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Vieux 26/08/2004, 18h17
Remy LeBeau
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FanFic LE ROI DES VOLEURS ( Chap. 1 -part. 1+2 )

Tout de suite [b]la suite[/b] ( de ce que je n'ai pas pu vous poster hier, faute de problème de connection - mais que je vais faire de suite ) :

[i][color=blue]Monte-Carlo, Europe
De nos jours

Monte-Carlo, la ville principauté des riches et des puissants, le rocher imprenable de la Riviera française. Monte-Carlo, son circuit automobile de formula one n’étant autre que les rues elles-mêmes de la cité. Monte-Carlo et ses célèbres casinos et palaces que les films d’espionnage ont rendu célèbre et où Alfred Hitchkock a su aussi placer l’action d’un de ses plus célèbres films, “La Main au Collet”.
Le Monte-Carlo de carte postale, un Monte-Carlo désuet et archaïque face aux forces de sécurité mises en place pour ce gala donné au Grand Hôtel et clôturant les énièmes rencontres entre les plus grands industriels de ce monde moderne. Cary Grant ne serait jamais parvenu à accéder à l’arrière-cour des cuisines avec le nombre considérable de fusils-mitrailleurs dissimulés sous les manteaux et autres tireurs embusqués placés sur les toits encadrant. Lorsque Anthony Stark organise les choses, il fait ça bien et en grand. Sans oublier son armada privée de loyaux petits soldats suréquipés et entraînés, en retrait dans les ombres de ces grandes architectures Napoléon III, Belle-Epoque, Art Nouveau et des années folles de 1920.

Accompagné de sa secrétaire personnelle et maîtresse bafouée, Pepper Potts, Anthony Stark, première puissance industriel internationale, accueille sous les flashes et caméras des médias accrédités ( le plus souvent filiales de la section médiatique des affaires de Stark International sous le contrôle de Happy Hogan, chef des relations publiques de Stark ) ses généreux invités et donateurs. Rebel O’Reilly, meilleur ami d’Anthony nommé au poste de chef de la sécurité générale, s’assurant de la sécurité de tous et de son employeur en particulier depuis une régie automobile garée à quelques mètres de là, dans une ruelle sombre interdite au public :
“Prométhée à Spartiates, vous me recevez ? Tous ? demanda l’homme aguerri à toutes formes de combats auprès de mercenaires qu’employa par le passé le père de son ami. La ronde de limousines ne va pas tarder. Je vous demande à tous d’être aux aguets et de surveiller personnels, médias et badauds. On se charge de passer au scanner les invités. Terminez”
Et à peine O’Reilly eut-il refermer l’intercom’ de son casque qu’une première limousine de cinq mètres cinquante vint se garer aux pieds des gigantesques escaliers de marbre sur lequel Anthony Stark avait fait dérouler un tapis rouge aux couleurs or et écarlate de son héritage millionnaire.

