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Vieux 11/03/2005, 17h26
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Paulie Walnuts change la caisse du Fauve
Promethea, l'intégrale.

Bon, parceque je suis handicapé encore un peu, loin de mes comics et qu'un monsieur très mal habillé m'a amené un Promethea#32 et qu'un autre (mieux vétu, mais avec une haleine lamentable)m'a amené de la drogue, j'ai commencé à me relire la série dans son intégralité. Et comme j'ai rien de mieux à foutre, je vais tenir un début de journal de bord de l'éxpérience.



PROMETHEA#1



Même si je m'en rappellais, j'ai été surpris par la rapidité et la naiveté de ce numéro par rapport à l'évolution de la série. et en même temps, tout est là. moore a improvisé l'évolution de cette série au fur et à mesure et en même temps il y a des ce numéro des phrases qui te donnent l'impression que tout est calculé depuis le début. Mais on reste dans un numéro 1 de série mainstream originale, avec explication et mise en place du concept, avec Sophie qui devient Promethea de façon silveragesque ("qu'est-ce qui se passe?", "ce monstre croit que tu es la future promethea, tu sais écrire?" "ouais, euh" "vas-y" et hop, c'est promethea et elle éclate le monstre) et présentation de l'excellent background pseudo-postmoderne(new york, stacia, le maire schizophrène, les five swell guys et bien sur le weeping gorilla)

Je me replonge aussi dans l'esprit des premiers jours de ABC, à quel point cette ligne était excitante (et même si c'est pas loin,99, le nombre de titres ne-serait-ce-que-correct dans le mainstream de l'époque était très réduit). En l'espace de six mois, genre, Moore a concocté des concepts parfaits.
Les structures de planches sont là plus Mooriennes que Williams, avec des cases évoluant dans un même background, même si on voit bien les penchants du gars williams. Et même si Cox n'est pas encore là, les couleurs sont très correctes.
Le petit texte d'introduction nous raconte, à relire aujourd'hui, toute la première année, mais d'un autre point de vue et sans rien déflorer. (j'avais relu mes topten l'an dernier et là aussi m'étais arreté impressionné sur le texte du numéro 1, qui annonce les 49ers, en fait)

PROMETHEA#2



Ce numéro est meilleur que dans mes souvenirs. Benny Solomon et sa mafia démoniaque a la putain de classe, les deux tueurs démons fonctionnent bien. bon, l'épisode introduit surtout "texture" et ses infos, ça nous fait mieux connaitre baskerville (le maire) et montelimar sykes, le chanteur de "the limp", le painted doll, certains de ces running-gag qui finiront un jour par avoir du sens.
Moore n'est pas encore dans l'approche plus sérieuse qui lui fait parfois trop expliquer, il ne cite pas d'auteur, ne dit pas ce que les choses représentent. on est encore dans un titre mainstream pleins de références juste pour celui qui en connait.
Nombre de pages sont formidables, mais certains bouts un peu trop sketchy de williams cassent l'équilibre des planches (et bon, il fait ce genre de truc jusque dans la Kaballah Quest). l'encrage de gray, par contre, est plus interessant que dans mon souvenir, il change assez logiquement de trait et ça marche souvent très très bien.
j'avais beau m'en rappeller assez bien, l'humour de ces premiers numéro est toujours pile ce qui me faut.
à un niveau, j'ai des regrets que la série n'ait pas fait certaines des choses qu'elle promettait, à savoir des trucs plus superhéros, plus d'utilisation de ce background formidable, des five swell guys, qu'il n'y ait pas de comics montrant l'évolution entre l'année d'initiation (où elle apprend des autres promethea, commence à apprendre de faust, puis des serpents) et la kaballah quest (où des le début elle sait plus que toutes les autres promethea).
puis je recompose tout dans ma tête, et tout fait sens, dans une grande histoire complexe et parfaite. il n'aurait pas eu d'interet à voir plus de superheroisme que ce qu'il y a, sachant que chaque bout de détail présent dans cette periode finit par aboutir quelque part.

PROMETHEA#3



Le numéro qui m'avait définitivement conquis et reste toujours aussi bon. la découverte de l'immateria, le grand méchant loup, le petit chaperon rouge, la "bataille" contre le Weeping Gorilla, le début des approches délirantes de Williams. c'est excellent, drole, intelligent, parfaitement écrit et dessinné. la classe.
on voit que moore commence à piocher dans des bouts de trucs dit plus tot, ce qui sonne "ah, c'est prévu depuis le départ" mais est encore plus impressionnant si on prend en compte le fait que Moore improvise quasiment page-par-page, et trouve toujours les bonnes coincidences.
Le courrier des lecteurs, drole et intelligent, ça fait bizarre et oui des fois ça manque

PROMETHEA#4



Okay, Cox arrive et fait un boulot splendide, Williams est en confiance et s'autorise maintenant une approche williamsienne dès qu'il peut, même quand l'action ne l'appelle pas, mais ça reste toujours lisible. Jack Faust arrive, sous un aspect "supervilain", là, un peu, mais cohérent avec ses apparitions postérieures.

la séquence de charles vess, qui lançait les guest-artist avant que l'idée soit abandonnée, est splendide, même si à relire aujourd'hui je pourrai préférer que tout soit de williams, parfaitement adaptée à l'écriture et au personnage d'anna.

début des coincidences non prévus depuis le début: moore a découvert le "livre de promethea" d'helene cixous qui sert à la fois de reflexion sur promethea et fait évoluer l'intrigue de la sexualité de stacia, dont les dialogues sont toujours au poil (sur ce point, il y a une lettre hallucinante d'un mec qui traite moore d'homophobe pour les dialogues stacia-sophie, là où je trouve qu'il n'est au contraire pas assez subtil pour nous dire que stacia est homo). un excellent moment sophie/stacia/trish. un numéro très riche plus proche du rythme des derniers numéro, avec un rythme très rapide par accumulation d'information mais sans paraitre forcé et silveragesque comme l'était le premier, avec aucun exemple des (très petites) fautes de gouts de williams .

