[VO] Les chroniques hebdomadaires du marais

[Man-Thing]

DC

Batgirl 29

Fin de l’arc introductif de Silver, le gothamite persuadé d’être un chasseur de vampires en lutte contre un Batman Dracula et ses consorts vampires.

Babs et Strix remontent sa piste et retrouvent la trace de la petite fille qu’il a enlevée en pensant que c’est une vampire liée au gang du Batman vampire…

Ce numéro est meilleur que le précédent, avec une chute vraiment surprenante et bienvenue. La relation Babs/Strix est toujours aussi naturelle et j’ai hâte de voir ce duo se reformer à l’occasion.

Graphiquement, Pasarin livre des planches magnifiques, avec des vampires bien flippants et surtout un Silver qui pète la classe dans ses actions et ses mouvements.
Je ne serais pas contre le revoir à l’occasion dans un Batgirl mais il semble qu’il émergera sûrement un jour dans le titre I, vampire.

Un très bon numéro et un des plus convaincants du point de vue graphique jusqu’ici.

Scénario : 16/20 Simone mène toujours aussi bien sa barque. Quel bon titre.
Dialogues : 16/20 Une Batgirl qui semble très normale dans ses réactions et dialogues, entourée de tous ces personnages étranges.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Pasarin est vraiment l’artiste qu’il faut à Batgirl. C’est magnifique.
Note finale : 16/20 Encore un très bon numéro pour une série qui mérite d’être suivie.




MARVEL

The superior foes of Spider-man 9

On touche à la fin du premier arc, il me semble. Il est difficile de parler du numéro tant il joue avec les différents spoils révélés durant les premiers numéros et qu’il ne serait pas de bon ton de dévoiler ici, tant ils font le sel de la série.
Disons que les super gangsters présents dans ces pages sont très bien écrits, réalistes et pitoyables à la fois.

Boomerang en Bullseye du pauvre (l’explication de la résurrection de celui-ci est très bien expliquée dans ces pages), le hibou en Kingpin/Caïd du pauvre, les sinister six (qui sont actuellement 4 si on excepte Boomerang qui les a trahis) en super méchants foireux…

Je persiste et signe : Superior foes est le Snatch des comics. Et c’est un beau compliment !

Scénario : 15/20 Boomerang mis en face de ses actes. Le shocker trahi une nouvelle fois !
Dialogues : 17/20 Boomerang a un don surnaturel pour se tirer par le dialogue des impasses dans lesquels sa vantardise et ses coups foireux le placent.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Toujours honnête. Et je n’adhère toujours pas au style, mais bon.
Note finale : 16/20 Encore un très bon numéro d’une très bonne série. Ce numéro est souvent drôle.




Deadpool 25

Etrangement numéroté doublement d’un « 1 » censé attirer les nouveaux lecteurs, ce numéro épilogue de l’arc en cours est tout sauf un bon point pour démarrer la série à mon humble avis.
Deadpool est confronté à Crossbones, l’homme de main du Red skull qui veut lui faire payer l’humiliation d’avoir été coincé dans une montgolfière pendant des jours.
Un duel sanglant commence, qui va impliquer divers passants d’une rue de New York (un chanteur de rue qui chante du Smiths, une vélocycliste pas commode, un vendeur de hot-dogs puis des agents du SHIELD mal en point).

Ce numéro est agréable à lire (notamment quand Deadpool prend l’avion avec son arsenal, un grand moment) mais pas le meilleur de cet arc.

Je fonde de grands espoirs sur les suivants (un « marvel then » centré sur un Hitler qui voyage dans le temps puis le mariage de DP avec…Chut ! C’est secret !).

Scénario : 15/20 Un épilogue sympa mais dispensable.
Dialogues : 15/20 Un duel verbal amusant entre Deadpool et Crossbones.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Toujours aussi solide.
Note finale : 15/20 Un bon épilogue mais un mauvais point de départ pour les nouveaux lecteurs.

[Man-Thing]

DC

Harley Quinn 4

Le docteur Harleen Quinzel reçoit une patiente âgée qui se plaint de ne recevoir que deux visites par an de sa famille. Estimant que ça lui fait trop de boulot et de perte de temps de l’écouter se plaindre, elle décide de prendre la chose de manière constructive en…kidnappant la famille indélicate pour les obliger à exercer leur devoir filial !

Parallèlement, l’équipe de sport féminin auquel elle appartient lui demande de s’impliquer davantage, ce qu’elle va prendre très à cœur et littéralement.

Enfin, un retraité avec des membres cyborg, sorte de parodie de James Bond et du winter soldier de Brubaker, la fait chanter en menaçant de révéler son identité secrète si elle ne l’aide pas à déjouer un complot contre les USA vieux de 50 ans !


Le problème de ce numéro (et du précédent), c’est qu’on a un très bon personnage, des personnages secondaires intéressants dans l’ensemble, une ambiance bon enfant et sympathique, mais…que le rire est un peu forcé et mécanique. Palmiotti et Conner veulent multiplier les gags mais ceux-ci sont un peu trop téléphonés dans l’ensemble et franchement pas drôles.