Concurrent direct de Stark International via sa multinationale Osborn Corp., le millionnaire Norman Osborn II du nom a pourtant été convié et se montre être le premier à arriver sur les lieux de ce gala de charité en faveur d’orphelins. Comme pour montrer aux médias et à son éternel rival le jeune Anthony Stark qu’il ne sera jamais loin derrière lui - où que ce soit, dans les finances, les relations publiques ou d’autres domaines. Accompagné de son jeune fils et héritier Harry Osborn et de la séduisante et incendiaire rousse fiancée de celui-ci, Mary-Jane Watson, Osborn sait attirer la sympathie de certains journalistes quand d’autres s’acharnent à essayer de démanteler un hypothétique réseau d’influences mafieuses avec le baron du crime Wilson Fisk.
A peine deux des dirigeants les plus puissants ont-ils échangé une poignée de main des plus fortes et qu’au passage la jeune femme du Queens ait esquissé un sourire timide au regard en coin d’un des plus célèbres séducteurs de la presse people, déjà une autre de ces voitures luxueuses a libéré devant le crépitements des appareils photos et les cris d’envoyés spéciaux son nouvel invité.
Aussi riche que ses longues boucles sont blondes, aussi philanthrope que ses yeux brillent d’un bleu électrique pur, le New-Yorkais Warren Kenneth Worthington III reste sans conteste le plus séduisant de ces riches industriels d’aujourd’hui du haut de ses ** ans. Le jeune héritier des entreprises Worthington Inc. communiquant plus aux travers des pages potins des journaux du monde entier que s’inquiétant de l’état des finances et fluctuations boursières des multiples entreprises dans lesquelles sa riche famille a investi. L’ancienne starlette de la musique disco, Alison Blaire, profitant du bras et de l’épaule protectrice de l’ancien fiancé de nombreuses actrices, chanteuses et autres héritières royales.
Ne répondant pas aux questions concernants d’éventuelles fiançailles ou un coup médiatiques visant à relancer la carrière musicale de celle que l’on connut sous le nom de Dazzler, l’ange blond des médias et sa lumineuse cavalière d’un soir disparaissent en haut des marches quand se présentent les frères et sœurs Brian et Elizabeth Braddock, scandaleux héritiers britanniques s’affichant dans les clichés osés de soirées intimes mais pas si privées qu’elles pourraient l’être organisées dans les salles obscures de leur château écossais ou de leur cottage irlandais. Couple sulfureux qui pourtant ne pourra atteindre les sifflets du public amassés aux abords de la Place du Casino et les hurlements d’une presse déchaînée : la reine provocatrice des affaires et des marchés boursiers, Emma Frost, souriant dans une tenue des plus minimalistes mettant en valeur son corps siliconné au bras du très distingué mais critiqué Sebastian Shaw, propriétaire du très select club londonien réservé aux grands de ce monde et appelé Club des Damnés. Ce Roi Noir remarquant déjà que leur hôte, Anthony Stark, ne tardera pas à laisser sa Reine Blanche à l’appeller Tony dans de futurs et proches moments d’intimité, qu’il espère compromettant et devant lui permettre de s’élever encore un rang au-dessus de sa pourtant très honorable origine aristocratique.
Et comme le dit le dicton l’éclaircie vient après la pluie et le calme reprend ses droits après ce flot d’insultes, de jurons, d’interpellations et autres demandes d’autographes : sa Majesté T’Challa, le Prince royal du Wakanda, imposant le respect et forçant l’admiration devant la réussite commerciale, technologique et industrielle de son petit État indépendant d’Afrique. Celui qui aura rétabli la paix dans un pays rongé par l’assassinat de son souverain de père à son retour d’études poussées dans les meilleurs écoles d’Europe et d’Amérique profitant de la présence de la fille de l’ambassadeur marocain en France, Monet Saint-Croix, pour se présenter aux cotés d’une des plus charmantes et exotiques invitées de la soirée. Le continent africain retrouvant de sa superbe dans l’alliance charitable de ses deux représentants du peuple noir et maghrébin.
Les bonnes manières et l’étiquette de convives de rang royaux prenant le dessus sur les murmures et sous-entendus de leurs prédécesseurs lorsque Pepper Potts présentent le prince et Mademoiselle Saint-Croix à son employeur Anthony Stark. Celui-ci se trouvant ravi de voir le Prince T’Challa enfin accepter une invitation dans le cercle si industrialisé des Chevaliers Atomique de la Table Ronde. Le plus beau des joyaux marocains éclairant de son honorable présence cette nuit parmi milles et une autres ne pouvant s’empêcher de rajouter le richissime Américain.
Stark continuant ses minauderies pendant une heure, le temps qu’arrivent ses autres invités ayant payé plus de 1500 dollars leur carton d’invitation personnel pour se montrer dans ce qui devrait être la plus grande soirée du printemps de la jet-set.
L’ambassadrice d’Israël, Gabrielle Haller, clôturant la ronde des limousines dans son véhicule blindé qu’encadre son service d’escorte personnel.