PROMETHEA#5



ça devient sérieux, tout est là. Après la référence faite par Faust dans le 4 à la fin ddu monde, Margaret aborde le sujet clairement (elle nous raconte Promethea#31, en mieux), première référence à la "32nd path" et on commence l'approche vaguement didactique de Moore ("ça, ça symbolise ça") et la mariage mysticisme/anarchisme de Moore commence à être dévellopé. on a les premières scènes vaguement abstraites auxquelles ressemblera la Kaballah Quest.

PROMETHEA#6



L'épisode Grace Brannagh en "Hy Brasil". Cox commence à faire des merveilles de merveilles, c'est là où il devient meilleur que les meilleurs coloristes. On reste dans une certaines naiveté cultivé qui nous raconte une histoire pour enfants avec symbolisme et utilisation narrative du symbolisme. Le défaut de ces moments (défaut plus présent dans la KQ), à savoir le côté "bonne élève" de Sophie, qui pose trop de questions ou pas assez et comprend toujours bien, commence à se sentir, mais ça passera toujours bien quand même.

PROMETHEA#7



Bill. Bill a la classe. j'avais oublié à quel point c'était un putain de bon numéro, intelligent, émouvent, puissant, excitant. la séquence photo passe mieux que dans mes souvenir (l'actrice qui joue sophie ne marche toujours pas, le reste st impressionnant).
Parallèlement, les FSG se dévellopent, on comprend mieux que roger est un homme, que bob est un gros lourd hasbeen (jusque là on était surtout sur kenneth). solomon et ses mafieux arrivent, ça va chier dans le 8. Putain que de comics parfaits.

PROMETHEA#8



La conclusion blockbusteresque, avec fightscene parfaites, des promethea partout, des démons excellent, le painted doll.
Le truc avec l'invocation des 4 prometheas paraissait un peu enfantin et facile à la première lecture (to much, si ils font un truc comme ça pour la première storyline, qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent) mais ça correspond à ce qu'il y a de plus intense en terme de superheroisme de toute la série, ça passe très bien retrospectivement.

PROMETHEA#9



La vengeance contre le Temple, la revelation de ce qu'est le temple, la demande déducation de Sophie à Faust (et la demande de sexe avec Promethea en échange). Putain c'est bon, beau, drole, rapide, intense, intelligent, émouvant. Chaque numéro est parfait pour l'instant, merde moi qui me voulait être objectif dans la lecture.

PROMETHEA#10



L'épisode sexe. là, la nouvelle lecture me laisse un peu déçu, même s'il n'y a pas un pet' de défaut là-dedans. La seconde moitié, la montée de l'orgasme, est vraiment impressionnante. Mais au final je trouve le swamp thing "sexe" plus interessant, là.
Et la seule page hors de l'appart de Faust, avec Stacia et des infos "TEXTure" (début du "nouveau sonny" quand les personnalités de baskerville sont habités par des démons) est parfaite.

PROMETHEA#11



l'épisode "blockbuster" avec l'elastagel qui attaque new york, le spotlight sur les FSG (encore une fois mon coeur chavire, j'ai beau savoir qu'ils sont parfaitement utilisés de bout en bout et qu'on a dans les 32 numéros tout ce qui nous faut d'eux, un fanboy crie encore en moi "je veux des five swell guys, je veux, je veux". mais c'est parceque rien n'est exploité plus que necessaire, parcequ'on en veut toujours plus, que tous ces détails très secondaires paraissent si formidables), le Y2K.
La narration à l'italienne (enfin, pas vraiment vu que les double-spread sont l'un au dessus de l'autre) rend l'épisode super-lisible et l'aspect blockbuster m'avait paru à la première lecture un peu "ouais, ils mettent un bout de superhero entre deux vrais numéros, mmh", là ça passe parfaitement et, encore une fois, c'est mieux quand on sait que ça mène quelque part.
c'est léger et anecdotique, mais excellement bien fait, drole et tout. ouais, cette approche "numero par numéro" de ma review commence à être répétitive, avec un usage incroyable du mot "parfaitement"

PROMETHEA#12



mmmh. Je me rappelai à quel point c'était la classe, formellement.
Pour ceux qui ne l'ont pas lu, il faut imaginer: une fresque de 24 pages, la dernbière enchainant sur la première. Les pages 2 à 23 reprennent chacun une carte du tarot, et Promethea, à côté de la carte, se fait expliquer une histoire de l'humanité (donnant une logique chronologique à l'ordre des cartes) par deux serpents qui parlent en vers. en frise, en bas de page, crowley de spermatozoide(page 1) à cadavre (page 24, les spermatozoides sortant des débris de sa dépouille) raconte une blague, dont nombres de bouts sont récupérés par promethea au fur et à mesure, souvent de façon interessante en parallèle à la carte de tarot décrite. en plus de ça, un anagramme de promethea sur chaque page, qui fonctionne toujours très bien par rapport au propos (sauf ceux dont je ne sais ce qu'ils veulent dire).
C'est absolument incroyable, ok, lecture très riche, épatante techniquement. tu reviens toujours en arrière, tu te pers, tu t'emerveille. uncomic à relire cent fois.
mais au delà de ça, la lecture chronologique n'est pas aussi passionnante que d'autres moments du même type dans la série, un peu tirée par les cheveux parfois. Et Promethea en "bonne élève" (comme je disais plus haut, là) est vraiment chiante, là.
c'est là, dans ma relecture, que j'ai commencé à avoir des doutes: est-ce que relire la KQ ne risque pas de casser la magie, de pointer les faiblesses (sans stacia, les FSG, le Weeping Gorilla et autre pour faire diversion), de voir des répetitions enormes ou de me saouler la bite?
non, j'en suis au 21, là, et je suis rassuré.