Il n’y a pour l’instant pas de progression de l’intrigue ou de fil rouge un peu sympa au fil des numéros et l’ensemble est un peu creux. Ça me fait regretter le run Kesel/Dodson sur Harley, tout ça.

Scénario : 14/20 pas désagréable. Du tranche de vie un peu foufou mais clairement pas assez pour l’instant.
Dialogues : 15/20 Le point fort du numéro. L’enthousiasme d’Harley Quinn est heureusement contagieux et sauve les meubles.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Stéphane Roux livre une agréable prestation (Fill in ?)
Note finale : 13/20 Encore un numéro anecdotique, comme le 3. Cette série est pour l’instant en deçà de ce qu’on attend d’une série sur le personnage.



MARVEL

She Hulk by Dan Slott TPB 1

J’ai lu cette première moitié du run de Dan Slott pour la première fois, après en avoir entendu beaucoup de bien pendant des années.
Nous y suivons Jennifer Walters, She Hulk, qui perd un procès contre une des plus grandes firmes new yorkaises.
Sa réputation en tant qu’avocate va l’y faire recruter dans la branche plaidant les cas relatifs aux surhommes. Son recruteur y met cependant un bémol : il recrute Jennifer Walters, pas She Hulk, lui interdisant de se transformer au boulot.
Il a en effet remarqué que sous sa persona de Miss Hulk, l’avocate est plus extravertie et incontrôlable, partant souvent sauver le monde et abusant de son statut de vengeur pour faire sauter des PV et se garer n’importe où.
L’immeuble qui abrite la firme d’avocats qui emploie Jen est un personnage à lui tout seul : équipé d’un champ de force capable d’arrêter selon son concepteur Tony Stark Hulk lui-même, on y croise l’awesome androïd du penseur fou, renommé Awesome Andy, qui porte désormais des vêtements et s’exprime via une ardoise suspendu à son coup qui semble refléter ses pensées. Il est devenu un employé à plein temps chargé de différentes tâches manuelles.
On y croise aussi un change forme, des héros super rapides chargés des colis express et bien d‘autres choses.
Surtout, l’idée de génie de Slott est que, les vieux comics étant siglés de sceau de la comics code authority, un organisme officiel de l’état, ce qui s’y passe, retranscription de faits réels, est recevable devant un tribunal ! La firme garde donc dans ses archives tout un fond de comics que gère le sympathique « Stu » Cicero.

On garde donc ce côté «4ème mur » toujours présent dans les titres She Hulk depuis sa deuxième série (Sensational She Hulk).


Ça démarre giga bien, avec quelques numéros dessinés par Juan Bobillo centrés sur le côté rarement vu de Jennifer Walters, personnage plein d’incertitudes sur l’image qu’elle renvoie aux autres, qui se cache derrière le physique et la vie de She Hulk.
Elle mène une vie de patachon, entre fiestas et coups d’un soir et est terrifiée à l’idée que ses amants découvrent son vrai visage au réveil après avoir couché avec She Hulk.
Elle est souvent à la colle avec le fils astronaute de Jameson, John (alias Man Wolf) et ne voit pas que son collègue « Pug » en pince pour elle, ce qui est un des thèmes récurrents de ce volume, comme va vite nous le prouver Awesome Andy.
De manière générale, Jennifer ne voit pas que plein de gens l’aiment pour elle-même comme pour ses actes et pas seulement parce qu’elle est la superbe She Hulk.

Ces numéros presque one shot se concentrent sur le côté juridique des combats du monde marvel et sont franchement géniaux, comme un fantôme attaquant son employeur pour meurtre, « Pug » entreprenant d’attaquer J.J Jameson en diffamation pour ses campagnes contre Spider-man (un grand moment), She Hulk représentant un type lambda qui attaque sa firme car elle l’a rendu super fort et pourri sa vie ordinaire u encore Boomerang portantainte contre Hercule pour l’avoir rossé copieusement

Elle est ensuite choisie par les magistrati, les agents du tribunal vivant (la voix de Dieu pour faire simple, et le personnage cosmique le plus puissant juste avant Eternité, dieu cosmique incarnant l’univers) pour libérer les habitants d’une planète du joug du champion, l’ancien de l’univers possédant le joyau de l’infini de la puissance. Mais comment battre quelqu’un qui a mis successivement Ko le surfeur, Beta Ray Bill ou encore Drax le destructeur ?

Les choses se gâtent à mon avis avec la fin du premier run de 12 numéros, centré sur une Titania qui a enfin les moyens de sa vengeance contre son ennemie attitrée. Ces numéros sont assez classiques et un poil décevants. Je préfère les numéros centrés sur les procès.

Le volume se conclut sur un arc très intéressant dans lequel She Hulk devra plaider devant une police temporelle pour crimes contre le temps et un autre dans lequel elle tente de réparer les dégâts qu’elle a faits lors de sa crise de folie dans l’arc « Search for the She Hulk » des vengeurs, rasant une petite ville.


