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Vieux 16/10/2006, 15h45
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Niglo change la caisse du Fauve


STRANGE N°196
Lug, avril 1986.



LA DIVISION ALPHA : Le Compagnon de Marina (21 pages sur 22)
(And forsaking all others, in Alpha Flight #16, novembre 1984)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Dans le lac Ontario, le Maître, à bord de son sous-marin, détient Puck et Namor. Privé d’eau, Namor n’a pas assez de force pour se libérer. Le Maître lui montre le nouveau visage de Marina, que sa rencontre avec la créature vivant dans les profondeurs du lac semble avoir privé de toute humanité.

En maîtrisant sa respiration, Puck va faire croire au Maître qu’il est mort. Dès qu’il l’a libéré, Puck l’attaque et délivre Namor. Puis il arrache le casque du Maître et le projette contre un hublot du sous-marin. Le verre est fêlé, et Namor achève le travail. Aussitôt l’eau s’engouffre à l’intérieur du vaisseau, ainsi que Marina et le monstre. Sans son casque, le Maître ne peut contrôler le sous-marin, qui va être de plus en plus endommagé au fil du combat opposant Puck et Namor d’un côté, Marina et la créature des profondeurs de l’autre. Puck demande à Namor de le reconduire à la surface, ce qu’il fait. Lorsqu’il replonge un peu plus tard, il trouve des débris du sous-marin, mais aucune trace du Maître ni de Marina. Il regagne alors Atlantis. A peine est-il parti que Marina réapparaît. Elle a retrouvé forme humaine, mais ne supporte pas la métamorphose qu’elle a subi et n’ose plus se présenter devant celui qui l’aime. Elle a pris conscience à quel point elle n’est pas humaine, et choisit de partir pour s'isoler du reste du monde.

Madison Jeffries se rend chez Roger Bochs, à son invitation. Bochs se sent responsable de la mort de Guardian et veut le venger. Il demande à Jeffries de l’aider à reconstruire Box, son robot que Jerry Jaxon a utilisé pour tuer Guardian. Il sait que Jeffries a le pouvoir de manipuler à sa guise n’importe quelle mécanique.

A l’hôpital où elle se remet de ses blessures, Heather McNeil Hudson reçoit la visite de Serval.


Commentaire :

Conclusion réussie et tragique de cet arc. L’évolution que subit le personnage est la suite logique de ce que l’on avait découvert sur elle dans les premiers épisodes de la série. Les choses ne s’arrangeront pas franchement pour elle par la suite…


A noter :

La précédente apparition de Roger Bochs a eu lieu dans Alpha Flight #12 (juillet 1984, trad. in Strange n°192, décembre 1985).

Première apparition de Madison Jeffries.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Puck, Marina (Marrina), Shaman, Harfang (Snowbird), Aurora.

Namor, Heather McNeil Hudson, Serval (Wolverine), Roger Bochs, Madison Jeffries.

Le Maître (Master).


Censure :

Cet épisode a été réduit d'une page (scans par Michel) :

Page 11, panels 3 & 4 :



Page 12, panels 3 à 5 :






L’HOMME ARAIGNEE : Retour au Foyer (22 pages)
(Homecoming, in Amazing Spider-Man #252, mai 1984)

Scénario : Roger Stern & Tom De Falco.
dessin : Ron Frenz.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Ron Frenz & Klaus Janson.

Résumé :

Après plusieurs jours d’absence, l’Araignée réapparaît comme il a disparu, en plein cœur de Central Park. A la différence qu’il possède à présent un nouveau costume, un symbiote répondant à la moindre de ses pensées. Il revient en compagnie de Curt Connors, qu’il va aussitôt déposer chez lui. Puis il regagne son appartement et appelle aussitôt tante May pour lui donner de ses nouvelles. Il tente également de contacter la Chatte Noire, mais elle n’est pas chez elle. Plus tard, ne trouvant pas le sommeil, l’Araignée va sortir patrouiller. En intervenant lors d’une agression, il va réaliser que son nouveau costume effraie autant les truands que leurs victimes. Il surprend ensuite un jeune couple en train de se disputer, et va les emmener faire un tour de la ville, afin de leur montrer que malgré les difficultés, New York est une belle ville.


Commentaire :

Cet épisode n’a d’autre but que de faire découvrir aux lecteurs le nouveau costume de l’Araignée et ses capacités très particulières : il répond au moindre désir de son porteur, peut se transformer en vêtements civils, projette une toile similaire à celle utilisée jusqu’alors par le héros, etc. En dehors de ça, il ne se passe pas grand chose ici.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

J. Jonah Jameson, Joe Robertson, Curt Connors, Bill Connors, Martha Connors, May Parker, Nathan Lubensky, la Chatte Noire (Black Cat).

Les Vengeurs : Thor, Captain America, Œil de Faucon (Hawkeye), Iron Man, la Guêpe (Wasp), Captain Marvel.




L’HOMME ARAIGNEE : Trahi par moi-même ! (21 pages sur 23)
(By myself betrayed !, in Amazing Spider-Man #253, juin 1984)

Scénario : Tom De Falco.
dessin : Rick Leonardi.
Encrage : Bill Anderson.
Couverture : Rick Leonardi.

Résumé :

Peter Parker assiste en tant que photographe à un match de football américain. Il croise dans le public Tony Nesters, l’un de ses anciens élèves. Tony est également le frère de Ray Nesters, le joueur vedette des NY Mammouths. L’équipe perd le match. Le responsable de cette défaite est Ray, qui a été payé par un chef de gang baptisé la Rose pour que son équipe perde. Lorsqu’on lui demande de faire la même chose lors du prochain match, Ray refuse. La Rose fait alors kidnapper son frère. Au moment où il apprend la nouvelle, Peter Parker arrive chez lui en compagnie de la journaliste Wendy Thorton pour l’interviewer. Il suit alors Ray qui se rend dans un entrepôt où la Rose retient Tony. L’Araignée intervient et fait fuir la Rose et ses hommes de main. Ray et Tony sont sains et saufs. Ray va ensuite confesser à Wendy ses liens avec la pègre et annoncer qu’il abandonne le football américain. L’article paraît le lendemain dans le Quotidien.

Peter Parker annonce à tante May qu’il abandonne ses études. Celle-ci réagit très mal. Elle lui en veut de tout abandonner, après tous les sacrifices qu’elle et oncle Ben ont fait pour que Peter puisse faire des études.


Commentaire :

Le fait le plus notable de cet épisode est la première apparition de la Rose (du moins sous cette identité). En dehors de cela, une intrigue classique mais correcte. La prestation de Rick Leonardi est très décevante, c’est à peine si on reconnaît son trait sous l’encrage de Bill Anderson.


A noter :

Première apparition de la Rose. Son identité réelle restera secrète jusqu’à Amazing Spider-Man #286 (mars 1987, trad. in Strange n°219, mars 1988).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Ray Nesters, Tony Nesters, Wendy Thorton, May Parker, Nathan Lubensky, Joe Robertson, Betty Brandt-Leeds.

La Rose.


Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages (scannées par Michel) :

Page 8 :



Pages 19-20 :










DAREDEVIL : Quelle Nuit ! (22 pages sur 23)
(The deadliest Night of my Life, in Daredevil #208, juillet 1984)

Scénario : Harlan Ellison & Arthur Byron Cover.
dessin : David Mazzuchelli.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : David Mazzuchelli & Bob Wiacek.

Résumé :

En pleine nuit, Daredevil croise une petite fille qui l’appelle à l’aide avant de s’enfuir. Il la rattrape dans une cave, mais son ouïe lui apprend qu’il s’agit d’un robot. Il n’a que le temps de la jeter avant qu’elle n’explose. Un corridor s’ouvre, et le conduit dans un manoir où il va devoir affronter des dizaines de dangers mortels : aiguillons empoisonnés, sables mouvants, parois mobiles d’où surgissent des rasoirs tranchants, cuves d’acide, lance-flammes, etc. Il parvient à s’introduire dans le système d’aération d’où il peut atteindre le toit du manoir. Il constate l’immensité de celui-ci, avant qu’un tir de canon-laser ne l’y précipite à nouveau. Lorsqu’il entre dans un salon luxueux, une vidéo se met en marche. Une vieille dame, Elizabeth Dawes Sterling, lui explique qu’elle est la mère du Chasseur, mort en affrontant Daredevil. Elle a donc fait doter son manoir de pièges et conçu un dispositif pour l’y attirer. Le système s’est mis en marche lorsqu’elle est morte. Daredevil réalise que la fin de la cassette va déclencher la destruction du manoir. Il n’attend donc pas la conclusion et s’échappe quelques secondes avant que le bâtiment n’explose. Il se rend alors chez la Veuve Noire qui va le soigner de ses multiples blessures.

Le lendemain, épuisé, il plaide au tribunal. Il ne remarque pas dans l’assistance deux petites filles similaires à celle qui l’a entraîné dans cette mésaventure…


Commentaire :

Une grosse déception que cet épisode. Le nom d’Harlan Ellison, l’une des grandes figures de la littérature US en général et de la science-fiction en particulier, laissait espérer autre chose que cette lassante succession de pièges meurtriers. Ellison a toujours eu des liens étroits avec le monde des comics, sur lequel il a souvent eu des commentaires très acerbes (voir sa fameuse interview dans The Comics Journal #53, récemment reprise en volume dans The Comics Journal Library 6 : The Writers). Roy Thomas a adapté plusieurs de ses nouvelles à l’univers Marvel dans les années 70, et une anthologie a été consacrée à l’adaptation de ses nouvelles, Harlan Ellison’s Dream Corridor, chez Dark Horse, au début des années 90.

Arthur Byron Cover, lui aussi écrivain de s-f, est moins réputé, et sa bibliographie est composée pour l’essentiel de novélisations (en France sont seulement parus sa novélisation de Flash Gordon, le film, Cyborg, un roman situé dans l’univers des Robots d’Asimov, et une aventure de Buffy intitulée Répétition mortelle).


A noter :

Le Chasseur est mort dans Daredevil #158 (mai 1979 , trad. in Strange n°155, novembre 1982).


Casting :

Daredevil.

La Veuve Noire (Black Widow).

Elizabeth Dawes Sterling.


Censure :

Cet épisode a été réduit d'une page :

Page 12, panels 7 à 9 :



Page 13, panels 1 à 6 :


Dernière modification par Niglo ; 03/12/2006 à 18h27.
  #17  
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STRANGE N°197
Lug, mai 1986.



LA DIVISION ALPHA : Les Rêves ne meurent pas… (21 pages)
(Dreams die hard, in Alpha Flight #17, décembre 1984)

Scénario : John Byrne & Chris Claremont (p.7-15).
Dessin : John Byrne.
Encrage : John Byrne & Terry Austin (p.7-15).
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Dans sa chambre d’hôpital, en compagnie de Serval qui est venu lui rendre visite, Heather se souvient de son mari, et en particulier de la première fois qu’il a porté le costume de Guardian. Au même moment, il apprit que Logan venait de quitter la base militaire où il se trouvait pour partir en compagnie d’un Américain. Peu après, James se rendit au cabinet du premier ministre, où le chef de cabinet lui demanda d’aller rechercher Logan aux Etats-Unis. Sous l’identité de l’Arme Alpha, il lui tendra une embuscade alors que Serval passait un après-midi tranquille en compagnie de quelques X-Men. Ces derniers vont rapidement prendre part au combat, combat qui tournera mal lorsqu’un tir de l’Arme Alpha va ricocher sur l’armure de Colossus et toucher Moira McTaggert à la tête. L’Arme Alpha devra s’enfuir sans demander son reste.

Les souvenirs sont trop bouleversants pour Heather qui éclate en sanglots. Logan réalise qu’elle se sent responsable de la mort de James. Pour consoler la jeune femme, il reçoit le renfort de Puck. Celui-ci refuse de voir la Division Alpha disparaître, et pense qu’une seule personne est capable de la diriger : Heather. Serval approuvant les propos de Puck, Heather décide d’accepter la proposition.

Ailleurs, Walter Langowsky tente une expérience sur Jeanne-Marie Beaubier. Il a mis au point une machine devant effectuer un réalignement moléculaire de la jeune femme. L’expérience est particulièrement douloureuse, mais la jeune femme semble se remettre très rapidement. Et elle a une surprise pour Walter…


Commentaire :

Un épisode en partie composé d’une réédition d’Uncanny X-Men #109 (février 1978, trad. in Spécial Strange n°17, août 1979). Byrne y précise quelques détails mineurs de l’histoire de Guardian. Mais le plus intéressant est le nouveau rôle que va être amenée à jouer Heather.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather McNeil Hudson, Puck, Sasquatch, Aurora.

Serval (Wolverine).




L’ARAIGNEE : Entre deux Feux (20 pages sur 22)
(With great Power…, in Amazing Spider-Man #254, juillet 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
dessin : Rick Leonardi.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Rick Leonardi & Josef Rubinstein.

Résumé :

Sur un quai de l’Hudson, l’Araignée assiste au renflouement de la fourgonnette du Super-Bouffon. Alors que les autorités la mettent sur un camion-remorque, il juge plus prudent de placer une araignée-espion sur le véhicule. Il a raison : peu après, grâce à un stratagème particulièrement rusé et l’utilisation d’une grue munie d’un électro-aimant, la fourgonnette est subtilisée au nez et à la barbe des policiers.

Peter tente d’appeler tante May, qui lui reproche d’avoir abandonné ses études, mais elle refuse de lui parler. Au Quotidien où il a tenté en vain de vendre quelques photos, il reçoit un appel de Nathan Lubensky, qui lui apprend que lui et sa tante sont dans un restaurant et l’invite à les y rejoindre. Peter accepte, mais apprend au même moment la disparition de la fourgonnette du Super-Bouffon.

Grâce à son araignée-espion, il retrouve le véhicule dans un entrepôt. Les quelques truands présents sur les lieux ne lui opposent pas grande résistance, mais ils reçoivent un renfort de poids en la personne de Jack O’Lantern. Celui-ci éloigne l’Araignée de l’entrepôt, le temps que ces hommes mettent la fourgonnette à l’abri. Mais ils n’en ont pas le temps : le véhicule se met en marche tout seul et disparaît avant qu’ils aient eu le temps de réagir. Pendant ce temps, la poursuite entre l’Araignée et Jack O’Lantern se poursuit, jusqu’à ce que le vilain ne mette en danger quelques passants innocents. L’Araignée doit le laisser filer pour leur venir en aide. Après s’être changé, il arrive très en retard au rendez-vous fixé par Nathan. Trop tard même : sa tante est partie, et Nathan lui reproche de mal se comporter avec elle.


Commentaire :

Tom DeFalco est parvenu à rendre intriguant un épisode qui aurait pu n’être qu’anodin. Le Super-Bouffon est-il derrière tout ça ou Jack O’Lantern travaille-t-il pour son propre compte ? En outre, la réalisation de Leonardi, bénéficiant cette fois d’un encrage soigné, est tout à fait réussie.


A noter :

La précédente apparition de Jack O’Lantern a eu lieu dans Spectacular Spider-Man #56 (juillet 1981, trad. in Nova n°54, juillet 1982).


Casting :

L’Araignée.

May Parker, Nathan Lubensky, Victor Palermo, Harriet Palermo, Joe Robertson, Betty Brandt-Leeds, Wendy Thorton.

Jack O’Lantern.

Censure :

L'équivalent de deux pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 19 :



Page 20, panels 5 & 6 :



Page 21, panels 1 à 4 :






L’ARAIGNEE : Même un Fantôme a peur la Nuit ! (21 pages sur 22)
(Even a Ghost can fear the Night, in Amazing Spider-Man #255, août 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Josef Rubinstein.

Résumé :

Black Fox, un cambrioleur chevronné, pense réussir le coup de sa carrière en s’introduisant dans un appartement luxueux dont on lui a donné l’adresse. A sa grande surprise, il y est accueilli par le Fantôme Rouge et ses Super-Singes. Le Fantôme Rouge travaille à la mise au point d’un appareil qu’il a baptisé le cosmiciseur et qui doit multiplier par mille ses pouvoirs. Mais il est à court d’argent et, refusant de sortir de chez lui de peur de tomber sur ses ennemis, il demande à Black Fox d’obtenir l’argent pour lui, avec l’aide de ses Super-Singes.

Après une semaine particulièrement chargée, Peter Parker rentre chez lui profiter d’une bonne nuit de sommeil. A peine s’est-il endormi que son costume prend vie. Peter se réveille vingt-quatre plus tard, toujours aussi fatigué. Après une nouvelle tentative infructueuse de contacter tante May, il part à la recherche de la fourgonnette du Super-Bouffon.

De son côté, Black Fox, accompagné de son trio encombrant, s’attaque à une bijouterie. Le cambrioleur tente de crocheter la serrure, mais Miklho le gorille arrache le rideau de fer du magasin, déclenchant du même coup l’alarme. Ils doivent se dépêcher de s’emparer des bijoux avant l’arrivée de la police. Et lorsqu’une voiture de patrouille s’approche, Peotor l’orang-outang utilise ses pouvoirs magnétiques pour la projeter dans une vitrine voisine. C’est le moment que choisit Black Fox pour abandonner ses trois compères en utilisant une grenade aveuglante. Il s’enfuit à travers d’étroites ruelles, mais les Super-Singes ont tôt fait de le rattraper. C’est alors qu’intervient l’Araignée, qui oblige le trio à s’enfuir. Il décide alors d’interroger Black Fox, qui lui raconte toute l’histoire dans ses moindres détails. L’Araignée se rend aussitôt chez le Fantôme Rouge, laissant derrière lui Black Fox, lequel va s’emparer du butin que les Super-Singes ont oublié d’emporter.

Chez le Fantôme Rouge, l’Araignée n’affronte pas directement les Super-Singes. Il attire Mikhlo dans la salle où se trouve le cosmiciseur et s’arrange pour que le gorille détruise involontairement l’engin. La police arrive à ce moment, et le Fantôme Rouge doit fuir, en compagnie de ses Super-Singes.

Dans l’entrepôt où se trouve la fourgonnette du Super-Bouffon. Un étrange personnage découvre l’araignée-espion sur le toit du véhicule et le détruit.


Commentaire :

Un épisode tout à fait amusant, qui sait tirer profit du côté farfelu des principaux protagonistes, à commencer par le Fantôme Rouge et ses Super-Singes. La mise en scène de Ron Frenz est à la hauteur.


A noter :

Première apparition de Black Fox.

Le Fantôme Rouge avait déjà rencontré l'Araignée dans Amazing Spider-Man #223 (décembre 1981, trad. in Strange n°180, décembre 1984).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man)

Mrs. Muggins, Nathan Lubensky.

Black Fox, le Fantôme Rouge (Red Ghost), Mikhlo le gorille, Peotor l’orang-outang, Igor le babouin.

Censure :

L'équivalent d'une page de cet épisode a été supprimé :

Page 19, panels 1, 2, 7 & 8 :





Page 20, panel 1, 7 & 8 :








DAREDEVIL : Vengeance d’outre Tombe ! (22 pages)
(Blast from the Past, in Daredevil #209, août 1984)

Scénario : Arthur Byron Cower.
dessin : David Mazzuchelli.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : David Mazzuchelli.

Résumé :

Alors qu’il passe au-dessus d’une rue déserte, une explosion retentit et fait perdre son équilibre à Daredevil, qui chute lourdement. A peine s’est-il relevé qu’il entend quelqu’un courir à proximité. Il se jette sur lui et l’assomme. En découvrant son visage, il reconnaît Johnny Squarejohn, un homme dont il n’avait plus entendu parler depuis des années.

Le lendemain, Matt Murdock déjeune en compagnie de Foggy et sa femme Debbie. Bientôt le couple se dispute et quitte précipitamment la table. Matt part à son tour. Il ne remarque pas qu’il est suivi par une petite fille qui ressemble beaucoup aux robots explosifs d’Elizabeth Dawes Sterling. Il se rend au tribunal, où il tombe à nouveau sur Johnny Squarejohn. Matt et lui étaient très amis lorsqu’ils étaient enfants, mais Johnny a mal tourné et ils ne se sont plus revus pendant des années. Lors de leur dernière rencontre, quelques temps après l’accident de Matt, celui-ci lui est venu en aide, malgré son handicap. Aujourd’hui, Johnny demande l'assistance de Matt. Il a désormais une famille, et il voudrait retrouver le droit chemin. Matt accepte.

En sortant du tribunal, Matt tombe sur une petite fille-robot. Il la pousse dans une cage d’ascenseur juste avant qu’elle n’explose. Il en aperçoit une deuxième devant le tribunal, qui va le conduire jusqu’aux ruines du manoir d’Elizabeth Dawes Sterling, où elle va exploser à son tour. Le soir venu, ce sont des dizaines de robot-enfants que Daredevil aperçoit devant tous les endroits qu’il fréquente régulièrement. Il va les regrouper pour éviter qu’elles ne tuent des innocents et les conduire jusqu’au manoir. En chemin, il vient en aide à un homme agressé par trois voyous. Il ignore qu’il est suivi par Johnny Squarejohn. Celui-ci vient de se faire rejeter à la fois par sa femme et par ses amis truands, et il cherche Matt Murdock pour lui demander conseil. En voyant Daredevil se battre, il se rappelle le jour où Murdock l’a aidé, et réalise que son ancien ami est Daredevil.

Sur les ruines du manoir, Daredevil se laisse encercler par les robots. Au moment où leur rythme cardiaque s’altère, signe qu’elles sont sur le point d’exploser, il utilise son lasso-canne pour leur échapper. Mais l’explosion est telle qu’il est touché. Avec horreur, il constate qu’un des robots n’a pas explosé et s’approche de lui. C’est alors que John Squarejohn se jette sur le robot, qui explose entre ses mains. Avant de mourir, il demande à Matt de s’assurer que sa famille soit prise en charge.


Commentaire :

Cet épisode aurait pu être intéressant, si Arthur Byron Cower s’était davantage intéressé au personnage de John Squarejohn. Au lieu de ça, il passe l’essentiel du récit à faire courir Daredevil derrière des robots explosifs. Le résultat final n’a à peu près aucun intérêt.


Casting :

Daredevil.

John Squarejohn, Foggy Nelson, Debbie Nelson.

Dernière modification par Niglo ; 18/10/2006 à 20h33.
  #18  
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STRANGE N°198
Lug, juin 1986.



LA DIVISION ALPHA : Tel Père, telle Fille ! (21 pages sur 22)
(How long will a Man lie in the Earth ‘ere he rot ?, in Alpha Flight #18, janvier 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Byrne & Bob Wiacek.

Résumé :

Puck rend visite à Heather McNeil dans la pension où elle a trouvé résidence, et la surprend à se regarder dans la glace, portant contre elle l’uniforme de Guardian. Mais la jeune femme se défend de vouloir succéder dans ce rôle à son défunt mari. En revanche, elle est décidée à reformer la Division Alpha. Le premier qu’elle appelle est Véga, mais celui-ci décline sèchement son offre, n’ayant aucun intérêt à participer à l’équipe depuis que lui et sa sœur se sont séparés. Heather tente alors de joindre Shaman, mais sa secrétaire lui apprend qu’il a dû s’absenter de toute urgence.

Shaman se trouve en compagnie de sa fille Elizabeth sur le site où la jeune femme a assisté à une apparition surnaturelle. Shaman détecte des traces rémanentes de forces mystiques, sans pouvoir suivre leurs traces.

Dans un vieux manoir, Emily vit en compagnie de son arrière-grand-père, Lucas Stang, un vieillard âgé de 117 ans. Elle est venue vivre chez lui après la mort de ses parents un an plus tôt, mais le vieil homme a beaucoup de mal à accepter la présence de la jeune femme chez lui. Elle a parfois l’impression qu’il veut la tenir à l’écart de quelque chose, pour son propre bien. Effectivement, d’étranges choses vont bientôt se dérouler dans le manoir, et de simples œufs brouillés vont donner à Emily la frayeur de sa vie…

Informé par la police, Shaman va bientôt se rendre au manoir de Stang, en compagnie d’Elizabeth qui l’oblige à la prendre avec lui. Sur place, ils vont faire face un monstre issu d’une autre dimension , entièrement fait d’œufs brouillés… Les pouvoirs de Shaman vont rapidement le renvoyer dans sa dimension d’origine. Mais le calme ne va pas durer longtemps : lorsqu’ils se rendent dans le salon où se trouve Lucas Stang, Emily est soudain possédée par Ranaq, le Grand Dévoreur. Elle utilise ses pouvoirs contre Elizabeth, mais celle-ci va instinctivement les retourner contre elle, à la surprise de son père. Shaman se doutait que sa fille possédait des pouvoirs mystiques latents, mais c’est la première fois qu’ils se manifestent. Il va extraire de son sac une poignée de colifichets magiques et les lancer sur Ranaq, forçant la créature à quitter le corps d’Emily. Le calme revient à nouveau, mais Shaman sait qu’il est précaire, et que pour vaincre définitivement Ranaq, il devra voyager dans le passé, un siècle plus tôt, pour y découvrir le secret de Lucas Stang.

Pendant ce temps, plus au nord, Harfang retouve Douglas Thompson pour lui annoncer qu’elle ne peut répondre à son amour. Devant l’incompréhension de son ami, elle décide de lui montrer son véritable visage, lequel n’a rien d’humain.


Commentaire :

Un épisode qui devrait combler les amateurs de surnaturel à la sauce super-héroïque, inventif (la créature faite d’œufs brouillés) et spectaculaire. Byrne s’intéresse enfin davantage à Shaman, personnage qu’il a finalement assez peu développé jusque là, hormis dans les back-ups qui lui étaient consacrées (épisodes 5 & 6).