PROMETHEA#13



Sophie et Stacia discutent dans le parc pour parler du monde materiel et de leur amitié, promethea explique à stacia l'arbre de la kaballe sur la base du monde matériel puis l'emmene dans l'immateria pour en faire la promethea "de remplacement" puis commence sa quête par une declaration d'amour à l'univers. très bon, très beau numéro, avec un peu tout ce qu'il faut. l'approche didactique de la Kaballah Quest commence simplement, avec juste une approche générale de la kaballe (le système planétaire, les niveaux de conscience).

PROMETHEA#14



Yesod, la 9è sphère. on reste dans les thèmes de la première année, c'est le monde du rêve, des perceptions, de l'imaginaire. pas vraiment renversant ni très nouveau par rapport à ce qu'on a vu avant. narrativement, on a une fresque sur le numéro avec un strip d'une demidouzaine de case par double-spread, c'est très lisible et très, très beau, dans un colori bleu pour cette fois. mais rien de revolutionnaire dans ce numéro, pas de grande phrase ni d'humour ou de ces petits retournements d'approche dont certains numéros de la KQ disposent (bon, il y a une vanne avec muchausen que je ne comprends pas mais qui fait rire des gens dans le courrier des lecteurs -où tout le monde commence à s'énerver contre moore pour oser faire un truc un peu trop différent de leur approche des comics)
sur terre, on a deux pages (la première et la dernière), deux gags fonctionnant de la même façon (5 cases horizontales par planche, un seul plan à chaque fois, stace parlant toute seule tout en nous laissant deviner les réponses de grace) et nous laissant cvombler les trous tout seul: hop, grace et stacia fisionnent.




PROMETHEA#15



Hod. La 8è sphère. Maintenant c’est le savoir humain, la logique, la raison, la science, le langage vus comme des splendeurs, avec cette approche qui pousse la raison si loin que tout est fou, utilisation du cercle de möbius, des échecs, de la table des huit, des trompes-l’œil d’escher, etc..le cercle de möbius (une double-page où sophie et barbara tournent sur un cercle de möbius), qui m’avait bien impressionné, est finalement assez facile (techniquement, c’est loin d’être ce qu’il y a de plus dur à faire dans la série, au final) mais fonctionne très bien, te met dans un état d’esprit bizarre quand tu en sors. Le côté dont je parlais plus haut, sophie (et même barb) en bonne élève, devient chiant, sans que ça me dérange plus que ça (c’est toujours une dissert de philo « ah, bah ça veut dire ça ? » -bien vu- « nonon, ça veut dire ça » -encore mieux vu). Je pense que le même truc sans ce détail fonctionnerait mieux, on en comprendrait moins mais ça nous toucherait peut-être plus, ça se vivrait mieux je pense. C’est pire quand sophie nous sort un truc déjà évident (genre quand elles se mettent toutes deux à faire des associations d’idées et des jeux de mots, on n’a pas besoin qu’elle nous dise « eh, on fait des jeux de mots, peut-être qu’on a l’esprit vivace en ce moment ? », c’est inutile et gache tout)

Hermès est bien impressionnant dans son apparition (et c’est bien sur avec celui qui symbolise le mot et le savoir –des symboles plus confortables pour les lecteurs réticents au mysticisme- que moore tente une diversion metatextuelle : c’est en nous parlant de mot et d’images que hermès finit par nous faire le clin d’œil, à nous expliquer l’existence des dieux de par la simple présence d’un illustré dans nos mains) et l’apparition des 3 magiciens (Crowley, Spare et Dee) est plutôt bien foutue. A la différence du précèdent, ce chapitre de la KQ a quand même de l’humour et sa réflexion évolue de façon intéressante, ta tête part dans tous les sens quand tu lis ce numéro.
Sur Terre, en 6 pages (deux scènes de 3, 1-3 et 22-24), on découvre Jelly-head, on voit quel genre d’heroine est la Promethea Stacia/Grace et ce qu’implique son plan à venir.
Et je ne sais pas ce qui se passe avec le spread pages 6-7, si c’est williams, gray, cox ou l’impression, mais l’image est laide et plate, là

PROMETHEA #16



Netzah. Ahh. 7è sphère, amour, émotions, compassion, la présence de symboles qui dépassent nos structures, qui vivent dans notre quotidien et révèlent une universalité qu’on ignore ; Très beau numéro, touchant et fort. L’abandon de toute protection émotionnelle est très bien construite, on peut la sentir. Formellement, on est dans l’eau, tout est stylisé, simplifié, en courbes élegantes au psychedelisme yellowsubmarinesque. (je trouve plus moyen la façon dont sont Sophie et Barebara, toujours dessinnées comme dans le monde matériel ce qui ne glisse pas sur ce background.
A relire, je suis surpris de voir à quel point la KQ est très lisible, j’en enchaine parfois 3 numéros d’affilés alors que je ne m’imaginais pas en lire 2 le même jour, ça se lit et des comprends bien, c’est pas répétitif. C’est aussi moins hallucinant que je le croyais.
La fin, sans être extraordinaire non plus, est classe à lire, contournant vaguement le cliffhanger typique dans la KQ (au choix, Sophie/Promethea meurt, ou « tiens, tout à changé de couleur, où qu’on est ? »- quoiqu’en fait, ce cliffhanger fait les deux, donc oubliez, j’ai rien dit).
Pour du Moore, je trouve les scènes de révélations fortes en émotion (Barbara vu par steve, trish) sont assez bof, c’est très correct mais ne sort pas trish du cliché qu’elle est (la séquence aide juste à nous montrer un regard plus compatissant, que j’avais déjà).
Sur Terre, une excellente séquence de 5 pages drole et intense, Grace/stacia a le temps d’éclater les FSG pendant que sonny pète les plombs

