Critiques VO octobre 2014

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]FANTASTIC FOUR #12[/U] [I](James ROBINSON / Leonard KIRK / Karl KESEL)[/I][/B]

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Episode[I] turning point [/I]car [B]James ROBINSON[/B] attaque enfin la reconstruction des FF et les protagonistes se posent enfin les bonnes questions.

Comme prévu et au vu de l'archer présent dans le numéro précédent les pistes semblent converger vers Franklin et l'évènement du premier numéro. Robinson est logique avec lui même et sa narration. C'est toujours un plaisir de la lire tant il semble avoir capté ce qui fait l'essence de ce comics mais également de l'univers Marvel (oui c'est une pic volontaire pour ceux qui pense normal que la série se mette en pause) : la famille, les faiblesses des héros et l'univers partagé (ici avec Spiderman très bien utilisé). La fin est encore une fois surprenante mettant en plus en scène une de mes incarnation préférée d'un personnage Marvel. A noter également le bon travail qui est en train d'être fait sur Doom avec là encore une page étonnante et un très bon dialogue avec Valeria.

Leonard KIRK encré par [B]Karl KESEL[/B] n'en finit plus d'perte convainquant et sera au final est des dessinateur qui me restera parmi la longue liste de ceux ayant oeuvré sur ce comics.

[B]Je n'ose me demander ce qu'aurait réellement pu donner un très long run de Robinson et Kirk si ils avaient eu carte blanche pour une trentaine d'épisode. du coup on est parfois frustré par le manque d'action et l'aspect décompressé cartes auteurs doivent reconstruire le mythe et surtout désormais lui apporter une conclusion solide.[/B]

[Baltazared]

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[B][I][U]Southern Bastards #5[/U][/I][/B]

On avait quitté [I]Earl Tubb[/I] et sa petite ville du sud des USA le mois dernier avec un cliff rare, surprenant, innatendu, mais surtout jouissif. C'est ce type d'histoires où tout est possible que j'aime par dessus tout.

Je ne lis que très peu de [B]Marvel[/B] mais je lis vos critiques, et pour vous [I]Aaron[/I] est le jour et la nuit. En tout cas, ce qu'il fait chez [B]Image[/B] est simplement éblouissant (aurores boréales ou Soleil je ne sais pas) et son récit est très bien mené. Quand à [I]Latour,[/I] son dessin, dans un autre contexte qu'une histoire brute de décoffrage et impitoyable collerait moins, mais ici c'est juste parfait.

Ce numéro est lent, il fait la transition avec ce qui va suivre, et prépare le terrain à la fille [I]d'Earl[/I] (enfin je pense). Pourtant, on ne s'ennuit pas. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur [I]Coach Boss[/I] et tout est fait pour éprouver de l'empathie envers ce parrain de la ville. J'ai personnellement adoré la fin avec le speech sur l'oubli et la honte.

[B]Cette série est un ovni dans le paysage comics, mais de ces intrus qu'on accueille à bras ouverts, et ce numéro entre parfaitement dans la continuité et la qualité globale de la série de Jason².[/B]

[Bootman]

Ah non Aaron c'est pas le jour et la nuit rassure toi!! C'est juste que sur Original Sin il a beaucoup déçu car on s'attendait à un autre genre d'event plutôt qu'à la "mort" de Nick Fury.

[Fletcher Arrowsmith]

Sur Thor Aaron reste très bon par exemple. Son Hulk était pas mal également

[EsseJi]

[B]Catwoman #35[/B] : directement issue des pages de Batman Eternal voilà la nouvelle Catwoman. Nouvelles responsabilités, nouvelle direction et nouveaux auteurs. Ce titre est donc dorénavant axé exclusivement sur la pègre Gothamite avec une nouvelle marraine à sa tête. Mafia et Catwoman on connait, rien de très nouveau dans l'équation, en fait la touche nouvelle est que c'est Selina Kyle en civil qui est l’héroïne de son titre. Et c'est là que ça coince, ce titre manque cruellement de Catwoman, à l'instar de Batman on a du mal à reconnaitre la féline. Et des histoires de mafieux c'est avant les flingues beaucoup de pour-parlés, trop même. Zéro action dans ce numéro, du bla-bla, de la parlotte, des phrases qui sont censées faire mouche ce qui donne un sentiment de mollesse et d'ennui qui s'installe. On ne peut reprocher aux éditors de vouloir donner un nouveau sens à ce titre, mais là où Batgirl a su réinventer le personnage, Catwoman lui va dans une direction qui n'est pas trop attrayante à la première lecture, c'est dommage de vouloir en faire un titre trop glauque et sérieux. A voir pour la suite si la petite chatte arrivera à retomber sur ses pattes.