Quelques heures plus tard, pendant que les bulles d’un champagne Dom Perignon coulent à flots dans ces coupes que des couples délaissent pour quelques pas de danse et que la journaliste Trish Tilby de BNBC est enfin parvenu à obtenir quelques mots du jeune pilote de la NASCAR, Pietro Maximoff, quadruple champion des Daytona 500, dans les étages du Grand Hôtel de Monte-Carlo les choses sérieuses se concrétisent.
Le corps dénudé de Tony Stark laissant les griffes de cette Miss Frost entailler ses muscles saillant et entretenus quotidiennement tandis que Shaw resserre les liens de soie qui tiennent captifs les poignets du milliardaire à la moustache si séduisante. Avant que ce même Roi Noir ne délasse le nœud de son jeté de lit noir et rouge pour venir embrasser à pleine bouche son homologue féminin de Reine Blanche avant de faire courir sa langue sur les courbes nues de la cambrure pâle et attractive de son corps parfait. Stark jurant de ne la vouloir que pour lui cette nuit en la regardant penché cette épaisse bougie à la cire rouge dégoulinante...
Contraint à faire le pied de grue dans la pièce d’a coté, Rebel O’Reilly répète encore une fois à Pepper ne pas apprécier du tout ce genre d’excentricité avant de raccrocher son téléphone cellulaire et laisser la pauvre secrétaire de cet organisateur bien peu soucieux de ses autres invités s’occuper de distraire et communiquer avec eux, plusieurs étages plus bas. Ignorant ce qu’il se passe deux étages en dessous lui, O’Reilly se laisse aller à contempler la vue imprenable sur la Méditerranée nocturne que lui offre cette baie vitrée.
Car, dans une chambre que les équipes de sécurité Stark International ont vérifié au début de la soirée, l’agent special des services secrets israéliens du Mossad Ruth Bat-Seraph ne s’adonne pas vraiment aux mêmes jeux que Stark et ces deux invités très spéciaux. Son talon venant fouetter le visage de ce voleur de haut vol international qui l’a séparée de son Beretta 92. Mais l’ancien agent secret sait aussi esquiver ses techniques de combat rapproché et ce même si Ruth Bat-Seraph est une experte aguerrie dans le Krav Maga, close combat d’origine israélienne.
“LeBeau, qu’est-ce que tu fous à Monte-Carlo ?!
- La même chose que vous, *** Sabra. Je visite et profite de la soirée de bienfaisance de Stark pour... me renflouer un peu, en stoppant le poing de son adversaire avant de tenter sur elle une clef de bras.
- Et tu crois que je vais te laisser faire, alors que tous les services secrets veulent ta tête ? lui retourne cette femme athlétique en se contorsionnant pour retourner la clef devant la paralyser à son avantage et frapper les genoux de son interlocuteur avant de vouloir l’étrangler.
- Tant que ce ne sont pas toutes les polices, ironise l’homme à terre en parvenant à parer les mains de cette femme aux yeux bleu éclatant.
- Je pourrai toujours m’échapper, poursuit-il non sans devoir se contraindre à frapper une femme par-derrière : ses jambes venant se croiser autour du cou de la garde rapprochée et personnelle de Madame Haller, ambassadrice d’Israël à l’O.N.U.

Tentant de couper l’apport d’oxygène au cerveau de ce soldat de David pour l’étourdir assez sans la tuer, Remy LeBeau continue à se redresser doucement mais sûrement... sans pour autant remarquer l’arme de dissuasion que vient de sortir de sa manche Ruth Bat-Seraph dans un dernier souffle. La décharge électrique de 200 000 volts venant faire lâcher prise à un homme pourtant entraîné par le passé au pire souffrance mais que sa tenue de combat ne protège plus maintenant.
Retenant un cri qui alerterait tous les services de sécurité, le cajun séducteur roule par terre pour se défaire de son emprise sur celle que les services secrets ont surnommé la Gardienne d’Israël, qui reprenant son souffle n’hésite plus à recourir aux armes blanches dégainant de son ceinturon un étincelant poignard ciselé.
“Va falloir voir à calmer ses ardeurs, ma belle, soupire l’homme en s’emparant du premier coussin venu pour arrêter la course de cette lame de 15 cm. C’est que tu pourrais blesser quelqu’un, tente-t’il de sourire alors qu’une bible posée sur le bureau ne suffit même plus à arrêter la rage de celle qui l’a reconnu quelques minutes plus tôt dans le couloir
“Voir te blesser” conclue-t’il en sentant la chaleur d’une dernière attaque venir entailler sa tempe avant que le choc de la lame se plantant profondément dans le mur derrière lui ne l’avertisse que sa dernière chance se présente à lui.
Avec regret, le gentleman cambrioleur ferme son poing et vient l’écraser d’un crochet dans le pourtant séduisant de cette femme de 40 ans l’envoyant au tapis et l’étourdissant assez pour qu’il trouve le temps de faire glisse sa ceinture et lui lier les poignets avec.
“Désolé” s’excuse-t’il en s’assurant qu’elle respire encore avant de disparaître de son champ de vision nébuleux et derrière cette porte donnant sur ce couloir qui lui aura porté malchance. Un as de trèfle posé près d’elle.