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather McNeil Hudson, Puck, Shaman, Véga (Northstar), Harfang (Snowbird).

Elizabeth Twoyoungmen, Douglas Thompson, Emily Stang, Lucas Stang.

Ranaq le Grand Dévoreur.

Censure :

La page 19 a été supprimée :


Le visage d’Emily, lorsqu’elle est possédée par Ranaq, a été retouché sur plusieurs cases.





L’ARAIGNEE : Rencontre avec le Puma ! (20 pages sur 22)
(Introducing… Puma !, in Amazing Spider-Man #256, septembre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

L’Araignée fait le ménage dans un entrepôt où des marchandises volées sont recelées. Pendant qu’il combat les quelques truands présents, la Chatte Noire le prend en photo pour le Quotidien, avant de finir par participer au combat. Une fois les vilains assommés et entoilés, l’Araignée quitte la Chatte Noire pour rentrer chez lui développer ses photos et dormir quelques heures.

L’entrepôt dans lequel l’Araignée est intervenu appartenait à la Rose. Celui-ci décide de se débarrasser du héros costumé et fait appel à un tueur à gages : Thomas Fireheart, alias le Puma. Homme d’affaires d’origine amérindienne, Fireheart peut se transformer en un être mi-homme, mi-animal. Il quitte le Nouveau Mexique où il vit pour se rendre à New York et accepte l’offre de la Rose. Grâce à son odorat hyper-développé, il parvient à retrouver la trace de sa proie grâce à un simple bout de carton touché par l’Araignée.

Peter Parker se rend au Quotidien vendre ses photos. Pendant qu’il discute avec Betty Brandt, Mary Jane Watson arrive et lui annonce qu’elle a décroché un contrat de mannequin. Elle l’invite à fêter ça, mais Peter décline sa proposition. Un peu plus tard, alors qu’il voltige au-dessus des rues de New York, il évite de justesse un tuyau de cheminée lancé par le Puma. En tentant de se rattraper à la façade d’un immeuble, il se déboite l’épaule gauche. Au prix d’une douleur atroce, il parvient à remettre son bras en place, mais ne semble pas en mesure de se défendre lorsque le Puma fait son apparition.


Commentaire :

Première apparition du Puma, personnage qui occupera une place assez importante dans la série (et plus encore dans Spectacular Spider-Man) dans les années à venir. Le personnage tel qu’il apparaît ici fait beaucoup penser au Kraven des débuts, chasseur en quête de proies à la hauteur de son talent.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man)

La Chatte Noire (Black Cat), Joe Robertson, Betty Brandt-Leeds, Mary Jane Watson.

Puma, la Rose.


Censure :

L'équivalent de deux pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 2, panels 3 à 5 :



Page 3, panels 5 & 6 :



Page 4, panels 2, 3 & 5 :



Toute la page 5, à l'exception du premier panel :



Et le "poing" final de cet affrontement : page 6, panels 1 & 2 :






L’Araignée : Gare aux Griffes du Puma ! (21 pages sur 22)
(Beware the Claws of Puma !, in Amazing Spider-Man #257, octobre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Lorsque le Puma s’apprête à porter le coup de grâce à l’Araignée, la Chatte Noire intervient. A première vue elle semble une proie facile pour le Puma, mais ses nouveaux pouvoirs vont porter la poisse à son adversaire, qui finira par chuter lourdement lorsque le toit s’effondrera inexplicablement sous lui. La Chatte et l’Araignée en profitent pour fuir, ce dernier n’était pas en état de se battre. Le Puma les suit mais renonce à les attaquer, préférant reprendre le combat lorsque l’Araignée sera seul. La Chatte raccompagne l’Araignée à son appartement, où il pourra se soigner.

A peine la Chatte Noire est-elle partie que Peter reçoit la visite de Mary Jane Watson. Elle a décidé de passer la soirée avec lui, mais le sens d’araignée de Peter l’informe que le Puma est sur le point de passer une nouvelle fois à l’attaque, et il pousse Mary Jane hors de chez lui. Du couloir, la jeune femme entend des bruits de lutte à l’intérieur. Lorsqu’elle parvient à fracturer la porte, Peter a disparu et l’appartement est sens dessus-dessous.

L’Araignée a réussi à entraîner le Puma hors de son appartement. Leur combat les conduit dans une salle de gym. L’Araignée esquive un lourd appareil de musculation, mais celui-ci passe à travers la fenêtre et menace de s’écraser sur les passants dans la rue. Il rattrape l’appareil d’un jet de toile, mais entraîné par son poids il tombe et s’écrase sur le toit d’un bus. Le Puma pourrait alors facilement l’achever, mais il estime que ce serait indigne de lui. Il a trouvé un adversaire à sa hauteur, et préfère reporter à une prochaine fois leur affrontement.

De son côté, le Caïd a été informé des projets de la Rose d’éliminer l’Araignée, projets qui vont à l’encontre des siens. Il envoie l’Arrangeur pour convaincre la Rose d’abandonner son projet. Celui-ci cède, n’étant pas de taille à se mesurer au Caïd. Mais il reçoit la visite du Super-Bouffon, qui lui offre son soutien.

Lorsqu’il rentre chez lui, Peter Parker retrouve Mary Jane, folle d’inquiétude. Il commence à improviser une explication aux évènements dont elle a été témoin, mais elle l’interrompt et lui révèle qu’elle sait depuis des années qu’il est l’Araignée !


Commentaire :

Joli coup de théâtre final pour cet épisode, qui va marquer un tournant décisif dans la vie de Peter et sa relation avec Mary Jane. Nous y reviendrons plus en détail le mois prochain. L’essentiel de cet épisode est consacré à l’affrontement entre l’Araignée et le Puma, qui apparaît comme un digne successeur à Kraven le Chasseur.

Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

La Chatte Noire (Black Cat), Mary Jane Watson

Le Puma, la Rose, le Caïd (Kingpin), l’Arrangeur, le Super-Bouffon (Hobgoblin).


Censure :

La page 16 de cet épisode a été supprimée :



En outre, le visage du Puma a ici ou là été retouché pour paraître moins effrayant. La différence est tout de même très minime :


De la vo à la vf...




DAREDEVIL : Prophétie (22 pages)
(Prophecy, in Daredevil #215, février 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzuchelli.
Couverture : David Mazzuchelli.

Résumé :

Il y a cent ans : Two-Gun Kid vient en aide à deux indiens, attaqués par un groupe de cow-boys. Après avoir mis ces derniers en fuite, il constate que l’un des indiens a été tué. L’autre, son frère, lui apprend que les cow-boys voulaient s’emparer d’une carte qu’il détient, laquelle indique l’endroit où se trouve un document signé par le président Arthur faisant des indiens les propriétaires des terres sur lesquelles ils vivent. Two-Gun Kid offre au jeune homme de l’aider à retrouver ce titre de propriété.

En route, ils sont interceptés par le shérif de Tombstone qui vient arrêter l’indien, accusé par les hommes qui l’ont attaqués et leur leader, un dénommé Rance Keeno. Two-Gun Kid lui conseille de suivre le shérif puis, sous son identité civile de Matthew Hawk, avocat, il va lui venir en aide lors du procès et prouver son innocence. Ensemble, ils repartent à la recherche du fameux document, et arrivent dans une grotte. A peine y sont-ils entrés qu’une explosion en condamne l’accès. Two-Gun Kid trouve une autre sortie et surprend Keeno et ses hommes qu’il désarme. Il fait jurer à Keeno de ne plus jamais remettre les pieds sur le territoire des indiens. Ceux-ci remercient Two-Gun Kid pour son aide, même s’ils n’ont pas réussi à retrouver le titre de propriété.

Aujourd’hui : Matt Murdock se réveille en sursaut. Le rêve qu’il vient de faire l’intrigue beaucoup. Il se rend à son cabinet où se trouve déjà Foggy : ses relations avec sa femme ne s’améliorent pas, et Foggy envisage de se séparer d’elle pour un temps. Ils reçoivent la visite d’un certain Keeno, un homme d’affaires qui a en projet la construction d’une centrale nucléaire en Arizona, et qui a besoin d’eux dans un procès qui l’oppose à une tribu indienne affirmant avoir des droits sur ses terres. Murdock est troublé par le fait que cet homme porte le même nom que celui dont il a rêvé la nuit précédente. Pour en avoir le cœur net, il décide de se rendre en Arizona.

A sa descente d’avion, Murdock est accueilli par un jeune indien, Timmy Lune Rouge. Celui-ci lui parle des projets industriels de Keeno qui menacent l’équilibre écologique de toute la région. Timmy l’accompagne jusqu’à son hôtel, mais lorsqu’il en repart il est agressé par un groupe d’hommes. Murdock enfile son costume et vient en aide à Timmy. Il n’est pas surpris de découvrir que celui-ci possède une vieille carte identique à celle de son rêve. Ils se rendent sur place mais au lieu de fouiller la grotte, ils en font le tour, Daredevil ayant perçu grâce à son toucher ultra-sensible un tracé sur la carte qui avait échappé à Two-Gun Kid. Ils trouvent le document sous un rocher, abîmé mais encore lisible. A cet instant, une fusillade éclate, et ils doivent se réfugier dans la grotte. Une grenade fait s’effondrer l’entrée. Daredevil suit le chemin qu’il a vu Two-Gun Kid emprunter dans son rêve et trouve l’autre sortie. Il tombe sur Keeno et ses hommes de main et prend sans mal le dessus sur eux. Un siècle après, Daredevil à achever la tâche de Two-Gun Kid.


Commentaire :

Une idée originale de la part de O’Neil de faire un parallèle entre Two-Gun Kid et Daredevil. Il est vrai que les personnages ont quelques points communs (avocats le jour, justiciers la nuit), ce qui n’avait jamais été souligné à ma connaissance (ni depuis d’ailleurs). Et si le scénariste use de quelques facilités pour lier les deux récits, le résultat demeure agréable, d’autant plus que Mazzuchelli signe une belle prestation, en particulier lors du flashback.


Casting :

Daredevil.

Two-Gun Kid, Franklyn ‘Foggy’ Nelson, Timmy Lune Rouge.

Keeno.

Dernière modification par Niglo ; 18/10/2006 à 20h43.
  #19  
Vieux 16/10/2006, 15h49
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STRANGE N°199
Lug, juillet 1986.



LA DIVISION ALPHA: Ô Temps, suspends ton Vol ! (20 pages sur 22)
(Turn again, turn again, Time in thy Flight…, in Alpha Flight #19, février 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : John Byrne & Keith Williams.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Shaman contacte Heather et Puck avant de préparer son voyage dans le passé. Harfang le rejoint également : Ranaq était l’un des monstres qu’elle a reçu pour mission de combattre, elle se sent particulièrement concernée par cette affaire. En voyant Elizabeth Twoyoungmen, elle s’agenouille devant elle et se met à ses ordres. Shaman réalise alors que sa fille est la Promise, celle dont la prophétie annonce l’arrivée depuis des temps immémoriaux. Devant la surprise d’Elizabeth, il lui explique qu’elle est l’incarnation d’une puissante force du bien et lui demande de plonger la main dans son sac de médecine. La jeune femme regarde à l’intérieur du sac, sans que cela ait le moindre effet sur elle (aucun mortel ne peut faire la même chose sans perdre la raison). Puis elle retire du sac un diadème qu’elle met à son front. Aussitôt Elizabeth se métamorphose.

La transformation de sa fille achevée, Shaman ouvre un portail qui les conduit un siècle plus tôt, alors que Calgary n’était encore qu’un simple hameau récemment construit. Elizabeth détecte rapidement la trace de pouvoirs mystiques qui la conduisent à une grange. A l’intérieur, deux hommes, Zebediah Chase et Lucas Stang, ont pris en otage une jeune indienne, petite fille d’un puissant shaman. Ils menacent de la tuer si le vieil homme n’invoque pas Ranaq. Celui-ci finit par céder, et le monstre apparaît. Terrifié, Lucas ouvre le feu, mais ne réussit qu’à provoquer la colère de Ranaq qui réplique d’une rafale optique. Lucas est miraculeusement protégé de la décharge grâce aux amulettes que lui et Zebediah portent. Ranaq accepte donc de devenir leur serviteur. Pour plaire à Zebediah, il fait apparaître une montagne d’or et une ravissante jeune femme. Mais ces merveilles lui resteront inaccessibles tant qu’il portera ses talismans. Zebediah s’en débarrasse, et aussitôt la jeune femme, en réalité Ranaq, se jette sur lui et prend possession de son corps.

C’est le moment que choisit Harfang pour intervenir. Ranaq déchaîne ses pouvoirs contre elle et la projette à plusieurs mètres de distance. Pendant que Shaman vient en aide à Harfang, Elizabeth est seule pour faire face au monstre. Mais elle prend rapidement la mesure de ses nouvelles capacités : non seulement la décharge que lui lance Ranaq ne la blesse pas, mais elle parvient à la retourner contre lui.

Lucas Stang, dépassé par les évènements, tente de fuir, mais Puck l’en empêche. Le vieil indien lui dit qu’il est le seul à pouvoir vaincre Ranaq. Lucas vide l’une de ses cartouches et place à l’intérieur l’un de ses talismans. Cette unique balle suffit à tuer Ranaq. Au moment de mourir, le monstre réussit à transmettre son agonie à Harfang, qui se met à hurler de douleur.

Ranaq vaincu, la Division Alpha peut regagner son époque. Le vieil indien annonce à Lucas Stang qu’il vivra encore cent ans, cent années de solitude et d’angoisse à attendre le retour de Ranaq. La boucle est bouclée. Avant de partir, Harfang donne son nouveau nom à Elizabeth : Talisman.


Commentaire :

Un épisode que John Byrne dédie à la population de Calgary, ville qui fêtait alors son centenaire. Et quoi de mieux pour une telle célébration qu’une bonne histoire de monstre hideux ? L’action est extrêmement bien menée, Byrne se fait plaisir à mettre en scène un Ranaq particulièrement vilain (plaisir dont une fois de plus les lecteurs vf seront en bonne partie privés). Les origines de Talisman, autre point de cette histoire, sont moins intéressantes. On ne sort pas vraiment des clichés du récit de fantasy/fantastique.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather McNeil Hudson, Puck, Shaman, (Northstar), Harfang (Snowbird).

Elizabeth Twoyoungmen, Lucas Stang, Zebediah Chase.

Ranaq le Grand Dévoreur.


Censure :

Plusieurs panels ont été retouchés ou manquent à l’appel :

Page 2, panel 2 : le visage de l’esprit rencontré par Elizabeth a été sensiblement retouché.

Page 10, panel 2 : le revolver que Zebediah Chase pointe sur la petite fille du shaman a disparu.

Page 12 : les trois premiers panels ont été rétrécis pour ajouter sur la page le premier panel de la page suivante, et par la même occasion rendre un peu moins effrayant le visage de Ranaq.

Page 13 : les panels 2 et 4 ont été supprimés.


Page 14 : panel 1 supprimé.


Page 15 : sur les panels 1 & 2, le visage de Ranaq a été effacé.


Le panel 5 a été supprimé.


Page 16 : Les panels 1, 4 & 5 ont été supprimés.


Page 17 : Panel 3 légèrement retouché.

Page 21 : l’impact de balle dans le crâne de Zebediah a disparu.




L’ARAIGNEE : Le sinistre Secret du nouveau costume de l’Araignée ! (23 pages)
(The sinister Secret of Spider-Man new Costume !, in Amazing Spider-Man #258, novembre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Peter Parker est sous le choc de la révélation que vient de lui faire Mary Jane. Alors qu’elle s’apprête à partir, en larmes, la Chatte Noire fait son irruption dans l’appartement, confirmant ses derniers doutes. Peter ne peut retenir Mary Jane qui s’en va. La Chatte Noire, jalouse, est sur le point de partir elle aussi, mais Peter la retient en tirant par réflexe un fil de toile vers elle.

Le lendemain, après avoir remis en état son appartement, Peter tente de contacter Mary Jane, sans succès. Il s’endort en pensant à tous les problèmes auxquels il doit faire face, de sa brouille avec tante May aux nombreux vilains qui veulent sa mort. A peine s’est-il endormi que son costume se met à bouger, glisse jusqu’à lui et épouse son corps. Puis ils quittent l’appartement et sautent de toit en toit. Parker, toujours endormi, ne se rend compte de rien. Mais il se met soudain à rêver qu’il est poursuivi par son costume, puis que son nouveau et son ancien costume s’affrontent avant de se jeter sur lui et de tenter de l’écarteler. A son réveil, Peter décide qu’il est temps de rendre visite à Red Richards pour qu’il analyse ce costume extraterrestre.

Au Baxter Building, l’Araignée est accueilli par le robot Hubert, qui le conduit auprès de Mister Fantastic et de la Torche Humaine. Mister Fantastic pratique divers tests sur le costume, et en conclut qu’il s’agit d’un symbiote, un être vivant lié physiquement et mentalement à l’Araignée. Il lui conseille vivement de retirer son costume, mais l’Araignée se rend alors compte qu’il n’y arrive pas. Pire, il sent le costume se resserrer sur lui. Il est sauvé par Mister Fantastic qui, d’une rafale de son fusil sonique, oblige le costume à se séparer de son hôte. Le symbiote est enfermé dans un container étanche. Pour remplacer son costume, la Torche offre à l’Araignée un vieil uniforme des Quatre Fantastiques, et un sac en papier percé de deux trous en guise de masque. Puis il le ramène à proximité de chez lui à bord du Fantasticar. L’Araignée n’a que quelques blocs à traverser, mais en route il tombe sur une fusillade entre truands et policiers et doit prêter main forte à ces derniers. Son look particulier attire une ribambelle de journalistes qui l’accablent de questions. Il s’enfuit et regagne enfin son appartement. Alors qu’il compte enfin pouvoir se reposer, on frappe à sa porte. C’est Mary Jane, qui vient s’excuser de sa réaction de la veille, et a décidé de lui révéler son secret à elle.

De retour à Heartsdale, au Nouveau Mexique, le Puma demande à sa secrétaire de lui préparer un dossier sur l’Araignée. Il veut tout savoir de lui lorsque viendra leur prochaine rencontre.

Malgré l’aide que propose de lui offrir le Super-Bouffon pour devenir aussi puissant que le Caïd, la Rose décide de s’assurer qu’il n’a pas affaire à un plaisantin masqué et lance contre lui quelques uns de ses meilleurs hommes. Le Super-Bouffon s’en débarrasse en quelques secondes et la Rose est ainsi convaincu que sa proposition est sérieuse.


Commentaire :

Le fameux épisode au paper-bag costume. La vérité est faite sur le nouveau costume de l’Araignée, et son cas (très provisoirement) réglé. Reste donc ce grand moment de comédie, l’Araignée affublé d’un costume ridicule. Sans oublier les relations Peter/Mary Jane sur le point de prendre une toute nouvelle tournure. Un épisode mémorable à plus d’un titre donc.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

La Chatte Noire (Black Cat), Mary Jane Watson, Mister Fantastic, la Torche Humaine (Human Torch)

Le Puma, la Rose, le Super-Bouffon (Hobgoblin).




L’ARAIGNEE : Souvenance du Passé ! (22 pages)
(All my Pasts remembered, in Amazing Spider-Man #259, décembre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Tandis qu’ils marchent dans Central Park, Mary Jane Watson va raconter à Peter Parker l’histoire de sa vie.

Ses parents, Philip et Madeline, se sont rencontrés à l’université. Après de brillantes études, Philip Watson va devenir professeur, tandis que sa femme va rapidement se consacrer à sa famille. Une première fille, Gayle, naît, suivie quatre ans plus tard par Mary Jane. Mais la situation va assez vite se dégrader. Philip voudrait être un écrivain reconnu, mais ne se satisfait jamais de son travail. Il va finir par nourrir une rancœur envers sa famille et lui reprocher son échec. Il finira même par devenir violent, et Madeline le quittera, emmenant avec elle ses deux filles.

Madeline bénéficiera de l’aide de sa famille, en particulier Anna, sa belle-sœur, chez qui Mary Jane passera beaucoup de temps et fera la connaissance de Peter. Elles vivront ensuite chez Frank Brown, cousin de Madeline peu aimant mais qui les traitera bien.

Très vite, pour se faire remarquer et oublier une vie familiale guère idéale, Mary Jane va jouer la fofolle de service, extravertie et débordante d’énergie. Sa sœur Gayle trouvera la sérénité dans la danse, sa passion. A l’université, Gayle tombe amoureuse de Timmy Byrnes, capitaine de l’équipe de football et premier de la classe. Ils décident bientôt de se marier, et Gayle doit trouver un emploi le temps que Timmy termine ses études. Mais la naissance de leur premier enfant va ébranler le couple, en particulier Timmy, trop jeune pour assumer une telle responsabilité. Et lorsque Gayle lui annoncera qu’elle est enceinte d’un deuxième bébé, Timmy disparaîtra. Sa mère et sa sœur vont s’installer chez Gayle, mais Madeline, gravement malade, décèdera avant la naissance de son second petit-fils. Après l’enterrement, lorsque Gayle cherchera le soutien de Mary Jane, celle-ci la rejettera brutalement, refusant de gâcher sa vie comme elle et leur mère, et s’enfuira. Mary Jane n’a jamais revu sa sœur depuis, lui téléphonant seulement de temps en temps.

C’est la première fois que Mary Jane s’ouvre ainsi à Peter. Devant la sincérité de son amie, Peter ne peut plus envisager d’inventer une histoire pour protéger son identité secrète. Et si Mary Jane prend la peine de préciser que sa confession n’est pas une déclaration d’amour, l’un comme l’autre ont parfaitement conscience d’être désormais plus proches l’un de l’autre qu’ils ne l’ont jamais été.

Pendant ce temps, la Rose envoie le Super-Bouffon racketter divers bookmakers et gérants de casinos clandestins. Ses attaques font l’ouverture des journaux d’information, et Peter Parker de retour chez lui découvre ainsi que le Super-Bouffon est toujours vivant, comme il s’en doutait. Il ressort de son placard son vieux costume et se prépare à l’affronter. De son côté, le Super-Bouffon demande à la Rose de lui prêter quelques hommes afin de rendre visite à de vieilles connaissances à lui : Liz et Harry Osborn.


Commentaire :

Encore un épisode qui a marqué les mémoires, consacré au passé de Mary Jane Watson. Présente quasiment depuis les débuts de la série, elle a finalement été le personnage auquel les scénaristes se sont le moins intéressés, se contentant le plus souvent de reprendre le modèle de la jeune fille superficielle et heureuse de vivre défini par Stan Lee. Tom DeFalco décide d’aller au-delà des apparences, et donne une consistance nouvelle au personnage. Son histoire n’a certes rien de très original, mais elle produit le résultat escompté, à savoir étoffer le personnage et le rendre plus attachant.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Mary Jane Watson.

La Rose, le Super-Bouffon (Hobgoblin).

Flashback : Philip Watson, Madeline Watson, Gayle Watson, Frank Brown, Timmy Byrnes, Anna Watson, May Parker.




DAREDEVIL : Le deuxième Secret (20 pages sur 22)
(The second Secret, in Daredevil #216, mars 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Gravement blessé à la laverie de la prison où il a été incarcéré, le Gael est conduit en urgence à l’hôpital. Le chirurgien qui l’ausculte constate que son visage est en piteux état. Avant d’avoir pu lui administrer un sédatif, le Gael se jette sur lui et l’étrangle. Puis il s’enfuit.

Matt Murdock passe la journée en compagnie de Glorianna O’Breen, la nièce irlandaise de Debby Nelson. Leurs relations commencent à devenir un peu plus qu’amicales, et ils se quittent après un baiser devant l’entrée du métro où Glorianna disparaît. Peu après, Murdock surprend une conversation dans laquelle il est question de l’évasion du Gael. Il tente de rattraper Glorianna, mais son métro a déjà démarré. Il ne doute pas un instant que le Gael tentera de se venger de celle qui l’a conduit en prison.

Daredevil se rend chez un fleuriste servant de cachette à l’Archer. Il veut savoir par quel moyen le tueur à gages comptait quitter le pays. Après un bref combat dont il sort perdant, l’Archer lui parle d’un bar, le Delahanty’s Grill, et un contact, connu seulement sous le nom de la Vieille Femme de Beare. Daredevil se rend ensuite chez Glorianna, mais celle-ci n’est pas là.

De son côté, le Gael est également à la recherche de la Vieille Femme de Beare. Il piège trois de ses hommes, installés dans un hôtel miteux, en empoisonnant leur nourriture, et apprend ainsi où se trouve la passeuse.

Lorsque Daredevil se rend au Delahanty’s Grill, une vieille femme, entièrement vêtue de noir, est assise au fond de la salle. Elle lui propose à boire, mais lorsqu’il l’accuse d’avoir empoisonné le verre, elle se jette sur lui. Il s’agit du Gael, la Vieille Femme étant enfermée dans un placard. Lorsque Daredevil ouvre la porte, celle-ci s’enfuit. Il doit régler son compte avant de pouvoir se lancer à sa poursuite. Il finit par la rattraper, et découvre que la Vieille Femme de Beare n’est autre que Glorianna O’Breen.


Commentaire :

Un récit très confus, encore plus pour le lecteur vf, qui ignore qui est l’Archer (l’épisode dans lequel il était apparu précédemment, Daredevil #210, n’ayant pas été traduit). Reste à apprécier les planches de Mazzucchelli, toujours aussi réussies.


Casting :

Daredevil.

Glorianna O’Breen, Franklyn ‘Foggy’ Nelson, Becky Blake.