Tant que je parles de Promethea, bon j’en dis pas grand chose en même temps ce que j’écris depuis le début fait comme si tout le monde l’avait lu, je me dis « eh, NRV t’a rappelé ça sur l’autre topic » donc je met là l’article que j’avais écrit il y a genre 5 ans sur cette série (bon, c’est écrit avant la KQ et est sensé servir d’intro, ça ne va pas non plus très loin dans la reflexion, et j'y parle comme un cretin) :
http://darkben2.free.fr/dossiers/abc/promethea.htm


PROMETHEA#20



Okay, là je veux bien, c’est un numéro dur à suivre, très étrange et assez impénétrable. C’est Daath ( ?), la 11è sphère ? la pi-ième sphère ? la sphère invisible ou la fausse sphère ? Ou juste un cauchemar pendant une longue chute à travers le néant. On atteint un niveau de sophistication dans le mystcisme là assez poussé, avec Austin Spare et deux références à Crowley. Sur un plan symbolique universel , c’est plus dur de placer ce numéro.
Si daath veut dire « connaissance » on est plus dans un secret -une sphère (une planète-le mur d’asteroides, un nombre, une carte de tarot…) qui aurait existé et n’existerait plus, séparant la divinité de l’uivers- que dans un symbole de la connaissance (plus « hod » pour ça, promethea#15). Je ne sais pas, je suis assez perdu. On est aussi dans l’aspect moins glamour des grands mages comme spare et crowley. Pour l’instant on ne parlait que de leur savoir, au pire leur apétit pour la chose du cul quand on les a croisé plus tot dans la KQ, là ils nous effrayent plus avec une référence à un paraît-il fameux rituel de crowley qui rendit fou son compagnon, avec un spare dément ou du moins incompréhensible –et en tout cas apparemment pas joyeux- ou un crowley femme en voyageur plutot weird. Le fait que ces hommes aient perdu la raison dans la magie nous est en tout remis en tête en lisant ça.
Enfin, en gros, c’est l’abysse. je ne sais plus (j’avais lu la KQ sur plus d’un an, loin de moi l’idée de reconstruire à l’époque une toile plus logique entre les autres outre l’ascension) s’il y a d’autres références à cette sephirot par la suite mais je vais le garder sous le coude celui-là. Ou alors, on parle des trucs que même moore n’a pas compris dans le domaine (promethea elle-même reconnaît avoir sauté les passages sur daath, ça avait l’air trop compliqué)
Mais si je suis plutot perdu dans ce numéro, il n’en est pas moins une très très bonne lecture, très beau dans un climat orageux (on ne peut même pas non plus dire quelles sont les couleurs- les personnages se posent la question, ils disent ultraviolet ou lumière noire- beaucoup d’un violet très intense mais pas mal d’autres coloris, en général toujours pétant –gros contrastes- mais dans une atmosphère sombre, ça passe très bien sur un plan esthetique et emotionnel) et très bien écrit. Comme sophie/promethea est perdue, là, son dialogue passe mieux.
Rien sur terre pour le coup.



PROMETHEA#21



Encore, oui là on en est à des numéros plus durs à lire, mais vraiment excellents.
Binah, 3è sphère. La mère, la femme. Babalon et Marie, la pute et la vierge, le mystère révélé et caché, la classe internationale.Sophie découvre sa destinée bien qu'on lui dise depuis genre Promethea#4, a un nouveau costume symbolisant son objectif pendant que Barbara renoue avec Boo-boo en se mixant à elle, chacune étant là bien plus sure à la fin qu'au début de l'épisode de leur objectif.
On est dans la discours de Faust dans le #10, sur la magie étant l'exploration de la feminité, l'accession au stade de la feminité, symbolisant le mystère atteint, la vérité de leur origine.
visuellement, le style est très particulier, stylisé, de nombreuses couleurs (mais pas de bleu ou de vert, par exemple), à chaque fois un peu filtré (à part le caducée de promethea, même le noir est filtré, on a pas de pur noir, encre de chine). les designs stylisés et brut sont étendus pourt le coup à promethea et barbara et ça n'en passe que mieux
sur terre, le painted doll revient et bute le responsable des jelly-head.

PROMETHEA#22

Chokmah. La sagesse, dieu comme une figure masculine, le sexe (le sexe tabou, le sexe créateur), la revelation mystique vue comme un orgasme, l'existence, le sexe encore, merveille fondamentale. la dernière sphère avant "dieu".
la partie sur chokmah est entièrement peinte par williams, en teintes de gris surtout, avec des pointes de couleurs chaudes. Vraiment beau numéro, avec un bigbang (l'orgasme/revelation) assez bien amené, et ramenant au thème principal de tout ça, le mot. Crowley refait un passage.
outre la tendance sombre de ce qui se passe sur terre avec grace et stacia, on a là la première référence, plus ou moins, à bush/11 septembre/guerre du golfe et compagnie, pas directe mais supposée. la KQ a commencé en 2001, avant tout ça et Moore a de fait eloigné sa promethea du monde matériel au moment où il devenait intense symboliquement (parceque bon, la chute des tours, la chute de babylone, jerusalem, c'est pas comme si c'était hors-sujet). c'est dans la scène où barbara et sophie s'inquiètent de la terre, de ce qui peut s'y passer, tu crois que ça a commencé, la fin du monde? puis elles se retournent vers nous et bon, ça marche.
sur terre, ball et breughel découvrent le Smee de Promethea#2 avec l'agent hansard qui fait sa première apparition. les FSG ont encore l'air de cons face au meurtre de Smiliac et l'apparent retour du Doll.
il y a une autre scène sur terre avec Stacia et grace plus bizarre, elle me dérange un peu, on voit qu'elle tourne bien mal, un peu trop pour moi mais c'est surtout faust qui me dérange. J'ai toujours vu les "mages" du monde rééls comme des gros porcs qui se servent de tout ce discours trippant pour baiser des étudiantes, okay, et Faust est un peu aussi ça, même si il avait la classe dans promethea#10, j'apprecie qu'on nous montre à nouveau qu'il est comme ça, okay, mais là c'est too much, le fait qu'il ait le tee-shirt "old mages do it better" plus la directe approche envers stacia bien trop directe et vulgaire, ouais cette scène et vulgaire, incohérente avec le #10, ne ramener que ça du #10 est digne d'un journaliste de wizard, "ah ouais, faust, le mec qu'a baisé promethea, niark niark, sexe"