Forte d’un entraînement perpétuel, la *** Ruth Bat-Seraph du Mossad sera parvenu à se défaire du nœud basique que lui aura laissé en souvenir cet enfoiré de cajun après de nouvelles contorsions. Et ce sera le visage caché derrière ses lunettes noires et tout en finissant de remettre son tailleur correctement dans l’ascenceur, que la gardienne d’Israël déboulera au niveau de la réception, se refusant à contacter ses agents en place de peur que les services de sécurité de Stark ne capte son message et ne s’empare de la situation : c’était entre elle et lui, entre les deux agents secrets qui avaient coopéré par le passé.
Pepper Potts s’évertuait seule à distraire les invités d’un Stark absent. Norman Osborn essayait vainement de persuader le Prince T’Challa de signer un contrat de délocalisation dans son pays africain, pendant que ce séducteur de Worthington se permettait une danse avec la fiancée du jeune Harry Osborn, qui tout sourire ne savait pas cacher sa gêne et le plaisir que ces quelques pas pouvaient lui procurer. Les frères et sœurs Braddock accordaient une dernière entrevue à Trish Tilby, qui aux aguets venait de la repérer. Il fallait faire vite et retrouver cet enfoiré avant que quelqu’un ne le remarque.
Les hommes des services secrets américains ne cessaient de communiquer les uns les autres en parlant à leurs boutons de manchettes. Les services de sécurité français des VIP se mêlaient comme ils pouvaient au personnel employé pour servir les convives. Et les agents personnels de Stark restaient là, droits comme des statues humaines à surveiller tout ce petit monde, leur responsable semblant n’avoir aucune consigne à donner. Tout allait pour le mieux en bas se dit Ruth.
Oui, tout allait pour le mieux... en bas souria-t’elle en se répétant cette constatation avant de lever ses yeux vers les hauteurs dissimulées des rampes d’éclairages comme se doutant, guidée par un sixième sens féminin, que quelque chose n’allait pas.
“Tu pensais m’échapper, LeBeau...”

Concluant son interview par quelques bons mots, Trish Tilby, la journaliste vedette de BNBC et seule de tous ses confrères présents à avoir été autorisée à entrée en exclusivité dans le Grand Hôtel, fit signe à son cameraman de couper tout en dédaignant ces richissimes “invités”, le départ précipité de cette femme préposée à la sécurité de l’ambassadrice Haller l’interpellant plus. “Vient avec moi, je crois qu’on tient quelque chose !” ordonna-t’elle à son fidèle cameraman en prenant la direction, elle aussi, de ces escaliers de service.

Ce fut quelques instant après que les cris retentirent !
On venait d’abattre l’un des invité d’Anthony Stark !!![/color][/i]

Maintenant, comme [COLOR=Red]j'ai besoin d'aide[/COLOR], voici la question qui devrait vous permettre de sauver mon [I]oeuvre[/I] :

[COLOR=Red]Quel grade devrais-je donner à cette Sabra là ?[/COLOR]
- Celui que Marvel lui a donné, mais que je n'ai pas trouvé...
- Un truc du genre Colonel, Lieutenant...
- Ou un autre ( que vous allez me précisez, [I]siouplait[/I] )

Merci à ceux qui sauront me donner leurs avis et répondre aussi à cette unique question ( une question par partie, quoi ! )
  #2  
Vieux 30/08/2004, 19h57
Remy LeBeau
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Ignorant si ce que vous avez peut-être déjà lu vous a plu, je vous mets tout de même [b][color=red]la suite de ce même chapitre[/color][/b] dans le même [i]topic[/i] ( histoire d'éviter aussi un trop gros et éventuel engorgement du site/forum ) :