Le Gael, l’Archer (Crossbow), le Caïd (Kingpin).

Censure :

Page 3 : L’évasion du Gael a été abrégée. Seul le premier panel a été conservé, le reste de la planche a été supprimé.


Page 4 : la discussion entre Foggy et Becky a été raccourcie (il y est question des évènements liés à la saga de Mycah Synn, non traduite).


Page 18 : les panels 4 et 5 ont disparu, pour faire place aux panels 6 & 7 de la page suivante, mais aussi probablement parce qu’on y apprend que le Gael a tué tous les occupants du bar.


Page 19 : les panels 1 à 5 ont été supprimés.


Dernière modification par Niglo ; 01/11/2006 à 16h03.
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STRANGE N°200
Lug, août 1986.



LA DIVISION ALPHA : Quand l’Amour est d’or (22 pages)
(Gold and Love Affairs !, in Alpha Flight #20, mars 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : John Byrne & Keith Williams.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Dans les Rocheuses canadiennes, Sasquatch donne un coup de main à l’équipe d’un chantier préparant la construction d’un sanatorium. Il passe plusieurs heures à arracher des arbres et à remodeler le paysage. Par la même occasion, il souhaite découvrir si, en poussant son pouvoir jusqu’à ses limites, il risque de perdre le contrôle comme cela lui est arrivé précédemment.

Son travail terminé, Sasquatch est rejoint par Aurora, qui arbore un nouveau costume et une nouvelle coupe de cheveux. L’expérience à laquelle elle s’est prêtée dans le laboratoire de Sasquatch a modifié ses pouvoirs, et elle n’est désormais plus aussi rapide qu’auparavant. Lorsque Aurora commence à fricoter avec les ouvriers du chantier, Sasquatch s’interpose, et Aurora s’en va.

Dans la maison des parents de Heather McNeil-Hudson, Shaman, Harfang et Puck font le point sur la transformation d’Elizabeth Twoyoungmen en Talisman. Harfang affirme qu’elle est le messie, ce que la jeune femme refuse de croire. Lorsqu’elle tente de retirer le bandeau qu’elle porte autour du front, une violente douleur l’en empêche, et son père lui apprend que ce bandeau fait désormais partie d’elle.

Le lendemain, Aurora et Walter Langowski se rendent sur l’île de Tamarin, où se trouve une vieille maison appartenant aux Langowski. Walter songe à en faire le Q.G. de la Division Alpha. Le manoir, construit en 1896 par une grand-tante de Walter, n’est plus habité depuis des années, mais lorsqu’ils y entrent, tout est en parfait état. Tandis qu’Aurora commence sa visite de la maison, Walter s’appuie contre un mur qui pivote et le fait basculer dans une pièce secrète. Aurora a à peine le temps de réaliser que son compagnon a disparu que toutes les lumières s’éteignent. Plongée dans le noir, elle commence à paniquer et doit lutter pour empêcher la personnalité de Jeanne-Marie de prendre le dessus. A tâtons, elle finit par trouver une porte et pénètre dans une pièce dans laquelle se trouve huit statue en or d’hommes. Elle se demande s’il ne s’agit pas des maris de l’ancienne propriétaire des lieux, dont Walter lui a parlé, et réalise soudain que ces statues sont vivantes. Elle tombe alors nez à nez avec une femme portant un masque en or qui lui dit s’appeler Lily Dorée. Elle conduit Aurora à l’endroit où se trouve Walter. Mais la jeune femme découvre avec horreur que son ami a lui aussi été transformé en statue d’or.


Commentaire :

Un épisode de transition, centré sur le personnage relooké d’Aurora et sur Sasquatch. Byrne maîtrise toujours aussi bien les relations entre ses personnages (Sasquatch/Aurora, Puck/Heather, la nouvelle condition de Talisman). Les dernières pages quant à elles sont intrigantes à souhait.


A noter :

Première apparition de Lily Dorée.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Sasquatch, Aurora, Heather McNeil Hudson, Puck, Shaman, Harfang (Snowbird).

Elizabeth Twoyoungmen.

Lily Dorée (Gilded Lily).




L’ARAIGNEE : Le Défi du Super-Bouffon (20 pages sur 22)
(The Challenge of Hobgoblin !, in Amazing Spider-Man #260, janvier 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Joe Rubinstein & Brett Breeding.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

L’Araignée fait irruption chez un bookmaker, Santellio, et après avoir entoilé quelques truands, apprend de ce dernier que le Super-Bouffon s’est allié à la Rose et oblige les criminels du coin à lui remettre 10% de leurs recettes.

Mary Jane Watson a rendez-vous avec Harry et Liz Osborn. Liz doit accoucher dans quelques jours seulement. Harry quant à lui est rapidement contraint de s’absenter : ses affaires le préoccupent, d’autant plus qu’il a découvert que Osborn Corp. est la cible d’une O.P.A. hostile, sans qu’il soit parvenu à découvrir qui est derrière cette opération. Alors qu’il se trouve dans son bureau, le Super-Bouffon fait brutalement irruption dans la pièce et réclame à Harry qu’il lui donne le journal de son père. Les originaux ayant été détruits, le Super-Bouffon est persuadé que Osborn en a fait des doubles. Harry est sauvé par l’arrivée de l’Araignée. Le Super-Bouffon tente de fuir, mais l’Araignée parvient à s’accrocher à son planeur. Le vilain parvient à se défaire de son adversaire en le projetant contre le métro aérien. L’Araignée s’en sort indemne, mais il doit laisser le Super-Bouffon s’enfuir.

Au même moment, un voiture s’arrête à proximité de Liz Osborn et Mary Jane et deux hommes armés les font monter de force à bord. Harry Osborn arrive sur les lieux trop tard pour empêcher le kidnapping. Particulièrement choqué par l’événement dont il vient d’être témoin, certains souvenirs enfouis lui reviennent à la mémoire, en particulier le fait que son père était le Bouffon Vert.

Au Baxter Building, Franklin Richards pénètre dans le laboratoire où se trouve le symbiote. Celui-ci tente de prendre le contrôle du jeune garçon, mais une barrière psychique l’en empêche.


Commentaire :

Tom DeFalco maîtrise toujours aussi bien son intrigue principale, centrée sur le Super-Bouffon, et tout un tas d’intrigues secondaires qui donnent vie à l’univers proche de Spider-Man (sa tante May qui continue de le bouder, J. Jonah Jameson de retour de lune de miel, Mary Jane, les Osborn, etc.). De son côté, Ron Frenz semble s’inspirer de plus en plus du travail de Steve Ditko. C’est particulièrement flagrant sur les premières pages, lorsque l’Araignée se bat chez le bookmaker, planches que l’on pourrait presque croire issues des débuts de la série. Le résultat dans l’ensemble est d’un classicisme très agréable à l’œil.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Harry Osborn, Liz Osborn, Mary Jane Watson, May Parker, J. Jonah Jameson, Joe Robertson, Betty Brandt, Arthur Chekov,

L’Invisible, Franklin Richards.

Le Super-Bouffon (Hobgoblin), la Rose, le symbiote.




Et Si… (10 pages sur 35)
( What if #34, août 1982)

Une collection de gags en une case ou une page, du genre Et si Flèche Noire avait le hoquet, Et si les Pantalons de Bruce Banner ne s’étiraient pas quand il devient Hulk, ou Et si Iron Man n’était pas devenu alcoolique mais boulimique.




L’ARAIGNEE : … Les Péchés de mon père ! (20 pages sur 22)
(The Sins of my Father !, in Amazing Spider-Man #261, février 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Charles Vess.

Résumé :

Le Super-Bouffon rend visite à Liz Osborn et Mary Jane Watson dans la pièce où elles ont été enfermées, quelque part dans le repère de la Rose. Mary Jane s’étonne que le vilain connaisse son nom. Ses deux prisonnières servent au Super-Bouffon à faire pression sur Harry Osborn pour que celui-ci lui remette les journaux secrets de son père. Le jeune homme passe la journée à chercher et finir par mettre la main sur un cahier contenant la liste de toutes les propriétés de Norman Osborn, et les endroits où il avait installé ses cachettes. Il se rend alors au rendez-vous que lui a donné le Super-Bouffon. Il ignore que l’Araignée le suit.

Le Super-Bouffon retrouve Harry Osborn à Central Park et l’assomme. Il le conduit ensuite dans le repère de la Rose où il l’enferme en compagnie de Liz et Mary Jane. Harry a amené avec lui un revolver, mais lorsqu’il se trouve face à son garde, il n’ose pas s’en servir. Il crée cependant une diversion qui permet à Mary Jane d’assommer le garde. Alors que le trio tente de s’échapper, il est rapidement repéré par les hommes de la Rose. C’est alors que l’Araignée intervient et intercepte le Super-Bouffon. Dans sa fuite, Harry découvre une pièce où sont gardés les anciens costumes et armement de son père. Armé de citrouilles explosives, il décide d’aller prêter main forte à l’Araignée, pendant que Mary Jane et Liz s’enfuient. Mais cette dernière souffre soudain de violentes contractions : sont bébé est sur le point de naître. Pendant ce temps, avec l’aide de Harry, l’Araignée prend le dessus sur le Super-Bouffon. Mais l’une de ses citrouilles a fait exploser des bouteilles de propane et tout le bâtiment commence à s’embraser. Alors qu’il tient le Super-Bouffon à sa merci, l’Araignée n’a d’autre choix que de le laisser filer pour venir en aide à Liz. Le Super-Bouffon regagne tant bien que mal son antre. Il est d’autant plus furieux lorsqu’il découvre que le journal de Norman Osborn ne lui apprend qu’il ne savait déjà. Il jure une fois de plus de se venger de l’Araignée.

Au Baxter Building, alors que les Quatre Fantastiques sont absents, un robot volant pénètre dans l’immeuble, se rend dans le laboratoire où se trouve le symbiote, et perce un minuscule trou dans sa cellule. Le symbiote parvient ainsi à s’évader.


Commentaire :

Tom DeFalco fait ici un usage habile de l’héritage de Norman Osborn. Non seulement à travers le personnage du Super-Bouffon, mais également à travers le personnage de Harry, qui apparaît bien plus adulte que ce que d’autres scénaristes ont pu montrer de lui jusqu’alors. C’est peut-être bien le principal apport de DeFalco à la série : le passage à l’âge adulte de ses principaux protagonistes (les révélations de Mary Jane sur son passé, la manière dont Harry parvient ici à faire enfin face à son sinistre héritage).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Harry Osborn, Liz Osborn, Mary Jane Watson.

Le Super-Bouffon (Hobgoblin), la Rose, le symbiote.

Censure :

De nombreuses cases ont été supprimées pour réduire de 22 à 20 pages la longueur de cet épisode :

Page 14, panel 4 & 5.



Page 16, panel 7.



Page 17, panel 2, 4 & 5.





Page 18, panel 7 à 9.



Page 19, panel 3.



Page 21, panel 1&2.



De plus, pour des raisons que je ne cherche même plus à m’expliquer tant cela paraît absurde, la dernière case de l’épisode a été sensiblement retouchée.

L’original :



Et la vf :






DAREDEVIL : Vengeance aveugle ! (21 pages sur 22)
(The Sight Stealer, in Daredevil #217, avril 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : Barry Windsor Smith.

Résumé :

Daredevil interroge Glorianna O’Breen sur ses liens avec l’I.R.A. Elle reconnaît aider ses membres à entrer ou sortir illégalement du pays, mais dit n’avoir jamais participé à aucun acte terroriste. Daredevil la raccompagne jusqu’à un taxi puis retourne au bar où il a affronté le Gael. Mais celui-ci a disparu. Il décide alors de rendre visite à la Veuve Noire, qui espère-t-il pourra l’aider à retrouver le terroriste.

A proximité de l’immeuble de la Veuve Noire, le sens-radar de Daredevil l’informe que des dizaines de personnes dans la rue sont soudainement devenues aveugles. Au même moment, un corps est jeté de l’appartement de la Veuve Noire et plonge violemment dans l’Hudson. C’est la Veuve, et Daredevil la sauve de la noyade. Elle aussi est devenue subitement aveugle. Elle lui dit avoir été attaqué par un homme se faisant appeler le Cosaque, un ancien agent du K.G.B. comme elle. L’homme dispose d’un appareil capable de provoquer une cécité instantanée sur ses cibles. Peu après, dans un message enregistré, le Cosaque réclame quinze millions en diamants, sans quoi il utilisera son appareil contre la population new-yorkaise.

Daredevil se rend chez Glorianna O’Breen, mais son appartement est désert. Il trouve un message à son attention, dans lequel Glorianna explique s’être enfuie pour que le Gael ne la retrouve pas. Son toucher hyper-sensible lui apprend que la jeune femme s’apprête à prendre un vol de la TWA le soir-même. Il part aussitôt à l’aéroport.

Il se trouve que c’est également à l’aéroport que le Cosaque compte mettre son plan en œuvre : il veut attaquer la tour de contrôle et y installer son appareil. Ainsi tous les pilotes d’avion en approche de l’aéroport seront frappés de cécité, et les victimes devraient se compter par milliers. Le Cosaque et ses hommes prennent sans mal le contrôle de la tour. Lorsqu’il met l’appareil en marche, les gens se trouvant à l’intérieur de l’aéroport deviennent aussitôt aveugles. Mais Daredevil arrive très rapidement et met hors d’état de nuire le Cosaque et ses hommes.

Dans le même temps, le Gael retrouve Glorianna. Mais l’appareil du Cosaque le rend aveugle lui aussi et l’empêche de la tuer. Courant à l’aveuglette derrière sa victime, il tombe sur Daredevil…

De retour chez la Veuve Noire, il découvre que celle-ci a recouvré la vue.



Commentaire :

Conclusion très médiocre de l’histoire du Gael. Le personnage du Cosaque est parfaitement inintéressant, et l’intrigue l’est tout autant.


A noter :

Il s’agit de la dernière apparition du Gael et de l’unique apparition du Cosaque.


Casting :

Daredevil.

La Veuve Noire (Black Widow), Glorianna O’Breen, Franklin ‘Foggy’ Nelson, Becky Blake.

Le Cosaque (Cossack), le Gael.


Censure :

Plusieurs cases ont été supprimées :

Page 17, panel 4 à 6.



Page 18, panel 5 à 7.



Page 19, panel 1&2.

  #21  
Vieux 16/10/2006, 15h54
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STRANGE N°201
Lug, septembre 1986.



LA DIVISION ALPHA : Amour et Alchimie (21 pages sur 22)
(”Love wrought new Alchemy…”, in Alpha Flight #21, avril 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Alors qu’Aurora fait face à Walter Langowski, transformé en statue d’or, Lily Dorée décide de lui raconter son histoire. En 1875, alors qu’elle voyageait en Transylvanie en compagnie de son mari, un accident de voiture coûta la vie à celui-ci et la blessa grièvement. Elle trouva la force d’atteindre un château où elle fut recueillie par Esteban Diablo (alias Diablo, le maître de l’Alchimie). Celui-ci tomba amoureux de la jeune femme et décida de lui révéler ses secrets. Durant une année, il l’initia aux secrets de l’alchimie. Leur bonheur dura jusqu’à ce que les villageois habitant près du château se rebellent contre Diablo et l’enferment à l’intérieur de son laboratoire. Désormais seule, Lily décida de poursuivre ses expériences alchimiques à la recherche de l’immortalité, mais aussi de se venger de ceux qui s’en étaient pris à Diablo. Elle découvrit la formule de la transmutation, qui lui permit de changer le plomb en or, et s’en servit pour assouvir sa vengeance en transformant en statue d’or ses victimes. A présent, elle compte faire la même chose à Aurora.

Lorsque Walter Langowski reprend conscience, il ignore où il est, mais il va se libérer sans mal de la gangue d’or qui l’enserre en se transformant en Sasquatch. Puis il fait irruption dans le laboratoire où Lily Dorée s’apprête à utiliser ses pouvoirs sur Aurora. En arrachant sa robe à Lily, il découvre qu’elle n’a plus rien d’humain. A peine va-t-il la toucher que Lily tombe en poussière, et presque aussitôt son laboratoire s’écroule autour d’elle.

Alors qu’elle survole l’Alberta, une douleur foudroyante frappe Harfang qui tombe. Elle retrouve rapidement ses moyens mais ignore la source du mal qui l’a frappée.


Commentaire :

Sympathique récit fantastique dans lequel Byrne s’amuse à revenir sur les origines de Diablo. Le flashback sur les origines de Lily occupant la moitié de l’épisode, le scénariste est obligé de brusquer quelque peu sa conclusion, mais le résultat reste très plaisant.


A noter :

Dernière apparition de Lily Dorée.

Chronologiquement, l’apparition de Diablo se situe avant et pendant le flashback de Fantastic Four #30 (septembre 1964, trad. in Marvel n°5, août 1970).


Casting :

La Division Alpha : Sasquatch, Aurora, Harfang (Snowbird).

Lily Dorée (Gilded Lily).

Flashback : Diablo.


Censure :

Deux demi-pages ont été supprimées en vf :

Page 17, panel 3 & 4.



Page 19, panel 2 & 3. Où l’on découvre le vrai visage de Lily. A noter donc qu’elle ne meurt pas lorsque Sasquatch la touche comme il est suggéré en vf, mais lorsqu’il lui arrache son masque.






L’ARAIGNEE : Secret professionnel (19 pages sur 21)
(Trade secret, in Amazing Spider-Man #262, mars 1985)

Scénario & dessin : Bob Layton.
Encrage : Bob Layton & Carlos Garzon.
Couverture : Eliot R. Brown (photographie).

Résumé :

L’Araignée se rend au Newark International Airport où, en tant que Peter Parker, il doit prendre des photos du président Ronald Reagan à sa descente d’avion. Alors qu’il se change dans la salle des bagages, il est surpris par un photographe, ‘Dirty Jake’ Jones, qui le photographie sans son masque avant de s’enfuir. L’Araignée se lance à sa poursuite, mais Jones parvient à lui échapper en lançant un chariot contre un bus. De retour au Quotidien, avec l’aide de Ben Urich, Peter découvre l’identité du photographe, ainsi que son adresse.

Jones sait que la photo qu’il a prise peut faire sa fortune. Plutôt que de la vendre à un journal, il préfère contacter la pègre. Il se rend dans un bar, le Scurvy Jack’s, où traînent de nombreux truands. Il annonce qu’il demande un million de dollars en échange du négatif. Il est rapidement et fermement jeté à la rue. Mais Denatale, un chef de la pègre, décide d’envoyer ses hommes chez Jones pour récupérer la pellicule.

Jones est accueilli dans son appartement par quatre molosses décidés à le passer à tabac. Il est sauvé par l’arrivée de l’Araignée. Jones profite de la lutte pour se sauver en passant par l’échelle de secours de l’immeuble. Mais dans la rue, Denatale, accompagné par plusieurs de ses hommes, l’attend. L’Araignée doit une nouvelle fois intervenir et mettre K.O. les truands. Cette fois il ne laisse pas Jones s’échapper et l’effraie pour le contraindre à lui remettre le négatif. S’en est fini des rêves de fortune de ‘Dirty Jake’ Jones.


Commentaire :

La couverture originale de cet épisode proclame fièrement : ‘Special Issue’. En réalité cet épisode n’a rien de spécial, il s’agit d’un fill-in plutôt réussi, dont la seule particularité est sa couverture, qui n’est pas un dessin mais une photo. Ceci dit, Bob Layton a trouvé pour son récit une idée amusante, qui lui permet de signer un épisode rythmé et très agréable à lire. Le personnage de ‘Dirty Jake’ Jones est aussi antipathique qu’amusant.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Ben Urich

‘Dirty Jake’ Jones, Denatale.


Censure :

Deux pages ont été supprimées :

Page 12.



Page 17.





L’ARAIGNEE : Le Spectaculaire Spider-Kid ! (22 pages)
(The Spectacular Spider-Kid !, in Amazing Spider-Man #263, avril 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Brett Breeding & John Beatty.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Le jeune Ollie Osnick a décidé de devenir le side-kick de l’Araignée. Il a transformé les tentacules qu’il avait créés sur le modèle de ceux du Docteur Octopus pour en faire des pattes d’Araignée mécaniques. Il s’est également confectionné un costume semblable à celui de son idole et a pris le nom de Spider-Kid. Le résultat de sa première sortie est moyennement convaincant : il vient en aide à un couple de retraités menacé par deux voyous, mais il trébuche et chute sur les deux blousons noirs. Lesquels s’enfuient avant l’arrivée de la police mais lui promettent de se venger.

Après leur combat à l’immeuble du Caïd, l’Araignée interroge la Chatte Noire sur ses nouveaux pouvoirs. Il lui reproche de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. La Chatte finit par s’énerver et s’en va sans répondre à ses questions. Après une nuit de sommeil bien mérité, Peter Parker se rend au Columbia Presbyterian Hospital où a été admise Liz Osborn. Il y retrouve Harry, qui lui apprend que l’accouchement de sa femme connaît des complications, et que les médecins réservent leur pronostic. Peter passe une partie de la journée avec Harry, jusqu’à l’arrivée de Mary Jane.

A l’université, Ollie Osnick est la tête de turc de Brad Rossi, qui passe son temps à lui chercher des noises. Ollie reçoit le soutien inattendu de Jane Lane, jolie petite blonde qui n’accepte pas que Brad se comporte comme une brute. Après avoir été une nouvelle fois pris à parti par Brad, Ollie lui dit être ami avec l’Araignée, ce qui déclenche l’hilarité générale. De retour chez lui, Ollie modifie un lampe-torche pour créer une sorte de spider-signal. Depuis le toit de son immeuble, il va rapidement réussir à attirer l’Araignée, et lui demander de devenir son side-kick. L’Araignée rejette sa proposition et lui conseille d’abandonner la carrière de super-héros, trop dangereuse. Vexé, Ollie s’enfuit. En bas dans la rue, Jane Lane l’aperçoit et se lance à sa poursuite. Elle n’est pas la seule : les voyous auxquels Ollie a déjà eu affaire l’ont repéré également. Jane retrouve bientôt Ollie, mais ils sont pris en chasse par tout un gang de blousons noirs. L’intervention discrète de l’Araignée va mettre hors d’état de nuire les voyous, et faire passer Ollie pour un héros aux yeux de Jane. Le lendemain, l’Araignée rendra visite à Ollie sur le campus, sous le regard médusé de Brad Rossi qui n’osera plus jamais s’en prendre à lui.

Peter Parker retourne à l’hôpital, où Harry lui apprend que l’accouchement s’est bien déroulé.


Commentaire :

Pour une fois, on a droit à un épisode de l’Araignée dans lequel tout est bien qui finit bien. Le personnage de Ollie est une version très caricaturale de Peter Parker (petit gros à lunettes mal dans sa peau) mais qui ne manque pas de charme et apporte un grand brin de fraîcheur et de légèreté à la série, le temps d’un épisode. Très agréable.


A noter :

Cet épisode se situe entre Spectacular Spider-Man #99 et #100 (février-mars 1985, trad. in Nova n°95-96, décembre 1985-janvier 1986)

On avait précédemment rencontré Ollie Osnick dans Spectacular Spider-Man #72 (novembre 1982, trad. in Nova n°70, novembre 1983).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Spider-Kid, la Chatte Noire (Black Cat), Harry Osborn, Liz Osborn, Mary Jane Watson, Jane Lane, Brad Rossi.




DAREDEVIL : A la Fin de l’envoi… je touche ! (23 pages)
(All my Laurels you have riven away…, in Daredevil #218, mai 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Keith Pollard.

Résumé :

Matt Murdock accompagne Glorianna O’Breen a l’aéroport. Elle a décidé de rentrer en Irlande. Après le départ de la jeune femme, Murdock croise Laforge, un acteur venu jouer Cyrano de Bergerac en direct à la télévision. Laforge est pris en charge par un chauffeur à sa sortie de l’aéroport. La voix du chauffeur est familière à Murdock, mais il ne reconnaît pas le Pitre, récemment échappé de prison et qui a décidé de kidnapper Laforge pour prendre sa place.

Le soir venu, Matt Murdock dîne en compagnie de Foggy, qui lui annonce que sa femme a demandé le divorce. Matt s’éclipse rapidement et se change en Daredevil. Il a enfin reconnu la voix du chauffeur et se rend à la maison du Pitre. Là, trois tueurs l’attendent, armés de quelques gadgets fournis par le Pitre. Il s’en débarrasse sans mal, mais le Pitre n’est pas ici. Il se trouve au studio de télévision, où l’enregistrement de Cyrano de Bergerac a commencé. Daredevil se souvient que de mauvaises critiques lorsqu’il a interprété le rôle des années plus tôt ont fait du Pitre ce qu’il est aujourd’hui.

Lorsqu’il arrive au studio, Daredevil se rend compte que le Pitre est parfait dans le rôle de Cyrano, et décide de le laisser terminer la pièce avant de l’arrêter. Mais le lieutenant Scarfe arrive sur les lieux, accompagné de plusieurs hommes. Daredevil décide alors de revêtir le costume du Pitre pour créer une diversion et laisser au vilain le temps de finir la pièce. Sa prestation achevée, le Pitre se rend sans offrir la moindre résistance.


Commentaire :

Enfin un bon épisode sous la plume de O’Neil ! Le portrait qu’il fait du Pitre est sensible, et la relation entre Daredevil et le vilain est certes étonnante mais vraisemblable. Cela donne un épisode atypique et très réussi.


A noter :

On n’avait pas revu le Pitre depuis Moon Knight #13 (novembre 1981, trad. in Le Cauchemar de Morpheus, Moon Knight n°5, Arédit, février 1985).