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]SINISTRO #6[/U] [I](Cullen BUNN / Dale ENGLESHAM et Martin COCCOLO) / Dale ENGLESHAM et Scott HANNA)[/I][/B]

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[I]Godhead act 1, part 6[/I]

Ce numéro clos la première partie de Godhead sur une bonne note. déjà car il remet les événements du cross over au centre en nous proposant une belle opposition entre Sinistro et ses Yellows lanterns d'un côté et Bekka des New Gods de l'autre.
[B]Cullen BUNN[/B] a l'air d'avoir bien compris le personnage et il est loin d'être traité avec simplicité preuve en est ses hésitations doublé de contradiction pour rentrer dans la bataille. La fin est à l'image du stratège Sinistro et je pense que Bunn doit avoir de la suite dans les idées car cela ne m'étonnerait pas que l'on retrouve plus tard Bekka dans la série.
Graphiquement c'est très jolie avec un [B]Dale ENGLESHAM[/B] que j'ai trouvé très à son avantage. C'est dommage qu'il ne puisse pas assurer tout seul l'ensemble du numéro mais la transition par [B]Martin COCCOLO[/B] se fait sans heurt.

[B]Un bon épisode qui s'insère très bien dans le cross over Godhead tout en continuant à travailler sur la série.[/B]

[Slobo]

Oh bien non, je fais pas l'impasse sur ses numéros pour voir un new gods revenir plus tard. ^^

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]BLACK SCIENCE #10[/U] [I](Rick REMENDER / Matteo SCALERA)[/I][/B]

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Ce numéro est meilleur que le précédent car il fait légèrement avancer le récit mais pas de quoi se mettre la rate au cours bouillon non plus.
[B]Rick REMENDER[/B] a un problème pour gérer sa narration car il y a bien des idées et le trip exploration de monde est séduisant car il permet à [B]Matteo SCALERA[/B] de s'éclater sur des faunes et flores toujours plus extraordinaires. En plus le scénariste depuis le mois dernier a décidé de rajoute une nouvelle variable avec un (des ?) monde parallèle. Tout semble donc réuni pour faire un bon récit de science fiction et pourtant la mayonnaise a du mal à prendre. Le fait que les personnages aient peu de charismes ou sont assez caricaturaux doit également jouer. La décompression des histoires également. On a encore droit à une scène de course poursuite pour faire original.

[B]Je termine l'arc et je suivrais surement la suite avec la VF qui arrive l'an prochain. info : Matteo Scalera sera à Pulp Bordeaux le 18 Novembre.[/B]

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]HARBINGER OMEGA #3[/U] [I](Joshua DYSART / Rara SANDOVAL / Jordi TARRAGONA)[/I][/B]

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Harbinger Omega est plus que la suite logique de la série Harbinger qui c'est arrêtée au #25 (expérience que l'on peut prolonger avec les 3 tie in à Armors Hunter) c'est la rampe de lancement pour la nouvelle série [I]Imperium[/I] qui sortira à partir de Février prochain.

Harbinger Omega c'est la conclusion de l'affrontement des philosophies de [I]Toyo Harada[/I] et [I]Peter Stanchek[/I] suite à leur combat bien physique mis largement sur le devant de la scène et aux yeux de tous. En trois épisodes [B]Joshua DYSART[/B] nous montre que l'on est loin d'avoir fait le tour de la question et il apporte une bonne conclusion à un premier acte qui fut d'une grande qualité.
Ce que j'ai apprécié à la lecture de Harbinger Omega c'est que cela sort des sentiers battus et que ce récit est loin de nous apporter des solutions toutes faites et évidentes. D'ailleurs le parallèle avec les X-Men continue car le chemin emprunté par Dysart me fait penser à celui qu'aurait pu prendre Magnéto si ses idées avaient triomphées de celles de Xavier. Que serait devenu l'univers Marvel face à un Magnéto tout puissant ? C'est finalement dans Harbinger que l'on peut y trouver une partie des réponses.

