histoires courtes de monstres), cela manque quand même de profondeur dans les histoires. C'est d'ailleurs quand Corben a un scénariste que cela fonctionne le mieux. Un petit peu déçu, en tout cas les histoires ne sont pas à la hauteur des dessins. J'ai l'impression que Corben n'a pas essayé de profiter du format et des planches qui lui étaient proposées pour expérimenter de nouvelles choses.



PAUL POPE
Cela commence très bien, avec une relecture du mythe de Thesée et du minotaure vu par Pope. C'est un véritable régal de voir le Thésée de la Grèce antique avec son jean pourri et ses boots et l'histoire est vraiment très bien fichue. J'ai vraiment beaucoup aimé. Le reste en revanche est assez moyen.
Pope se lance dans une reprise d'OMAC par Kirby (que je n'ai pas encore lu) et donc je ne peux pas déterminer ce qui est un hommage ou ce qui relève de la création personnelle. Si le début est plutôt réussi, le fin et le reste de l'épisode tombent dans le cliché avec le soldat qui crame tout et c'est tout. On a un peu envie de ire tout ça pour ça en fait.
Pope nous lvre ensuite une histoire plus urbaine, sur un coin de rue vu par différentes personnes. Ok, j'ai bien compris le concept, en revanche, je n'ai absolument pas vu où l'auteur voulait en venir du tout ! En fait, je n'ai pas honte de l'admettre (enfin, peut être un peu) mais je n'ai absolument pas compris le sens de cette histoire, ni ce que Pope ovulait nous proposer.
On finit avec une histoire sur Robin, et là aussi c'est la cata. Il ne se passe pas grand-chose en dehors d'un Joker au design très flippant et de plus, certaines de ses planches sont trop encombrées, cela nuit grandement à al narration. Par exemple à un moment Batman ou Robin) passe sous un compresseur mais il faut limite le deviner. La narration ne s'effectue pas bien.
En plus, Pope n'a qu'un seul style, le crado urbain, qu'il maîtrise à la perfection, mais qui peut un peu lasser. Le souci, c'est qu'il adopte un peu le même traitement à tous ses récits et que s'il y a un décalage fort cela fonctionne (comme Thésée), en revanche, sur des super-héros plus traditionnels cela ne marche pas et cela a du mal à se démarquer en termes d'histoire.
Un des numéros les plus décevants.




HOWARD CHAYKIN
Après la déception Pope, je dois vous avouer que j'avais un peu peur de Chaykin, que je ne connais malheureusement que par ses inepties récentes chez Marvel (j'avais quand même lu le Scorpio connection avec Archie Goodwin). Eh bien c'est une véritable surprise !
Tout d'abord, Chaykin a pensé son SOLO comme un livre à part entière, plutôt qu'une succession de petites histoires sans aucun lien, c'est le premier à avoir fait cela, le seul pour le moment à avoir une vision d'ensemble de ce qu'on lui propose. Et les dessins sont bons en plus !
Le premier récit nous raconte l'histoire d'un jazzman noir qui essaye désespérément de fuir Paris dans une France occupée en 1945. C'est très très bon et le twist de fin est plutôt savoureux. On passe ensuite à une petite histoire assez tordue sur un scientifique qui veut cloner sa femme pour la rendre parfaite, n'hésitant pas à la tuer en cas d'imperfection. Ce n'est vraiment pas moral.
Les aventures s'enchaînent et Chaykin nous entraîne dans le far West avec une histoire western qui là aussi se démarque par son retournement de situation final mais aussi par son ambigüité morale.
C'est pour le moment excellent. La suite est un peu plus facile, avec un récit d'espionnage assez convenu ainsi qu'une histoire sur une famille de suprématistes où l'on ne retrouve pas la griffe amorale de l'auteur.
Lors de son dernier segment, Chaykin brise totalement le 4ème mur dans un récit autobiographique plein de références et particulièrement réussi. En fait, il clôt son numéro de SOLO en expliquant au lecteur qui il est, pourquoi il fait ce métier et pourquoi il ne changera jamais. En fait, il nous explique tout simplement les récits proposés dans le numéro et ses ambitions artistiques. Du coup, j'ai vraiment l'impression d'avoir découvert un auteur intéressant, contrairement aux autres. Disons que c'est pur le moment le numéro qui me donne le plus envie de rechercher les travaux de ce dessinateur. C'est vraiment très bien.


À ma grande surprise, ce SOLO Chaykin est pour le moment le meilleur des quatre, avec une réelle volonté de faire découvrir qui il est et des histoires vraiment bien fichues et un peu tordues. Les dessins sont de plus excellents….