Dans l’ensemble, on est face à une première partie de haute volée, qui fait penser à un genre d’Ally Mc Beal super héroïque (ouais, mes références en matières de séries TV américaines sont datées, je sais), servi par des dialogues excellents, de très bonnes idées de scénario que je me voudrais de gâcher et une palette de dessinateurs dans l’ensemble très bons, emmenés par le meilleur d’entre eux, Juan Bobillo, totalement adapté au récit, même si je trouve sa chose pas géniale.

Slott est très doué pour décrire la folie qui règne dans le monde marvel, où magiciens, mutants, E.T, surhommes et animaux anthropomorphes côtoient des robots et des voyageurs temporels. Comment assurer la continuité et la logique de la justice dans un tel environnement ? C’est ce à quoi Slott va s’attacher, nous prouvant qu’on peut juger un fantôme comme un dieu grec.

Il est un peu décevant que Slott semble mettre très vite de côté les questions de changement de personnalité induit par le changement de Jennifer en Miss Hulk. J’espère que ça évoluera dans le tome 2.
Pour le reste, ce tome est un pur bonheur de fan et j’aime beaucoup son hommage appuyé aux comics et aux fans de l’univers marvel, comme son coup de griffe aux psychopathes de la continuité et aux personnes qui croient tout savoir et veulent écraser leur interlocuteur sous leur érudition geek.

Scénario : 17/20 Excellent. Un des meilleurs runs sur la géante verte.
Dialogues : 17/20 drôles, référencés en diable et sérieux quand il faut l’être. Du très bon.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Dans l’ensemble très bons, avec du moins (Scott Kollins) et du plus (Juan Bobillo, Paul Pelletier)
Note finale : 17/20 Un excellent volume. J’ai hâte de lire la fin.



The superior foes of Spider-man 10

Et hop! Un fill in!
Ce numéro confié à des invités, au scénar comme au dessin, se penche sur une conversation entre les 3 sinister six (qui étaient 5 au départ puis sont devenus 4 après la trahison de Boomerang et 3 après la mort présumée du shocker, c’est bon, vous suivez ?).

Overdrive, Beetle 2 et Speed demon ont pris en otage les tenanciers d’un bar et attendent on ne sait pas trop quoi pour ouvrir leur coffre blindé.
Pour passer le temps, ils boivent des coups et se racontent leurs plus belles victoires en solo sur les super héros.
Bien sûr, celles-ci sont toutes plus pitoyables les unes que les autres : Overdrive est terrifié à l’idée qu’Hercule le voit sans son casque à la visière fumée, persuadé qu’il va lui refaire le portrait car il l’a trompé sur son identité, Beetle 2 a gagné contre Daredevil mais pas en combat et Speed demon est le plus pitoyable des trois.

Ce numéro bouche trou est sympathique au demeurant et bien fichu, très agréable à lire malgré le fait qu’il ralentisse la progression de l’intrigue en cours.
Il est vraiment drôle et montre ce qu’il faut faire dans le domaine, tout comme le titre Deadpool.


Scénario : 14/20 Une histoire classique mais bien racontée.
Dialogues : 16/20 Le point fort du numéro. Les mensonges des super criminels pour se faire mousser font mouche.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 La brochette de dessinateurs manque d’homogénéité mais est agréable dans l’ensemble.
Note finale : 15/20 Un bon numéro avec un très bon Hercule, fidèle lui-même (« I bring you the gift of battle ! »)





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The walking dead TPB 20

20 TPB ! Je lis cette série depuis 20 TPB! O_O
Et plusieurs années derrière moi ! Finira-t-elle un jour ? Je me souviens m’être lancé dans les TPB après avoir lu le tome 1 en VF chez semic et appris que la suite ne sortirait jamais. Quelle déception de passer du grand Moore au moins bon (bien que de haute volée) Adlard dès le tome 2 ! Enfin, je m’y suis fait, comme tout le monde.

Dans ce tome 20, nous assistons à la première partie de la guerre entre les trois clans et les « sauveurs » de Negal, le psychopathe qui ne jure que par l’ordre.
Ce volume est trépidant et un des meilleurs depuis longtemps, ce qui fait bien plaisir car la série me semblait à bout de souffle depuis quelques temps. Il y’a des coups de théâtre, d’excellents dialogues, un psychopathe qui prend enfin du relief…

Je crois que c’est la première fois que j’ai hâte de lire la suite depuis au moins l’arrivée de la troupe de Rick dans ce nouveau refuge.

Au final, un très bon tome qui fait plaisir à lire mais qui abuse des splash pages. Du coup, c’est court.

Scénario : 15/20 Une grosse guerre très bien orchestrée et narrée.
Dialogues : 16/20 Toujours le point fort de la série. Negal est vraiment flippant, maintenant qu’il est acculé.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Du bon Adlard, comme d’hab. Mais l’abus de splash pages inutiles tue l’intention dramatique.
Note finale : 16/20 Un très bon volume.