PROMETHEA#23



Ça y est. Kether. Dieu, l’unité, l’univers, l’existence, la fin de la Kaballah Quest. La première moitié est complètement dorée (or et blanc uniquement), l’illumination se ressent sur les pages, c’est impressionnant, vrai. Tout est là, c’est vraiment beau, notamment les deux double-pages reflétant une vision divine de l’existence (une pleine de mots, une pleine d’images). Puis la chute, le retour, le réincarnation, l’arbre de la kabbale traversée en quelques splendides double-pages, puis le retour de Sophie dans le merveilleux monde matériel. La scène finale, entre Sophie et sa mère, est facile (au final, Sophie et Trish ne sont pas des personnages incroyablement interessants) mais belle (et puis on, c’était la seule fin possible).
La KQ s’est quand même révélée plus facile à lire que dans mes souvenirs et moins incroyablement revolutionnaire, mais ça marche vraiment très très bien

PROMETHEA#24



Je me rappelai de ce numéro comme ayant fait naître le doute en moi (après la KQ, tout paraît facile, ça retombe nécessairement) avec deux points qui me semblaient faciles : le conflit direct avec stacia/Grace, un peu trop superhero-ey après la KQ et , bon, Stacia/Grace devenant « vilaine » ne me convainc pas tant que ça, toujours aujourd’hui, il manque peut-être deux/trois scène pour expliquer le développement de ça.
Et il y a ce truc avec deux « nouvelles » promethea du passé, deux païennes ayant été promethea en même temps, l’une en monde chretien, une en monde musulman, qui se sont chacunes converties puis se sont affrontées au moment des croisades à Antioche. Le discours de Moore sur le 11/9, bush et la guerre du golfe, déjà vu ailleurs, se répète ici avec la comparaison entre les deux conflits de promethea. C’est très bien fait, pacifiste et intelligent mais moins intéressant que par exemple ce que Moore a fait sur le sujet avec Gebbie dans le recueil publié par chaos et je ne sais plus qui, sur le coup ça m’avait même paru facile, mais c’est vrai que ça s’inclus bien dans ce qui va suivre.
A la relecture, j’ai étonnement encore ces doutes, notamment l’attitude de stacia, mais ça marche vraiment très très bien et est très bien écrit de bout en bout (les séquences avec les deux promethea sont splendides, peintes par williams et avec une belle prose poignante et poétique ; et genre je peux trouver le conflit entre sophie et stacia un peu superhero-ey mais c’est un putain de bon combat, et combien de combat commencent avec deux étudiantes sortant leur crayon en disant « we don’t have to do this »), c’est ça de lire 32 promethea d’un coup, chaque numéro a beau être un comic parfait, bout à bout t’y vois quand même des défauts.

PROMETHEA#25



La fin de tout ça, le procès des deux promethea. Bon, là encore c’est très bien foutu de bout en bout mais j’y vois des trucs qui me font cliquer. Stacia/Grace ne marche toujours pas vraiment et au delà de la blague le parallèle avec le jugement de salomon ne marche pas pour moi (si l’on prend la promethea chretienne et la musulmane, le problème n’est pas qu’il y ait deux promethea, la petite fille promethea n’en souffre pas, le problème est le conflit).
Parallèlement, Ball et Breughel continuent l’enquête, s’approchent de leurs cibles, le temple s’explique et subit ce qui devait arriver .
Ces deux numéros sont les plus sombres de la série à ce jour (même si les séquences du tribunal sont colorisées de façon légère, moins intense, plus traditionnellement que d’habitude).
La dernière partie est rapide, intense, ça monte d’un coup, c’est assez facile comme procédé mais ça prend aux tripes.
Après, à repenser à ce qui va arriver, il reste une incohérence : pourquoi 3 ans de break (à part pour rejoindre les dates et placer le dernier arc pendant l’invasion de l’irak) ? pourquoi –alors qu’à ce jour elle semble en avoir compris le sens, que ça ne la dérange pas et que ça va être bien – a-t-elle d’un coup peur de la fin du monde et d’être promethea ? (là, on a l’impression que c’est juste parcequ’elle a le FBI à ses trousses, ce qui n’est pas sensée lui faire peur