DARWYN COOKE
Cooke est un énorme dessinateur, en revanche, j'ai plus de doutes sur sa capacité à raconter des histoires, ce que j'ai lu de lui ne m'ayant jamais réellement emballé (même New Frontier).
Il réussit ici le tour de force de proposer pour chacun de ses histoires un style différent, avec un fil rouge qui s'étend tout au long des 48 pages et qui concerne Slam Bradley (que les lecteurs de Catwoman connaissent bien), pour ce fil rouge, il adopte véritablement un style faisant penser à son SELINA BIG SCORE.
Et il change radicalement pour sa première histoire, avec un récit autobiographique et beaucoup plus cartoony sur comment le jeune Darwyn en est venu aux dessins. Ce récit d'ouverture est parfait et s'inscrit bien dans la démarche de l'auteur. On enchaîne avec une histoire d'espionnage mettant en scène King Faraday. C'est captivant et la fin est réussie. On a une histoire assez longue et très plaisante.
Grande nouveauté après puisque Cooke ne nous livre pas une histoire, mais une triple page où il se fait plaisir, mélangeant tous les styles possibles et imaginables tout en nous proposant une petite histoire du comics mainstream aux USA tout en y mêlant des jeux ou des posters ! Du coup, on a passé un autre niveau de lecture.
S'ensuit une histoire dessinée de manière très cartoony où Cooke nous raconte les aventures d'un homme tombé amoureux de son …. Aspirateur et qui croit que ce dernier veut maintenant le tuer. C'est assez tordu et surprenant de voir un récit aussi ambigu sous la plume de cet auteur. L'aspect dessin animé renforce encore plus le décalage entre les dessins et le propos fort peu convenable.
Et ce n'est pas fini, Cooke change encore de style avec une histoire post 11/09 qui a pour protagoniste THE QUESTION. Ce n'est pas la plus réussie du numéro, mais la volonté d'apporter quelque chose en plus est bien présente.
Et on finit avec une histoire de Batman qui, on peut le dire, n'est pas franchement réussie. Pourtant c'est dans ce genre qu'il devrait exceller, puisqu'il reprend sous une forme moderne une vieille histoire de Batman. Cela n'apporte malheureusement pas grand-chose.
Slam Bradley vient conclure le numéro, un SOLO qui se démarque des autres par le fait que Cooke nous impose véritablement sa virtuosité. C'est certainement le SOLO le plus ambitieux pour le moment.




JORDI BERNET
Je crois bien que je n'ai jamais rien lu de ce dessinateur. C'était l'occasion d'en apprendre plus. Vraisemblablement, il préfère travailler avec des scénaristes, et on revient sur le format classique d'une anthologie de plusieurs histoires différentes réunies dans un même numéro. C'est beaucoup plus classique.
Les deux premières histoires sont vraiment très réussies, on a un récit avec des monstres écrit par Arcudi et une histoire impossible à résumer signée Joe Kelly sur une starlette prête à tout pour réussir. Classique, c'est véritablement le mot que j'emploierais ici pour définir le dessin, un peu rétro mais sacrément bien fichu et qui ne peut nous empêcher de penser aux récits d'EC.
C'est Andrew Helfer qui prend le relais au scénario en nous proposant une histoire sur des révolutionnaires enfermés dans une prison et qui ne veulent absolument pas en sortir, même une fois le gouvernement renversé. C'est vraiment très bien fichu.
Chuck Dixon nous propose alors avec Bernet un western sur un cowboy qui désire se venger d'un indien qui l'a laissé se faire défigurer par un ours. On pourrait penser à une histoire de Jonah Hex mais ce n'est pas le cas…et c'est raté. Dixon ne convainc pas en dépit de dessins toujours au cordeau.. Le manque de lien entre les histoires se fait sentir, surtout après les deux bons numéros de Chaykin et Cooke.
Le SOLO se termine avec une histoire sur Catwoman pas vraiment féministe. Si l'Ivy de Bernet est à tomber par terre de "sexytude", le propos (pourtant signé par Azzarello) est beauocup plus ambigu puisqu''il suggère que les femmes aiment se faire frapper par les hommes et que c'est pour cela qu'Ivy est amoureuse de Batman (globalement, pour se faire frapper). Je suis peut être passé à côté du message d'Azzarello car ca m'étonne un peu, mais je ne suis pas arrivé à voir du second degré.

C'est un SOLO un peu plus moyen. Si les dessins sont juste splendides, Bernet est peut être un peu trop dépendant de ses histoires et de ses scénaristes. S'il arrive à en sublimer quelques unes, cela manque quand même un peu de folie.