[mellencamp]

Je relis souvent le Monster VF des 12 premiers numéros de She-Hulk, c'est hyper-fun et drôle, et les dessins de Bobillo et Pelletier sont excellents. Quelle misère qu'on n'ait pas eu la suite.

[Man-Thing]

DC/VERTIGO

The sandman : overture 2

Ce numéro est très difficile à résumer. Disons simplement que Sandman enquête sur la mort d’un de ses alter-egos et fait face à ses incarnations passées et futures ainsi qu’à ses doubles dimensionnels. Il passe faire une petite visite à Mad Hattie, la vieille folle à pouvoirs et reçoit une délégation issue d’une des contrées de son royaume.

En somme, ce numéro n’est pas remarquable pour son scénario, qui continue à dévider lentement ses fils. En revanche, deux claques phénoménales :

Le dessin achève toujours des pingouins au Texas. JH Williams III en a sous le capot et franchement j’aime autant que le titre soit tout le temps à la bourre si c’est pour avoir à chaque fois des pages aussi belles !

Neil Gaiman se lâche dans ses dialogues, très philosophiques et assez étonnants lors du congrès des Sandman.
Le cliffhanger dont je vous laisse la surprise promet du lourd.

Vivement la suite !


Scénario : 16/20 Une histoire d’enquête assez lente. Mais c’est pas un mal.
Dialogues : 17/20 Excellents !
Dessins, encrage, couleur : 17/20 C’est magnifique. La couverture A (celle de l’image ci-dessous, que j’ai) donne le ton de ce que vous trouverez à l’intérieur.
Note finale : 17/20 Quel pied de lire à nouveau du Sandman !



MARVEL

Deadpool 26


Avant le début du grand mariage de Deadpool et de sa promise le mois prochain, la célèbre biiiip, un nouveau numéro de Marvel then super fun, censé avoir été produit dans les années 50 et être un épisode de Nick Fury agent of SHIELD dans lequel DP est la guest star.

Tout commence en 1945, dans le bunker berlinois, après la célèbre séquence du film la chute qui est devenue un meme sur l’internet. Hitler se lamente sur le fait que ses régiments sont incapables d’arrêter le sergent Fury et sa poignée d’hommes des howling commandos.

Alors qu’il peste seul, un voyager temporel du futur apparait et tente de l’assassiner. Hitler l’abat et prend le contrôle de son appareil. Il décide ensuite d’aller dans le passé réparer ses erreurs en commençant par briser à nouveau sa carrière d’élève des beaux-arts. Il décide ensuite d’aller éliminer son pire ennemi, Nick Fury, mais se fait rosser par les enfants de la rue de son quartier pauvre de New York !
En 1954, Nick Fury fait la connaissance de Deadpool, voyageur temporel venu l’avertir de la menace qui plane sur lui : Hitler a avancé dans le temps et revient l’abattre dans un robot de combat du futur !

Ce numéro est très drôle, que ce soit les dialogues ou surtout les contenus des cases décrivant l’action. C’est plein d’humour noir et potache et on aperçoit même une visite de Cable, venu sauver les compères.

Un numéro fun en diable qui fait honneur aux marvel then. Quand même un cran en dessous du meilleur d’entre eux, le numéro avec le mac à l’ancienne, Iron fist et Power man.

Scénario : 15/20 Une très bonne parodie des histoires de voyage dans le temps à l’ancienne.
Dialogues : 16/20 Une des histoires les plus drôles de Deadpool à ce jour.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Le rendu vieilli est toujours aussi bluffant. Je suis définitivement fan de ces numéros Marvel then.
Note finale : 16/20 ça fait plaisir de revoir le Hitler caricatural des Invaders et de Sergeant Fury and the howling commandos.




Empire of the dead 3

Notre ancienne pédiatre connaît des résultats stupéfiants avec la zombie ancienne flic dont elle à la charge de rééduquer la cervelle.

Pendant ce temps, des vampires dépendant du maire de la ville ne sont pas assez discrets et une de leurs victimes est découverte par des humains avant d’avoir été dévorée par les zombies qui devaient cacher les traces de leur forfait. Ça commence à sentir mauvais pour monsieur le maire.
Pas le genre de choses qui arriveraient Balkany, Copé, Ceccaldi ou à tout autre membre de la mafia des Hauts-de-Seine, ça !

Un très bon numéro qui fait avancer les choses et donne envie de lire la suite. C’est bien trop court !!!

Scénario : 15/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20




Silver surfer 1

Un bon premier numéro, intriguant mais curieusement pas folichon. Pour l’instant, ça se tient surtout grâce au storytelling du dessinateur, Mike Allred.

L’idée de base est simple mais agréable : le surfeur est choisi par une planète-état cachée aux yeux de Galactus et ses hérauts pour être son champion.
Il doit vaincre un être mystérieux, la reine…, qui cherche sa destruction.

Parallèlement, nous suivons l’histoire de deux jumelles issues d’Anchor Bay, dans sur la côte est des Etats-Unis, ville au bord de la mer réputée être l’endroit où il faut être et le lieu dans laquelle les premières cartes postales « vous êtes ici » on vu le jour.