[i][color=blue]“Vite, Madame l’Ambassadrice, par ici !” ordonnait l’agent Ruth Bat-Seraph, plus qu’elle ne le demandait à cette haute personnalité politique qu’elle devait protéger coûte que coûte, en enfonçant l’issue de secours de sa botte de cuir dans le but de rejoindre leur voiture blindée et de regagner l’aéroport.
Mais, les cliquetis de mitrailleuses lourdes qu’on arme tonnèrent dans l’obscurité de cette ruelle en même temps que d’étranges reflets dorés s’opposèrent aux deux femmes. L’experte en maniement des armes à feu n’eut même pas le temps de porter la main à son Beretta sous son bras gauche qu’une voix électronique lui ordonna de ne faire aucun geste avant de répéter le même ordre en différentes langues.
Les projecteurs d’un 4X4 Hummer aux armoiries de Stark International derrière les deux soldats armés aveuglèrent Gabrielle Haller et sa fidèle Ruth Bat-Seraph, plus connue sous le nom de Sabra, la Gardienne d’Israël : “mais qu’est-ce que c’est que ça ?” murmura l’ambassadrice en découvrant ce qui se tenait devant elles.
“Spartiates 15 à Prométhée ! Nous tenons deux fugitives. Demande connexion aux fichier centrale pour identifications...” demanda la même voix électronique provenant de l’un des deux casques qui ne cessaient de fixer les deux femmes tout en les gardant en joue de ces étranges et puissants fusils-mitrailleurs.
Faisant signe à son binôme de tenter de séparer les deux femmes, la machine qui semblait être le supérieur en profita pour se rapprocher comme pour plonger ses deux fentes lui servant d’yeux dans ceux de Gabrielle Haller et de Sabra. Une Sabra qui n’allait pas se laisser faire et repoussa le gant épais d’un métal rouge lorsque celui-ci se tendit vers son bras : qui qu’ils soient, quoi que ce soient, elle ne les laisserait pas toucher l’ambassadrice !! Dusse-t’elle en payer le prix en voyant ce canon noir se redresser vers son visage...

Oubliant tout ordre et injonction, Rebel O’Reilly, informé à l’instant des événements survenus plus bas, ne prit aucune précaution ni aucun préavis pour ouvrir cette porte derrière laquelle son employeur, Tony Stark, se laissait aller à quelques folies délurées avec deux de ses invités. Et le surprenant dans une position qu’il n’aurait préféré jamais connaître, O’Reilly détourna la tête pour lui annoncer qu’il y avait du grabuge en bas, l’un de ses convives ayant été assassiné.
Refermant la porte en jurant à travers ses dents serrées, Rebel O’Reilly, qui pourtant en avait vu des années durant, se demanda quels démons pouvaient être ce Sebastian Shaw et sa succube d’Emma Frost pour pousser un homme aussi loin dans la perversion. Le poing serré, il reçu le dernier topo sur la situation dans son oreillette avant d’annoncer son retour imminent et demander le détachement de quatre Spartiates pour encadrer Monsieur Stark.

Le cours des événements avaient été désastreux, au final. Un invité venait d’être abattu et ce malgré la présence sur le terrain d’une armada de gardes prétoriens d’Anthony Stark et que les forces combinées des services secrets américains, de la police locale et des experts français en surveillance rapprochée se soient pourtant maintes fois réunis pour envisager le pire. En vain ! Des têtes allaient tomber grommela Rebel O’Reilly tandis que les chiffres de l’ascenceur le rapprochait de plus en plus du lieu du désastre. Là où sous une nappe maintenant maculée d’une tâche de sang un invité prestigieux reposait pour sa dernière fois. Mourir au Grand Hôtel de Monte-Carlo n’était pas une mort des plus affreuses s’amusa à constater le chargé de la sécurité pour Stark International, dans le lit d’une des somptueuses suites aurait été mieux qu’au milieu de la salle de bal, conclut-il alors que des agents de son service l’encadrèrent de suite en l’informant des derniers résultats et le maintenant éloigné d’une foule paniquée, en colère et décidée à quitter le pays.
L’annonce d’identifications positives dans son oreillette précipitèrent les choses : il devait au plus vite rejoindre cette ruelle pour éviter l’incident diplomatique !!!
Le tueur attendrait...