MIKE ALLRED
Comme on pouvait s'y attendre, le numéro est introduit pas Bizarro, un personnage tout à fait dans le ton d'Allred. Du coup, on sent bien que là aussi, il y a une réelle volonté de créer un numéro "global" plutôt qu'une petite anthologie. On commence avec une histoire très très drôle sur un Hourman qui vient de prendre une pilule Micraclo mais qui n'a rien à faire. Il cherche donc désespérément à dépenser et à utiliser toute son énergie durant l'heure qui lui reste.
On continue dans le même thème, avec une aventure des Teen Titans qui organisent une "boum" juste au dessus de l'appartement où la Doom Patrol essaye de se reposer. Allred se fait véritablement plaisir, en nous proposant une histoire carrément psychédélique où se mêlent jeunes adolescents, créatures bizarres mais aussi la légion des super pets avec Krypto, Streaky etc…
Le récit qui suit, sur Batman 1960 (qui d'ailleurs présage de la série publiée actuellement) est pour le coup nettement moins fun et beaucoup plus sérieux. C'est un récit très long (une vingtaine de pages) et Allred oppose clairement la version délurée et amusée du Batman de la série TV à celle plus sombre du Batman actuel dans un récit métafictionnel et philosophique (on parle beaucoup de Nietzsche et autres). C'est non seulement excellent mais beaucoup plus fin que ce qu'il y paraît.
Retour à l'humour avec une double page sur Mister Miracle et les New Gods pas très originale.
ON termine avec une véritable déclaration d'amour d'Allred à l'univers DC où il s'amuse à confronter une version jeune de lui-même à l'ensemble des personnages de la firme.
C'est vraiment du Allred tout craché. Les personnages actuels évoluent dans une ambiance "rétro-moderne" qui fonctionne parfaitement. Il a véritablement réussi dans ce numéro à nous démontrer son amour pour les super-héros et la firme qui a crée Superman.
Après, cela manque peut être un tout petit peu d'ambition.

et demi


TEDDY KRISTIANSEN
Kristiansen est un dessinateur/artiste que j'adore !
D'ailleurs, je ne saurais trop vous conseiller l'OMNIBUS HOUSE OF SECRETS qui est l'un des meillerus trucs que j'ai pu lire depuis quelques années. Kristiansen, qui n'est pas un scénariste, sait en plus s'entourer..
Pour sa première histoire, il est allé chercher Neil Gaiman qui lui écrit une histoire de Deadman, personnage qui colle parfaitement au style de l'artiste. C'est une histoire classique, très "Gaimanienne" et sublimée par les dessins de Kristiansen. C'est une très bonne histoire, mais plutôt classique. C'est très bon mais sans surprise. C'est son complice de toujours, Steve Seagle qui lui écrit sa deuxième histoire, et c'est vraiment réussi. Les deux auteurs nous racontent l'histoire d'une jeune femme évangéliste capturée par des "sauvages" coupeurs de tête et qui ne doit son salut qu'à la lecture d'un livre "saint" (je ne vous en dis pas plus).
Nous avons ensuite une histoire d'amour très solitaire et contemplative qui à l'air véritablement de résumer l'état d'esprit de l'auteur. C'est en tout cas le récit qui lui colle le plus, et c'est lui-même qui l'écrit. IL prend aussi le relais pour la meilleure histoire du numéro, RUINS, qui mêle placards des textes et peintures. C'est beau, c'est del'art et en plus cela raconte des choses. C'est très très bon même si l'on perçoit le même cheminement dans le récit que dans l'épisode qui le précède.
On finit avec une histoire de marin pris dans les glaces qui est, il faut l'avouer, nettement en dessous.



C'est vraiment difficile pour moi d'être juste tellement les dessins et l'état d'esprit, la manière d'&écrire de cet auteur me touche. J'avoue néanmoins que certains trouveront ca un peu trop froid et un peu trop contemplatif.