Devenues adultes, l’une des jumelles, Eve, devient une globe trotteuse connue sur le web tandis que l’autre n’est jamais sortie d’Anchor bay et aide son père à tenir sa maison d’hôte, recevant des touristes.

La planète-état révèle au surfeur que tous les champions avant lui ont échoué et qu’ils se battaient tous car l’être le plus précieux pour eux (père, enfant, femme…) était retenue prisonnière par elle.

Le surfeur est donc très surpris de voir que l’être qui compte censément le plus pour lui est la jumelle jamais sortie d’Anchor Bay…


Bon, parti comme c’est je crains assez que la fameuse entité ennemie de la planète ne soit le ressentiment inconscient de la jeune femme retenue prisonnière. Un truc freudien, genre.
Pour le reste, c’est un bon premier numéro assez calme et qui pose lentement les bases de son intrigue. Un poil trop lentement, justement.

Allred est très en forme et constitue l’intérêt n°1 du comic.
A voir sur le long terme.


Scénario : 14/20 Agréable et sympathique bien que pas révolutionnaire pour l’instant.
Dialogues : 15/20 Assez dans l’esprit des comics pop, légers et enlevés.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Les Allred sont très en forme. Superbes couleurs de Laura Allred.
Note finale : 15/20 Un bon premier numéro qui peut remercier sa partie graphique.




Indestructible Hulk 20

Un Hulk très simple a pris la place de Banner mais heureusement, il reconnait confusément les assistants de celui-ci !
Ensemble, ils vont entreprendre de libérer leur collègue et récent inhumain des griffes des scientifiques de la ruche, qui tentent de recréer les conditions de la naissance de Lui, devenu plus tard Adam Warlock. Problème : Joshua ne doit pas subir d’émotions fortes sous peine de redevenir cette fois définitivement la grosse brute stupide qui absorbe la rage des gens.

Ah oui, sinon, il y’a un cliffhanger éventé depuis quelques mois, concernant la supposée mort de Banner d’une balle dans la tête. Pas de raison que je spoile pas l’une des fins les plus connues avant la parution du dernier numéro

Oh et c’est la fin d’Indestructible Hulk ! Le mois prochain, la série sera relancée sous le seul titre « Hulk » au numéro 1…Et comme pour Wolverine, je vais pas me priver de faire l’impasse !!!

Scénario : 13/20 Du waid en dessous de son niveau normal.
Dialogues : 14/20 Bonne exploitation de la relation entre les assistants et Hulk.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 de qualité honnête mais pas transcendante. Maudit run avec le plus de dessinateurs différents sur 20 numéros et un annual !
Note finale : 12/20 Je suis libre ! Libre !

[Slobo]

Surpris par ton avis du surfer

[Man-Thing]

J'attends d'être emporté par le titre. Ce numéro 1 était peut-être un peu trop court ou trop long à se mettre en place, je ne sais pas.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Man-Thing
	J'attends d'être emporté par le titre. Ce numéro 1 était peut-être un peu trop court ou trop long à se mettre en place, je ne sais pas.

Je me sens en phase avec ta critique du Silver Surfer. Bonne lecture néanmoins.

[Man-Thing]

MARVEL

Loki, agent of Asgard 3

L’autre Loki décide de tendre un piège à notre héros. Enfin, anti-héros.
Dans la grande tradition des histoires du Loki classique, il remonte le temps pour manipuleur un jeune Odin Borson, appelé à régner sur Asgard.

Ce numéro est encore une grande réussite. Il marie parfaitement bien, à la façon de Simonson, mythologie et super héroïsme. Il n’y a qu’à voir l’arme que le truqueur a emporté avec lui dans le passé…
Le prochain numéro s’annonce tout aussi bon. Loki est en de bonnes mains !

Scénario : 16/20 Un conte et une leçon de manipulation.
Dialogues : 16/20 Loki est bien le roi des roublards…
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Du très bon niveau. L’aspect « temps mythiques » est très bien rendu.
Note finale : 16/20 Encore une grande réussite.



She Hulk 3

She Hulk décide de défendre le cas de Kristoff Vernard, l’héritier malgré lui du docteur Fatalis. Celui-ci veut l’asile politique, plaidant la menace pour sa liberté, étant obligé de remplacer le bon docteur dans l’exercice du pouvoir, ce qu’il ne veut pas.

On apprend dans ce numéro que Fatalis a refusé de rejoindre l’euro et que sa monnaie est le franc latvérien. On apprend aussi qu’un cas peut être plaidé et un jugement rendu en quelques minutes à l’unanimité…
A noter que le découpage est très bon et donne une grande énergie à l’ensmble.

Encore un très bon numéro

Scénario : 15/20 Un numéro auto contenu comme on en fait plus, dans la lignée du She Hulk de Dan Slott.
Dialogues : 16/20 La tirade de l’avocat de l’opposition à She Hulk est épique !
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Toujours ce dessin très particulier, qui fait un peu penser à du Kirby par moments.
Note finale : 16/20 Encore un grand opus de cette série sans fausse note jusqu’ici.



