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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Même si la couv' et les dessins sont beaux, je dois dire que le combat Superman/Ali m'avait laissé froid. Je me souviens que j'étais resté assez indifférent a la vision de ce truc chez le libraire. Après, j'ai bien apprécié de le retrouver et j'ai savouré les dessins de Neal Adams.
Le scénario, par contre, purement instrumental. Ali ? C'est qui ça Ali ? Spider-Man, c'est autre chose. (Vous vous souvenez de l'apparition clin d'œil d'Ali dans Iron Man ? L'épisdode où IM affronte un trio de mercenaires à Dallas (Texas). "Je peux vaincre n'importe qui sur un ring !" (IM crève le plafond et passe à travers le ring.) "Sauf lui...")
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent. Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog |
#3
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Question de culture et d'age je pense.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Y’aurait pas de la provoc dans l’air ?
En l'occurence, celle qui occupe désormais le quatrième rang dans le sens inverse des aiguilles d’une montre * sur le cadran d’une machine à remonter le temps décidément trop obstinée dedans son paramètre par défaut (on ne se refera pas, mais faute avouée...), induit certaine complicité (sans doute co-générationnelle) avec MR NIX pour témoigner de ce qu’aura alors pu représenter pour un adolescent en quête de « modèles » au beau milieu de cette destination (donc) privilégiée, la figure de Mohammed Ali.** D’autant plus lorsque le candidat en question issu de surcroît d’un continent trop naïvement idéalisé (c’est sûr !), fut à même d’afficher sa rébellion de façon si arrogante et singulière. Et pas obligé d’être un fan de boxe (ayant eu néanmoins le relais favorable d’un pote pratiquant le Noble Art) pour participer à ce type d’engouement propre à « l’âge bête » comme on dit. En ce qui concerne le « tien », ZAITCHICK et si je me fie tout aussi bêtement à des « références » moins évasives pour ceux et celles qui sont passés par là au cours de la décennie 80, je suppose qu’en la circonstance, le nom de Mike Tison te parle peut-être plus. Crois moi, je n’ai rien contre cet incontestable champion des années Reagan, Rocky 3 et +, Rambo 2 et + ou autres « Swartzyneries » (excuse le raccourci) même s’il est hélas trop représentatif du retour en force (c’est le moins que l’on puisse dire) de ce qu’à sa grande époque, son illustre prédécesseur - en parallèle de ses adversaires sur le ring - mettait un point d’honneur à combattre, à savoir : le sportif de couleur conforme dans ses qualités et surtout dans ses excès (ici sordidement exemplaires, du reste) à l’image ancestrale et conservatrice d’une société toujours dominée par les plus tenaces descendants (ou incorporés) des pèlerins du Mayflower. . Certes, tout le monde s’accorde maintenant pour dire que Mohammed Ali aurait mieux fait d’arrêter la compétition au summum de sa gloire - en gros, l’année caniculaire qui vit d’ailleurs la sortie du toujours attachant Rocky (tout court) - mais loin de cautionner la longue et pathétique déchéance *** qui lui emboîta le pas, il faut aussi se mettre un peu à la place de celui qu’un Establishment inflexible interdît trop longtemps de pratique au moment pourtant, le plus déterminant de sa pimpante ascension professionnelle. À ton intention (et attention) spéciale ZAITCHICK, sans omettre les autres volontaires aux petites sessions de rattrapage bien sûr, je me permets de suggérer au minimum le visionnage (si possible dans l’ordre) des excellents documents suivants : --- « Les Rois du Ring » de Jean-Christophe Rosé.http://www.film-documentaire.fr/Rois_du_ring.html,film,1701 (vue générale). --- « When We Were Kings » de Leon Gast. http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=60972 (focalisation très réputée au cœur du « sujet »). --- « Jack Johnson, Le champion qui divisa l’Amérique » de Ken Burns. http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Freedom/A-l-antenne/2038212,CmC=2049142.html (Sur le « précédent » très édifiant en la matière). toujours à votre service. *Seiko à Quartz, bien entendu ! ** Quoique à l’époque, même si sa conversion spirituelle datait déjà (previous decade indeed !), il fut encore souvent désigné sous son « nom d’esclave » :Cassius Clay. *** Dont les irrémédiables effets physiologiques ne se firent pas attendre, par contre ! |
#5
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Entendons nous bien.