SCOTT HAMPTON
Encore un autre dessinateur d'exception, capable de changer constamment de style et d'univers. Son premier récit est assez musant puisqu' il raconte les aventures d'un acteur jouant le rôle de Batman dans un théâtre en 1947 qui se voit confronté à des criminels.
Les trois pages qui suivent proposent un récit plus réaliste à l'origine assez surprenante, puisqu'il s'agit d'une lettre que l'auteur a trouvé dans un train, glissée entre deux sièges et qu'il a décidé d'illustrer. C'est vraiment intéressant.
ON a ensuite une histoire assez longue, qui forme le cœur du bouquin et à moitié autobiographique. Il s'agit d'un dessinateur de super-héros considéré comme ringard par son éditeur et qui décide non seulement de changer son style, mais aussi d'embaucher deux prête noms afin de se créer une deuxième carrière. La fin est convenue mais Hampton fait passer ses idées sur le medium et les éditeurs de maintenant.
Hampton poursuit avec une histoire courte "Monsters" suivie d'une explication du dessinateur concernant le processus de création de ses planches précédentes. C'est intéressant mais pas non plus exceptionnel. Il conclut son SOLO avec une histoire de voiture hantée, relecture moderne d'une vieille histoire. Les dessins sont particulièrement exceptionnels mais l'histoire un peu plus convenue.

et demi
Là aussi c'est excellent graphiquement, un des tous meilleurs dessinateurs du lot. En revanche, les histoires sont correctes et il manque un élément de surprise.

DAMION SCOTT
Houlà, autant j'appréciais ce dessinateur dans Batgirl , autant j'ai eu beaucoup plus de mal avec ses travaux récents. Du coup, j'étais assez curieux.
Et j'ai compris. En fait, Scott a complètement changé de style. Graffeur fou, il essaye en fait de faire un mélange entre la narration dans les comic books et les graffiti. L'intention est louable et il le clame dès le départ du bouquin, ce qui fait que l'on sait à quoi s'attendre.
Et ça commence plutôt mal car je n'ai absolument rien compris au premier épisode. Apparemment Flash se bat contre la mort tandis qu'un docteur passe sur la chaise électrique pour un crime qu'il n'a pas commis. Du coup, l'esprit graffiti est bien présent, mais pour moi cela ne fonctionne pas. La narration est vraiment très alambiquée et je n'y comprends rien. Je ne parviens pas à déchiffrer ses planches.
Dans la même veine nous avons huit posters représentant chacun un mot définissant Superman. C'est un peu toujours pareil, si ça en jette en tant qu'œuvre d'art, en ce qui concerne les comics, cela passe totalement à côté, en fait, Scott en dépit de sa volonté louable nous montre que le graffiti ne fonctionne pas comme processus narratif, enfin, tel qu'il le conçoit.
En fait, le problème de Scott, c'est que ce n'est pas un scénariste et qu'il a du mal à faire des histoires. On le voit dans son troisième récit qui est nettement plus lisible (puisqu'il a fait l'effort de revenir à son style ancien) mais dont l'histoire est vraiment au dessous, très cliché et très prévisible.
On revient au graffiti style pour une histoire entre un Robin du futur (devenu batman) et une Batgirl du futur (devenue Batwoman). Ca ne marche pas et c'est pour moi une confirmation, je ne comprends rien aux dessins.

et demi
Clairement, ce SOLO n'est pas fait pour moi. Je ne peux pas dire que Scott soit mauvais dans ce qu'il fait (je n'y connais rien en –graffiti), je ne peux pas dire non plus que son idée ne soit pas bonne (vouloir mélanger l'art de la rue avec les comics), mais je ne décrypte tout simplement pas ses pages. De plus, ce n'est pas du tout un scénariste, les quelques histoires qu'il réalise étant au mieux passables.
C'est trop pointu pour moi, puisque cela ne repose que sur des dessins que je ne comprends pas.

SERGIO ARAGONES
Arf, de ARAGONES je n'ai vu que ce que SIM THEURY nous chroniquait sur GROO THE WANDERER. De tous les dessinateurs de SOLO, c'est bien évidemment celui dont le style est le plus catoony, avec des personnages pas du tout réalistes, et qui se prête finalement le moins à du comic-book.
Et pourtant, c'est excellent.
Il commence par une histoire autobiographique où le jeune Sergio Aragones (alors acteur) rencontre Marty Feldman, un humoriste Anglais qu'il adore. Par mégarde, Aragones le fait littéralement mourir de peur.
S'ensuit un western sympatique, même si la fin est assez convenue, tout comme l'histoire d'adultère qui suit et qui est plutôt une pastille humoristique à la sauce MAD (le piquant en moins).
On retourne dans 'autobiographie avec un cours d'histoire donné par Aragones sur un bataillon d'Irlandais parti se battre pour le Mexique lors de sa tentative d'invasion par les USA en 1846 et qui a pour morale le fait que l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs. C'est intéressant et vraiment, Aragones en dépit de ses dessins qu'on pourrait considérer facile, est certainement l'auteur qui met le plus de détails réalistes dans ces dessins. En fait, il n'y a que ses personnages qui ne le sont pas mais tout le reste est d'une précision et d'une exactitude monstre (les costumes des soldats etc…). C'est fort.
Après une double page humoristique très "magazine" sur King Kong, on a droit à une très bonne histoire qui se situe dans le Japon médiéval (et encore une fois parfaitement détaillée et réaliste) qui prouve qu'Aragones peut aussi faire dans le tragique.
Après encore une histoire autobiographique (sur ses trois premières nuits à new York) vraiment très réussie et un autre dessin d'humour, Aragones finit avec une histoire de Batman opposé au plumber, un méchant spécialisé dans les sièges de toilettes. C'est bien évidemment parodique et fou et assez rigolo, mais je préfère le Aragones autobiographique. En tout cas c'est très distrayant.