Deadpool vs Carnage 1

Ça commence vraiment très bien !
Le roi de l’humour absurde décide de traquer le roi de l’humour noir malsain car sa TV lui a envoyé un signe. Plusieurs, même.

Grâce à sa folie et a énormément de coups de bol successifs, il retrouve la piste du serial killer dans un trou perdu et parvient à le mettre KO très vite. Quand soudain…

Cette première rencontre entre deux cinglés est très drôle du côté Deadpool. Bunn nous offre une de ses meilleures prestations jusqu’ici dans une de ses mini séries.

Scénario : 15/20 Simple mais très efficace jusque là.
Dialogues : 16/20 Carnage est glaçant comme il faut et il ne s’est jamais battu contre quelqu’un qui joint la faconde à la surprise violente…
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Un honnête dessinateur, très bon sur DP et le décor, moins sur Carny.
Note finale : 16/20 Un très bon premier numéro. Vite, la suite !



Inhuman 1

Alors, ça vaut quoi ce premier numéro ? Plutôt intriguant dans l’ensemble. Nous suivons un jeune norvégien bourré qui est touché par les brumes terrigènes venues de New York, qui ont traversé l’Atlantique. Il est kidnappé dans son cocon par un inhumain costaud et pas commode, ressemblant à un démon, qui lui explique qu’il a de grands projets pour lui et qu’il ne reconnait pas l’autorité de Flèche noire, qui s’est arrogé le pouvoir des brumes terrigènes et s’est proclamé roi alors que d’autres communautés existaient ailleurs et avaient de petites quantités des brumes qu’ils gardaient pur eux.

Il lui reproche d’avoir « gâché » les brumes en exposant tout son peuple au passage à la maturité. Ce début est plein de faux semblants car nou suivons également un jeune batteur de l’Illinois qui va être touché par les brumes, comme sa mère, ce qui attire l’attention du « démon » anonyme.

Parallèlement, la reine Medusa est toujours à la recherche des nouveaux inhumains crées par la libération dans l’atmosphère terrestre des brumes.

Ce début est classique mais assez bien narré pour être suffisamment intriguant pour donner envie de lire la suite. Madureira livre de belles planches pleines de force mais je trouve que ça manque d’encrage et ne suis pas fan de la colo par ordinateur.
Je ne sais pas combien de temps cette série va durer mais ça démarre pas mal pour l’instant, malgré un héros un peu cliché.


Scénario : 14/20 Du classique qui réserve une surprise
Dialogues : 15/20 Assez réalistes. J’aime bien ceux du méchant.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Convaincants mais peut mieux faire à mon avis.
Note finale : 14/20 Un bon premier numéro.



The Punisher 4

Aïe. Ça commence un peu à souffrir du syndrome de la décompression narrative…
Frank est prisonnier d’Electro et ses alliés. Et c’est là qu’on se rend compte qu’Electro est salement balèze car pour torturer Frank, il agit directement sur le cerveau, au niveau des synapses…
C’est plein de bonnes idées dont on se dit « mais c’est bien sûr ! Pourquoi ils n’y ont pas pensé avant ? ». ceci dit, ça reste un numéro de transition et j’espère qu’on finit l’arc Electro au numéro suivant pour passer à autre chose.



Scénario : 15/20 Si tous les numéros de transition pouvaient être de cette qualité, on serait bien.
Dialogues : 15/20 J’aime toujours autant.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Une atmosphère très urbaine et réaliste, parfaitement adaptée au récit.
Note finale : 14/20 Un bon numéro de transition, un cran en dessous des precedents.



Captain America 19

J’ai pas mal ri, je l’avoue, à la lecture de ce numéro qui se veut plein de tension.
Pourquoi Cap abandonne il sans raison son casque en plein combat, partant à la recherche d’Iron Nail ? Symbole (« c’est juste un homme comme les autres qui se bat contre la tyrannie, pas l’Amérique ») ? Volonté de le dessiner visage démasqué ?

Mais encore, ce n’est pas le pire de ce numéro totalement action. Quand Iron nail combat Cap, il revêt un genre de symbiote qui sort du trou de son ventre et le fait ressembler à un méchant de tokusatsu, un genre d’homme dragon très carton pâte. J’ai hâte de voir si le scénariste a fait avoir un plan à Cap parce que là, il tombe assez facilement face à ses adversaires. Certes, Mindbubble est plutôt costaud. S’ensuit un cliché.

Un numéro très dispensable. Ça commence à faire trop long et décompressé, ce chapitre Iron nail.

Scénario : 13/20 Un numéro de transition pas passionnant et très cliché.
Dialogues : 14/20 Plutôt sympas quand Iron nail parle. Voilà un méchant qui semble intéressant.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Plutôt bons. Pas super agréables à lire, cependant.
Note finale : 13/20 Un numéro assez dispensable qui aurait pu tenir en 3 ou 4 pages.