Remy leBeau allait être à bout de souffle à courir et sauter de toits en toits, des tuiles manquant à chaque fois de glisser sous ses bottes - pourtant d’escalade.
Et l’autre, là, qui ne s’arrêtait pas. Au contraire, il semblait même s’amuser : son rire dément parvenant aux oreilles du voleur de haut vol. Il fallait absolument qu’il le rattrape et l’arrête s’avoua le cajun en tentant le tout pour le tout en sautant du haut de ce toit pour atterrir sur un autre toit trois étages plus bas. Quitte à se tuer ou se rompre le cou, il fallait qu’il le ramène avec lui... ou sinon il était un homme mort, encore plus mort qu’il était condamné déjà.
Avalant une grande bouffée de cet air printanier et méridional, LeBeau chercha à repérer où cette course poursuite l’avait entraîné avant de se mettre à rechercher cette silhouette noire dans une nuit que la lune éclairait à peine ce soir. Bien pour ça qu’il avait lui-même tenté l’aventure dans ce repaire de millionnaires cette nuit.
“Où es-tu, enfoiré ?” murmura-t’il en se tenant aux aguets sur les vieilles tuiles de ces maisons côtières aux toits pentus. Avançant à pas lent et sécurisant chacun de ses déplacements, l’ancien agent secret reconverti en aventurier des temps modernes ne vit pourtant pas cette masse sombre fondre sur lui et les précipiter tous les deux dans le vide de cette rue !
L’éclat de poteries et la chute de plantes fit comprendre au cajun qu’ils étaient encore en vie et qu’une terrasse avait arrêté leur chute commune. Ce mec devait être complètement fou pour se jeter lui aussi dans le vide. Mais aussi fou qu’il soit, il semblait être celui ayant été le plus sonné par cette chute... d’un étage, constata LeBeau en relevant la tête. Quand les lumières derrière la porte fenêtre se rappelèrent à lui et ne lui permirent d’entrevoir qu’un instant l’octogénaire propriétaire des lieux... que l’autre abattit aussitôt de son silencieux en retrouvant ses esprits !
“Toi !” fit LeBeau en comprenant que la mort elle-même venait de prendre dans cette lumière les traits de ce tueur sans merci que les services les plus occultes se contentaient d’appeler “BullsEye”, un assassin capable de faire de n’importe quel objet une arme meurtrière.
Il ne lui restait plus qu’à trouver comment réussir à échapper à la mort personnifiée alors que celle-ci se tenait devant la seule porte de sortie...

“Vous pouvez partir, ordonna Rebel O’Reilly à ses soldats privés en arrivant dans la ruelle. Je reprends les choses en mains”.
Comme de braves robots télécommandés, ces gigantesques armures or et sang firent demi-tour en sécurisant leurs monstrueuses armes pour se remettre à patrouiller aux cotés de ce Hummer de chez Stark International.
“Mais qu’est-ce que ça veut dire que ça ?! hurla Ruth Bat-Seraph en se retournant vers le nouvel arrivant qui leur avait retiré l’effroi d’une exécution sommaire.
- Interdiction de quitter les lieux du crime, lui répliqua l’homme de main d’Anthony Stark en gardant tout son calme.
- Si vous voulez bien nous suivre et acceptez mes excuses au nom d’Anthony Stark, Madame l’Ambassadrice, continua-t’il en refermant la porte menant sur la ruelle et redirigeant de sa main ferme les deux Israéliennes vers la salle de bal.
-Mais savez-vous à qui vous parlez ?!! gronda la femme chargée de la sécurité personnelle de cette femme politique.
- Oui. Mais j’avoue ne pas avoir le temps de dresser sa biographie, répondit Rebel O’Reilly en plongeant ses yeux dans le marron de ceux de Ruth Bat-Seraph. Et si vous pouviez vous délester de vos armes, *** Bat-Seraph. Toutes vos armes” lui demanda-t’il avec autorité, indiquant à deux de ses gardes costumés de se rapprocher.
“Vos autorisations et accréditations sont levées, mesdames. Un crime a été commis. Monsieur Stark doit faire le jour sur cet incident, conclut le numéro deux de chez Stark International en repartant vers la salle de bal : si vous voulez bien me suivre”.