C'est fou, derrière un aspect cartoony et facile, les dessins d'Aragones sont en réalité d'une précision historique et réaliste exceptionnelles. Il est clair que la quasi-totalité de ses planches ne peuvent absolument pas être réalisées en quelques minutes. C'est vraiment très surprenant, et là aussi ce SOLO réussit son pari de me faire intéresser à un dessinateur que je ne connaissais pas trop.
Ce volume a gagné son pari !

BRENDAN MC MARTHY
Bon, alors moi qui trouvais que les dessins de SCOTT étaient trop pointus, avec brendan Mc Carthy je suis servi. Sauf que là, ça me parle beaucoup plus !

Allons y clairement, ce SOLO est unique, impossible à résumer et constitué de bouts de poèmes, d'univers psychédéliques, de posters déjantés reprenant à al sauce MC Carthy ses super héros préférés (son flash a nettement une autre gueule que celui de DAMION SCOTT par exemple). C'est punk, ca ne ressemble à rien d'autre, c'est composé de petits morceaux de bande dessinée, de petits messages balancés de ci de là entre deux digressions artistiques colorées. Du coup, il nous emmène réellement dans son univers. Ah oui, il y a de la métafiction. Imaginez en fait un grant Morrison puissance 10 et vous obtenez Brendan Mc Carthy.
En plus, les quelques histoires qui peuvent former un tout dans cette marée graphique sont tout bonnement excellentes, comme le Johnny Sorrow (une sorte de hellblazerqui combat les démons avec des bombes constituées de..prières ou encore une histoire de Batman réalisée dans un style qui va de QUITELY à CHAYKIN où ce dernier se bat contre une main géante.
Disons qu'on ne ressort pas de ce SOLO dans le même état que quand on y est rentré, et c'est tout bonnement exceptionnel car Mc Carthy arrive à donner une ligne directrice à tout ce fatras : l'amour des comics ! Et finalement, quoi de plus beau que ça pour finir un tel volume.

C'est impossible de mettre une note quelconque à Mc Carthy. Certains trouveront ça génial, d'autres détesteront sous prétexte que c'est complètement déconstruit. Moi en tout cas, j'ai adoré
Mais c'est "clivant" comme on dirait maintenant !


Bon pour finir, globalement ce SOLO DELUXE EDITION (avec des bonus à la fin pour chacun des artistes) est quand même un excellent bouquin dont je ne regrette pas l'achat. Si certains auteurs ont un peu moins bien réussi leur exercice de style, c'est au pire bon. Et il y a dedans quelques véritables pépites, comme apr exemple les histoires de Chaykin, , le Batman 1960 d'Allred, le Darwyn Cooke, le récit RUINS de Teddy Kristiansen, la légende Thésée par Pope et les cours d'histoires d'Aragones. Après, il y a quand même deux dessinateurs bien à part, avec leurs univers bien particuliers, Mc Carthy et Scott. J'ai adoré l'un et suis passé à côté de l'autre.
Donc oui, si on a envie de voir des artistes plutôt rares et surtout de découvrir tout ce qu'on peut faire avec les super-héros, ce bouquin est fait pour vous. En plus, vous n'aurez pas honte de le montrer à vos amis, parce que globalement, c'est artistiquement impeccable.


AMAZING X-MEN #1-5



(Aaron / McGuiness, Vines)

Ayant vraiment beaucoup aimé Wolverine and the X-Men de Aaron, je me suis jeté sans problème sur cette nouvelle série pensant que le scénariste allait rééditer son exploit de rendre enfin une série X-Men intéressante et fun. Le plus, c'est qu'il promet de ramener Diablo, un de mes personnages préférés mort très connement dans un event X-Men dont je n'ai même plus le titre en tête (Messiah quelquechose ?).