What if ? Age of Ultron 1

Tu es sadique? Tu aimes voir les gens souffrir ? Tu détestes Hank Pym et la guêpe ?
Bienvenue dans ce one shot, tu va te régaler !

Premier d’une série de one shots faisant dévier l’histoire officielle du dispensable crossover Age of Ultron, son histoire est très simple : Après qu’elle lui ait annoncé qu’elle soutenait son nouveau projet, la création d’Ultron, la guêpe meurt de causes inexpliquées, paf, comme ça, d’un coup.
Un peu plus de 1000 jours plus tard, une armée de robots Ultron de toutes formes et tailles ont exterminé l’humanité, laissant seulement Hank Pym, le « père » du robot, en vie.
Celui-ci a plusieurs fois essayé de monter une résistance avec les héros survivants mais s’est toujours heurté à un échec et a des disputes qui ont conduit à la mort de ceux-ci.
On en est arrivé là car Pym a voulu créer un Ultron capable de surpasser et remplacer les vengeurs.

Hank Pym écrit une lettre à sa défunte épouse et se lamente sur son sort et sur celui de l’humanité, condamnée par sa création.

Il est capturé par Ultron alors qu’il croyait avoir repoussé la menace et découvre la terrible vérité, digne d’un scénario de la 4ème dimension : Ultron le capture régulièrement pour le transformer peu à peu en robot à son image, lui effaçant la mémoire à chaque fois !

En bref, ce numéro fait un peu « mon premier scénario marvel » et pas en bien. Les dessins sont quelconques, sauf les robots.
Jamais on ne saura ce qui a tué la guêpe : un mini Ultron, déjà évolué, comme ceux de la fin de l’histoire ? Un AVC ?

Bref, encore un What if ? raté. Dommage.

Scénario : 12/20 Bateau mais bien raconté.
Dialogues : 12/20 Plutôt un long monologue de Pym. Bateau.
Dessins, encrage, couleur : 13/20 pas mal sur Ultron. Le reste est bateau.
Note finale : 12/20 C’est un peu le tiers monde de l’imagination, ce numéro.

[Mordiggian]

Juste un message pour dire que je lis chacune de tes nouvelles critiques avec intérêt, keep going. Même les gens qui postent peu sont intéressés.

[Burlock]

Pas mieux! Merci d'ailleurs à tous ceux qui font ces excellentes critiques!

[Mandrill]

Pareil. Et curieux de voir Loki et She-Hulk arriver en VF.

[Slobo]

Merci de m'éviter l'achat d'ultron ^^

[Man-Thing]

DC

Batgirl 30

Un numéro fill in un peu étrange, car il oppose Barbara à un croque-mitaine surnaturel et immortel, invoqué un peu par hasard par un groupe de jeunes qui voulait quelques frissons.
Dans la lignée des précédents numéros avec Silver le chasseur de vampires, ce one shot étonne un peu mais est assez agréable à lire, notamment parce que l’adversaire est tout sauf conventionnel.

Tous les critères du récit d’horreur sont respectés, y compris la fin. Notons qu’il n’y a pas une goutte de sang versée.

Très honnête.

Scénario : 14/20 Plus classique, tu meurs mais c’est suffisamment bien écrit.
Dialogues : 15/20 L’alliance entre Batgirl et les lycéens est intéressante de ce point de vue, jouant sur les attentes du lecteur.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 De chouettes dessins, avec notamment une créature muette qui fait penser au symbiote Venom.
Note finale : 15/20 Un bon petit numéro.




MARVEL

Deadpool 27

Suite aux évènements de sa série contre les vampires exclusivement disponible en format dématérialisé sur le site marvel, Deadpool a trouvé une promise…vraiment atypique :

une succube !

Ce numéro vraiment jouissif est constitué du mariage proprement dit, qui occupe quelques pages de ce numéro de 48 pages à vue de nez et se trouve dans la continuité de la série actuelle.
Le reste est constitué des histoires concoctées par tous les anciens auteurs du personnage, scénaristes comme dessinateurs (Liefield excepté) faisant allusion aux nombreuses fois ou Deadpool a été brièvement marié…ou pas. Et il y’a du beau monde ! Domino, Mystique et j’en passe…


Ce numéro est vraiment le plus marquant de la semaine passée et je ne saurais trop vous le recommander. Dans le genre, ça enterre le numéro 0 d’Harley Quinn, qui était pourtant déjà bien sympa.
Ah oui : Deadpool 27 a le record homologué dans le guiness du nombre de persos sur une couv (en exceptant les auteurs représentés à gauche de l'image)


Scénario : 16/20 Un mariage à la hauteur de la loufoquerie du marié. La suite s’annonce passionnante et les auteurs développent toutes les pistes lancées ces derniers mois.
Dialogues : 16/20 Deadpool est vraiment à l’honneur entre les mains de tous ses auteurs.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Dans l’ensemble, très réussis et de haute qualité. Réjouissant !
Note finale : 17/20 Un des meilleurs numéros de la série, méritant amplement son prix de près de 10 dollars.