Casting :

Daredevil.

Franklin ‘Foggy’ Nelson, Glorianna O’Breen, Lieutenant Rafael Scarfe.

Le Pitre (Jester).
  #22  
Vieux 11/03/2007, 12h26
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STRANGE N°202
Lug, octobre 1986.



LES ETRANGES X-MEN ET LA DIVISION ALPHA : Un Paradis de Rêve (1ère Partie) (48 pages)
(The Gift, in X-Men & Alpha Flight #1, décembre 1985)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : Paul Smith.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Paul Smith & Bob Wiacek.

Résumé :

Aux commandes de leur Hercule L100, Scott Summers et Madelyne Pryor transportent une équipe scientifique en Alaska. Pendant que Scott noue la conversation avec les passagers, Madelyne réalise qu’un phénomène étrange se déroule autour de l’appareil. De retour dans le cockpit, Scott assiste au phénomène, qui lui rappelle la fois où Shaman avait forcé les X-Men à se poser à Calgary. Soudain, une lumière aveuglante frappe l’appareil.

A Salem, Illyana Raspoutine et Doug Ramsey passent l’après-midi dans un café lorsqu’ils sont pris à parti par un jeune raciste anti-mutant. Illyana utilise une fraction de ses pouvoirs pour effrayer le garçon, puis s’enfuit en compagnie de Doug. Ils se téléportent à l’école du professeur Xavier, où Kitty Pryde s’apprête à lancer une session d’entraînement dans la salle des dangers. A cet instant, Rachel est frappée par un éclair psychique et perd le contrôle de ses pouvoirs télékinésiques qui vont perturber les appareils de contrôle de la salle des dangers. Les X-Men se trouve alors coincés dans une simulation du futur d’où Rachel est originaire, et doivent faire face à des Sentinelles mortelles. Avant que la situation ne dégénère, le Professeur X intervient et grâce à ses pouvoirs parvient à calmer Rachel et à mettre un terme à la session. Rachel leur révèle alors ce qui l’a mise dans cet état : elle a assisté télépathiquement au crash de l’avion piloté par Scott et Madelyne, puis vu son père s’extraire de la carcasse, son corps en flamme. Elle l’a également entendu mentionner le nom de Shaman comme probable responsable du phénomène qui a frappé l’appareil.

A Calgary, Walter Langowski, accompagné du reste de la Division Alpha, est venu consulter Michael Twoyoungmen. Il s’inquiète d’être de plus en plus souvent enclin à des accès de fureur lorsqu’il devient Sasquatch. Shaman ne découvre aucune cause physique à ce phénomène. Alors qu’il fait part de son analyse à Heather McNeil, Harfang entre dans son bureau et s’effondre dans ses bras. Elle mentionne la baie d’Ungava avant de perdre connaissance. Shaman n’a pas le temps de lui venir en aide : il est attaqué par Rachel, qui l’accuse d’avoir attaqué son père. Le reste de la Division Alpha arrive à la rescousse, et la situation menace de dégénérer, lorsque le reste des X-Men arrive et calme le jeu. Le Professeur X sermonne Rachel pour son attaque.

Le calme revenu, Shaman revient à Harfang et utilise ses pouvoirs pour lui venir en aide. Harfang affirme qu’un même pouvoir maléfique est à l’origine de son état et du crash de l’avion. D’après elle, la réponse se trouve dans la baie d’Ungava. X-Men et Division Alpha décident de se rendre sur place pour découvrir la vérité.

Sur un autre plan d’existence, Loki comparait devant Ceux qui siègent dans l’Ombre. Il a passé un pacte avec eux, et en échange de leurs faveurs s’est engagé à réaliser une bonne action pour Midgard (la Terre). Il prétend avoir accompli sa tâche, mais les Dieux veulent s’assurer qu’il est digne de leurs faveurs avant de lui accorder ce qu’il a demandé.

Alors que les X-Men et la Division Alpha se rendent à la baie d’Ungava à bord d’un vieux coucou, Malicia et Véga sont partis en éclaireur explorer la région. Ils découvrent rapidement une clairière qui semble épargnée par le froid polaire qui règne là, et au milieu de cette clairière, un temple majestueux. A leur arrivée, les deux équipes sont accueillis par un visage familier : Scott Summers. Lequel ne porte plus ses lunettes de quartz, étant désormais capable de contrôler mentalement ses rayons optiques. Scott les invite à le suivre dans le palais où les attendent Madelyne et les membres de l’expédition scientifique. Tous sont en parfaite santé, et se trouvent même désormais dotés de capacités miraculeuses. Ainsi Madelyne, d’un simple toucher, va guérir Puck de son nanisme, puis Sasquatch de ce qui causait ses crises de violence lorsqu’il se transformait, et enfin Aurora de sa schizophrénie. Après un banquet en l’honneur des nouveaux arrivants, elle fera de même pour Malicia, qui peut désormais toucher quelqu’un sans absorber son esprit. Elle invite ensuite le Professeur X à sonder son esprit pour rechercher l’origine de ces pouvoirs. Xavier n’apprend rien de ce point de vue, mais découvre que Madelyne est enceinte d’un petit garçon. Rachel réagit très mal à cette découverte et s’enfuit. Kitty et Talisman partent à sa poursuite.

Les X-Men et la Division Alpha sont finalement conduits à l’endroit d’où sont originaires les pouvoirs de Madelyne et de ses compagnons. Baptisée par eux la fontaine magique, il s’agit d’un immense rayon lumineux provenant des étoiles et plongeant jusqu’au cœur de la Terre. Heather McNeil décide de pénétrer à l’intérieur du flot de lumière, et comme les autres elle en ressort transformée, plus grande, plus forte. Le Professeur X s’interroge sur ce phénomène : s’il est capable de faire de n’importe qui un surhomme, cela signifie l’aboutissement de son rêve, la fin de l’opposition entre humains et mutants. Pourtant, Xavier est sceptique. Et comme pour lui donner raison, au même instant, un événement tragique se produit : du sac médecine de Shaman sortent soudain des dizaines de démons qui se jettent sur lui. Aurora et Véga emportent rapidement le sac au loin, entraînant les créatures dans leur sillage, mais Shaman a été grièvement blessé dans l’attaque.


Commentaire :

Dans cette mini-série, Chris Claremont fait une nouvelle fois se rencontrer X-Men et Division Alpha, dans un contexte très différent de leurs précédentes rencontres. Le scénariste prend le temps dans cette première moitié de mettre son intrigue en place, et nous convie à découvrir les prémisses d’un monde utopique. On se doute bien évidemment que ce don du ciel aura un prix, d’autant plus que Loki ne semble pas étranger à l’affaire. En attendant, Claremont sait rendre son récit vivant et intéressant grâce aux personnages qu’il met en scène (la première rencontre entre Rachel et son père, Madelyne enceinte, l’étonnant duo que forment Véga et Malicia, etc.). Et comme toujours Paul Smith fournit un travail de grande qualité.


Casting :

Les X-Men : Professeur X, Serval (Wolverine), Diablo (Nightcrawler), Colossus, Kitty Pryde, Malicia (Rogue), Rachel Summers.

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather Hudson, Shaman, Harfang (Snowbird), Véga (Northstar), Aurora, Puck, Talisman.

Cyclope (Cyclops), Madelyne Pryor, Paul Domenic, Jeanne Chrétien, Phil Descard, Carla Ballinger, Boyd Wilson, Jacques Moreau, Sam Ross, Nick Rodriguez

Illyana Raspoutine, Doug Ramsey, Lockheed.

Loki.




L’ARAIGNEE : Le Vieillard et l’Enfant ! (20 pages sur 22)
(Red 9 and Red Tape !, in Amazing Spider-Man #264, mai 1985)

Scénario : Craig Anderson.
Dessin & encrage : Paty (Cockrum).
Couverture : William Johnson & Joe Rubinstein.

Résumé :

L’Araignée se fait attaquer par surprise par un dénommé Red 9, un adolescent doté d’une armure volante. Le garçon n’a semble-t-il d’autre ambition que de défier l’Araignée sur son propre terrain et ne semble pas être dans son état normal. Leur combat les conduit dans une maison de retraite où ils font une entrée fracassante. Son adversaire dans les pommes, l’Araignée est pris à parti par l’un des résidents de l’hôpital, Philmont Magee, qui lui ordonne de réparer les dégâts qu’il vient de faire. Puis il rencontre le docteur Rattumun, qui s’occupe de Magee, et qui lui apprend que ce dernier est considéré comme étant décédé par l’administration et, en conséquence, doit être expulsé aujourd’hui même à dix-sept heures.

Sous son identité civile, l’Araignée se rend aux bureaux de la sécurité sociale où il rencontre un responsable, M. Blodgett. Celui-ci refuse de reconnaître l’erreur de son service et d’intervenir pour régler la situation de Philmont Magee. Seul un juge peut déclarer que ce dernier est toujours vivant. Malheureusement, Benjamin Handley, le juge en charge du dossier, est en congé aujourd’hui. Peter Parker apprend néanmoins où il se trouve et part aussitôt. Il retrouve le juge au clubhouse du terrain de golf où il joue. Prévenu par téléphone, le juge a eu le temps de préparer le dossier et le remet à Parker.

En route vers la maison de retraite, l’Araignée est une nouvelle fois attaqué par Red 9, qui s’est échappé de l’hôpital où il a été admis en raison d’une pneumonie. Il est toujours décidé à en découdre avec l’Araignée, qui tente d’éviter le combat autant que possible. Mais un tir de Red 9 atteint le sac de toile que porte l’Araignée sur le dos, et les papiers que lui a remis le juge s’envolent pour tomber, comble de malchance, sur le barbecue d’un vendeur de brochettes ambulant… Très en colère, l’Araignée décide de donner une leçon à Red 9, met son armure en pièces, et le ramène à l’hôpital.

L’Araignée doit retourner voir le juge Hanley pour obtenir une copie du document. Il arrive finalement dans la chambre de Magee avec quinze minutes de retard, mais le vieillard n’est plus là. Le docteur Rattumun a-t-il mis ses menaces à exécution ? Il n’en a pas eu l’occasion : avec l’aide de Red 9, les pensionnaires de la maison de retraite ont ficelé le médecin à une chaise, permettant à Magee de gagner du temps. Alors que l’Araignée s’apprête à partir, Philmont Magee lui rappelle qu’il n’a toujours pas réparé les dégâts qu’il a causés dans sa chambre…


Commentaire :

Un fill-in plutôt amusant, illustré par la femme de Dave Cockrum. Les déboires de l’Araignée face à un vieillard acariâtre et même pas reconnaissant pour tout le mal que le héros s’est donné pour le sauver prêtent à sourire.


A noter :

Première et unique apparition de Red 9.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Philmont Magee, docteurRattumun, M. Blodgett, juge Benjamin Handley.

Red 9.




DAREDEVIL : Brouillard (20 pages sur 22)
(Fog, in Daredevil #220, juillet 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

A trois heures du matin, Matt Murdock reçoit un appel d’Heather Glenn, qui lui demande de venir chez elle de toute urgence. En chemin, Daredevil surprend une conversation entre un couple dont le mari menace de tuer la femme. Mais il choisit de donner la priorité à Heather. Lorsqu’il arrive chez elle, il la trouve effondrée sur sa table, une bouteille de whisky devant elle. La jeune femme, totalement ivre, n’est pas en danger de mort comme Daredevil le croyait, mais a seulement besoin de sa compagnie. Daredevil la quitte immédiatement, furieux, pour intervenir dans la querelle de couple qu’il a surpris précédemment. Il arrive cependant trop tard : la femme est morte, et Daredevil peut seulement arrêter son meurtrier. De retour chez lui, il reçoit un nouvel appel d’Heather, mais raccroche immédiatement et débranche son téléphone.

Le lendemain, aux bureaux de Nelson & Murdock, Matt apprend que Heather n’a cessé de tenter de le joindre. Puis il reçoit un appel de Foggy, qui lui demande de venir de toute urgence chez Heather. Là, il trouve la jeune femme morte, pendue.

La mort d’Heather pèse lourdement sur la conscience de Matt. Mais soudain, il se souvient avoir perçu une odeur inhabituelle dans son appartement. Une odeur de cigarette. Sur place, il découvre que le coffre-fort d’Heather a été vidé. Il en conclut que la mort de la jeune femme est en réalité un meurtre maquillé en suicide. Avec l’aide de Foggy, qui s’était occupé des affaires légales d’Heather, il soupçonne rapidement un certain Silvio Gulio, homme d’affaire italien, qui avait tenté de récupérer sans succès certains brevets de Glenn Industrie. Après un tour au Josie’s Bar, Daredevil retrouve la trace de Gulio et pénètre dans le bâtiment qu’il occupe, évitant les divers systèmes de sécurité. Il surprend une discussion qui confirme que l’un des hommes de Gulio était à l’appartement de Heather le soir de sa mort. Après s’être débarrassé de ses hommes de main, Daredevil poursuit et rattrape Gulio sur le toit de l’immeuble. Si ce dernier reconnaît avoir fait voler les brevets d’Heather, il n’est en revanche pour rien dans sa mort : la jeune femme s’était déjà pendue lorsque lui et ses hommes sont arrivés.

Le lendemain, Foggy apporte à Matt une lettre d’Heather, arrivée par erreur chez son ex-femme, dans laquelle Heather explique son geste. Un profond sentiment de culpabilité envahit Matt Murdock.


Commentaire :

Certainement et de loin le meilleur épisode du run de Denny O’Neil, dans l’ensemble très médiocre. Le sort tragique d’Heather Glenn, personnage important dans la série ces dernières années, et abordé avec une grande sobriété, sans effusions. Dans un univers où les héros meurent trois fois par an et ressuscitent un mois après, la mort de ce personnage est l’une des plus poignantes qu’il m’ait été donné de lire. Pour couronner le tout, David Mazzucchelli signe ici une prestation somptueuse. Son Daredevil sillonnant un New York plongé dans le brouillard est l’un des plus beaux qu’on ait jamais vu.


Casting :

Daredevil.

Heather Glenn, Foggy Nelson, Becky Blake.

Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages :

Page 9, panels 4 & 6 :



Page 10, panels 3 & 4 :



Page 18 :

  #23  
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STRANGE N°203
Lug, novembre 1986.



LES ETRANGES X-MEN ET LA DIVISION ALPHA : Un Paradis de Rêve (2ème Partie) (48 pages)
(The Gift, part 2, in X-Men & Alpha Flight #2, janvier 1986)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : Paul Smith.
Encrage : Bob Wiacek & friends.
Couverture : Paul Smith & Bob Wiacek.

Résumé :

Fouillant les souterrains du palais à la recherche de Rachel, Talisman tombe sur un carnet de croquis appartenant à Paul Domenic. Les premières pages présentent de magnifiques constructions mais les dernières semblent dessinées par un enfant de trois ans. Plus tard, en compagnie de Kitty Pryde, elle découvre les vestiges d’un village viking en parfait état de conservation, ainsi qu’une pierre runique aux inscriptions étranges (Sam Ross lui apprendra plus tard qu’elle porte le nom de Loki). C’est également ici qu’elles retrouvent Rachel, qui prend très mal le fait que l’enfant à venir de Scott soit un garçon. Kitty tente de la calmer, mais leur discussion est interrompu par un séisme qui frappe la caverne où elles se trouvent. Elles s’échappent en passant par le puits de la fontaine magique. Talisman va accidentellement toucher le rayon de lumière, provoquant une violente réaction qui va la catapulter contre les parois du puits. Elle s’en sort heureusement indemne.

De retour au palais, Kitty suit Madelyne Pryor qui se rend dans la chambre de Serval. A son réveil, celui-ci réalise que la jeune femme l’a débarrassé de la folie meurtrière qui l’habitait. Etrangement, il n’a aucun souvenir d’être parti à la recherche d’Harfang, restée dans l’avion. Il repart à sa recherche en compagnie d’Aurora et de Lockheed, et la trouve dans une grotte, près de l’endroit où Véga et Aurora ont jeté le sac médecine de Shaman. Harfang est dans un piteux état. Nick Rodriguez et Boyd Wilson l’attendent à la sortie de la grotte et lui demandent de laisser Harfang mourir. Serval se prépare au combat.

Au palais, X-Men et Alphans profitent de l’hospitalité de Cyclope et ses amis. Véga s’ouvre progressivement à Malicia, qui apprécie pleinement sa nouvelle liberté. Les festivités sont interrompues par le retour de Serval, apportant le corps de Boyd Wilson, grièvement blessé, et celui d’Harfang. C’est la présence sur Terre de la fontaine magique qui la tue, elle et Shaman. Sam Ross confirme que tous les êtres magiques sont condamnés à mourir. Pour lui comme l’ensemble de ses compagnons, c’est un prix minime à payer pour étendre les bienfaits de la fontaine magique à l’ensemble de la Terre. Colossus, Rachel, Sasquatch et Aurora se rangent à cet avis. Cyclope rejoint le reste des X-Men et de la Division Alpha pour s’opposer à ce projet. Le combat s’engage entre les deux groupes.

Véga conduit Talisman à la fontaine magique pour tenter de l’éteindre. Paul Domenic s’interpose. C’est à cet instant que Talisman réalise que c’est lui qui a conçu le palais, tel qu’il l’avait rêvé. Elle comprend également pourquoi les dernières pages de son carnet de croquis étaient remplies de gribouillages : l’un des effets secondaires de la fontaine magique est de supprimer tout potentiel créateur chez ceux qu’elle touche. Talisman regagne aussitôt le champ de bataille et informe les deux groupes de sa découverte. Aussitôt les combats cessent. C’est le moment que choisit Loki pour faire son apparition. Il tente de convaincre les humains des bienfaits de sa fontaine magique, mais le prix à payer apparaît à tous désormais trop cher. Loki décide alors d’imposer ses vues de force et invoque des géants des neiges.

Tous réalisent à présent comment Loki les a manipulés. Madelyne Pryor lui demande de reprendre les pouvoirs qu’il lui a donné. Ce qu’elle va regretter quelques instants plus tard, lorsque Sam Ross sera grièvement blessé par un géant des neiges. Désormais débarrassée de ses pouvoirs, elle ne peut lui être d’aucun secours. Loki accepte de les lui rendre, à condition qu’elle lui jure allégeance. Madelyne accepte. C’est alors qu’apparaissent Ceux qui Vivent dans l’Ombre. Ils ont assisté à l’affrontement, et jugé que Loki n’a pas tenu parole : le don fait aux Terriens devait être un acte de pur altruisme, mais Loki a tenté de le leur imposer par la force et la ruse. Leur pacte est rompu et Loki est sommé de reprendre ce cadeau dont personne ne veut. Aussitôt, tous redeviennent tels qu’ils étaient avant. La fontaine magique disparue, Harfang et Shaman sont instantanément guéris.

Au moment de partir, Cyclope réalise que Rachel a disparu. Il la retrouve dans les souterrains du palais. Rachel continue de s’interroger sur ses liens avec lui, mais décide finalement de ne pas les lui révéler.


Commentaire :

Davantage d’action dans cette seconde partie, toujours aussi bien illustrée par Paul Smith. Claremont offre à ses protagonistes un intéressant dilemme à résoudre, qui aboutit à des choix parfois très étonnants (Colossus acceptant le don de Loki, alors même qu’il signifie la mort de sa sœur, à l’inverse Malicia qui le rejette alors qu’il lui a apporté ce qu’elle désirait plus que tout au monde). Dans l’ensemble cette mini-série est une réussite.


Casting :

Les X-Men : Professeur X, Serval (Wolverine), Diablo (Nightcrawler), Colossus, Kitty Pryde, Malicia (Rogue), Rachel Summers.

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather Hudson, Shaman, Harfang (Snowbird), Véga (Northstar), Aurora, Puck, Talisman.

Cyclope (Cyclops), Lockheed, Madelyne Pryor, Paul Domenic, Jeanne Chrétien, Phil Descard, Carla Ballinger, Boyd Wilson, Jacques Moreau, Sam Ross, Nick Rodriguez

Loki.

Censure :

Cet épisode, comme le précédent, a été publié dans son intégralité. Manque tout de même ici le récap de l’épisode précédent figurant en deuxième page de couverture de la vo :






L’ARAIGNEE : Le Retour de Black Fox ! (19 pages sur 22)
(After the Fox, in Amazing Spider-Man #265, juin 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Josef Rubinstein.

Résumé :

Black Fox apporte à André Bouillion, un receleur, sa dernière prise, des diamants d’une grande valeur. Black Fox annonce qu’il s’agissait de son dernier coup et qu’il a décidé de prendre sa retraite. Soudain, la police fait irruption dans l’appartement, et Black Fox prend la fuite, emportant les diamants avec lui. Dans la rue, il est rapidement pris en chasse par un groupe d’hommes masqués qui ont reçu pour mission de le capturer.

A l’hôpital, Peter Parker est venu rendre visite à Harry et Liz Osborn, qui lui présentent leur bébé. Mary Jane arrive peu après, et Peter s’éclipse pour se rendre au Quotidien. En chemin, il surprend la course-poursuite entre Black Fox et ses poursuivants. Croyant le cambrioleur en danger de mort, l’Araignée intervient et met K.O. ses agresseurs. Le lieutenant Keating arrive peu après sur les lieux et lui apprend que les hommes qu’il vient d’attaquer sont des agents du gouvernement symkarien et ont agi en toute légalité. Les agents symkarien travaillent pour une jeune femme se faisant appeler Silver Sable, qui a été chargée par son gouvernement d’arrêter Black Fox.

A Forest Hills, tante May et toujours contrariée par le fait que Peter ait abandonné ses études. Nathan Lubenski la convainc d’appeler son neveu, et elle accepte. Pas de chance, au même moment, Peter tente de l’appeler lui aussi et sa ligne sonne occupé…

Plus tard, alors qu’il survole la ville, l’Araignée remarque qu’il est suivi par un hélicoptère. Silver Sable a ordonné à ses hommes de filer l’Araignée pour en apprendre davantage sur lui. Mais le pilote abandonne sa filature lorsqu’il est informé de l’endroit où se trouve Black Fox. Surpris que l’hélicoptère abandonne sa poursuite, l’Araignée décide de voir où il va.

Black Fox se trouve sur les quais, où il doit prendre un cargo et quitter le pays. L’Araignée est le premier à le retrouver, mais rapidement les hommes de main de Silver Sable passent à l’attaque. L’Araignée décide de prendre la défense de Black Fox. Celui-ci lui annonce qu’il a décidé de mettre un terme à sa carrière criminelle et de se rendre en Europe pour y retrouver sa femme et ses enfants. Touché par son récit, l’Araignée crée une diversion pour permettre à Black Fox d’atteindre un hors-bord et de prendre le large. Le cambrioleur est libre, mais il va bientôt réaliser que les diamants qu’il avait pris avec lui ont disparu. L’Araignée les lui a subtilisés pour les remettre en main propre à Silver Sable. Les diamants récupérés, Silver Sable estime qu’elle et l’Araignée sont quitte. Mais elle est plus que jamais décidée à en apprendre davantage sur le héros.


Commentaire :

Episode réussi, qui voit l’introduction de Silver Sable, et l’Araignée prendre la défense d’un criminel. Le duo DeFalco/Frenz fonctionne toujours aussi bien sur la série.


A noter :

Première apparition de Silver Sable.

La précédente apparition de Black Fox avait eu lieu dans Amazing Spider-Man #255 (août 1984, trad. in Strange n°197, mai 1986).


Casting :

L’Araignée.

Harry Osborn, Liz Osborn, Norman Harry Osborn, Mary Jane Watson, May Parker, Nathan Lubenski, lieutenant Keating.

Black Fox, Silver Sable, Paul Bouillion.


Censure :

Cet épisode a été réduit de trois pages :

Page 6 :



Page 11 (dans laquelle une tentative de meurtre est perpétrée contre Silver Sable, laquelle mentionne l’existence d’un vieil ennemi) :



Page 22 (dans laquelle Peter et tante May se réconcilient enfin après des mois de brouille, bravo à Lug pour avoir supprimé cette planche…) :






DAREDEVIL : Mort à Venise (21 pages sur 22)
(Behold my Vengeance !, in Daredevil #221, août 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Après s’être recueilli sur la tombe d’Heather Glenn, Daredevil rend visite à Ben Urich. Il veut en apprendre davantage sur le Conseil des Dix, l’organisation criminelle italienne à laquelle appartenait Silvio Gulio. Ben lui apprend que leur leader s’appelle Emilio Reuss, un néo-fasciste installé à Venise. Daredevil décide de se rendre sur place.

Arrivé à Venise, Daredevil se rend au Palazzo di Pesce, le palais où est installé Emilio Reuss. Il est rapidement repéré par la sécurité de ce dernier, qui envoie un chevalier en armure robotisé pour l’arrêter. Daredevil esquive ses assauts et fait chuter le robot du haut de la tour où le combat se déroulait. Il pénètre ensuite dans la chapelle du palais, mais tombe dans une trappe et est capturé. Ligoté, il est conduit dans les caves du palais et enfermé dans une pièce dont la seule issue va être murée. Il n’a aucun mal à se défaire de ses liens, puis parvient à arracher une dalle du sol et atterrit à l’étage d’en dessous. Là, à l’aide d’une vieille épée, il perce un trou dans le vieux mur du palais, trou par lequel l’eau du canal va s’engouffrer, ébranlant tout le bâtiment. Daredevil affronte encore quelques hommes de main de Reuss. Ce dernier s’est réfugié dans la chapelle, où il attend Daredevil, armé d’un chandelier. Mais au moment où il s’apprête à frapper son adversaire par surprise, un vitrail se décroche et s’écrase sur lui. Reuss est tué sur le coup.