Le pitch :
Une petite partie de l'équipe de Wolverine (Vega, Firestar, Tornade, Beast et Iceberg) se retrouvent projetés dans l'au-delà via un portail crée par les petits Bamf bleus qui pourrissent la vie des professeurs et des étudiants de la Jean Grey School. Si certains sont en enfer, d'autres sont au paradis ou au purgatoire. Ils n'ont en revanche qu'un seul ennemi en commun AZAZEL, le père de Diablo, qui du coup, ne se trouve pas très loin.

Alors je m'attendais à un festival, et c'est vrai que les premières pages sont vraiment amusantes, avec l'arrivée de Firestar dans l'école et sa réaction face au bazar désorganisé qui s'y trouve ! De plus, les Bamfs sont à l'honneur et ca commence plutôt bien. Malheureusement, dès que les héros ont franchi ce fameux portail ça se gâte. Il ne se passe en fait plus rien, si ce n'est de la bagarre contre des navires volants et leurs pirates, tous affiliés à Azazel. Et c'est rudement long. Alors oui, il y a toujours de jolies pointes d'humour et quelques vannes dont Aaron a le secret, mais globalement, je me suis un peu ennuyé, surtout que la conclusion de l'histoire ne tend que vers une seule chose : faire revenir Diablo.
Alors entendons nous bien, en tant que mini série (genre dans un RCM pour les plus anciens) cela aurait été parfait puisque la série n'a qu'un seul but.
Du coup, c'est quand même très très peu pour penser monter une série régulière.
Et ca m'ennuie un peu car ENCORE UNE FOIS (mais ca devient une habitude), nous avons droit à une nouvelle série mensuelle proposant une équipe qui n'a aucune particularité ni même aucune affinité. Le retour de Diablo dans notre monde réel n'est pas suffisant pour pouvoir tenir sur la durée, et ca me gène un peu. Cela aurait fait une mini série très sympathique (quoiqu'un peu longuette) mais en aucun cas ce AMAZING X-MEN ne peut prétendre à être une série régulière, il n'y a rien qui donne du corps, juste une réunion de personnages au hasard, qui en plus e retrouvent dans 2514516 autres mille titres de la franchise. Vous me direz que je fais ma mauvaise tête, mais cela m'a vraiment gêné. Surtout si on rajoute le fait qu'Aaron se barre à partir du premier arc et que McGuiness comme à son habitude partira au bout de six numéros supplémentaires au mieux.
Après, il y a quand même des points forts, et c'est vrai qu'Aaron maîtrise parfaitement le DIABLO que l'on aime. C'est exactement ça et ca fait plaisir de voir Kurt traité de cette façon après toutes ces années de galères scénaristiques (en gros depuis l'arrêt d'Excalibur, même si sa série régulière par Robertson était sympa). De plus, on apprend quand même l'origine des Bamfs.
Pour le reste, c'est nettement plus mitigé. Aaron n'arrive pas à rendre Azazel intéressant (c'est même pénible) et ses combats contre les bateaux volants sont très répétitifs. Le retour se fait finalement sans grande émotion, même si encore une fois, les relations entre les personnages sont plutôt bien vues. L'ennui, c'est qu'avec justement ce concept de série régulière ne tenant que sur une seule idée ("le retour de Diablo") , on sait bien qu'il va revenir à la fin et cela enlève tout suspense et donc toute émotion sur la fin. D'où l'idée de faire plutôt une mini-série qui aurait eu plus d'impact.
Donc bon, c'est au mieux sympathique.
En revanche, il faut noter la grande forme de McGuiness, que j'ai trouvé très bon ici et qui livre un travail impeccable. Son Diablo est à mi chemin entre celui de Davis et de Cockrum, bondissant comme il faut et avec une attitude très adaptée à l'idée qu'on se fait du personnage. Le reste est bon aussi, et c'est à mon sens le point fort de ces épisodes.
Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu



Un concept très ténu pour une série régulière et finalement une aventure assez longue dont le dénouement est d'entrée révélé par le principe de la série. Les dialogues sont bien, mais les situations s'éternisent un peu. Les dessins sont en revanche très bons.



FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS vol 1



(Simon Oliver / Robbi Rodriguez)
Contient les épisodes #1 à #7 de la série éponyme

J'en ai vu des bons retours sur Buzz et du coup, pour le prix (un TPB à 9.99$ ) , c'était dommage de s'en priver.

Le pitch :
Adam Hardy est un fonctionnaire du FBP (Federal Bureau of Physics), l'agence gouvernementale que vous appelez lorsque la physique déraille à côté de chez vous. Car depuis quelques temps, la réalité se déchire et des anomalies se produisent un peu partout : annulation de la gravité, bulle trans dimensionnelles , etc… Ces sept premiers épisodes nous racontent ses aventures ainsi que celles de ses coéquipiers Jay et Rosa ainsi que de son supérieur Cicero.