All new Doop 1

Doop, la puissante mascotte/baroudeur/prof/mutant(?)/arme biologique( ?) j’en passe et des meilleures, a jeté son dévolu sur Kitty Pryde, qu’il va tenter de séduire. Passant par les failles scénaristiques du récent crossover mutant qui voyait des X men du futur tenter d’influencer le destin des jeunes versions des X men originaux ramenés du passé, Doop finit par donner une mystérieuse lettre à la belle.

Quelle sera sa réponse et quelle sera la réaction de Doop ?

Ce numéro est très bizarre. Son découpage est étrange, qui voit la créature passer par des failles dimensionnelles et temporelles à travers les pages et mener son innocent bonhomme de chemin à travers le crossover, sauvant à l’occasion ses protagonistes à leur insu.

La fin l’est encore plus et annonce une suite passionnante.

Scénario : 15/20 Une histoire à la hauteur de la bizarrerie de son héros.
Dialogues : 15/20 L’idiome de Doop est bien présent, y compris sur la couverture.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Lafuente livre un joli boulot même si on ne peut que regretter l’absence des Allred.
Note finale : 15/20 Un numéro intriguant pour une mini série qu’on espère réussie.



What if ? Age of Ultron 2

Ce What if porte très mal son nom. Il ne s’agit pas d’une série de one shots sur le très oubliable crossover mais de réalités parallèles issues des évènements de celui-ci.
Ce numéro 2, bien plus réussi que le premier, voit Tony Stark empoisonné par son rival Obadiah Stane durant les évènements de l’arc « Demon in the bottle ».
Trente ans plus tard, son fils Ezekiel a récupéré la technologie Stark ainsi que celle des sentinelles et doit être arrêté par des néo fantastiques vieillissants : Wolverine en vieux loup de mer, Spider-man en écrivain rangé, Hulk en moine zen et un jeune ghost rider qui a repris le manteau de Ketch et Blaze…

Ce What if est très agréable car sans prétentions mais bien exécuté. Espérons que les suivants seront à ce niveau.

Scénario : 15/20 Une petite histoire alternative sympathique, bien meilleure que le foireux numéro 1.
Dialogues : 16/20 Très bonne exploitation des catch lines des personnages.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Le style du dessinateur fait penser à du Geoff Darrow. Surprenant et réussi.
Note finale : 15/20 Un bon numéro.



The superior foes of Spider-man 11

Encore un fill in par une autre équipe que l’habituelle.
Nous y suivons une réunion de super criminels repentis et terrifiés par la violence du superior Spider-man à travers l’intervention de Grizzly, qui tue sa mélancolie en piégeant des passants dans des ruelles ou encore du meteor man, qui a décidé d’améliorer ses compétences et de devenir enfin un méchant de premier plan.
Les deux ont été des victimes du superior Spidey et racontent leur expérience à l’association de super ringards qui les écoutent (dont le docteur Bong, ennemi attitré et parodique d’Howard the duck).

La première histoire est comique tandis que la seconde est plus conventionnelle et très sérieuse.
Le numéro le plus étrange jusqu’ici dans sa composition.

Scénario : 14/20 Bien pensé.
Dialogues : 15/20 Pour ceux de l’histoire de Grizzly, le super craignos.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 Rien de transcendant, vraiment.
Note finale : 14/20 Un numéro desservi par sa seconde histoire, bien trop sérieuse au vu de l’ambiance habituelle de la série.



IMAGE

Starlight 2

Le jeune garçon qui a débarqué en vaisseau volant dans le jardin de notre ancien John Carter qui a préféré rentrer sur terre plutôt que de rester sur le monde de ses exploits est en fait venu le chercher car son pays a été envahi.

Mais que peut faire un héros sur le retour ?

Un très beau numéro plein de nostalgie et d’une certaine tendresse qui étonne de la part d’un Millar qu’on attendait davantage sur un scénario gore et choquant, parodique des personnages à la John carter.
Et un numéro réjouissant dont on a hâte de lire la suite !

Scénario : 15/20 Simple mais prenant et bien raconté.
Dialogues : 16/20 Très bons échanges entre deux générations de personnages.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Parlov fait dans l’épuré et beau.
Note finale : 16/20 Encore un très bon numéro. Sera-ce mieux que the secret service ?



ICON

Kick ass volume 3 n°7

Un numéro qui réserve un bon nombre de surprises, est très bien raconté et dispose d’excellents dialogues, avec toujours une Hit girl au top de sa caractérisation.
Plus qu’un numéro et Kick ass est fini pour de bon.

En tout cas, ça fait plaisir de voir que Kick ass se réveille et prend les choses en mains.

Scénario : 15/20 Millar est toujours aussi efficace sur le titre.
Dialogues : 16/20 Le point fort de la série à mon avis.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Un des numéros les plus convaincants jusqu’ici, notamment les splash pages.
Note finale : 16/20 La fin s’annonce excellente.

[Slobo]

Te lire me manquait.

[Fletcher Arrowsmith]

On a peu de lecture VO en commun mais je te rejoins ton avis sur Starlight 2. C'est vraiment très bon.