Et n'y voyez pas une attaque personnelle ou une critique quelconque de vos goûts, au demeurant parfaitement honorables, et que je respecte... Je sais (et savais) qui était Cassius Clay/ Mohammed Ali... Simplement, j'en avais rien à foutre. De même que je n'en ai rien (eu) à foutre de Platini, de Coppa, de n'importe quel athlète, de Rocky (dont je n'ai vu que le IV qui doit être considéré comme le pire), ou Tyson (le mangeur d'oreille), du foot ball, de la boxe, et même du rugby... (et je suis Clermontois - enfin, de la banlieue car il y a aussi une banlieue à Clermont, si, si... et, mon papa a été pendant des années Président de la Fédé des arbitres de rugby d'Auvergne... et l'un des joueurs a été un de mes élèves... Hé bien, malgré tout ça, je m'en fous du rugby autant que lui - mon papa - se fout des comic books, c'est dire !) Et même si c'est censé défendre la cause noire ou l'intégration (pipeau que tout cela, la réussite d'un athlète ne change pas la société, ça fait vendre du papier ou de l'audimat). Pour moi, ces gens là n'ont jamais été des modèles (certes, le dépassement de soi, la performance etc. tout cela a été bouffé par le fric et la société du spectacle.) Voilà pourquoi, Superman contre cassisus Clay me laisse tout aussi froid que Tintin contre Zidane. Ou qu'un dessin de Shlingo. Désolé. ça ne me parle pas. Et j'abhorre la proximité poisseuse des masses bêlantes et houblonisées les soirs de finale. Sinon, l'album est très bien dessiné.
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Quand les mecs de 110 kg disent certaines choses, ceux de 60 les écoutent. Maman ! Je suis de nouveau surZaïtchick's blog Dernière modification par zaitchick ; 06/06/2010 à 13h56. |
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Pareil que le monsieur du haut.
Sinon quelqu'un aurait l'image où Midnighter fait sa déclaration à Apollon dans la seconde aventure d'Autority de Millar? J'ai toujours trouver quelle avait de la gueule cette scène. |
#7
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Mais son coté un tantinet radical mis à part (trop courtois, le bonhomme ?), je partage grosso modo ton point de vue sur le culte-de-la-surenchère-à-la-performance-tronquée-par-le-profit que sans vergogne, l’on nomme encore « Le Sport » sans beaucoup d’égard non plus pour ceux et celles qui n’en ont guère retenu que l’aspect « hygiène de vie », « respect de l’autre », « goût du jeu » - en un mot : plaisir - une corporation de ringards dont (tu l'auras éventuellement compris) envers et contre toutes ces dérives, je revendique mon appartenance. L’album Superman vs. Muhammad Ali - que d'autre part, j’ai découvert bien après mes visions utopiques de pré adulte - est quand même un peu plus que « très bien dessiné » car nous sommes en présence d’un Neal Adams particulièrement bien impliqué, conviens en. Pour le synopsis complètement d’accord avec toi, une trame de pure circonstance mais comme je n’ai jamais été du genre à chercher dans les Comics … ce que l’on peut trouver plus aisément ailleurs. En toute cordialité. |
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J'en conviens. Pour la trame, c'est le même principe que pour Superman/Spider-Man, Superman/Flash, Superman/Wonder Woman, Superman/Captain Marvel. Un prétexte plausible pour que les héros s'affrontent. J'admets que c'est l'un des récits qui se tient le mieux. Et voir Superman se prendre une raclée est assez réjouissant même si on ne conçoit pas l'inverse. J'ai néanmoins été plus marqué par l'affrontement avec Batman dans Dark Night Returns. Mais bon, ça ne veut cependant pas dire que je n'aime pas Superman/Ali et je comprends aisément que d'autres lecteurs l'aient bien plus apprécié que moi.
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#9
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Maintenant, perso, j'ai apprecie Ali (Cassius Clay a l'epoque), pour d'autres raisons, en petit blanc de classe ouvriere des sixties, bien sur, tout simplement parce que c'etait un putain de super heros en vrai, un type qui transcendait les sports. Mais c'est une autre histoire.
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#10
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Mais à l'époque, j'avais vu cet album comme un coup commercial et puis c'est tout. Sans chercher à déprécier ce que symbolisait Clay/Ali lorsqu'il a remporté son titre. Ou bien ces deux athlètes à qui ce geste a valu des ennuis : Mexico, 1968. (Et là, je dis, "couillus les mecs".) Tu me diras Spider-Man/Superman, c'est aussi un coup. Oui. Mais lorsqu'on fait intervenir un personnage réel en vedette dans un comic, y a un arrière plan relations publiques et licence commerciale (pour ne pas dire complaisance et service de soupe) qui m'empêche d'adhérer (que ce soit Ali, Kiss, Barack Obama ou pire... Eminem !) Un côté propagande commerciale qui me déplait. Ce qui n'est certes que l'opinion d'un grincheux... (La mienne de famille est composée pour moitié de Ruskoffs ex-soviétiques...)
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@PsychoPirate: Nope, par contre ca (paru en vf sagedition) c'etait bon (le premier long "arc" super heroique que j'aie jamais lu d'ailleurs):
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#12
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Je sens l'achat de l'edition collector pour moi^^
C. |
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Grugru.
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Je dois avouer que je suis complètement hermétique à l'humour et au style de Charlie Shlingo.
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#15
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Gaspation!
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