L'idée est vraiment très intéressante, avec un mix entre X-Files (pour les agents fédéraux) et Fringe (pour les anomalies physiques). Ce TPB nous propose un arc en quatre parties, un épisode solo qui s'arrête sur la famille du héros et pour conclure, un arc en deux parties qui introduit sa nouvelle coéquipière. Je n'ai pas été convaincu par le premier arc, même si les idées sont plutôt bonnes. Si tout l'univers développé semble plutôt bien parti, j'ai en revanche un peu plus de mal avec les personnages principaux et secondaires, pour qui j'ai un peu de mal à éprouver de l'empathie. Je ne ressens rien pour Adam et c'est parfois un peu trop verbeux à mon goût. De la même manière, les situations physiques sont un peu "étranges" et orientées par l'auteur pour en arriver à ses fins. C'est surtout que Simon Oliver développe rapidement un sub-plot un peu facile et vraiment pas très original (avec une trahison et des complots). Du coup ca sent un peu le réchauffé mais on pouvait, pour cette première histoire, se montrer un peu tolérant. Je n'ai pas accroché non plus à l'épisode solo sur le père d'Adam, qui m'a complètement endormi. En effet, le manque d'empathie pour le personnage principal est tel que finalement, la disparition de son père et son désarroi ne passent pas bien du tout (en tout cas pour moi). Je m'apprêtais donc à ne pas continuer la série jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle partenaire pour Adam, Rosa Reyes qui nous embarque dans une vraie histoire en deux parties qui fonctionne à merveille. Déjà le personnage fait mouche dès sa première apparition, ce qui tranche véritablement avec le début de la série. De ce fait, elle apporte beaucoup plus de profondeur aux autres. J'avais même l'impression de voir pour la première fois Adam et Cicero, qui sortent de leur caricature pour devenir de véritables personnages "réels". L'aventure proposée est de plus excellente, un récit avec un début, un milieu et une fin qui m'ont particulièrement convaincu. L'idée finale qui oppose les formes privées au FBP me semble aussi excellente et pour le coup, vraiment originale dans un comic-book. J'espère qu'Oliver aura des choses à dire là-dessus.
Du coup, je pense clairement donner sa chance pour la suite.
Quelques mots sur les dessins : le style de Robbi Rodriguez est assez spécial et pas toujours très clair. J'ai un peu de mal avec ses personnages, un peu de mal avec son storytelling fouillis (par exemple, je n'ai pas compris ce qui arrive au Rosa bébé) mais on s'y fait quand même.
Du coup, c'est une série à suivre.



Une première moitié de volume qui fait plouf, Oliver n'arrivant à développer son univers qu'à partir de l'épisode #6 et du dernier arc, qui est assez captivant pour qu'on puisse laisser sa chance à la série.

Citation:
Posté par "prochainement
On va maintenant mettre le cap sur les 300 avec Fear Agent, Rachel Rising, Moon Knight, X-Files, Fantastic Four, Sandman overture, Silver surfer et bien d'autres. Encore merci à tous.
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  #2  
Vieux 17/04/2014, 18h44
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200 et toujours la même passion!
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  #3  
Vieux 17/04/2014, 18h47
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Quel boulot, je vais prendre mon temps pour déguster ces critiques.
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  #4  
Vieux 17/04/2014, 19h01
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Comme si je n'avais pas assez de choses à lire .... Impressionnantes critiques... Mes félicitations
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  #5  
Vieux 17/04/2014, 19h06
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"Les Critiques Doopiennes" la série qui ne reboot/relaunch jamais, un plaisir de lecture immanquable de Buzz Comics, merci à toi Maître Doop pour tout ça, ne change jamais tu es le meilleur!
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  #6  
Vieux 17/04/2014, 19h28
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  #7  
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Joyeux anniversaire pour les critiques Doopiennes!
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  #8  
Vieux 17/04/2014, 19h39
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wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
D'abord : bravo ! 200 critiques, c'est impressionnant ! Et avec quelle panache, quelle verve !