PROMETHEA#26

Trois ans plus tard, Millenium City, ball et breughel savent que sophie se cache ici et cherchent à convaincre Tom Strong de collaborer.
Ce numéro là est moins bien que dans mes souvenirs. C’est le numéro le plus décompressé de la série à ce jour, sur des grilles de 9 à la watchmen (et la colorisation avec un ou deux tons par image maintient ça dans une ambiance 80’s).
Bon, là, maintenant, l’apparition de Strong me convainc sans problème, même si elle marcherait moins dans son propre titre je pense (on verra), l’apparition de toute création mooresque serait adaptée je pense. Et après la scène d’arrestation de Jack Faust dans le 25, je le veux le one-shot « america’s best » dont moore avait parlé un temps.
Mais pourquoi sophie se cache et ne veut pas être promethea, à part pour l’ambiance toujours excitantes de ce genre de situation, ne me convainc pas, en fait.
Bon, il y a une scène que si vous le lisez vous savez que je l’aime (même si sophie ne sait pas que non seulement imperioli a joué dans Summer of Sam, mais il en est le scénariste), un des ces nombreuses scènes où Moore me dit « eh oui, c’est pour toi que j’écris ce comicbook, mon cyrillou ».
Bien sur, j’ai toujours ce doute, pour moi Tom Strong ne vit pas dans un monde où Bush est président (ou devient un énième collabo du monde marchand) et ne mérite pas ce coup de grim’n’grittysation, mais il y a de ces scènes qui montrent que Moore arrive à mixer tout ce qui marche même si ça ne semble pas marcher ensemble (la référence au first american au milieu d’une discussion sur l’ « élection » de bush marche au poil, étonnament).
Parce que lui, là, c’est Alan Moore.

PROMETHEA#27

C’est bien ce petit mickey, là, avec les science-heros qui font la bagarre.
Tom strong vs. Promethea. Ouioui, c’est bien. Bon, il y a toujours ce truc que je ne sais pas pourquoi le break de trois ans, pourquoi sophie ne veut plus être promethea et pourquoi le fbi a mis trois ans à juste savoir où elle est, mais sinon c’est mortel. Après avoir douté un peu les derniers numéros (merde, promethea ne serait fnalement pas un comic parfait ?), ils me rappellent que oui.
La première moitiée est très simple, brute, assez décompressé encore comme le précédent, mais sans grilles à la Moore, sans constructions de planche de ouf à la williams, juste des cases posés un peu partout, c’est sans imagination (volontairement, bien sur) mais efficace. Puis sophie devient promethea, les planches redeviennent formidablement construites, ça se recompresse, ça devient vraiment intense, vrai, la fin du monde commence. Yippee.


PROMETHEA#28

Est-ce le meilleur épisode ? est-ce le meilleur comic du monde ?
Ça y est, ça se passe. Tout. C’est incroyable tout ce qu’il y a dans ce comic ; d’abord les collages bizarres de Williams accompagnés de belles prose (à chaque fois une très, très longue phrase, de type écriture automatique), puis les séquences ultra-riche en information sans que la compression paraisse forcée : voir les deux scènes des FSG, deux double-spreads pas surchargés de cases (une dizaine) qui rèsolvent le mystère du Painted Doll de façon brillante, font le point sur pourquoi ils ne sont plus que les Four Swell guys et font avancer l’histoire générale de leur point de vue. Il y a aussi le double-spread des nouveaux « america ‘s best », qui m’avait fait mourir de rire la première fois, qui prépare tout (bon, rien en fait, mais bon) en dix cases, grotesque et inquiétant, c’est beau.
Le truc de la distorsion temporelle es facile mais classieux, il ne se donne pas le mal qu’il a pu se donner quand il faisait un truc semblable sur Doctor Manhattan : ça reste linéaire mais les personnages font deux, trois phrases perturbantes montrant leur confusion sur le jour qu’on est, williams rajoute des bouts de planches passées ou à venir en haut ou en bas des planches et le rythme accelère/ralenti/accélère/ralenti un peu, rien de revolutionnaire mais très efficace.
Et puis il y a la « chute » de breughel hors-« réalité », un double spread qui fout la raclée à Morrison.
C’est beau, drole, intense, poétique, total, parfait.

PROMETHEA#29

Alors que le monde n’en arrête pas de finir, le painted Doll est enfin la star d’un numéro -et il a toujours la classe, la putain de classe- pendant que tout le monde fait la fin du monde chez maman, puis tout le monde tout seul dans sa propre maison/vie.
Un petit double-spread pour les america’s best, ahah. Un autre où la mairesse uvula retrouve sonny, c’est bien.
rien à dire, lisez ça putain bande de fous


PROMETHEA#30

Ça y est, le monde finit. La façon dont tout cet arc est rythmé est incroyable, passant d’un décompressé moody (26) à une montée progressive faite d’acceleration et de ralentisement, réglant toutes les intrigues qui ont pu être lancé en donnant un sens (narratif et metaphysique) à tout, sans perdre de l’humour, de la beauté, de l’inquiétude, tout en laissant une identité propre à chaque épisode (le maintien de trucs vraiment droles jusqu’au bout est un exploit). ça monte comme une symphonie, on sent que c’est important, on sait qu’on y va, ça marche excellemment bien. A la fin de ce numéro on a atteint le point d’orgue de l’arc, de la série. Et, allez, de l’histoire de l’art séquentiel, j’y crois à cet instant. Et de l’histoire de l’humanité, je t’emmerde.
Williams, cox et villarubia se partagent les couleurs, gray n’y fait plus que quelques bouts de choses, c’est son dernier numéro sur la série.
Là, on découvre Dubya, uvula et sonny forniquant se révèlent être Babalon chevauchant la bête, les america’s best finissent leur subplot (au total, ça aura été trois scènes de deux pages chacunes, la classe. Leur apparition, grotesque et hors-propos, fait complétement sens : si doc Manhattan, Gull, V et Marvelman étaient là ils seraient aussi à leur place, que tous les héros de Moore viennent participer à la fête, ils semble y être les bienvenus), puis tous –notamment le painted Doll, Juan, JH Williams, Alan Moore et oit et oim- se retrouvent chez maman trish, au coin de la cheminée, à écouter ce que promethea a à nous raconter.
J’y crois, je le sais, c’est vrai.
Je vous aime tous.