De retour à New York, Matt Murdock se rend une nouvelle fois sur la tombe d’Heather Malgré la mort de Reuss, la tristesse et le sentiment de culpabilité l’habitent toujours.


Commentaire :

Après le remarquable épisode du mois dernier, on retombe ici dans la médiocrité habituelle du run d’O’Neil. Une société criminelle ridicule (ses membres s’habillent avec des costumes de la Renaissance), une succession barbante de dangers plus ou moins risibles auxquels Daredevil est confronté. Seul intérêt : le travail de David Mazzucchelli, qui met magnifiquement Venise en images.


Casting :

Daredevil.

Ben Urich, Franklin ‘Foggy’ Nelson.

Emilio Reuss.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 5, panels 4 à 7 :



Page 6, panels 1 à 4 :

  #24  
Vieux 08/05/2007, 22h21
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STRANGE N°204
Lug, décembre 1986.



LA DIVISION ALPHA : Le Secret de Sasquatch ! (24 pages)
(Page 1 à 10 : Rub-Out , in Alpha Flight #22, mai 1985)
(Page 11 à 24 : Night of the Beast, in Alpha Flight #23, juin 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek & Keith Williams.
Couverture : John Byrne.

Non traduit.

Résumé :

Un soir, Véga voit débarquer chez lui Aurora, vêtue seulement d’un maillot de bain alors que la température est glaciale. Il réalise rapidement que la personnalité de Jeanne-Marie a repris le dessus. La jeune femme se souvient s’être trouvée dans un bateau en compagnie d’un homme (Walter Langowski) qui lui a fait des avances. Elle s’est aussitôt enfuie, et a erré trois jours avant de venir ici. Jean-Paul réalise que c’est la première fois qu’elle utilise ses pouvoirs alors qu’elle est Jeanne-Marie.

A Vancouver, Heather McNeil-Hudson se promène en ville en compagnie d’Elizabeth Twoyoungmen lorsque, parmi la foule, elle croit apercevoir James Hudson, son défunt mari. Elle se lance à sa poursuite mais il disparaît avant qu’elle l’ait rattrapé.

Roger Bochs teste la nouvelle armure de Box, mise au point avec l’aide de Madison Jeffries. L’armure semble être au point, et Roger Bochs va pouvoir se mettre à la recherche de Jerry Jaxon, le meurtrier de Guardian.

Harfang comparait devant les Esprits qui l’ont envoyé sur Terre. Ceux-ci l’accusent de trahison et de ne pas avoir mené à bien la mission qu’elle s’était vue confier. Harfang se défend et rappelle qu’elle est sortie victorieuse de trois combats contre les Grands Monstres, mais l’un des Anciens fait apparaître l’image de l’un d’entre eux, toujours en activité. Harfang reconnaît aussitôt Sasquatch. Harfang se réveille alors en sursaut. Elle se trouve dans l’appartement de Douglas Thompson, et celui-ci tente de la calmer, sans succès. Harfang sait qu’elle va devoir tuer l’un de ses plus proches amis…

Elizabeth Twoyoungmen s’entraîne au combat en compagnie de Puck lorsqu’ils sont rejoints par Walter Langowski. Ils discutent de Heather et du fait qu’elle est persuadée d’avoir aperçu son défunt mari dans la rue. Ils sont interrompus par l’arrivée d’Aurora, qui les informe qu’un super-vilain est en train de semer la panique en ville. Ils se rendent aussitôt sur place.

Le vilain en question se nomme L’Ultra Robot, et il est équipé d’une armure de combat lui permettant de tenir tête sans mal aux forces de police. Il menace de raser Vancouver lorsque les quatre membres d’Alpha Flight arrivent. Un seul coup de poing de Sasquatch suffit à régler le problème.

Alors que la situation semble sous contrôle, Harfang fait son apparition, se transforme en une chouette géante et se jette sur Sasquatch. Après quelques secondes sans réagir, les autres membres d’Alpha Flight viennent au secours de Sasquatch et arrivent à séparer les deux créatures. Mais Sasquatch n’est plus lui-même. Son visage respire la haine, et il se jette sur Aurora qu’il menace de tuer.

Harfang explique à Puck ce qui est arrivé à Walter Langowski. Contrairement à ce que l’on pensait jusqu’alors, il ne se métamorphose pas en Sasquatch. En réalité, l’expérience qui lui a donné ses pouvoirs a ouvert une brèche dans la barrière mystique derrière laquelle sont enfermées les Grands Monstres. Un lien mystique s’est créé entre Langowski et le Monstre nommé Tanaraq. Lorsqu’il se transforme, Langowski habite le corps de Tanaraq. Jusqu’à présent il avait le contrôle du monstre, mais au fil des transformations l’esprit de Tanaraq s’est petit à petit renforcé, jusqu’à reprendre le contrôle de son corps.

Pour affronter Tanaraq, Harfang adopte elle aussi l’apparence du Sasquatch. Les deux monstres, de force égale, s’affrontent alors. Harfang va pourtant réussir à porter un coup fatal à Tanaraq. Aussitôt, le Monstre redevient Walter Langowski. Celui-ci n’a pas survécu au coup mortel porté par Harfang. Celle-ci explique qu’elle n’avait pas d’autre choix, Tanaraq ayant entièrement pris le contrôle du corps de Langowski. Cela signifie donc que l’esprit de ce dernier se trouve ailleurs. Pour le sauver, les membres d’Alpha Flight devront se rendre au Royaume des Bêtes…



Commentaire :

La version française de ce récit est composée de deux demi-épisodes. Du premier Lug n’a gardé que quelques sub-plots, du second elle a fait disparaître les passages les plus violents du combat opposant Harfang à Tanaraq. Je vous renvoie au résumé de ces deux épisodes en v.o. pour en apprendre davantage.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather Hudson, Shaman, Harfang (Snowbird), Véga (Northstar), Aurora, Puck, Talisman, Sasquatch.

Madison Jeffries, Box, Rhonda, Douglas Thompson.

Tanaraq.


Censure :

Cet épisode contient 10 pages sur 22 d’Alpha Flight #22 et 14 pages sur 22 d’Alpha Flight #23.




L’ARAIGNEE : Cet Or est à moi ! (21 pages sur 23)
(This Gold is mine !, in Amazing Spider-Man #268, septembre 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Après avoir passé la nuit à venir en aide aux personnes coincées dans le building transformé en or massif par le Beyonder (in Web of Spider-Man #6, septembre 1985, non traduit), l’Araignée rentre chez lui et, mort de fatigue, s’effondre aussitôt sur son lit.

Pendant ce temps, les opérations militaires autour du building se poursuivent. L’or est découpé, chargé dans des camions et transportés jusqu’au port de l’Hudson. Là, il est chargé à bord de paquebots, qui prennent aussitôt la mer, sous la surveillance d’avions de chasse. La destination des navires est la fosse des côtes de Porto-Rico, profonde de onze kilomètres, dans laquelle ils vont vider leur cargaison. L’opération se fait dans le plus grand secret, mais à Washington, un sénateur récupère des photos satellites qu’il transmet au Caïd. Celui-ci met alors au point un plan pour s’emparer de l’un des navires : lors de son voyage de retour, à vide, un cargo est pris à l’abordage par les hommes du Caïd, qui prennent la place des marins.

Après être passé au Quotidien, où Jameson enrage qu’aucun de ses journalistes n’ait réussi à découvrir ce qui se passe dans le quartier bouclé par l’armée, l’Araignée retourne au building. Il veut découvrir quel accord le gouvernement et son délégué, Charles Anderson, ont passé avec le Caïd. Sur place, les opérations sont terminées, et les derniers camions se rendent au port pour y être déchargés. L’Araignée suit le convoi et monte à bord du cargo dans lequel l’or est chargé. Anderson fait également partie du voyage.

Anderson découvre très vite que l’équipage du navire a été remplacé par les hommes du Caïd. C’est l’Arrangeur qui mène les opérations. Le Caïd a aidé le gouvernement en empêchant que l’information ne filtre, et a été payé en conséquence. Mais il souhaite désormais davantage, d’où cette opération. L’Arrangeur doit larguer l’or en un endroit où il pourra être facilement récupéré par la suite. Anderson est capturé, assommé et enfermé dans une cabine.

L’Araignée passe à l’action et attaque l’équipage. L’un des avions de chasse qui survole le navire remarque le combat qui s’est engagé sur le pont et prévient ses supérieurs. Aussitôt, plusieurs bateaux sont dépêchés sur les lieux. Le temps qu’ils arrivent, l’Araignée a réglé leur compte aux hommes du Caïd et empêché l’Arrangeur de se débarrasser de la cargaison. Les forces de l’ordre retrouvent les truands entoilés. Lorsqu’il est libéré, Anderson ordonne qu’aucun mention ne soit fait dans le rapport de la présence de l’Araignée à bord.



Commentaire :

Conclusion d’un récit qui a débuté dans Web of Spider-Man #6 (septembre 1985), mais que curieusement les éditions Lug n’ont pas jugé utile de publier. Tom DeFalco tire habilement parti des conséquences occasionnées par la transformation par le Beyonder d’un building en or massif (in Secret Wars II #2, août 1985, trad. in Spidey n°79, août 1986). Avec un Spider-Man dépassé par les évènements et très mal à l’aise face au possible rôle joué par le gouvernement américain dans l’opération. Un épisode très réussi.


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

Charles Anderson, J. Jonah Jameson, Joe Robertson, Ned Leeds, Betty Brant-Leeds.

Le Caïd (Kingpin), l’Arrangeur (Fixer).


Censure :

Deux pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 18 :



Page 23 :





L’ARAIGNEE : Seul contre Firelord (20 pages sur 22)
(Burn, Spider, burn !, in Amazing Spider-Man #269, octobre 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Josef Rubinstein.

Résumé :

Errant à travers la galaxie, Firelord tombe au milieu d’une pluie de météorites. Après avoir détruit les plus gros blocs, il réalise qu’il se trouve dans le Système Solaire. Il décide de se rendre sur Terre, dont il a pu déjà goûter les plaisirs. Il se rend directement chez… Tony’s Pizza, pour profiter des qualités culinaires terriennes. Son arrivée sème évidemment la panique dans le restaurant, d’autant plus que l’ambiance est actuellement à la paranoïa anti-mutante. Les ouvriers d’un chantier proche décident d’aller apprendre les bonnes manières à Firelord.

Peter Parker se trouve chez sa tante May lorsque son sens d’araignée l’avertit d’un danger majeur proche. Avant de pouvoir s’esquiver, il tombe sur Nathan Lubenski, qui lui reproche de se montrer égoïste et d’avoir déçu sa tante en abandonnant ses études, alors qu’elle s’était sacrifiée pour lui. Dans l’ombre, un homme observe leur discussion…

Après s’être changé (et avoir réalisé qu’il s’est trompé de costume ce matin, enfilant le noir au lieu du rouge et bleu), l’Araignée arrive chez Tony’s Pizza juste à temps pour sauver l’un des ouvriers d’une rafale solaire tirée par Firelord. Attaquant par surprise, l’Araignée parvient à s’emparer de son bâton de feu. Mais Firelord n’en a pas besoin pour utiliser ses pouvoirs cosmiques, et la rafale suivante manque de peu l’Araignée et détruit entièrement un immeuble condamné. Réalisant qu’il n’est pas de taille face à cet adversaire, l’Araignée fuit, mais Firelord se lance à sa poursuite. Après quelques esquives, l’Araignée finit par jeter le bâton de feu dans l’Hudson. Pendant que Firelord plonge pour le récupérer, l’Araignée prend la tangente, direction le Baxter Building. Ce n’est qu’en arrivant sur place qu’il se souvient que l’immeuble a été entièrement détruit…

Pour échapper à Firelord, l’Araignée songe à quitter son costume. Mais il craint que, par frustration, Firelord ne s’en prenne à des innocents à sa place. Il décide donc de repartir à l’attaque…



Commentaire :

Opposer Spider-Man a un adversaire bien plus fort que lui est généralement une bonne idée, mais Tom De Falco a peut-être bien poussé le bouchon un peu loin cette fois-ci. La différence entre les deux adversaires est à ce point démesurée qu’on ne voit guère comment l’Araignée peut s’en sortir. Et envoyer Firelord chez Tony’s Pizza dès son arrivée sur Terre n’est sans doute pas la meilleure manière d’installer l’ambiance dramatique requise pour un tel affrontement. La seconde moitié du récit est bien meilleure, et Ron Frenz met remarquablement bien en scène ce combat particulièrement spectaculaire.


A noter :

La précédente apparition de Firelord avait eu lieu dans Thor #306 (avril 1981, non traduit).

Le Baxter Building a été détruit par le Docteur Fatalis dans Fantastic Four #278 (mai 1985, trad. in Nova n°125, juin 1988).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

May Parker, Nathan Lubenski, Arthur Chekov.

Firelord.


Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages :

Page 12, panels 5-6 :



Page 13, panels 1 à 3 et 7 à 9 :





Page 14 :





DAREDEVIL : La Dette (22 pages)
(The Price, in Daredevil #223, octobre 1985)

Scénario : Denny O’Neil & Jim Shooter.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Alors qu’elle se rend à un concert de jazz en compagnie de Matt Murdock, Glorianna O’Breen se fait voler son appareil photo en pleine rue. Elle est d’autant plus choquée que c’est le dernier souvenir qu’elle a de son père. Matt promet d’utiliser ses contacts pour le retrouver.

Le Beyonder fait une apparition spectaculaire au cabinet de Nelson & Murdock. Il veut louer leurs services afin de posséder légalement la Terre entière. Murdock refuse d’emblée, mais Nelson se montre plus ouvert, et davantage encore lorsque le Beyonder paie un acompte d’un million de dollars, argent dont le cabinet a grandement besoin.

Sous sa forme astrale, le Beyonder suit Matt Murdock, et découvre bientôt qu’il est Daredevil. Celui-ci interroge un truand, à la recherche de l’appareil photo de Glorianna, et apprend qu’il a été volé par un dénommé Frizzel ‘le Mataf’. Le Beyonder apparaît à Daredevil et réitère son offre. Celui-ci le quitte en lui disant qu’il réfléchira à la question.

Lorsque Daredevil se rend dans une usine de produits chimiques où le Mataf a l’habitude de dormir, il ne cesse de réfléchir à la proposition du Beyonder, et finit par conclure qu’il doit l’accepter. Aussitôt, en guise de paiement, le Beyonder rend la vue à Daredevil. Déconcerté par ce changement subit, Daredevil perd l’équilibre et tombe dans une cuve de produits chimiques. Le Mataf en profite pour fuir.

Le lendemain, Matt Murdock profite de sa vue retrouvée pour redécouvrir le monde. Il se rend chez Glorianna O’Breen, et il passent la journée ensemble à visiter musées et monuments. En soirée, ils se retrouvent au sommet de L’Empire State Building. Matt Murdock est terrassé par l’émotion. Lui qui n’avait connu que le sinistre quartier de Hell’s Kitchen avant de perdre la vue, découvre aujourd’hui la beauté de New York. Pourtant, il décide de quitter Glorianna et d’aller retrouver le Beyonder pour lui demander de reprendre son don. Il craint trop que cette vision retrouvée ne compromette son devoir de justice. Le Beyonder propose de lui laisser la vue sans aucune contrepartie, mais Murdock refuse définitivement et redevient aveugle.

Le soir venu, Daredevil retourne à l’usine de produits chimiques. Après leur première rencontre, le Mataf ne craint plus de l’affronter directement, mais se retrouve au tapis illico. Il rend l’appareil photo à Daredevil.



Commentaire :

Joli crossover avec Secret Wars II, co-écrit par Jim Shooter. La réaction de Matt Murdock lorsqu’il retrouve la vue est émouvante et correspond bien au personnage. A l’époque de Steve Gerber déjà, Daredevil avait retrouvé magiquement la vue (in Daredevil #106, décembre 1973, trad. in Strange n°102, juin 1978) et y avait renoncé pour des raisons similaires. Bonne prestation de David Mazzucchelli par ailleurs, très ‘colanienne’.


A noter :

Cet épisode fait directement suite à Secret Wars II #3 (septembre 1985, trad. in Spidey n°80, septembre 1986).


Casting :

Daredevil.

Le Beyonder, Glorianna O’Breen, Franklin ‘Foggy’ Nelson, Becky Blake.

Frizzel ‘le Mataf’.
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STRANGE N°205
Lug, janvier 1987.


LA DIVISION ALPHA : Voyage dans la Dimension infernale (37 pages sur 38)
(Final Conflict, in Alpha Flight #24, juillet 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

La Division Alpha emmène le corps de Walter Langowski dans un endroit baptisé par les esquimaux l’Œil du Monde. Pour pouvoir le transporter jusque là, Harfang a du le transformer en statue de pierre. De son côté, Talisman a utilisé ses pouvoirs pour convoquer les membres manquants de l’équipe : Shaman et Véga. Ce dernier, découvrant pourquoi on l’a appelé, décide de faire aussitôt demi-tour. Mais Harfang a besoin de lui et va prendre le contrôle de son esprit pour l’obliger à rester. L’équipe enfin au complet, Shaman va lancer un sortilège leur permettant d’accéder au Royaume des Bêtes. Seule Heather reste en arrière afin de surveiller le corps de Walter.

Après un voyage dans un décor totalement surréaliste, la Division Alpha atteint le Royaume des Bêtes. Ils sont accueillis par Somon, la plus puissante des Bêtes. Avant qu’ils n’aient pu l’attaquer, Somon invoque ses congénères : Toundra, Kariooq le Corrupteur, et Tolamaq le Pyromane !

Pendant ce temps, Heather Hudson est rejointe par un invité inattendu : Box. Le sortilège de Talisman l’a attiré lui aussi à l’Œil du Monde. Tandis qu’ils discutent, Heather se rend compte que le corps de Walter Langowski commence à se désagréger…

Tandis que le reste de l’équipe tente d’échapper aux Grandes Bêtes, Harfang fait face à Somon. Celui-ci tente de l’enfermer dans une cage, mais elle se transforme en ours blanc et se jette sur lui. Privées du contrôle de Somon, les autres Bêtes se désintéressent de la Division Alpha et commencent à se battre entre elles. L’équipe rejoint alors Harfang et l’empêche de tuer Somon : ils ont besoin de lui pour récupérer l’âme de Langowski.

Somon les conduit au gouffre de l’infinie tristesse, un puits sans fonds surplombé par une sphère d’énergie. Pour récupérer son âme, la réunion de trois forces est nécessaire : celle qui aime Walter Langowski, celui qui le hait, et celui qui détient un grand pouvoir. Aurora, Véga et Talisman sont choisis pour mener à bien cette mission (Shaman expliquant que les pouvoirs de sa fille sont bien plus puissants que les siens, malgré son inexpérience). Les trois héros descendent dans le gouffre, mais au lieu d’y trouver l’âme de Langowski, ils tombent dans un piège que leur a tendu Somon et sont tous les trois tués. A la surface, Harfang réalise que Somon s’est joué d’eux et le tue.

Après avoir récupéré les corps de leurs trois compagnons, les survivants de la Division Alpha constatent que la sphère d’énergie au-dessus d’eux se met à bouger. Soudain, elle relâche une rafale d’énergie qui va rendre la vie à Véga, Aurora et Talisman. Shaman comprend alors que c’est à l’intérieur de cette sphère que se trouve l’âme de Walter Langowski. Il s’empare de la sphère, puis toute l’équipe quitte le Royaume des Bêtes.

En revenant à leur point de départ, les six héros réalisent qu’il est trop tard pour sauver Langowski : son corps s’est émietté jusqu’à ne plus être qu’un amas de petits cailloux. Shaman a alors une idée : il demande à Roger Bochs de sortir de Box et transfère l’âme de Walter Langowski dans le corps du robot. Langowski est sauvé, mais prisonnier du corps métallique de Box.

Les Grandes Bêtes vaincues, Harfang annonce qu’elle quitte l’équipe pour retourner chez elle, auprès des Dieux Nordiques. Quelques jours plus tard, Heather Hudson se rend chez Douglas Thompson pour lui annoncer la nouvelle. Ce dernier semble abattu, mais une fois Heather partie, Harfang fait son apparition. Contrairement à ce qu’elle a annoncé à ses anciens compagnons, elle a décidé de rester sur Terre, et de vivre en compagnie de l’homme qu’elle aime.



Commentaire :

Alors que John Byrne avait bouclé la première année du titre avec la mort de l’un de ses héros, il conclut la seconde avec une résurrection. Ce qui n’empêche pas l’équipe, au terme de cette aventure, de se trouver une nouvelle fois bouleversée. Décidément, la vie de membre de la Division Alpha n’est pas de tout repos…

Le voyage de la Division Alpha dans le Royaume des Bêtes est quelque peu expéditif. Alors qu’ils ont eu tant de mal à se défaire des Bêtes qui ont posé le pied sur le sol canadien, ici leur plongée dans ce monde horrifique relève presque du parcours de santé ! Ceci dit, cette incursion dans ce royaume infernal permet à John Byrne de signer des planches absolument superbes, et l’idée de dessiner ce monde en noir et blanc est des plus judicieuses.


Casting :

La Division Alpha (Alpha Flight) : Heather Hudson, Shaman, Harfang (Snowbird), Véga (Northstar), Aurora, Puck, Talisman, Sasquatch.

Madison Jeffries, Douglas Thompson.

Somon, Toundra, Kariooq, Tolamaq.


Censure :

La page 20 de cet épisode a été supprimée :





L’ARAIGNEE : Le Héros et l’Holocauste ! (21 pages sur 22)
(The Hero and the Holocaust !, in Amazing Spider-Man #270, novembre 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Bob McLeod.
Couverture : Ron Frenz.

Résumé :

Firelord survole les rues de New York, à la recherche de celui qui l’a humilié : l’Araignée. Il l’aperçoit bientôt et repart à l’attaque. Pour réduire la marge de manœuvre de son adversaire, l’Araignée l’attire à l’intérieur d’un immeuble, mais doit rapidement changer de tactique en constatant que cela ne le ralentit guère. Il atteint ensuite une station de métro où il saute dans un tunnel. Firelord tente de le poursuivre mais ne peut éviter la rame qui arrive à pleine vitesse. Néanmoins, en augmentant sa température, il parvient à traverser la rame de part en part. Par miracle, personne n’est blessé.

Firelord repère à nouveau l’Araignée, juché sur le toit d’un train. Pour l’obliger à fuir, il met le feu à la voie. L’Araignée l’attire alors sur un chantier où un immeuble doit bientôt être démoli à l’aide d’explosifs. Il attire Firelord à l’intérieur du bâtiment, puis en sort juste avant l’explosion. L’immeuble s’effondre sur Firelord qui, quelques instants plus tard, s’extrait des ruines, indemne.

En désespoir de cause, l’Araignée se rend à une station essence proche. La rafale de Firelord crée une gigantesque explosion. L’Araignée a pu se mettre à l’abri à temps. Il retrouve Firelord, inconscient. Mais, lorsqu’il s’approche, Firelord se relève. A bout de nerf, l’Araignée laisse alors libre cours à sa colère et une pluie de coups s’abat sur Firelord. L’Araignée frappe aveuglément, jusqu’à l’arrivée des Vengeurs, menés par Captain America. Il réalise alors que Firelord est enfin K.O.

Joe Robertson présente à J. Jonah Jameson Kathryn Cushing, sa nouvelle rédactrice. Les présentations sont assez peu courtoises : Kathryn, qui ne supporte pas la fumée, s’empare du cigare de Jameson qu’elle écrase, avant de s’éclipser.



Commentaire :

Conclusion de ce duel au sommet entre l’Araignée et l’ancien héraut de Galactus. Le résultat est encore plus spectaculaire que l’épisode précédent, DeFalco et Frenz mettent en scène un Spider-Man aux abois comme on l’a rarement vu. La chute est un peu précipitée (surtout en vf ! voir ci-dessous la page manquante) et on a quand même un peu de mal à croire que Spider-Man sorte au final vainqueur de cet affrontement, mais l’épisode est dans l’ensemble fort bien mené.


A noter :

Deuxième apparition de Kathryn Cushing, après Web of Spider-Man #5 (août 1985, trad. in Spécial Strange n°53, novembre 1987).


Casting :

L’Araignée (Spider-Man).

J. Jonah Jameson, Joe Robertson, Kathryn Cushing.

Les Vengeurs (Avengers) : Captain America, le Chevalier Noir (Black Knight), Starfox, la Guêpe (Wasp), Hercule (Hercules).

Firelord.


Censure :

La page 21 de cet épisode a été supprimée (lorsque Spider-Man se lâche contre Firelord…) :





DAREDEVIL : Abe (19 pages sur 21)
(Abe, in Daredevil #224, novembre 1985)

Scénario : Jim Owsley.
Dessin : Dan Jurgens & Geoff Isherwood.
Encrage : Mel Candido & Bruce Patterson.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Daredevil enquête sur un trafic de drogue. Son investigation le conduit à un entrepôt des Transports Continental. A l’intérieur, il tombe sur un groupe d’hommes armés qu’il doit affronter. Mais il n’est pas seul à s’intéresser à la drogue : lorsqu’il atteint la pièce où doit avoir lieu la vente de drogue, il ne trouve qu’un amas de corps carbonisés. Son sens radar lui apprend que quelqu’un d’autre est présent : il s’agit d’un vieil homme, Abraham ‘Abe’ Walker, qui, caché derrière une pile de caisses, a assisté à toute la scène, mais n’a rien pu voir puisqu’il est aveugle !