Bon, ensuite, s'il faut revenir sur les livres ici évoqués, je te trouve sévère avec le 2ème Omnibus des FF de Byrne : certes, le run se finit de manière abrupte, mais il y a encore une collection d'épisodes exceptionnelle.
Et puis, moi, j'adore Last Galactus Story : c'est vraiment ce que Byrne a dû produire de plus beau, et je suis convaincu que s'il avait terminé cette histoire, il serait devenu un auteur culte comme Miller et Moore, ç'aurait pu être son Watchmen, son Dark Knight returns. Je me rappelle que lors de mon séjour sur Superpouvoir.com, j'avais découvert des planches inédites en France de cette histoire (je les ai téléchargées à l'époque et conservées sur une clé usb), il y avait un forumeur qui avait ensuite dévoilé le plan de Byrne pour conclure l'histoire (infos recueillies sur le forum de l'auteur). De quoi nourrir bien des regrets... Mais quand aujourd'hui je relis les n° d'Epic avec ces épisodes, je suis toujours aussi ébloui que lorsque j'avais 14-15 ans.

L'autre point concerne le n° de Solo par Darwyn Cooke. Voilà un comic-book après lequel j'ai vraiment longtemps couru (et fait courir des amis pour qu'ils me le procurent !). J'ai fini par l'acquérir assez récemment, grâce à Buzzuki qui m'en a fait cadeau, et je n'ai pas été déçu. Il faudra un jour que j'écrive une critique digne de ce nom sur ce n° (j'ai rédigé un truc sur mon blog, mais rien de bien inspiré, en tout cas pas à la hauteur).
Je suis un grand fan de Cooke, à mon avis un des meilleurs storytellers actuels, et quand je lis son Solo, tout est là. L'histoire de Batman (où il ne prononce pas un mot) est bluffant, c'est quelque chose que je fais lire à quiconque est curieux de la bande dessinée (pas seulement américaine) et de la narration, tellement brillant, efficace.
C'est le genre d'ouvrage qu'il faut lire et relire régulièrement : ça apprend l'humilité et en même temps ça motive tous ceux qui veulent faire de la bd, mais ça redonne aussi envie de lire de la bd quand on a un coup de moins bien.
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  #9  
Vieux 17/04/2014, 19h52
VascoVince VascoVince est déconnecté
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200
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  #10  
Vieux 17/04/2014, 20h38
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pour cette 200ème et globalement le travail et le coeur que tu met dans tes critiques.

Solo, c'est typiquement le genre de bouquins qui est dans ma pile de desideratas mais dont je repousse l'achat. Comme l'Omnibus 2 des FF, n'étant qu'à la moitié du 1...

Martian Manhunter on en a parlé, je suis content d’avoir suivi ton conseil, un très bon début pour cette série.

Amazing X-Men était la série qui allait me faire racheter le mag X-Men en VF, encore raté, je prendrai peut-être ces épisodes quand le softcover sortira.
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  #11  
Vieux 17/04/2014, 20h43
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Posté par mellencamp
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Amazing X-Men était la série qui allait me faire racheter le mag X-Men en VF, encore raté, je prendrai peut-être ces épisodes quand le softcover sortira.
Oh mais tout le monde n'est pas du même avis. On a essayé de remettre Doop sur le droit chemin, celui du plaisir pur, du fan boy qui s'éclate devant 5 bons épisodes mais rien n'y fait. Tout cela pour te dire que moi au contraire c'est typiquement ce type de série qui me ferait acheter à nouveau le mag X-Men en VF. Amazing X-Men c'est bien.

A part cela Doop on t'aime....
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  #12  
Vieux 17/04/2014, 21h21
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Jamais entendu parler de Don Newton, je pense que je vais te piquer cet album au cours de ma prochaine visite sur Dreux.
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  #13  
Vieux 17/04/2014, 21h30
Avatar de Carmelo
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Carmelo change la caisse du Fauve
200 ! 200 critiques mon cher Doop ! Etant arrivé ici l'an dernier, je n'ai pas lu toute tes critiques mais je trouve que tu fais un boulot formidable et qui doit demander énormément de patience. Merci de prendre ton temps pour délivrer tes avis qui sont toujours construits et intéressants à lire.

Pour revenir au critiques, je n'ai pas commencé l'univers Valiant et je ne connais rien à l'époque précédente. Si on devait faire une comparaison, quelle époque est la meilleurs en terme de qualité ? Je sais que X-O Manowar avait de bons retours.

Pour Daredevil, c'est possible de lire cet album sans avoir lu le run de Bendis ?

Quant à FBP, l'univers me parait intéressant. À voir si je le prendrais lors de la parution chez Urban...
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  #14  
Vieux 17/04/2014, 21h32
Avatar de Norrin
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Messages: 330
Norrin change la caisse du Fauve
Toujours un plaisir de lire tes chroniques.
J'attends avec impatience les 200 prochaines !!!
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  #15  
Vieux 17/04/2014, 21h58
Avatar de Thorn
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pourfendeur d'IP
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