[B]Harbinger Omega c'est révélé une excellente mini série servie en plus par un très bon graphisme. Le message est plus dure qu'il ne semble. Il me tarde de lire la suite en 2015.[/B]

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]SAGA#24 [/U][I](Brian K. VAUGHAN / Fiona STAPLES)[/I][/B]

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[I]cohérence[/I] et [I]surprenant[/I] : c'est les deux mots qui me viennent à l'esprit à la lecture du dernier chapitre de ce quatrième arc qui pourra en dérouter certains.
Oui car [B]Brian K.VAUGHAN[/B] a quand même pris ses lecteurs un peu à revers avec le bon en avant dans le temps au #19 mais il retombe sur ses jambes de mains de maitre avec ce numéro. Comme la pièce finale d'une pièce montée ce numéro apporte de la crédibilité (pour ceux qui en aurait douter) à l'ensemble de la série en démontrant fort justement toute la cohérence qu'il peut y avoir depuis le début. L'utilisation des divers protagonistes reste une force chez le scénariste, et ici il sait encore une fois habilement nous surprendre. Il rappelle un ensemble de personnages que l'on avait pas vu depuis longtemps et fait volontairement l'impasse sur d'autres ce qui ne peut que laisser le lecteur bouche bée devant tant d'adresse, d'habilité et de courage au vu du cliffhanger du dernier épisode.

[B]Véritable roman fleuve SAGA continue de s'imposer comme une série solide sur laquelle il faut compter et elle est devenue une incontournable du paysage comics actuel.[/B]

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]ALIENS : FIRE AND STONE #2[/U] [I](Chris ROBERSON / Patric REYNOLDS)[/I][/B]

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Un petit mot rapide pour vous donner des nouvelles de nos bestioles préférés : le cross over Fire and Stone reste toujours aussi solide dans sa conception avec encore une fois des pièces du puzzle qui s'emboite avec ce numéro (la grotte, le fleuve, les vaisseaux de LV 223) et une narration à travers les yeux d'un des protagonistes survivants du groupe intéressante.
[B]Chris ROBERSON[/B] montre bien les tensions qui peuvent exister dans ce milieu hostile et décrit assez bien les luttes de pouvoirs sur fond de stratégies différentes (l'attaque ou la défense). Par contre les Aliens ne sont pas assez exploités à mon gout et on a l'impression que le scénariste hésite quand au rôle à leur donner. Cela reste néanmoins très plaisant à lire surtout pour moi qui apprécie pleinement cet univers.

[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]THE PHANTOM #1[/U] [I](Peter DAVID / Sal VELLUTO / Sal VELLUTO)[/I][/B]

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Je ne savais comment attaquer ce billet car pour tout vous dire je ne connais pas assez bien le Phantom pour juger si le récit de [B]Peter DAVID[/B] est bon ou pas. J'ai eu l'impression de lire une vingtaine de page de bonne tenue dans un environnement très Phantomesque (je connais un peu quand même) tirant ce qu'il faut sur l'exotisme et l'aventure. L'ensemble m'a semblé très classique et à la rigueur tant mieux car c'est ce que j'étais venu chercher.

Peter David est un merveilleux conteur, il n'a plus rien à démontrer. Il présente sur deux pages introductives les origines du Phantom permettant aux lecteurs novices de rapidement se mettre à niveau et surtout dans l'ambiance. La suite est fait de romance, de pirates, de combat à cheval (c'est pour notre PP) et de cité légendaire aussi mystérieuse que dangereuse. Il y a un très bon rythme et comme souvent chez PaD la dernière page nous souffle et on en redemande rapidement.
Graphiquement [B]Sal VELLUTO[/B] n'a rien perdu de sa superbe proposant de très belles planches. Lui aussi il fait dans le classique, mais ce n'est pas péjoratif de le dire bien au contraire. Cela sied bien au récit et on retrouve des saveurs d’antan, familières qui nous permettent de vite plonger avec plaisir dans ces histoires que nous affectionnons tant quand nous étions plus jeunes.

Le single est de bonne facture avec 20 pages de bd interrompu une seul fois par une publicité. Une dizaine de pages complète le tout avec un cahier graphique et des covers ainsi qu'une sympathique interview de Sal Velluto.

[B]Un récit très agréable où tout est réuni pour nous faire passer un bon moment car tout les éléments sont là. J'ai également trouvé que le travail fait par HERMES PRESS n'a rien à envier à d'autres gros de l'édition.[/B]

[EsseJi]

Avec Spidey 2099, All-New X-Factor, Deadpool's Art of War et ce titre ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu autant de PaD sur un mois! :woot:

Si tu as aimé et que tu as chopé le virus back issues je te conseille la première mini que le scénariste a écrit sur le Phantom, c'était chez DC en 1988.

[Mil K]

Je suis un poil perdu... le Phantom est dans le domaine public ? Vu qu'il est apparu dans la mini série avec Flash et Mandrake chez Image (je crois...), les droits de publications n'appartiennent pas à cette maison d'édition ?

[EsseJi]

Oui il semblerait qu'il soit libre d'utilisation, d'ailleurs Dynamite lance une nouvelle série en janvier dans le cadre de l'event en hommage aux personnages de King Features.