Daredevil prend un café avec Abe et l’interroge sur ce qui s’est passé à l’entrepôt. Abe ne sait rien, si ce n’est que le tueur s’est emparé de sa mallette. Abe se retrouve à la place avec la valise dont voulait s’emparer le tueur, une valise pleine d’argent… Avant qu’ils ne se quittent, Abe demande à Daredevil de retrouver le médaillon qui était dans sa mallette : il contient une photo de sa défunte femme, son dernier souvenir d’elle.

Daredevil reprend son investigation, qui le conduit aux bureaux de la compagnie d’assurances Wyman. Mais il arrive trop tard : le tueur l’a précédé et un incendie ravage tout le bâtiment. Il se rend alors au siège social des Transports Continental. Après s’être débarrassé des vigiles, il pénètre dans le bureau de Richard Knox, le président de l’entreprise. Knox l’attendait. Il lui apprend que le tueur est l’un de ses anciens employés, Mike Stone. Ce dernier était un chauffeur routier mouillé dans les affaires louches de la société. Lorsqu’il est devenu trop gourmand, Knox l’a licencié. Quelques temps plus tard, lors d’une partie de pêche, Stone a miraculeusement récupéré l’armure du Sunturion, tombée en pleine mer après son affrontement contre Iron Man. Les pouvoirs que lui ont donné l’armure lui ont permis de s’attaquer aux Transports Continental. Peu avant l’arrivée de Daredevil, Stone a appelé Knox pour lui annoncer qu’il allait le tuer et lui raconter toute son histoire. A présent, Knox a besoin de l’aide de Daredevil.

Lorsque Stone se matérialise dans le bureau de Knox, il tombe sur Daredevil. L’armure du Sunturion donne une puissance de frappe bien supérieure à Stone, mais Daredevil ne renonce pas pour autant. Malheureusement, il est blessé par une rafale de Stone en tentant de protéger Knox. Stone se désintéresse alors de lui pour se concentrer sur Knox. En reprenant conscience, Daredevil réalise que Stone n’a pas de pouls. Il se jette alors sur lui et retire le casque de son armure. Aussitôt, toute l’énergie contenue à l’intérieur de l’armure est expulsée. De Sunturion il ne reste qu’une enveloppe vide : à force de porter trop longtemps son armure, Mike Stone a vu son corps transformé en énergie pure dont seule l’armure maintenait la cohésion.

Un peu plus tard, Daredevil retrouve Abe et lui rend sa mallette et son médaillon. Il est très surpris lorsque la serveuse du bar où il se trouve lui fait remarquer qu’il n’y avait aucune photo dans le médaillon…



Commentaire :

Un fill-in qui met Daredevil aux prises avec un adversaire inhabituel. L’histoire d’Abe occupe trop peu de place pour être vraiment intéressante, et la prestation de Jurgens et Isherwood est des plus médiocres.


A noter :

Mike Stone est le deuxième porteur de l’armure de Sunturion. Le premier, Arthur Dearborn, avait combattu Iron Man in Iron Man #143-144 (février-mars 1981, trad. in Strange n°147-148, mars-avril 1982). Il s’agit de l’unique apparition de Stone.


Casting :

Daredevil.

Abraham ‘Abe’ Walker, Richard Knox.

Mike Stone/Sunturion II.


Censure :

Cet épisode a été réduit de 2 pages :

Page 16, panels 2 à 6 :



Page 17, panels 1 à 4 :



Page 18, panels 1 à 3 :

  #26  
Vieux 31/07/2007, 10h29
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STRANGE N°206
Lug, février 1987.



LA DIVISION ALPHA : Quand les Morts ressuscitent… (22 pages)
(…And Graves give up their Dead…, in Alpha Flight #25, août 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Véga est convoqué par les autres membres de la Division Alpha pour s’expliquer sur ses activités terroristes passées. Le ton monte rapidement entre eux, Véga estimant n’avoir pas à se justifier face à ses anciens collègues. La discussion est interrompue lorsque Puck arrive et leur annonce une nouvelle stupéfiante : Guardian est de retour…

Au centre-ville de Vancouver, Guardian combat Caliber, qui a réussi à s’échapper de prison, sous le regard incrédule de Talisman. La jeune femme n’a jamais combattu au côté de Guardian, mais elle reconnaît son style. Elle finit par lui venir en aide et rend Caliber inoffensif en faisant disparaître par magie son armure de combat. Le reste de l’équipe les rejoint bientôt et découvre Guardian. Celui-ci embrasse sa femme qui, sous le coup de l’émotion, s’évanouit.

Lorsque Heather reprend conscience, James se trouve à ses côtés et lui raconte ce qu’il a vécu depuis sa supposée mort. Une fraction de seconde avant que son armure ne s’autodétruise, il a
Réussi à la modifier pour qu’elle ouvre une brèche dans le continuum spatio-temporel. Tandis que l’air s’enflammait autour de lui, faisant croire Heather à sa mort, il se trouvait projeté sur Ganymède, le satellite de Jupiter ! Là, il fut recueilli par une race extraterrestre, les Quwrlln, qui le soignèrent. Une fois remis en état, James décida de revenir sur Terre. Il découvrit alors qu’il n’avait pas seulement voyagé dans l’espace mais également dans le temps, plusieurs milliers d’années dans le passé. Les Quwrlln le placèrent alors en animation suspendue, le temps de se retrouver à nouveau en phase avec son époque.

A son réveil, la civilisation Quwrlln avait disparue suite à un conflit planétaire. Guardian trouva néanmoins le vaisseau spatial qu’ils lui avaient préparé et put ainsi regagner la Terre. Il croisa bientôt le chemin de Heather, à Vancouver, mais n’eut pas le courage de l’affronter et préféra s’enfuir.

Son récit achevé, James McDonald Hudson révèle alors à son épouse la conséquence de sa rencontre avec les Quwrlln : ils lui ont certes sauvé la vie, mais ignorant tout de la physiologie humaine, ils ne surent pas distinguer le corps de Guardian de son armure, et il est aujourd’hui un créature mi-organique, mi-technologique…

Pendant ce temps, Walter Langowski tente de s’adapter à son nouveau corps robotique. Aurora lui tient compagnie, mais ne semble pas très chaude à l’idée de devoir aimer un robot… Roger Bochs pense avoir un moyen de rendre à Langowski un corps humain…



Commentaire :

Un épisode marqué par le retour particulièrement spectaculaire de Guardian ! Les explications à sa survie sont parfaitement farfelues, mais après tout on a vu plus improbable dans le genre, et surtout John Byrne se donne tellement de mal à détailler cette histoire, aussi tordue soit-elle, qu’il ne viendrait à personne l’idée de douter de sa véracité…


A noter :

Retour de Caliber, déjà rencontré dans Alpha Flight #23 (juin 1985, trad. in Strange n°204, décembre 1986). Bizarrement, le personnage retrouve ici son nom d’origine, alors qu’il avait été rebaptisé en français Ultra-Robot lors de sa précédente apparition.




L’ARAIGNEE : Mais qu’est-il arrivé à Crusher Hogan ? (21 pages sur 22)
(Whatever happened to Crusher Hogan ?, in Amazing Spider-Man #271, décembre 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Crusher Hogan est le catcheur qu’avait rencontré l’Araignée, au tout début de sa carrière, avant même qu’il n’ait un costume. Aujourd’hui, Hogan passe la serpillière dans un club de boxe et raconte à qui veut l’entendre qu’il a entraîné l’Araignée au début de sa carrière. Personne ne prête attention à ses histoires, à l’exception de Bobby Chance, un jeune boxeur prometteur, qui s’est lié d’amitié avec Hogan. Mais Chance ne s’entend pas avec le gérant de la salle de boxe, Manslaughter Marsdale, et a décidé de ne pas renouveler son contrat avec lui. Ce que Marsdale voit d’un très mauvais œil. Il en informe la propriétaire du club, madame Chang, qui lui donne carte blanche pour régler le problème et faire de Chance un exemple. Crusher Hogan surprend la conversation. Mais il sait que s’il prévient son ami, Marsdale se retournera contre lui…

Pendant ce temps, Peter Parker gère ses soucis quotidiens. Il a un loyer à payer et plus d’argent en banque. Il songe à vendre le calepin transformé en or par le Beyonder, mais ne parvient pas à s’y résoudre. L’arrivée de Mary-Jane va lui permettre de se changer les idées. Son amie estime que l’appartement de Peter a besoin d’un bon coup de peinture, et ils partent en ville faire quelques emplettes. Peter passe ensuite au Quotidien, où Lance Bannon lui propose de se charger du reportage que Kathryn Cushing lui a confié mais dont il n’a pas le temps de s’occuper. Enfin, de retour chez lui, il reçoit un appel de tante May, qui s’inquiète pour Nathan Lubenski. Celui-ci a reçu un coup de fil qui l’a mis dans tous ses états. Il a rendez-vous avec quelqu’un ce soir, et May demande à Peter de veiller sur lui.

Peter se rend à proximité de chez tante May, et suit Nathan lorsque ce dernier monte à bord d’un taxi. Mais il doit abandonner sa filature lorsqu’un coup de feu éclate.

L’homme qui a tiré travaille pour Manslaughter Marsdale. Celui-ci, accompagné de quelques hommes de main, est venu régler son compte à Bobby Chance et à Crusher Hogan, qui est venu l’avertir de ce que Marsdale manigançait. L’Araignée fait irruption dans la salle d’entraînement et s’attaque à Marsdale et ses hommes. Marsdale a subi une opération qui a supprimé toute sensation de douleur chez lui. Malgré cela, il ne fait pas long feu face à l’Araignée. Bobby Chance vient remercier l’Araignée pour son intervention, et évoque son passé commun avec Crusher Hogan. L’Araignée ne fait rien pour le démentir, permettant à Hogan de passer pour un héros aux yeux de tous ceux qui le raillaient jusqu’alors.

Sa B.A. accomplie, Peter Parker rend visite à tante May. Il n’est pas bien accueilli : May lui apprend que Nathan Lubenski a été agressé par des inconnus lors de son rendez-vous…



Commentaire :

Cet épisode constitue l’archétype du récit ‘spidermanesque’ tel que défini par Stan Lee dès les débuts de la série. Le héros semble avoir fait le choix qui s’imposait, tout à l’air de se finir au mieux, et patatras ! il découvre au final que son geste a eu une conséquence indirecte qu’il ne pouvait absolument pas prévoir et dont il est tenu pour responsable, responsabilité qu’il assume d’ailleurs pleinement. Tom DeFalco a parfaitement saisi le concept central du personnage et de la série.

En outre, le retour de Crusher Hogan est une fort bonne idée, remarquablement traitée ici qui plus est. Certes, rien ne me semble expliquer comment Hogan a pu faire le lien entre le personnage masqué qui l’a vaincu autrefois et Spider-Man, et l’histoire avec Manslaughter Marsdale et Bobby Chance est cousue de fils blancs, mais DeFalco signe un portrait fort attachant de l’ancien catcheur, et renforce le sentiment d’hommage aux débuts de la série qui plane sur l’ensemble de cet épisode. Une très belle réussite.


A noter :

Crusher Hogan n’était pas réapparu depuis Amazing Fantasy #15 (août 1962, trad. in Strange Spécial Origines n°133bis, janvier 1981).


Censure :

La page 19 de cet épisode a été supprimée :





L’ARAIGNEE : Place à Slyde ! (22 pages)
(Make Way for Slyde !, in amazing Spider-Man #272, janvier 1986)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Kyle Baker.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Une banque est attaquée par un criminel masqué baptisé Slyde. Son costume lui permet de se déplacer à très grande vitesse et de glisser entre les mains des policiers arrivés sur place.

L’Araignée est occupé à écumer les bars mal famés de la ville pour découvrir qui a passé à tabac Nathan Lubenski. Sans succès pour l’instant. Il surprend par hasard Slyde, poursuivi par une voiture de police. Il tente de le capturer dans sa toile, mais elle n’adhère pas sur le costume du voleur. L’Araignée se lance à sa poursuite, et finit sa course dans un camion de fruits et légumes ! Slyde disparaît à toute allure.

A l’origine, Slyde, de son vrai nom Jalome Beacher, est un ingénieur chimiste qui travaillait pour la Beemont Manufacturing. Il a mis au point un revêtement sur lequel rien ne peut adhérer. Mais avant de divulguer son invention, la société a été rachetée par un certain Rockwall, et Beacher a été très vite licencié. Il partit en gardant son invention, dans l’intention de la développer pour son propre compte. Mais aucune banque n’accepta de financer ses recherches. En désespoir de cause, Beacher créa le costume de Slyde et décida d’obtenir les crédits dont il avait besoin de manière illégale.

L’autre objectif de Slyde est de se venger de Rockwall. Il s’introduit dans les locaux de son ancien employeur et y saccage les bureaux. Surpris par la sécurité, il s’enfuit. En sortant, il aperçoit Rockwall qui tente de s’échapper lui aussi, un attaché-case à la main. Slyde s’empare du porte-documents et disparaît. De retour chez lui, il découvre les documents que renfermaient l’attaché-case. Ceux-ci prouvent que Rockwall se sert de Beemont Manufacturing pour blanchir de l’argent. Slyde compte bien tirer profit de cette découverte. Il appelle Rockwall et lui propose de lui rendre ses dossiers contre 25.000 $. Rendez-vous est pris pour le lendemain soir.

Pendant ce temps, l’Araignée continue d’enquêter sur l’agression dont a été victime Nathan. Il n’apprend rien de nouveau à ce sujet, mais tombe sur un groupe de truands que Rockwall a engagé pour éliminer Slyde. Il décide de s’inviter à la réunion prévue entre les deux hommes.

A la nuit tombée, l’échange a lieu entre Slyde et Rockwall. Dans l’ombre, plusieurs tireurs sont prêts à abattre Slyde, mais l’Araignée intervient et les désarme les uns après les autres. Un coup de feu éclate néanmoins, et Slyde et Rockwall fuient chacun de leur côté. L’Araignée intercepte facilement la voiture de Rockwall. Lorsqu’il s’apprête à s’en prendre à Slyde, il en est empêché par l’arrivée du district attorney Tower. Celui-ci lui annonce que Slyde l’a précédemment contacté et offert sa collaboration pour arrêter Rockwall, en échange de l’immunité pour ses crimes antérieurs. Tout semble réglé, mais Slyde choisit finalement de ne pas se contenter de l’accord passé avec Tower, s’empare de la valise contenant les 25.000$ et s’échappe. L’Araignée se lance sur ses traces, mais abandonne rapidement.

Dans une réserve indienne du Nouveau-Mexique, un shaman a perçu la venue sur Terre d’une menace majeure. Il demande à ce qu’on provienne son neveu, seul espoir de l’humanité selon lui. Le neveu en question n’est autre que Thomas Fireheart, alias le Puma. Le shaman lui demande de contacter l’Araignée et de lui demander son aide pour vaincre… le Beyonder !



Commentaire :

La plupart des vilains créés par Tom DeFalco lors de son run ont cela d’intéressant qu’ils ne sont jamais totalement mauvais. Pas de psychopathes ni de tueurs de sang-froid mais des personnages beaucoup plus ordinaires et en même plus subtils et intéressants. Dans cet épisode, c’est moins l’appât du gain qu’une situation déstabilisante et injuste qui a conduit Slyde à se lancer dans le crime. Par contre l’appât du gain est bel et bien là, et l’empêche de prendre la porte de sortie que lui offrait le D.A. Tower. Autant en tant que super-vilain Slyde est peu spectaculaire, autant sa personnalité rend le personnage attachant (on ne le reverra malheureusement plus sous la plume de DeFalco).

L’autre élément réussi de cet épisode, c’est le duo inattendu que forment Sal Buscema et Kyle Baker. Les deux artistes ont des styles que tout oppose, pourtant leur collaboration fonctionne à merveille. Le travail de Baker sur les planches de Buscema n’est pas sans évoquer celui de Sienkiewicz quelques années plus tard, mais l’encrage de Baker me semble ici beaucoup plus subtil et respectueux du travail de Sal Buscema.


A noter :

Première apparition de Slyde. La prochaine aura lieu dans Web of Spider-Man #23 (février 1987, trad. in Spidey n°111, avril 1989).




DAREDEVIL : La Dernière tue ! (20 pages sur 22)
(…And then you die !, in Daredevil #225, décembre 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Matt Murdock se rend sur la tombe de Heather Glenn, où il surprend le Vautour occupé à creuser la tombe. Il enfile son costume et s’attaque au profanateur. Il est néanmoins pris par surprise par la force de son adversaire, qui parvient assez facilement à se défaire de lui et s’enfuit à tire d’ailes.

Matt Murdock retourne au bureau, où Foggy lui annonce que le propriétaire vient de les expulser. Voilà plusieurs mois que Foggy lui parle des problèmes d’argent du cabinet, sans que Matt ne fasse quoi que ce soit pour aider à résoudre le problème. Il est maintenant trop tard et Foggy, très en colère, part en claquant la porte. Matt Murdock se sent entièrement responsable de cette situation et culpabilise vis-à-vis de Foggy.

Matt réalise soudain que Foggy a pris l’ascenseur non pas pour quitter l’immeuble mais pour aller sur le toit. Il craint que son ami ne commette un geste fatal et se précipite pour le rejoindre, mais sous l’identité de Daredevil. Sur place, il découvre que Foggy n’est pas seul : le Vautour est là également. Le combat reprend entre les deux hommes. Cette fois Daredevil a pris la pleine mesure de son adversaire et ne se laisse plus surprendre. Il l’attire à l’intérieur d’un immeuble, où le Vautour a moins de place pour manœuvrer, puis dans une cage d’ascenseur où, dans l’obscurité, il parvient à vaincre son adversaire.

Le combat entre Daredevil et le Vautour a eu un témoin très particulier : un corbeau qui, de retour chez lui, va reprendre sa véritable apparence : celle de Black Crow. Le jeune indien vient rapporter à un interlocuteur indéterminé ce dont il a été témoin, et se voit confier une mission qui concerne Daredevil.



Commentaire :

Un épisode mi-figue, mi-raison. L’apparition de Black Crow à la fin de l’épisode est tout à fait énigmatique, et le restera à tout jamais : quoi qu’ait prévu Denny O’Neil pour ce personnage, il n’aura pas l’occasion de développer cette intrigue, Frank Miller lui succédant dans deux mois. De même, on ne saura pas quels liens unissaient le Vautour à Heather Glenn et son père.

Ceci dit, l’utilisation métaphorique que fait O’Neil du Vautour ne manque pas d’intérêt. Le vilain explique lui-même que, comme le charognard dont il a adopté les caractéristiques, il se sent particulièrement à l’aise dans le contexte morbide dans lequel évolue Murdock (mort de Heather, d’Elektra, etc). L’occasion pour Daredevil de rejeter explicitement toutes les pulsions macabres qui l’habitent.

La scène entre Matt Murdock et Foggy Nelson est également très réussie. Le désespoir de Foggy, qui vient de perdre la dernière chose qui comptait encore pour lui (ceci venant après sa séparation d’avec son épouse), et le sentiment d’avoir été trahi par son meilleur ami sont parfaitement palpables, et touchants.

Et puis, une fois de plus, David Mazzucchelli signe des planches de toute beauté. Le Vautour n’a jamais été aussi impressionnant, ni sinistre, que sous son pinceau. Un travail absolument superbe.


A noter :

La précédente apparition du Vautour (Vulture) avait eu lieu dans Web of Spider-Man #3 (juin 1985, trad. in Spécial Strange n°50, mai 1987).

La précédente apparition de Black Crow avait eu lieu dans Captain America #300 (décembre 1984, non traduit).


Censure :

Cet épisode a été réduit de deux pages :

Page 5, panels 2 à 5 :



Page 6, panel 3 :



Page 20, panels 4 à 6 :



Page 21, panel 3 :

  #27  
Vieux 01/08/2007, 22h38
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STRANGE N°207
Lug, mars 1987.



LA DIVISION ALPHA : Bas le Masque (21 pages sur 22)
(If at first you don’t succeed…, in Alpha Flight #26, septembre 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : John Byrne & Wiacek.

Résumé :

La Division Alpha affronte un groupe de cinq robots capables d’agir indépendamment les uns des autres ou en se regroupant pour former un robot géant. L’équipe gère la situation, mais Guardian semble manquer d’entraînement et, en venant en aide à Aurora, il blesse la jeune femme.

Les robots sont en fait une invention de l’armée canadienne, qui a demandé à la Division Alpha de tester leurs capacités. Les résultats sont concluants.

Peu après la fin de l’exercice, un gradé remet à Guardian un message de Heather qui demande à l’équipe de la retrouver au West Edmond Hall, un gigantesque centre commercial. Seuls Guardian, Puck et Talisman se rendent sur place, Shaman et Box restant auprès d’Aurora pour s’occuper de ses blessures.

Guardian est informé que la Division Omega s’est emparée du centre commercial, qu’elle menace de faire sauter. Les trois héros, bientôt rejoints par Véga, se séparent pour partir à la recherche de leurs adversaires. Puck tombe sur Diamond Lil. Il pense pouvoir la vaincre, mais Diamond Lil reçoit un renfort inattendu et Puck est vaincu. Le même individu vient en aide à Flashback contre Talisman, puis à l’Enfant Sauvage face à Véga.

Pendant ce temps, Guardian retrouve Heather. Alors qu’elle l’informe de ce qu’elle a découvert, elle réalise que la voix de son époux a changé. Après un moment d’hésitation, elle reconnaît la voix de Jerry Jaxon. Guardian décide alors de lui révéler son vrai visage : celui d’un androïde…



Commentaire :

John Byrne occupe le temps comme il peut durant l’essentiel de cet épisode, histoire de ménager le coup de théâtre final. La première partie du récit, qui voit la Division Alpha affronter quelques ersatz de Transformers, n’a pas grand intérêt, mais l’auteur parvient habilement à noyer le poisson et à maintenir le suspense jusqu’au bout.


A noter :

La Division Alpha avait précédemment affronté la Division Oméga dans Alpha Flight #11-12 (juin-juillet 1984, trad. in Strange n°190 à 192, octobre à décembre 1985).


Censure :

La page 11 de cet épisode a été supprimée :





L’ARAIGNEE : Baby-sitting ! (19 pages sur 22)
(Spider-Man & Ariel : Down Deep in Darkness !, in Marvel Team-Up #135, novembre 1983)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Mike Esposito.
Couverture : Ron Frenz & Al Milgrom.

Résumé :

L’Araignée intervient dans une rame de métro pour mettre fin à une prise d’otages. L’un des criminels prend les commandes de la rame, qui menace d’aller s’écraser contre une autre rame à l’arrêt. L’Araignée parvient à sauter dans l’autre rame et à en faire sortir tous les occupants avant la collision. Il n’évite le choc que d’extrême justesse et est assommé. Au milieu de la fumée qui s’étend dans les couloirs du métro, il est capturé par un groupe de Morlocks.

Au même moment, Kitty Pryde a d’autres soucis : le Professeur Xavier lui a demandé de faire du baby-sitting, activité moins palpitante que celles auxquelles elle participe d’ordinaire en compagnie des X-Men. La situation est d’autant plus pénible que les deux enfants qu’elle est chargée de garder sont tout à fait insupportables. Elle finit par les envoyer se coucher afin d’être tranquille. Mais lorsqu’elle est endormie, les deux frères, Jeff et Edward, s’éclipsent discrètement et se rendent sur un chantier où un large trou a été creusé. Edward y descend seul, et bientôt son frère l’entend appeler au secours. Il court prévenir Kitty.

Kitty accompagne Jeff à l’endroit où son frère a disparu, et ils sont rapidement attaqués par un groupe de Morlocks. Jeff est capturé et Kitty se sert de ses pouvoirs pour le suivre. Le jeune garçon est conduit à bord d’un magnéticar jusqu’au repère du leader de ces Morlocks : un dénommé Strigor, chef des Morlocks non-mutants. Jeff est jeté dans une cellule où se trouvent déjà son frère et l’Araignée. Ce dernier, toujours inconscient, est attaché au mur par une sorte de champ d’énergie. Edward jette de l’eau sur le champ, causant un court-circuit. Le résultat est particulièrement douloureux, mais l’Araignée parvient ainsi à se défaire de ses liens.

En sortant de leur cellule, ils tombent sur Kitty Pryde. Ensemble, ils décident de s’enfuir, mais sont attaqués par un groupe de Morlocks. Ils s’en débarrassent très rapidement et finissent par regagner la surface.



Commentaire :

Bill Mantlo se sert des Morlocks pour orchestrer une rencontre entre l’Araignée et Kitty Pryde. Le problème et que les Morlocks qu’il met ici en scène n’ont pas grand chose à voir avec ceux imaginés par Chris Claremont, hormis l’habitat souterrain : il ne s’agit pas de mutants, et ils se déplacent grâce à une sorte de petit train magnétique ?!?

Hormis la prestation plus que correcte de Ron Frenz, et quelques moments amusants mettant en scène Kitty Pryde et les deux enfants qu’elle est chargée de garder, cet épisode ne présente pas grand intérêt.


A noter :

L’Araignée avait déjà brièvement rencontré Kitty Pryde dans Marvel Team-Up #118 (juin 1982, non traduit).