PROMETHEA#31

Ce numéro, après la symphonie qui y a mené, m’avait vaguement désappointé. Comme les autres « désappointements » au long de la série, je vois ce qui ne marche pas parfaitement, même si je me dis que je suis un petit con car tout élèment de ce numéro est excellent, mais eh, je suis exigent.
La « révélation » est racontée en flashback d’après la fin du monde, c’est une belle et bonne séquence (celle-là n’avait pas marché la première fois, j’y voyais un peu le point de l’autoparodie, mais non, c’est simple et beau. J’y avais l’impression que Moore se répétait, hors il ne répetait pas ce qu’il avait dit dans la série mais –comme souvent dans Promethea- ce qu’il a dit mille fois dans des interviews).
Puis l’après fin du monde, la fin du monde me déçoit un peu, non parce que la guerre, la haine et la faiblesse y existe encore, mais parce que certains trucs annoncées dans le premier discours sur la « 3énd path » (dans Promethea#5) ne sont pas rééllement abordé (fin de la propriété, des frontières et des gouvernements, oui c’est le marxiste en moi qui fait la moue, là). Je trouve que l’approche « happy end total », si sympathique dans l’idée, a ses défauts et ne marche pas sur tout (stacia et lucille ? faire de lucille une homo est facile je trouve, et si leur dialogues sont droles ils ne marchent pas si bien que ça. Et qu’est-ce qu’ils ont à être particulièrement devenu amis des trois du FBI, eux ?) et sophie, bon, elle confirme que comme personnage elle ne m’a jamais particulièrement plu. La scène avec les jumeaux, je n’avais pas fait le lien la dernière fois (on parle d’une scène publiée deux ans avant, en fait, donc bon) et elle m’a ravie.
Sur certains points, je réalise que c’est bien (moi qui défend la lecture par trade et les graphic novel automatiques) que ça a été très bon pour la série de la lire sur 5/6 ans plutot que d’une traite –où j’ai beau l’avoir trouvé excellente et avoir découvert des connections que je zappais en lisant épisodiquement, je n’ai pas eu le même sentiment de « c’est si huge que ça doit être vrai, le sens de la vie est là, c’est le chef d’œuvre de l’histoire de la fiction », c’est très très bon mais finalement pas si parfait. En même temps je me rappelais de tant de choses déjà que j’imagine à peine ce que peut faire sur un esprit une lecture d’une traite pour de vrai, pour ceux dans mes fréquentations à qui je vais filer la totale d’un coup.
Bon, maintenant je passe de la « relecture » à celui qui me reste, que je n’ai que feuilleté, le big 32, ce qui est paraît-il « the first genius comic of the XXIst century ». en angleterre on peut s’acheter légalement des champis, pour info.

Dernière modification par Paulie Walnuts ; 10/10/2006 à 01h05.
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  #2  
Vieux 11/03/2005, 20h07
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Excellentes critiques Paulie

Néanmoins contrairement à toi, j'ai trouvé les 3 premiers numéros super chiant et c'est seulement le 4 qui m'a plu
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  #3  
Vieux 12/03/2005, 14h35
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Quand j'aurais moins mal à la tête, en clair quand j'arrêterais d'avoir conscience avec une telle acuité de la présence de mes cervicales, je lirais attentivement tout ça, cette série le vaut tellement, un des trucs les plus importants écrit dans cette décennie en bande dessinée, rien de moins.
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  #4  
Vieux 12/03/2005, 17h32
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Hey, Jeromy Cox n'est pas tout seul aussi sur Promethea! Il y a aussi Villarrubia qui l'assiste (c'est lui qui a réalisé le roman photo)...
Enfin je crois que Promethea sera LE travail de référence de Cox, vu que ses trucs par la suite sont un peu fadasses (genre les Teen Titans colorisés vraiment à la va vite, limite genre à la Tanya et Richard Horie).
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  #5  
Vieux 13/03/2005, 18h46
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Posté par lilian juppé
Hey, Jeromy Cox n'est pas tout seul aussi sur Promethea! Il y a aussi Villarrubia qui l'assiste (c'est lui qui a réalisé le roman photo)...
Enfin je crois que Promethea sera LE travail de référence de Cox, vu que ses trucs par la suite sont un peu fadasses (genre les Teen Titans colorisés vraiment à la va vite, limite genre à la Tanya et Richard Horie).

Yo. Cox est le coloriste, Villarubia ne l'assiste pas, il fait la séquence photo plus le strip de Crowley dans le #12. mot. (plus les covers des Hardbacks). Williams a plus bossé dans les couleurs que lui (le 32, de nombreuses séquences peintes et un peu d'informatique dans la KQ et la dernière partie)

Et oui, Promethea offre une possibilité au coloriste d'étaler ses talents que, euh, teen titan n'offre sans doute pas, ce qui aide cox à briller. n'empèche qu'il est parfait.
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  #6  
Vieux 13/03/2005, 20h09
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  #7  
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Finkelstein! Franchement tu me donnes trop envie là... Quand tu m'en avais parlé, je pensais que la Kabballah Quest est vraiment trop dure à lire (dans le sens retournage total de cerveau) bien que super excitante à la base (vu ton enthousiasme)... Tu me rassures grave, je pense les prendre genre dans super pas longtemps.
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  #8  
Vieux 17/03/2005, 21h54
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Posté par Paulie Walnuts
en angleterre on peut s’acheter légalement des champis, pour info.
je fait mes bagages dans l'heure!
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  #9  
Vieux 17/03/2005, 21h56
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à la relecture, je dois l'avouer au risque d'avoir la honte, c'est la Kaballah Quest qui passe le moins bien, ou du moins la relecture créé plus de doute.
Enfin, les défauts que j'avais peur de voir ne sont pas là: même d'une traite ça n'est jamais répétitif et le côté "révélation permanente" marche à fond sans qu'à un moment on lache l'affaire. Mais c'est finalement beaucoup moins impressionnant qu'à la première impression, ce qui fait une phrase étrange. techniquement, Williams est merveilleux et Moore est, bon, Alan Moore mais ce n'est jamais un pet' de l'exercice technique impossible qu'est le 12è numéro.
la première année, parceque je ne l'avais pas lu depuis un temps et parceque je l'avais minimisé face au reste, est très bien ressorti de la lecture et la dernière partie (à part ce truc qui m'a dit finalement qu'il y avait un problème autour du "break" de trois ans) est phénoménale.
bon, je manges, je bois, je me drogue et, hop, 32.
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  #10  
Vieux 17/03/2005, 21h58
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Posté par quelqu'un qui fréquente ta soeur, eh oui
je fait mes bagages dans l'heure!
en même temps ça commence à créer des problèmes, semble-t-il.
mais emmène un promethea#32 avec toi, ce sont le genre d'expériences à combiner
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  #11  
Vieux 17/03/2005, 22h03
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si je fait ma valise c'est pour m'y installer, si ça peut m'éviter d'attendre impatiemment l'automne tout les ans.