“Nous seraient-ils possible de savoir ce qu’il se passe ? demanda encore une fois Trish Tilby en se levant de son siège, excédée de ne pouvoir rien filmer et de se voir parquer avec le reste des invités, aussi prestigieux qu’ils soient.
- La ville a été bouclée, Miss Tilby, répondit Anthony Stark en apparaissant dans le hall. Un de mes invités a été tué. Je ne saurai laisser ce crime impuni.
- En attendant, je vous invite tous et toutes à profiter encore des rafraîchissements mis à votre disposition. Le temps que nos services de sécurité s’accordent avec les autorités locales et que nous retrouvions cet assassin.
- Potts, faites le nécessaire !” ordonna un Anthony Stark, que très peu avait vu ainsi, à sa secrétaire personnel avant de quitter le hall derrière son ami et fidèle Rebel O’Reilly. Encadré de quatre étranges chevaliers des temps modernes, dont les lances et épées auraient été remplacées par de lourds fusils-mitrailleurs et chez qui l’or et le rouge de ces armures étincelantes prouvaient l’appartenance aux propriété Stark international.
Et alors que Pepper Potts se vit submerger par une partie de la foule présente, la conscience journalistique de Trish Tilby ne put s’empêcher de vouloir en savoir plus en cherchant à se rapprocher de l’issue qu’avaient emprunté O’Reilly, Stark et leur étrange cortège. Refoulée par l’un des agents de sécurité encore présents, la journaliste vedette de BNBC trouva tout de même réponse à sa question, “mais qu’est-ce que c’était que ça ?”, en la personne de Warren Worthington :
- Iron Men ! Ce sont des Iron Men...
- Des quoi ?
- Des Iron Men : la garde privée de Tony. Des modèles d’armures défensives et offensives high-tech signées Stark Armement, employées à des fins militaires. En ce qui le concerne, sa sécurité personnelle.
- A des fins militaires ? Mais, attendez... voulu savoir encore Trish Tilby.
- N’attendez rien, Miss Tilby. N’espèrez pas faire un papier sur ça ou votre rédacteur en chef devrait retrouver une nouvelle journaliste vedette. Sans compter les ennuis que vous pourriez vous attirer, à vous ainsi qu’à votre entourage, avec l’armée, lui souffla le richissime séducteur en la quittant sous prétexte d’aller se rechercher une nouvelle coupe de champagne.
Seule au milieu de l’assistance venue de sphères bien différentes de la sienne, Trish voulut contacter sa chaîne télévisée aux États-Unis, mais un étrange phénomène perturbait la réception de son téléphone portable.
Deux agents restés en poste s’activèrent...

Comme l’autre dément les avait jeté dans le vide, Remy LeBeau ne voyait plus pour unique moyen d’échapper aux balles du silencieux de BullsEye, dans le meilleur des cas, que de se jeter à son tour dans le vide : s’écraser au sol pouvant être le pire. Et le muret de cette terrasse ne s’avoua pas être l’obstacle le plus insurmontable de la soirée quand des balles de 9 mm viennent siffler dans votre dos et faire éclater la pierre du mur que vous franchissez ou du pot de fleurs que vous avez failli renverser. Les quatre étages de vide qui allaient défiler sous ses yeux pouvant être considérés comme plus mortels. Tout de suite, maintenant !
Mais entraîné depuis son plus jeune âge, en Louisiane, à des exercices aussi périlleux que quotidiens de gymnastique acrobatiques, l’ancien voleur devenu agent secret avant de redevenir un aventurier solitaire obligé de voler pour survivre trouva le moyen de se poser au sol en un seul morceau, en sachant attraper de suite cette corde à linge et se propulser contre ces murs et rebords de fenêtre, rebondissant plus que bondissant d’étages en étages jusqu'au pavé de cette cour intérieure : “Yes !!”
Encore étonné par la surprenante escapade de sa cible, le tueur anonyme qui se faisait appeler BullsEye aura réagit un temps trop tard pour sortir son pistolet-mitrailleur et ouvrir le feu, toute discrétion oubliée, sur la seule personne lui ayant échappé dans toute sa carrière de plus grand tueur à gages du monde connu. Et encore une fois, bien que littéralement explosée, la porte de cette cage d’escalier avait couvert sa nouvelle fuite.
“Et merde !” hurla-t’il en se retournant sur cette terrasse alors que déjà la ronde des lumières remonterait du port jusqu’aux beaux quartiers et les hôtels de luxe, comme le Grand Hôtel, rapportant le nouveau méfait de celui que toutes les police se contentent de surnommer l’égnimatique Gambit, le Roi des Voleurs...