Censure :

Cet épisode a été réduit de trois pages :

Page 2, panels 2 à 5 :



Page 3, panels 6 à 8 :



Page 17, le dernier panel a été réduit de moitié :



Page 18, panels 1 à 5 :



Page 20, panels 2 à 5 :



Page 21, panel 1 :





L’ARAIGNEE : Défi au Beyonder ! (22 pages sur 23)
(To challenge the Beyonder !, in Amazing Spider-Man #273, février 1986)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

A la demande de son oncle shaman, Thomas Firehart, alias le Puma, se rend dans la réserve indienne d’où il est originaire. Il y assiste à contre-cœur à une cérémonie mystique, au terme de laquelle son oncle l’avertit du danger que représente le Beyonder pour l’ensemble de l’humanité, et lui demande de se rendre à New York pour y demander l’aide de l’Araignée.

De son côté, l’Araignée croise le chemin de jeunes gens prêchant la bonne parole, celle du Beyonder. Ils sont de plus en plus nombreux à voir en lui le nouveau messie, ce qui ne va pas sans créer certains heurts.

Au Quotidien, Kathryn Cushing demande à Ned Leeds et Lance Bannon d’enquêter sur ce nouveau phénomène. Une nouvelle fois, Peter Parker constate que sa nouvelle rédactrice ne lui confie aucun travail. Avant de partir, il assiste à une scène de ménage entre Ned Leeds et Betty Brandt, dont les relations vont de plus en plus mal. Betty voit de plus en plus souvent Flash Thompson, et Ned va les surprendre un peu plus tard devant le Quotidien.

De retour chez lui, Peter tombe sur Mary Jane, venue l’aider à repeindre son appartement. Mais Peter a chez lui un visiteur inattendu, qui demande à Mary Jane de le laisser seul avec Peter. L’homme lui annonce qu’il est le Puma, et qu’il connaît son identité secrète. Le Puma lui demande de l’aider à tuer le Beyonder, et offre de le payer en échange de sa collaboration.

L’Araignée et le Puma s’introduisent dans le bâtiment servant de Q.G. aux adorateurs du Beyonder. Le Puma soupçonne le leader de cette secte, Barry Foxxe, d’être le Beyonder. Lorsque Foxxe se trouve finalement seul, le Puma s’approche discrètement de lui, avec l’intention de le tuer. Il y renonce finalement. Foxxe lui dit ne pas être le Beyonder, et lui donne l’adresse de ce dernier.

Le Puma se rend chez le Beyonder, mais l’Araignée décide de ne pas l’accompagner : il refuse de participer à un meurtre. Le Puma se trouve bientôt face au Beyonder, qui lui dit tout connaître de ses plans. D’un geste, il l’expédie au Japon…

Le Puma revient bientôt aux Etats-Unis, et retourne voir Peter Parker. Cette fois, il lui offre cent mille dollars pour qu’il l’aide à tuer le Beyonder. Mais Peter refuse…



Commentaire :

Première partie d’une intrigue qui trouvera sa conclusion dans Spectacular Spider-Man #111 (que les lecteurs français ont déjà pu lire quelques mois plus tôt). L’idée à la base de cette intrigue est quelque peu curieuse (qui pense un seul instant que le Puma ait la moindre chance de tuer le Beyonder ?), et au final il ne se passe pas grand chose ici. Tom DeFalco se montre beaucoup plus inspiré lorsqu’il s’agit de faire vivre le petit univers de Peter Parker, du trio Ned/Betty/Flash aux interventions régulières de Mary Jane. Et comme toujours Ron Frenz réalise un très bon travail.


A noter :

Cet épisode se situe entre Secret Wars II #7 & 8 (janvier-février 1986, trad. in Spidey n°84-85, janvier-février 1987). L’intrigue se poursuit dans Spectacular Spider-Man #111 (février 1986, trad. in Nova n°107, décembre 1986).


Censure :

La dernière page de cet épisode a été supprimée :





DAREDEVIL : Guerriers (20 pages sur 24)
(Warriors, in Daredevil #226, janvier 1986)

Scénario : Denny O’Neil & Frank Miller.
Dessin : David Mazzucchelli.
Encrage : Dennis Janke.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Glorianna O’Brien se rend aux bureaux de Nelson & Murdock, où elle tombe sur Foggy, occupé à emballer ses affaires. Celui-ci lui parle de leur faillite. Glorianna l’invite à dîner pour lui parler de sa relation avec Matt. Durant le repas, Foggy se remémore des souvenirs de jeunesse concernant Matt. Glorianna s’interroge sur l’homme qu’elle aime, et se demande si leur relation est viable.

De son côté, Matt Murdock broie du noir. Il se sent responsable de la fermeture du cabinet et s’interroge sur ses deux carrières, professionnelle et super-héroïque. L’annonce sur une radio de police que Melvin Potter, alias le Gladiateur, a dévalisé une bijouterie, va lui permettre de cesser de ruminer. Il part à sa recherche.

Daredevil se rend au magasin de Melvin Potter. Celui-ci n’y est pas, mais trois cambrioleurs s’y sont introduits. Daredevil les arrête. De retour chez lui, il entend un message de Potter sur son répondeur. Celui-ci semble très perturbé et lui donne rendez-vous au Dibney Museum.

Le Gladiateur est bien au musée, où il vient de s’emparer d’un bijou d’une grande valeur. Daredevil l’intercepte et n’a pas de mal à le vaincre. Une fois vaincu, le Gladiateur lui annonce que sa fiancée, Betsy Beatty, a été kidnappée. Ses ravisseurs menacent de la tuer s’il ne commet pas plusieurs cambriolages pour eux. Daredevil découvre bientôt leur repère, et lui et le Gladiateur passent à l’attaque. Ils libèrent Betsy et arrêtent les criminels.



Commentaire :

Retour du Gladiateur, qu’on n’avait pas revu dans ces pages depuis la période Miller. Le personnage y apparaît extrêmement fragile, alors qu’on menace la seule personne qui ait su donner un sens à sa vie. Le retour du personnage est en soi assez anecdotique, tout comme l’intrigue, mais il permet aux scénaristes de dresser un portrait très sombre de Daredevil, culpabilisant après la fermeture du cabinet, et doutant de son rôle de super-héros (il est d’autant plus perturbé par les actes du Gladiateur qu’il est celui qui l’a conduit à abandonner sa carrière criminelle).

C’est enfin le dernier épisode de Denny O’Neil, qui aura signé une prestation assez ratée sur cette série. Hormis quelques épisodes isolés (la mort de Heather Glenn, l’épisode sur le Pitre ou le Vautour) peu de choses vraiment réussies, et le long run consacré à Micah Synn (inédit en vf) fut tout à fait calamiteux. O’Neil co-signe ce dernier épisode avec Frank Miller, qui reprendra seul les rênes de la série dès le mois prochain.


A noter :

La précédente apparition du Gladiateur avait eu lieu dans Spectacular Spider-Man #77 (avril 1983, trad. in Nova n°76, mai 1984). Sa précédente rencontre avec Daredevil s’était déroulée dans Daredevil #186 (septembre 1982, trad. in Strange n°183, mars 1985).


Censure :

Cet épisode a été réduit de quatre pages :

Page 1 :



Page 2, panels 1 & 2 :



Page 8, panel 6 :



Page 9, panels 1 à 3 & 6 (les autres panels de cette page ont été sensiblement réduits) :



Page 17, panels 4 à 6 :



Page 18, panels 1 à 3 :



Page 19, panels 3 à 5 :



Page 22, panels 3 à 5 :

  #28  
Vieux 28/04/2008, 00h59
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Résumé rédigé par NIGLO



STRANGE N°208
Lug, avril 1987.



LA DIVISION ALPHA : Trahison (22 pages)
(Betrayal, in Alpha Flight #27, octobre 1985)

Scénario & dessin : John Byrne.
Encrage : John Byrne & Keith Williams.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Après avoir capturé Puck, Véga, Talisman et Heather, Delphine Courtney compte se débarrasser du reste de l’équipe. Pour cela, elle va forcer Talisman à lancer un appel au secours à son père.

Shaman s’occupe des blessures d’Aurora. Walter vient les avertir d’une découverte faite par Roger Bochs. Ce dernier, toujours à la recherche d’un nouveau corps pour Walter, a mis au point un scanner inter-dimensionnel, et découvert ainsi une créature qui ferait un hôte parfait. Sa présentation est interrompue lorsque Shaman reçoit l’appel à l’aide de Talisman.

Au même moment, loin de là, Harfang perçoit que ses anciens compagnons sont en danger. Bien qu’elle se cache depuis leur dernière rencontre, elle décide d’aller leur porter secours.

Lorsque Shaman, Box et Aurora sont accueillis par Guardian dans le centre commercial, ils n’ont aucune raison de se méfier de lui. Guardian interroge Shaman pour savoir où se trouve Génial Alec. Lorsque Shaman lui dit le garder dans son sac de médecine, Guardian se jette sur lui et s’empare du sac. Ne trouvant rien à l’intérieur, il décide de retourner le sac. Aussitôt, une bulle d’énergie mystique s’étend à l’intérieur du centre commercial. Les membres de la Division Oméga fuient, laissant les membres inconscients de la Division Alpha, à l’exception de Talisman, se faire absorber par le phénomène.

Shaman aide Talisman à reprendre conscience et lui demande de pénétrer à l’intérieur de la bulle mystique pour sauver ses amis. Dans un décor hallucinant, elle finit par les repérer et les reconduit vers le monde réel. Au moment où elle s’apprête à sortir à son tour, avec l’aide de Shaman, une rafale tirée par Guardian oblige Shaman à reculer. Guardian a par ailleurs réussi à capturer Harfang, arrivée sur les lieux quelques instants plus tôt. Le temps de lancer un sortilège pour libérer Harfang et neutraliser Guardian, Shaman arrive une fraction de seconde trop tard pour libérer Talisman, qui disparaît à l’intérieur du sac de médecine.



Commentaire :

Après les coups de théâtre à répétition des deux précédents épisodes, celui-ci est nettement moins palpitant. Quelques points intéressants tout de même, comme la découverte de ce que recèle le sac de médecine de Shaman, ou la découverte par Roger Bochs d’une créature humanoïde susceptible de servir de nouvel hôte à Walter Langowski (qui a reconnu cette silhouette massive ?).


A noter :

Le récit se poursuit dans Secret Wars II #4 (octobre 1985, trad. in Spidey n°81, octobre 1986), dans lequel le Beyonder vient au secours de Talisman.




L’ARAIGNEE : Et un Champion viendra ! (27 pages sur 28)
(Lo, there shall come a Champion !, in Amazing Spider-Man #274, mars 1986)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz, Tom Morgan & James Fry.
Encrage : Joe Rubinstein, John Romita, Jack Fury & Russ Steffens.
Couverture : Larry Lieber & John Romita.

Résumé :

Pour détruire le Beyonder, trente mille civilisations se sont alliées et ont lancé contre lui une armada cosmique armée de la plus puissante des armes : l’éradicateur galactique. Frappé de plein fouet, le Beyonder recule d’un pas, avant de détruire la flotte et ses milliers de planètes d’origine. En un instant le combat est réglé.

Le Beyonder se rend ensuite dans le royaume de Méphisto, qu’il a décidé de raser. Il compte ensuite supprimer l’ensemble du multivers, dont il juge l’existence absurde. Méphisto essaie de le faire revenir sur sa décision. Le Beyonder finit par accepter le défi lancé par Méphisto. Chacun aura un champion qui le représentera : pour Méphisto ce sera l’Araignée, pour le Beyonder ce sera Zarathos, l’esprit de la vengeance, qui aura pour objectif de faire perdre à l’Araignée son sens des responsabilités. Si l’Araignée l’emporte, le Beyonder accepte de laisser au multivers un sursis de vingt-quatre heures…

Ignorant de la tragédie qui est en train de se jouer, Peter Parker se trouve à l’hôpital, au chevet de Nathan Lubenski, en compagnie de tous ses proches. Il doit bientôt les quitter pour aller prendre des photos dans un entrepôt où doit avoir lieu une descente de police. A son arrivée, une bande de truands est là, et il les entend parler de leur projet de tuer le Caïd, ce soir à 18 heures. Les truands disparaissent avant l’arrivée de la police.

L’Araignée est assez troublé par sa découverte. Le Caïd est un criminel, certes, mais peut-il le laisser se faire assassiner pour autant ? Tandis qu’il réfléchit à ce problème, un visage de mort apparaît dans le ciel, hurlant que le Caïd mérite de mourir. Quelques secondes plus tard, l’Araignée est attaqué par un ennemi qu’il connaît bien : le Bouffon Vert. Après s’être jeté sur lui, il est stupéfait de découvrir sous le masque le visage de Norman Osborn. Ce dernier lui reproche de l’avoir laissé mourir alors qu’il songe aujourd’hui à sauver le Caïd. Choqué, l’Araignée laisse le Bouffon Vert disparaître.

De retour chez lui, l’Araignée, épuisé de fatigue, s’endort aussitôt. Il rêve de ses parents, qui disent être beaucoup déçus, en particulier par le fait qu’il ait abandonné ses études. Peter Parker se réveille en sursaut, et découvre avec horreur que son visage est couvert de pustules ! A la recherche d’un médecin, il erre dans les rues, jusqu’à ce qu’il soit recueilli par un homme. Il reconnaît bientôt le capitaine Stacy, qui l’accuse lui aussi de ne pas l’avoir sauvé. Parker se sent tomber, et aperçoit soudain une autre silhouette qui chute elle aussi : Gwen Stacy. Il parvient à la rattraper et à la conduire à l’abri sur un toit. Mais Gwen le repousse, lui dit qu’il est trop tard pour la sauver, et se transforme en harpie avant de disparaître.

Effondré, l’Araignée est attaqué par un être masqué qui lui est inconnu. Lorsqu’il parvient à lui retirer son masque, il découvre le visage de son oncle Ben. L’Araignée sent sa raison le fuir, tandis que les visages de tous ceux qu’il a aimé viennent le supplier de perdre son sens des responsabilités qui lui est un fardeau insupportable. Pourtant, lorsque dix-huit heures sonnent à un clocher voisin, l’Araignée se souvient du plan pour tuer le Caïd. Zarathos apparaît alors en personne pour lui ordonner de ne pas intervenir, mais l’Araignée le repousse violemment. Dans un état second, il arrive à l’endroit où doit avoir lieu le meurtre du Caïd, et empêche le tireur d’abattre sa cible.

Méphisto a gagné pour lui-même et pour le reste de l’univers un répit de vingt-quatre heures. Passé ce délai, le Beyonder n’a pas encore décidé de ce qu’il ferait…



Commentaire :

Encore un épisode d’Amazing Spider-Man étroitement lié à la mini-série Secret Wars II. Le sort de l’univers entier repose sur les épaules de l’Araignée, sans même qu’il en ait conscience. Tout repose sur son sens des responsabilités, élément qui est au cœur du personnage et à l’origine de sa carrière super-héroïque.

L’idée n’est pas inintéressante, mais la réalisation est assez décevante. Il ne s’agit que d’une succession de rencontres assez répétitives avec quelques visages du passé aujourd’hui disparus, d’oncle Ben au Bouffon Vert. De plus, graphiquement, cet épisode laisse à désirer, un peu trop de monde semble avoir participé à sa réalisation, et le résultat est très inégal.


A noter :

Cet épisode se situe entre Secret Wars II #8 & 9 (février-mars 1986, trad. in Spidey n°85 à 87, février à avril 1987).

On n’avait pas revu Zarathos depuis Ghost Rider #81 (juin 1983, non traduit), l’ultime numéro de la série.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 16, panel 1 :



Page 17, panel 7 (et la moitié droite du panel 9 a été supprimée) :





Page 18, panel 2 (et la moitié droite du panel 1 a été supprimée) :




Le visage de Zarathos a été retouché à plusieurs reprises : page 7 panel 3, page 11 panel 8, page 26 panel 1.












L’ARAIGNEE : La Chatte et la Souris (12 pages)
(Cat and Mouse, in Spectacular Spider-Man Annual 4, novembre 1984)

Scénario : Bob DeNatale.
Dessin & encrage : Ron Randall.

Résumé :

L’Araignée a décidé de passer la soirée en compagnie de la Chatte Noire, dans l’appartement de cette dernière. Il lui a apporté en cadeau une carafe. Alors que la Chatte Noire s’apprête à préparer le dîner, elle réalise soudain que la carafe a disparu. A sa place, elle trouve une pochette d’allumettes provenant d’un restaurant voisin. Elle s’éclipse discrètement et se rend sur place, où elle aperçoit un serveur amener la carafe à un couple. Elle s’invite à leur table et, pour récupérer la carafe, leur explique qu’elle contient un micro-film qu’elle doit absolument récupérer pour la sécurité de la nation. Apparaît alors un homme armé qui demande à récupérer la carafe et le micro-film ! Après avoir pris le couple en otage, il s’enfuit par les toits. La Chatte Noire finit par le rattraper, mais l’homme lui dit que la carafe est désormais entre les mains de la police !

Après être brièvement repassé chez elle, où l’Araignée est occupé à regarder un film à la télé, la Chatte Noire se rend au commissariat, où la carafe est désormais entre les mains du capitaine Jean DeWolff. L’homme qu’elle a déjà rencontré fait son entrée dans le bureau. Il se présente comme un agent de la CIA, venu récupérer la carafe. La Chatte Noire surgit alors à son tour dans le bureau, et l’homme s’enfuit. La course-poursuite s’achève sur les toits, où l’homme fait accidentellement tomber la carafe qui s’écrase dans la rue. L’homme retire alors son déguisement : c’est Tamara Blake, une vieille amie de la Chatte Noire, qui voulait lui faire une farce ! Mais la Chatte Noire, en larme, se demande comment elle va cacher à l’Araignée ce qui vient de se passer. Elle a peur qu’il n’apprenne qu’elle a acquis de nouveaux pouvoirs grâce au Caïd. Pour que l’Araignée ne repense pas à la carafe qu’il a offert, Tamara s’invite chez la Chatte Noire, où tout le monde passe une excellente soirée sans que jamais le sujet ne soit évoqué…



Commentaire :

Dans le genre n’importe quoi, on peut assez difficilement faire mieux que cette histoire sans queue ni tête, ridicule de bout en bout. Et ce n’est pas la prestation quelconque de Ron Randall qui peut sauver quoi que ce soit.




DAREDEVIL : Apocalypse (23 pages sur 24)
(Apocalypse, in Daredevil #227, février 1986)

Scénario : Frank Miller.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Pour un million de dollars, Karen Page, l’ancienne fiancée de Matt Murdock, devenue actrice de cinéma et aujourd’hui sans le sou, décide de révéler l’identité secrète de Daredevil. Quelques semaines plus tard, l’information remonte jusqu’au Caïd, qui va faire éliminer toutes les personnes ayant eu accès à cette information.

Six mois plus tard, tout semble aller mal pour Matt Murdock. Après la fermeture du cabinet Nelson & Murdock, il apprend que ses comptes sont bloqués, que sa fiancée, Glorianna, le quitte, et qu’un policier, Nick Manolis, l’accuse d’avoir soudoyé un témoin au cours d’un procès.

Le soir même, Foggy Nelson se rend chez Glorianna, dont l’appartement a été mis à sac. Il offre à la jeune femme de passer la nuit chez lui.

Informé des accusations faites contre Murdock, Ben Urich tente de le contacter pour lui apporter son aide, mais Matt lui raccroche au nez.

Daredevil rend visite à Nick Manolis, pour tenter de découvrir pourquoi il a menti. Il n’obtient aucune réponse, mais à peine est-il parti que Manolis passe un coup de fil. Daredevil découvre que le policier a menti pour sauver la vie de son fils, gravement malade. De retour chez lui, Matt découvre que le téléphone et l’électricité ont été coupés.

Matt Murdock passe les semaines suivantes en compagnie de Foggy pour préparer sa défense. Dans l’ombre, le Caïd l’observe, et est ravi de constater que Daredevil semble perdre pied petit à petit, se montrant de plus en plus violent, sans parvenir à découvrir qui est à l’origine de tous ses problèmes.

Matt Murdock est jugé coupable de l’accusation de subornation de témoin et rayé du barreau. Alors qu’il rentre chez lui, ruminant des idées sombres, l’immeuble où il vit explose soudain. Dans les ruines fumantes, en découvrant son costume en lambeaux, il comprend qui est derrière ce complot : le Caïd.



Commentaire :

Début de l’une des sagas majeures du personnage. Frank Miller a la bonne idée de réutiliser un personnage historique de la série, plus vue dans ces pages depuis des années : Karen Page. La jeune femme a bien changé, l’ancienne secrétaire devenue actrice à Hollywood n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle-même (en v.o. il est assez explicitement dit qu’elle est devenue une junkie, référence qui n’est bien entendu pas reprise en v.f.) et va causer la perte de son ancien amour.

Frank Miller laisse de côté les stratagèmes habituels des récits de super-héros et préfère puiser son inspiration du côté du roman noir. Sa cible n’est pas Daredevil mais bien Matt Murdock, une proie beaucoup plus facile, qu’il va détruire professionnellement, financièrement et moralement.

La construction du récit est imparable, et les planches de David Mazzucchelli sont encore plus belles que d’habitude. Le début d’un chef-d’œuvre.


A noter :

Karen Page n’était plus apparue dans la série depuis Daredevil #138 (octobre 1976, non traduit).


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 21, où Karen Page échappe au tueur du Caïd :

__________________
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Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5

Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
  #29  
Vieux 28/04/2008, 01h52
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Résumé rédigé par NIGLO



STRANGE N°209
Lug, mai 1987.



LA DIVISION ALPHA : Hulk est parmi nous ! (30 pages)
(Pages 1 à 21 : Cross-Over, in Alpha Flight #28, novembre 1985)
(Pages 22 à 30 : Cut Bait and Run !, in Alpha Flight #29, décembre 1985)

Scénario : John Byrne (#28) & Bill Mantlo (#29).
Dessin : John Byrne (#28) & Mike Mignola (#29).
Encrage : John Byrne & Keith Williams (#28), Gerry Talaoc (#29).
Couverture : John Byrne (#28), Mike Mignola & Bob Wiacek (#29).

Résumé :

Après leur échec face à la Division Alpha, les membres de la Division Omega s’enfuient. Mais quelqu’un les attend à la sortie du centre commercial : Madison Jeffries. Celui-ci a transformé une voiture en robot de combat qui va attaquer la Division Omega. En se protégeant d’une attaque, Courtney va causer la mort d’un des doubles de Flashback, qui va perdre la raison. Les autres membres de l’équipe vaincus, Courtney va se trouver seule face à Jeffries, qui va la réduire en miettes.

Madison Jeffries se rend ensuite à l’intérieur du centre commercial, où la Division Alpha se trouve toujours. Ils sont en compagnie du Beyonder, qui vient de sauver Talisman en la faisant sortir du sac de médecine où elle était prisonnière. La jeune femme prend très mal le fait que son père n’ait pu la sauver et réagit violemment. Alors que Heather tente de la calmer, Talisman utilise son pouvoir pour renvoyer toute l’équipe à Vancouver. Madison Jeffries est transporté avec eux.

Quelques heures plus tard, Heather découvre le projet de Roger Bochs de trouver un nouveau corps pour Walter Langowski. Toute l’équipe semble au courant, y compris Jeffries. Heather a à peine le temps de les prévenir du danger d’amener sur Terre une créature issue d’une autre dimension que Walter a ferré quelque chose. Son esprit quitte aussitôt le corps de Box, dont Roger Bochs reprend le contrôle, pour suivre le rayon de particules jusqu’au corps qu’il pourra occuper. Mais lorsque la créature franchit le seuil interdimensionel, les Alphans découvrent, stupéfaits, qu’il s’agit de Hulk !

Hulk va semer la panique dans les rangs de l’équipe et endommager sérieusement Box avant de disparaître. Box sera rapidement réparé par Jeffries, le temps que le reste de l’équipe se regroupe. Shaman annonce aux autres qu’il ne peut leur être d’aucune aide : après avoir failli causer la mort de sa fille, il a perdu toute confiance en lui en ne parvient plus à pratiquer sa magie.

Tandis que Hulk sème la panique dans le centre-ville de Vancouver, la Division Alpha tente de l’arrêter. Ils reçoivent le renfort d’Harfang, contactée par Shaman. Elle va prendre la forme de Sasquatch pour combattre Hulk, qui finira par se lasser de se battre et regagnera les Etats-Unis en quelques bonds.

A Vancouver, les dégâts sont considérables. Alors que la Division Alpha s’interroge sur sa responsabilité, Harfang s’adresse au reste de l’équipe et les encourage à ne pas abandonner. Quelques instants plus tard, Gary Cody, ancien responsable du Département H, arrive sur les lieux et annonce que le nouveau gouvernement a décidé de financer la Division Alpha. Tous acceptent la proposition.



Commentaire :

Lug a réuni deux épisodes en un, et il ne reste pas grand chose du second. Le premier marque la fin du run de John Byrne, qui aura duré vingt-huit numéros. C’est la première fois qu’il donne un rôle important à jouer à Madison Jeffries, aperçu régulièrement au cours des derniers mois, mais dont on n’avait pas pu jusqu’alors mesurer l’étendue des pouvoirs. C’est ici chose faite, lors de son combat assez spectaculaire contre la Division Omega.

Le deuxième épisode (ou le peu qu’il en reste) voit Bill Mantlo partir dans une nouvelle direction. Au terme de cet épisode, il fait de la Division Alpha une véritable équipe, ce que John Byrne s’était refusé à faire durant deux ans. Un changement brusque de direction, qui permettra au scénariste d’explorer de nouvelles pistes pour la série.

Niveau dessin, le passage de John Byrne au duo Mignola/Talaoc est particulièrement brutal. Leur prestation ici n’est pas bonne du tout, et est même nettement inférieure aux épisodes d’Incredible Hulk qu’ils ont signés ensemble.