et oui je compte bien lire promethea 32 sous champis.
d'ailleurs je prévois toujours de la lecture quand je prends des champis.
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  #12  
Vieux 18/03/2005, 12h16
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EH! LES GENS!
Sérieux, lisez Promethea #32. tous. que vous ayez lu les 31 autres ou pas, que vous souhaitiez les lire ou pas, que vous les lisiez en trade, en hardcover, en vf, en telechargement, chopez celui-là et lisez le et relisz-le et faites le lire.mot.
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  #13  
Vieux 18/03/2005, 15h07
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non, pour de vrai, tous, allez-y.
sinon vous êtes rien que des nuls.
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  #14  
Vieux 18/03/2005, 17h05
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PROMETHEA#32

Oui.
Bon, je l’ai lu, une fois, je le relirai, plein de fois, dans d’autres sens.
Là je l’ai lu « normalement », c’est à dire en laissant le comic tel quel, sans le dégraffer, de la page 1 à la page 32, dans l’ordre.
Le problème de la première lecture est que je me distrais trop à halluciner sur la technique mise en place là, il faut essayer de zapper ça sinon tu réflechis à trop de choses à la fois, je pense que dans la première lecture il faut aussi zapper les descriptions des « paths » et juste être sur les « dialogues » et les infos qui dans l’absolu ne forment pas une surcharge de mots à la page, c’est même plutot light.

Donc, ce petit comicbook est une sorte de livre d’éveil pour adulte, ou de traité de bases de philo pour enfants. En tout cas à le lire on se sent gosse, on écoute ce que la dame a à dire, et même si rien de ce qu’elle dit n’est nouveau, ça paraît énorme.
Chaque page, sur un fond peint abstrait, nous présente une promethea nue encrée qui nous parle, assorti de deux-trois brèves informations qui etayent son propos. Chaque page est aussi une des 22 voies qui peuvent traverser les sephirot de l’arbre de la Kaballe. Le discours évolue normalement et avec cohérence d’une page à l’autre dans ce sens de lecture. Le « discours » en question aborde des banalités énormes, des informations connues qui forment tout, le sens de la vie et pourquoi on était déjà au courant. C’est écrit en peu de phrases, des phrases simples et courtes qui ne diminuent pas l’énormités de leur sens.
Pour permettre l’autre lecture, certaines pages sont à l’envers (mais il faut les lire dans l’ordre normal quand même, ce qui te fait parfois lire à l’envers), bien sur Moore se paye le luxe de faire des connexions de page à page et de pointer, du moins la première fois, le fait que tu retournes ton comic, et williams rajoute des petits éléments graphiques pour coordoner les pages côtes à côtes.
C’est une ode à l’existence, à l’univers, à l’imagination, à l’être humain et son formidable cerveau, à la magie et tous ses satellites (art, littérature, science….), à la vie…
C’est la classe.

Bon, pour rester technique, chaque page se réfère dans les informations contenues plus ou moins à sa « path », et –comme il y a deux lectures au moins possibles- chaque page suit deux différentes pages et enchaine sur deux différentes pages (même les dernières et les premières se doivent d’être replacés sans finir ou commencer). Bon, je suis sur qu’un jour ou l’autre je trouverai les trucs utilisés (dans l’absolu, encore, ce n’est pas du niveau d’incroyablisme de Promethea#12, sur ce plan), mais de là à imaginer un humain capable de réaliser ça, pfff.

L’ordre d’évolution des information me paraissait cohérent donc je supposais qu’il y allait avoir des répétitions en seconde moitié pour que la cohérence existe dans l’autre lecture, et en fait non, donc l’autre cohérence, celle que je n’ai pas encore lu, doit créer d’autres connexions (j’ai juste tricher pour voir les autres premières et dernières pages, ou deux, trois autres fois, ça marche grave) et –donnant une direction différentes aux mêmes propos- peut faire changer le sens donné aux mêmes informations.

C’est un exemple définitif des possibilités du mélange mot/image et du talent de Moore, ne lisez pas la longue série presque parfaite si vous voulez mais putain, lisez celui-là.

Bon, à relire (tiens, ça se lit de page 32 à page 1 ? j’en suis presque sur), encore et encore
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  #15  
Vieux 18/03/2005, 17h14
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Paulie Walnuts change la caisse du Fauve
Putain de Diamond, putain de DC.
Moi tout ce que je voulais c’était vous donner mon argent
Mais non, vous dites « édition limité » donc ma commande de l’édition super-chère ne peut être satisfaites, putes de vous.
Ressortez-le, putain, ressortez-le, je m’en fous des signatures de Moore et Williams et du machin « collector », moi, je veux juste mon Promethea#32 en poster
Salauds !

(de toutes façons je l’ai déjà ma signature de Moore, fools)
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