“On a retrouvé l’assassin !” hurla un des assistants de Rebel O’Reilly en pénétrant sans ménagement dans cette suite où l’équipe de sécurité d’Anthony Stark avait pris ses quartiers pour interroger cette journaliste, un peu trop curieuse.
A la fois surpris et déçu d’un tel comportement amateur en présence d’une telle rapporteuse que Trish Tilby, cet athlétique homme de trente cinq ans laissa une moue se dessiner sur ce visage taillé à la serpe, qui pourtant trahissait rarement une émotion, avant de faire rouler ses épais muscles sous ce fin tee-shirt et de se retourner vers l’inopportun qui venait de débarquer : “Combien de fois devrai-je me répéter ?...” commença O’Reilly en ramassant sa veste sur le dossier d’une chaise en se dirigeant vers son employé entraînant dans le couloir ce membre de l’une des équipes de sécurité d’Anthony Stark, milliardaire industriel américain qui venait d’organiser un gala de charité s’étant terminé dans le sang de l’un de ses invités prestigieux.
Ne parvenant pas à entendre les murmures sur le seuil de la porte du salon de cette luxueuse suite monégasque, la journaliste américaine aurait aimé pouvoir se lever afin de mieux tendre l’oreille au nom du quatrième amendement américain mais l’un des subordonnés d’O’Reilly lui rappela que cet amendement n’avait exceptionnellement plus cours ce soir et ici, dans une enclave française, en la maintenant sur son pourtant riche siège Louis XVI d’une main ferme : “Monsieur O’Reilly vous a déjà dit...” répéta tel une machine à l’apparence humaine la brute sans âme en tenant sa main droite dans le dos de sa ceinture...
“Et, moi, je vous dis qu’au nom du Premier Amendement : “Le congrès ne fera aucune loi respectant un établissement de religion, ou en interdisant l'exercice libre; ou abrégeant la liberté de parole ou d’expression; ou le droit au peuple de...”
- Cet amendement, et d’autres de notre Constitution, n’a plus cours, ce soir, Patricia, la coupa celui qui était resté silencieux depuis plus d’une heure.
- Mais vous n’avez pas le droit !
- Non, Anthony n’a pas le droit. Effectivement, le regretta Warren Worthington en finissant d’allumer sa cigarette dans la pénombre. Mais, le pouvoir de sa fortune lui permet d’acheter cette partie du monde, cet hôtel, cette principauté, pour la nuit. Et hors des lois humaines, notre bienfaiteur laisse sa loi du secret gérer l’affaire en cours...
- Les gens, le peuple américain, le monde a le droit de savoir, pourtant ! tenta d’argumenter la brune américaine en cherchant à percer l’obscurité du coin où se tenait le millionnaire new-yorkais de ses yeux bleus.
- Quoi ? demanda Worthington en laissant son visage apparaître dans le halo lumineux de la lampe. Qu’un des invités prestigieux de l’homme le plus riche de ce monde a été abattu par un total inconnu alors que les meilleurs services de sécurité se chargeaient de la protection de tout ce beau monde ? souffa le blond fumeur en retournant dans l’obscurité de ses postions idéologiques et commerciales.
- Vous n’imaginez donc pas les conséquences économiques, sécuritaires ou même privées qu’une telle annonce pourrait engendrer, Patricia ? s’inquiéta celui qui voyait déjà son partenaire financier discrédité dans des domaines aussi bien éloignés de la haute finance que de secrètes sphères d’influences politiques.
- Et si je vous amène l’assassin ?” tenta le tout pour le tout la journaliste qui savait Warren Worthington propriétaire d’un groupe médiatique duquel CNBC faisait parti.
Celui-ci en laissa sa cigarette se consumer entre ses doigts. Rebel O’Reilly, réapparu entre temps, n’ayant maintenant de cesse de laisser ses yeux aller de cette journaliste, finalement bien étonnante pour un petit bout de femme de 1m**, à celui qu’il avait convié en cet endroit pour espérer plutôt bâillonner ces aspirations de grandes révélations en jouant sur son influence patronale. Comment cela pouvait-il être possible ? Etait-elle capable de mentir à ce point ? Que Rebel aurait aimé que ce Worthington lui donne la réponse de suite...[/color][/i]

Vos avis seront toujours les bienvenus :wink:
  #3  
Vieux 04/09/2004, 22h32
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
selon moi, je mettrais Colonel pour le grade de Sabra. c'est assez élevé et en phase avec le perso, je trouve.

j'aime bien ton histoire. je suis pas un grand fan de Gambit, mais comment tu aménes les persos et les réinventes un peu me plait. continues, siouplait.
 


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