A noter :

Le sauvetage de Talisman par le Beyonder se situe dans Secret Wars II #4 (octobre 1985, trad. in Spidey n°81, octobre 1986).

Alpha Flight #29 se déroule immédiatement après Incredible Hulk #313 (novembre 1985, non traduit).


Censure :

Alpha Flight #28 a été réduit d’une page :

Page 5, panels 2 & 4 :





Page 6, panels 3 & 4 :



Pour Alpha Flight #29, seulement 9 pages sur 22 ont été publiées. La plupart des scènes coupées concernent le combat de la Division Alpha contre Hulk, mais pas seulement :

Puck et Heather tentant désespérément de retenir Hulk…



Shaman décidant de contacter Harfang :



Le combat entre Hulk et Box :



Véga et Aurora découvrant stupéfaits que désormais, lorsqu’ils entrent en contact, leurs pouvoirs disparaissent (effet de l’expérience tentée par Walter Langowski sur Aurora dans Alpha Flight #17, décembre 1984, trad. in Strange n°197, mai 1986).



Comme si supprimer treize pages ne suffisait pas, le visage de Hulk a également été redessiné sur un panel pour paraître moins effrayant :





L’ARAIGNEE : Le Choix et le Défi ! (22 pages sur 26)
(The Choice and the Challenge !, in Amazing Spider-Man #275, avril 1986)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Josef Rubinstein.
Couverture : Ron Frenz & Joe Rubinstein.

Résumé :

Chez tante May, où il a raccompagné Nathan Lubenski à sa sortie de l’hôpital, Peter Parker annonce à Mary-Jane qu’il a décidé de ne plus être l’Araignée. Ses dernières rencontres avec le Beyonder et surtout la mort d’un passant, tué par un coup de feu du Rédempteur qu’il a esquivé, l’ont décidé à renoncer à sa carrière super-héroïque. Mary-Jane, qui n’a jamais aimé le fait qu’il soit l’Araignée, ne dit rien, mais craint qu’il soit en train de fuir ses responsabilités.

Le Super-Bouffon est de retour. A la demande de la Rose, il attaque une épicerie servant de couverture à des paris illégaux afin de les obliger à lui remettre un pourcentage sur les recettes. Mais son objectif premier reste de se venger de l’Araignée. Le Caïd est informé de la volonté de la Rose et du Super-Bouffon de prendre la tête du crime organisé à New York, mais décide de ne pas intervenir pour l’instant.

De leur côté, les choses ne s’arrangent pas entre Betty et Ned Leeds d’une part, Flash Thompson et Sha-Shan d’autre part. Les deux couples sont au bord de la rupture, et Ned a surpris Flash en compagnie de sa femme. Il va le trouver et lui ordonne de ne plus approcher de Betty. Les deux hommes en viennent aux mains, et Ned jure de se venger de Flash. Ce dernier, de retour chez lui, découvre que Sha-Shan a fait ses valises et est partie.

Sha-Shan se trouve en ville, où elle va être prise en otage par le Super-Bouffon. Apprenant l’information à la télévision, Peter, encouragé par Mary-Jane, va ré-endosser son costume de l’Araignée et attaquer le Super-Bouffon. Il sauve Sha-Shan d’une chute mortelle avant de s’occuper de son adversaire. Mais ce dernier a eu le temps de se préparer et d’améliorer son armement. Frappé de plein fouet par une rafale, l’Araignée se retrouve à la merci du Super-Bouffon…



Commentaire :

Nouveau retour du Super-Bouffon dans les pages d’Amazing Spider-Man, et cette énième rencontre prend des allures de duel final. Tom DeFalco joue ici sur l’identité secrète du personnage, laissant supposer à travers divers éléments du récit qu’il pourrait s’agit soit de Ned Leeds, soit de Flash Thompson. Réponse dans l’épisode suivant ?

Dans le même temps, le scénariste continue de faire passer la plupart des personnages secondaires de la série de l’adolescence à l’âge adulte. Et les deux couples à l’honneur dans cet épisode n’y survivront pas.


A noter :

La précédente apparition du Super-Bouffon (Hobgoblin) avait eu lieu dans Amazing Spider-Man #271 (décembre 1985, trad. in Strange n°206, février 1987).


Censure :

Quatre pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 2 :



Page 6 :



Page 18 :



Page 25 :





L’ARAIGNEE : Démasqué ! (19 pages sur 22)
(Unmasked !, in Amazing Spider-Man #276, mai 1986)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Tom Morgan & Joe Rubinstein.

Résumé :

Bien que salement secoué par les attaques du Super-Bouffon, l’Araignée parvient à reprendre le combat avant que son adversaire n’ait pu lui porter le coup de grâce. Ayant reçu du fluide arachnéen en plein visage, le Super-Bouffon, aveuglé, doit retirer son masque, et fuir pour que l’Araignée ne découvre pas son vrai visage.

Après son kidnapping par le Super-Bouffon, Sha-Shan a été admise à l’hôpital. Flash lui rend visite, mais très vite la discussion tourne à la scène de ménage. A la sortie de l’hôpital, Flash, très remonté, est interviewé par une journaliste et traite en direct le Super-Bouffon de lâche. Peu après, alors qu'il assiste à un match de foot, il est interpelé par une silhouette inquiétante...

Le Super-Bouffon n’est pas le seul vilain à vouloir s’attaquer à l’Araignée : la Mouche a réussi à s’évader du centre psychiatrique où il était interné, et est décidé à se venger (il n’en aura pas l’occasion : quelques pages plus loin, il sera tué par Scourge, dans une scène coupée par Lug, voir ci-dessous).

Le combat final entre l’Araignée et le Super-Bouffon va avoir lieu le soir même. Le Super-Bouffon tente une attaque surprise, sans succès. La bataille se poursuit dans un entrepôt désaffecté, où l’une des bombes du Super-Bouffon va faire violemment exploser une chaudière. Les deux ennemis sont sonnés par la déflagration. L’Araignée est le premier à reprendre conscience. Il va pouvoir retirer le masque du Super-Bouffon et découvrir, stupéfait, le visage de Flash Thompson. La police arrive sur les lieux quelques instants plus tard et embarque Flash. Dans son repère, le véritable Super-Bouffon se félicite que son plan ait parfaitement fonctionné…



Commentaire :

Encore un très bon épisode, proposant quelques coups de théâtre bien menés, et dans lequel le Super-Bouffon manipule tout le monde à sa guise. Machiavélique.


Censure :

Trois pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 15 (l’exécution de la Mouche par Scourge) :



Page 18 :



Page 19 :





DAREDEVIL : Purgatoire (18 pages sur 22)
(Purgatory, in Daredevil #228, mars 1986)

Scénario : Frank Miller.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Après l’explosion qui a détruit son immeuble, Foggy et Glorianna sont sans nouvelles de Matt Murdock. Celui-ci a pris une chambre dans un hôtel miteux, dont il ne semble même plus avoir la force de sortir.

Du haut de sa tour, le Caïd se tient informé de la lente descente aux enfers de Matt Murdock. L’un de ses hommes l’a suivi dans le métro, où il a passé à tabac une bande de loubards, puis le policier arrivé le premier sur les lieux, avant de disparaître.

Après une longue errance, Matt Murdock se rend finalement à la tour du Caïd pour l’affronter. Ce dernier l’attendait, et va lui infliger une sévère correction. Ses hommes vont ensuite le placer au volant d’un taxi volé qu’ils vont précipiter dans l’East River. Le Caïd pense le cas Murdock réglé. Mais quelques semaines plus tard, lorsque le taxi est repêché, on ne trouve aucun corps à l’intérieur…

Toujours poursuivie par les tueurs du Caïd, Karen Page tente de contacter Matt Murdock, sans succès. Elle décide de se rendre à New York.



Commentaire :

Deuxième partie de ce récit, dans lequel Frank Miller décrit dans le détail la descente aux enfers de Matt Murdock. Le résultat est stupéfiant. Jamais à l’époque un héros de comics d’une telle envergure n’avait été maltraité à ce point. Miller et Mazzucchelli mettent en scène la démence de Murdock de manière crue, et le résultat, même vingt ans après, est toujours aussi impressionnant. Malheureusement, cette première édition française ne nous propose qu'une version très édulcorée de ce chef-d'oeuvre.


Censure :

Quatre pages de cet épisode ont été supprimées :

Page 8 & 9 :





Page 12, panels 1 à 5 :



Page 13, panel 1 :



Page 18 :

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Les récaps (rigolotes) de Game of Thrones Saison 5

Stannis à Davos : On n'a rien pu faire, ils étaient au moins genre vingt-deux et puis y en avait un torse nu.
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Vieux 28/04/2008, 02h44
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Résumé rédigé par NIGLO



STRANGE N°210
Lug, juin 1987.



LA DIVISION ALPHA : Histoire courte ! (22 pages)
(Short Story !, in Alpha Flight #32, mars 1986)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin : John Bogdanove.
Encrage : Gerry Talaoc.
Couverture : Mike Mignola.

Résumé :

Heather McNeil décide de reprendre l’ancien costume de son défunt mari et commence à s’entraîner, sous le regard inquiet de Puck. On en apprend davantage sur les origines de ce dernier, en particulier que son état physique n’a rien de naturel…


Commentaire :

Bill Mantlo continue sa reprise en main de la série, en apportant ici des changements majeurs à deux des piliers de l’équipe.

Après la mort de Guardian, et après le deuil de rigueur du personnage, Heather McNeil a occupé une place inattendue et originale au sein de l’équipe. Bien que sans le moindre pouvoir ni la moindre expérience, c’est elle qui a réussi à maintenir un semblant de cohésion à la Division Alpha. Même si à l’époque de Byrne l’équipe n’en est pas vraiment une, chacun menant ses aventures de son côté et ne se réunissant à contre-cœur que pour affronter quelque menace majeure, Heather est néanmoins devenue le liant entre ces diverses personnalités, et en quelque sorte la seule héritière légitime de Guardian et de son rêve.

On revient ici à une situation plus traditionnelle (ce qui, Mantlo ou pas, aurait probablement fini par se produire) lorsque Heather décide de sauter le pas et de devenir une super-héroïne à part entière. A ceux qui s’étonneraient de la voir revêtir le costume dans lequel son mari est mort, la jeune femme offre une réponse qui a en outre le mérite de fixer ses ambitions dans son nouveau rôle : « Ce n’est pas son costume qui l’a tué… Mais son manque de combativité ! (…) Puck, donne-moi la hargne, la volonté de combattre qui manquaient à Mac ! Apprends-moi à survivre ! Fais de moi une guerrière ! ».


Bien évidemment, sa première séance d’entraînement manque de peu de tourner à la catastrophe. La pauvre perd ses lunettes et, myope comme une taupe, est à deux doigts de se faire ratatiner par l’équipement de la salle de combat nouvellement installée par Madison Jeffries ! Mais ce qui lui manque en qualités physiques et en expérience, elle le compense par son intelligence et son sang froid. La scène est classique mais permet à Bill Mantlo de cerner précisément la situation nouvelle de son personnage.

On remarquera au passage que ce sont Roger Bochs et Madison Jeffries qui ont adapté l’ancien costume de Guardian pour Heather. Le scénariste renforce ainsi la position de ces deux personnages au sein de l’équipe, ce qu’il n’a cessé de faire depuis sa reprise en main de la série.

L’autre moitié de l’épisode est consacrée à Puck, dont Bill Mantlo décide de modifier sensiblement les origines. Dans Alpha Flight #5 (décembre 1983, trad. in Strange n°184, avril 1985), on apprenait que le personnage souffrait d’achondroplasie, une déficience de croissance des os longs. Mantlo décide de ne pas en tenir compte et donne une origine mystique à Puck. On découvre ainsi qu’il mesure près de deux mètres et qu’il est né en 1914 ! Aventurier baroudeur, il se rendit en 1939 à Bagdad pour s’emparer d’un trésor : le Sabre Noir. Pour son malheur, il découvrit que le sabre en question servait de prison mystique à un sorcier maléfique se faisant appeler l’Ombre (Razer en vo). Incapable de le vaincre sur le plan physique, Puck n’eut d’autre solution que de l’emprisonner dans son propre corps. L’opération lui coûta une partie de son âme, et son corps rétrécit en proportion (le lien entre les deux évènements n’est pas très clair, mais Mantlo ne s’embarrasse pas d’explications).


La Division Alpha va donc découvrir les origines de Puck au moment où celui-ci, souffrant de crises de douleur de plus en plus aiguës, va malencontreusement relâcher l’Ombre. Après un bref affrontement contre la Division Alpha, l’Ombre va assez vite retrouver sa prison vivante. Le personnage de l’Ombre n’a en lui-même aucun intérêt. On n’est même pas vraiment sûr de comprendre pourquoi il s’attaque à la Division Alpha, si ce n’est qu’il semble vouloir empêcher ses compagnons de venir en aide à Puck. C’est un peu léger.

Cette origine mystique au nanisme de Puck rend le personnage plus tragique. La douleur qu’il ressent constamment et son état physique sont le prix à payer pour empêcher l’Ombre de corrompre le reste de l’humanité. Seule consolation : le phénomène l’empêche visiblement de vieillir.


Censure :

Pas de coupures dans cet épisode, mais un panel a été sensiblement retouché.

Page 12, panel 2 :




L’ARAIGNEE : Les Règles du Jeu ! (10 pages)
(The Rules of the Game !, in Amazing Spider-Man #277, juin 1986)

Scénario : Tom De Falco.
Dessin & encrage : Ron Frenz.
Couverture : Charles Vess.

Résumé :

Peter Parker retrouve Matt Murdock, en piteux état, dans un dispensaire. Il se rend ensuite chez le Caïd, responsable de la situation dans laquelle se trouve Murdock, pour lui demander des comptes.


Commentaire :

Un demi-épisode lié aux évènements se déroulant dans l’arc Born again de Frank Miller et David Mazzucchelli. C’est la première rencontre entre Parker et Murdock depuis The Death of Jean DeWolff (in Spectacular Spider-Man #107 à 110, octobre 1985 à janvier 1986, trad. in Nova n°103 à 106, août à novembre 1986). Mais cette fois, les rôles sont inversés. Alors que dans le premier cas l’Araignée perdait tout contrôle suite au meurtre de Jean DeWolff et à la révélation de l’identité du Rédempteur, tandis que Daredevil gardait son sang-froid et venait en aide au Tisseur, cette fois c’est Daredevil qui a sombré dans la folie. Et l’Araignée est bien en peine de lui apporter la moindre aide.

Son premier réflexe est de se rendre chez le Caïd pour lui demander des explications. Il n’en aura aucune. Et il devra très vite réaliser qu’il n’a aucun moyen de pression sur son adversaire.


Depuis Frank Miller, le personnage du Caïd a bien changé. L’ancien adversaire obèse de l’Araignée s’est transformé en roi de la pègre intouchable, en tous cas en se cantonnant aux méthodes utilisées par l’Araignée. « Je ne suis qu’un gentil tisseur de toile (…) C’est pour cela que je poursuis des vilains pittoresques. » Comme lorsqu’il s’est trouvé face au Rédempteur, l’Araignée s’avère être totalement dépassé lorsqu’il s’agit d’affronter un adversaire tel que le Caïd. Les deux personnages n’évoluent plus dans le même monde ni dans la même catégorie. Tout juste l’Araignée obtiendra-t-il une petite victoire compensatoire au terme de leur rencontre en entoilant le Caïd sur son siège. Dérisoire, mais très irritant pour un personnage tel que le Caïd de se retrouver dans une situation aussi ridicule…

Il n’en reste pas moins que l’Araignée s’avère au final incapable d’offrir la moindre aide, ou même le moindre réconfort, à Daredevil. Après Peter David, Tom DeFalco confirme que le fossé entre les deux personnages est devenu désormais infranchissable.


L’ARAIGNEE : Le Cri du Wendigo (12 pages)
(Cry of the Wendigo, in Amazing Spider-Man #277, juin 1986)

Scénario, dessin & encrage : Charles Vess.

Résumé :

En pleine tempête de neige, l’Araignée empêche le kidnapping d’une petite fille, aidé en cela sans qu’il le sache par… le Wendigo ?


Commentaire :

Voilà un court épisode qui, malgré son intrigue banale, ne manque pas d’intérêt. Ce pourrait être une histoire bâclée de kidnapping raté, mais Charles Vess ajoute à son récit une touche de fantastique qui lui donne un ton assez original et particulier. Suggéré dans un premier temps à travers le personnage de la petite fille à laquelle l’Araignée vient en aide, l’élément surnaturel devient tangible lorsque le Wendigo des contes que la petite fille imagine réel fait son apparition dans les dernières pages du récit et apporte son aide à l’Araignée (sans que ce dernier s’en rende compte d’ailleurs).

Mais l’ambiance doit surtout beaucoup à la mise en scène de Charles Vess. Toute l’action se déroule pendant un blizzard, et l’artiste réalise une douzaines de planches assez superbes. Dans des décors glacés, constamment balayés par le vent, le New York où évolue d’ordinaire le héros devient progressivement irréel, les buildings habituels s’effaçant sous la neige, si bien que lorsque le Wendigo fait son apparition, ne reste plus comme unique décor qu’un tronc d’arbre mort et quelques ombres floues.


Au moment de la publication de cet épisode, Charles Vess a déjà réalisé quelques récits pour Marvel, mais plutôt dans les pages d’Epic, ou sur le versant le plus fantasy du Marvel Universe (un récit mettant en scène le Dr. Strange dans Marvel Fanfare, deux histoires asgardiennes dans Marvel Fanfare puis le graphic novel The Raven Banner, tous trois inédits). Le trouver aux commandes d’une aventure de l’Araignée est à priori une surprise, mais le fait est qu’il a su adapter l’univers du personnage à son propre style. Il fera encore mieux quelques années plus tard avec le graphic novel Spirits of the Earth (1990, trad. in Esprits de la Terre, Top BD n°23, 1991).




LES DEFENSEURS : Renouveau (21 pages)
(Renewal !, in Defenders #101, novembre 1981)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Don Perlin.
Encrage : Joe Sinnott.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Après leur victoire contre Satan, les Défenseurs reprennent le cours de leur vie, chacun à sa manière.


Commentaire :

Après avoir réuni la plupart des Défenseurs historiques à l’occasion du 100ème numéro de la série, J.M. DeMatteis profite de cet épisode de transition pour faire le point sur la situation. Pour l’occasion, les violons sont de rigueur…

Dans le cas de Hulk, Namor et Faucon de Nuit, le cas est rapidement réglé : chacun retourne à ses occupations (mais l’on reverra Kyle Richmond très vite dans ces pages. Très très vite…).

Hellcat, Valkyrie et la Gargouille se rendent à l’hôpital où se trouve Dolly, la gouvernante d’Hellcat, blessée accidentellement par la Gargouille. Tous les trois vont se retrouver dans la section de l’hôpital réservée aux enfants malades. C’est là que Hellcat, très dépressive ces derniers temps, retrouve l’espoir lorsqu’une petite cancéreuse vient lui remonter le moral. « Je sais que le monde est un endroit magique, et quand on le sait, rien de mal ne peut vous arriver. Tant qu’on est gentil avec tout le monde. » Merci de verser une petite larme avant de tourner la page.


De son côté, la Gargouille, au faciès monstrueux, aura la joie de se faire accepter tel qu’il est par les enfants. Décidément, après l’instauration de l’enfer sur Terre dans les épisodes précédents, J.M. DeMatteis est bien décidé ici à montrer à quel point le monde est un endroit magnifique peuplé de gens merveilleux. On comprend son point de vue, mais le résultat verse à ce point dans le mélo facile qu’il est difficile de ne pas ricaner à la lecture de ces pages.

On continue dans le même registre avec le Surfeur d’Argent, qui conduit le Dr. Strange et Cléa dans ce qu’il considère être le plus bel endroit du monde, un village au cœur de l’Afrique dont les habitants, braves gens aux mœurs simples et aux croyances ancestrales, vont faire découvrir à Strange et Cléa une magie qui leur est inconnue et remplir leur cœur d’allégresse. « Oui, le mal existe… Mais il n’est que poussière sur le miroir ! Il n’y a qu’à souffler pour retrouver la pureté originelle du monde. » Youkaïdi Youkaïda.

De son côté enfin, l’Exorciste croise le chemin d’un vieux hippie junkie, qui tente de retrouver par la drogue le souvenir d’une époque définitivement révolue. A travers lui, l’Exorciste va prendre conscience de sa propre humanité, qu’il a inconsciemment essayé d’étouffer pour mener à bien sa mission. L’épisode s’achève lorsque tous les Défenseurs se retrouvent devant le manoir du Dr. Strange, à cinq heures du matin, où ils vont partager ensemble ce sentiment de plénitude que leur a apporté les expériences qu’ils viennent de vivre. Dans le genre sirupeux, on peut difficilement imaginer pire que cet épisode…


A noter :

Cet épisode avait déjà été traduit dans Les Dents du Diable, Captain America n°3, Arédit, avril 1985.


Censure :

Pas de coupures, mais deux panels ont été sensiblement retouchés.

Page 5, panel 2, deux des démons entourant Satan ont disparu.




Tout aussi ridicule, page 19, panel 4, la drogue qu’offre Sunshine à l’Exorciste, véritable incitation à la consommation de stupéfiants, a été effacée. Dieu merci, Lug veillait à ce que ses jeunes lecteurs ne puissent pas être tentés par de telles pratiques…






DAREDEVIL : Paria ! (19 pages sur 22)
(Pariah !, in Daredevil #229, avril 1986)

Scénario : Frank Miller.
Dessin & encrage : David Mazzucchelli.
Couverture : David Mazzucchelli.

Résumé :

Matt Murdock n’en finit pas de sombrer. Errant dans les rues, il est poignardé par Turk qui ne le reconnaît même pas. Pendant ce temps, Karen Page, toujours poursuivie par les hommes de main du Caïd, cherche par tous les moyens à regagner les Etats-Unis.


Commentaire :

La longue descente aux enfers de Matt Murdock se poursuit. Devenu un clochard, dormant au milieu des détritus dans des allées sordides, il sombre petit à petit dans la démence.

Dans la longue scène d’introduction, durant laquelle Matt se souvient de l’accident qui lui a coûté la vue et de l’hospitalisation qui a suivi, Frank Miller introduit un souvenir qui n’avait jamais été évoqué jusqu’à présent : l’image et la voix d’une femme se penchant sur lui, et le toucher d’une croix en or.

Lors de son premier run, Frank Miller était longuement revenu sur les origines de Daredevil, introduisant notamment des personnages essentiels de son passé : Elektra et Stick. Un personnage n’a quasiment jamais été évoqué depuis les débuts de la série : celui de la mère de Matt Murdock, morte plusieurs années avant que celui-ci n’acquière ses super-pouvoirs. Un fait jamais remis en question, jusqu’à aujourd’hui.

C’est cette image maternelle, mais également religieuse, qu’invoque Frank Miller dans ces premières pages. On la retrouvera à la toute fin du récit, lorsqu’apparaît cette énigmatique religieuse (elle appelle Matt par son prénom) qui va prendre dans ses bras un Matt Murdock à bout de force. Une planche magnifique, s’inspirant délibérément de l’iconographie catholique, plus précisément de la pietà, cette image de la Vierge enserrant le corps du Christ descendu de la Croix. Il ne le sait pas encore, mais le calvaire de Matt Murdock vient de s’achever.


La situation dans laquelle se trouve Karen Page au même moment n’est guère plus enviable. Poursuivie par des tueurs, réduite à voler son argent à un mendiant, elle achètera son billet de retour vers les Etats-Unis avec la seule chose qu’il lui reste encore : son corps. Bien évidemment, toutes les allusions à sa carrière d’actrice de porno ou au fait qu’elle soit une junkie ont été scrupuleusement effacées par Lug.

Des trois inséparables amis des débuts, Foggy Nelson est le seul à ne pas avoir sombré. Lui et Glorianna O’Breen essaient tant bien que mal de mener une vie normale, malgré la folie et la violence qui les entourent. Après une première scène durant laquelle Glorianna est agressée en pleine rue, Frank Miller les fait réapparaître dans de petites scènes anodines, moments de la vie de tous les jours qui les voit se rapprocher progressivement l’un de l’autre. Lui s’est séparé de son épouse avec pertes et fracas, elle sort d’une relation ne menant nulle part avec Matt. Dans ces conditions, rien de surprenant à les retrouver ensemble. Alors que le chaos se développe autour d’eux, ils constituent au sein du récit une sorte d’îlot de normalité.


Quant à Ben Urich, on le retrouve à nouveau dans le rôle qui lui convient le mieux, celui de l’archétype du héros de polar. Il poursuit son enquête sur Nick Manolis, le flic qui a menti et fait condamner Matt Murdock pour sauver son fils. Ironie du sort, suite à des complications post-opératoires, le gamin ne survivra pas. Urich lui, à force de mettre son nez dans les affaires des autres, se retrouve une nouvelle fois en fâcheuse posture et se fait briser les doigts, avant de voir Manolis se faire massacrer sous ses yeux, histoire que le message envoyé par le Caïd ne souffre d’aucune ambiguïté (encore une scène censurée par Lug).


Censure :

Une fois encore, cet épisode a subi de nombreuses coupes. En particulier les passages dans lesquels Karen Page apparaît.

Page 8 :


Page 11, panels 3 à 6 :


Page 12, panels 1 & 2 :


Page 16, panels 2 à 6 :


Page 19, panel 3 :


Page 20, panel 3 :

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