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Tant que ça ? |
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Camelot 3000 c'est du très très bon, on peut y aller les yeux fermés.
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Rah ça c'est clair!!!
Je vais pas tarder a les relire d'ailleurs!!! |
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quoi BEN !!!!!!
Tu n'as pas lu CAMELOT 3000 ????? C'est juste énormissime, le meilleur taf de BARR .. Sinon avant DREMLAND il y avait son préquel, BATMAN ABDUCTION, que j'avais chroniqué il y a très tèrs longtemps ! http://www.buzzcomics.net/showthread...ghlight=BATMAN |
#20
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Ah oui, je me souvenais de cette chronique. Et ben Dreamlands est dans le même genre nawak total.
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ah mais oui, moi je veux bien d'une chronique sur Dreamlands
(C'est mon côté masochiste)
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l'ultimatron "Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès. Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate. |
#22
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Nom : Osborn. Auteur(s) : Kelly Sue DeConnick (scénariste), Emma Rios (dessinatrice), José Villarrubia & Matt Wilson (coloristes), VC's Clayton Cowles (lettreur). Maison d'édition : Marvel Comics. Année de publication : 2010. Personnages principaux : Norman Osborn, Norah Winters, Sénatrice Muffoletto, Père Coulmier, Pryor "Kingmaker" Cashman, , Ai Apaec, Xirdal, Carl "Carny" Rives, June Covington. Résumé général : Sue DeConnick débute son histoire par une page de résumé général que j'ai personnellement énormément apprécié : "Back when it was a good time to be bad, industrialist Norman tried to take over the world. The the Avengers brought him down. Hard. Norman Osborn is in prison now... and the world is a better place." Norman Osborn, précédemment un industriel renommé, précédemment le Bouffon Vert, précédemment le maître du H.A.M.M.E.R., l'organisation protégeant le monde libre, précédemment Iron Patriot, est tombé de son piédestal. Vaincu par les héros réunis, il est désormais en prison et doit répondre de ses crimes - normalement. Les manoeuvres politiques nuisent à l'accusation, et Norman est emprisonné dans un Guantánamo pour super-vilains, totalement secret et inconnu du plus grand nombre. Hélas, alors que la journaliste Norah Winters s'intéresse au cas de Norman et à son transfert, Norman reste Osborn : capable de se sortir de chaque situation, surtout si des fanatiques le prennent pour l’ante-christ dans leur Goblin Cult. Mon avis : Après Dark Reign et Siege, Norman Osborn a été vaincu. Si Brian Michael Bendis, l'auteur de la franchise Avengers depuis 2004, prévoit déjà son retour avec de nouveaux Dark Avengers et un nouvel H.A.M.M.E.R., il fallait expliquer comment l'ancien Bouffon Vert a pu échapper aux autorités. Une mini-série en six épisodes a donc été commandée pour combler ces trous, et est une réelle très bonne surprise. Kelly Sue DeConnick, une auteure que je ne connais pas, a été missionnée pour cette histoire et s'en sort extrêmement bien. En orientant son récit sur un rythme lent, posé, très psychologique ET politique, elle a trouvé la formule gagnante. Osborn est plus une histoire sur les magouilles politiques et bureaucratiques aux Etats-Unis que sur Norman Osborn lui-même. Si le personnage est très bien analysé et mis en avant, la scénariste s'attache à montrer comment un psychopathe, clairement reconnu comme tel, qui a lancé une guerre entre l'Amérique et des Dieux (!), peut réussir à passer entre les mailles du filet et à s'en sortir globalement. Critique à peine déguisée du fonctionnement politique et judiciaire américain, cette histoire permet aussi de livrer une vision intéressante de Guantánamo et du fanatisme. Si le Goblin Cult est insuffisamment développé, il a la pertinence d'exister et de rendre le combat pour Osborn par une approche religieuse et très intéressante (surtout que le représentant auprès d'Osborn est... un prêtre, bien sûr). DeConnick gère extrêmement bien Osborn, qui est cependant moins intéressant que les personnages secondaires. Norah Winters n'a jamais été plus passionnante que dans cette histoire où elle se perd dans les méandres bureaucratiques à la recherche de la vérité, et qui se rendra finalement compte que sa cause, même juste, ne peut pas toujours l'emporter. Le Père est le moins intéressant et développé, mais les autres "super-prisonniers super-dangereux" du complexe souterrain et sous-marin où Osborn est envoyé ont eux un grand avenir (du moins pour les trois mis en avant et qui survivent). Entre une chimiste/biologiste terrifiante, psychotique et capable de lancer des pandémies en quelques instants (qui a été développée dans une back-up un peu bavarde de Warren Ellis), un Dieu sud-américain en forme d'araignée et un monstre capable de changer les souvenirs les gens, DeConnick livre de bons concepts, bien mis en valeur. Surtout, elle s'amuse beaucoup sur le personnage de la Sénatrice, qui tient quasiment le rôle principal avec Osborn. Représentante de toute la bureaucratie et politique américaine, incapable de stopper réellement Norman alors qu'elle le veut plus que tout, ses réactions et discours sont passionnants. Une vraie bonne idée, à nouveau. DeConnick produit donc une excellente histoire, à un rythme lent, posé, étrange et très psychologique. En mettant quasiment à chaque numéro un personnage différent en avant, elle adapte une narration personnalisée et intéressante. A côté, Emma Rios propose des planches étranges, bizarres et très adaptées au propos. Avec une ambiance oppressante, étouffante, des corps souvent inhumains et terrifiants, elle livre de très bonnes idées de narration et de très belles images. Ce n'est pas "beau", mais très efficace et surtout ça colle très bien aux concepts et aux idées exposées. Ni trop sombre, ni trop lumineux, les jeux de couleurs intensifient l'atmosphère et l'ambiance globales. Je ne connais pas Emma Rios, mais son travail me plaît ici énormément. De très belles planches qui suivent parfaitement l'histoire, et sur lesquelles je m'attarde souvent. Du très bon boulot. Finalement, Osborn se devait d'être une mini-série basique, accessoire, juste pour combler les blancs ; elle est en réalité une excellente surprise, une vraie plongée psychologique et politique dans l'univers Marvel. Je la conseille ardemment. |
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ça donne vachement envie cette review. Merci Ben
Une publication VF est envisagée ? |
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Ah très bien, ça donne envie, je prendrais surement.
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Mes ventes de Comics VO ! |
#25
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Nom : Moriarty : The Dark Chamber. Auteur(s) : Daniel Corey (scénariste), Anthony Diecidue (dessinateur), Dave Lanphear (lettreur et designer), Perry Freeze (coloriste). Maison d'édition : Image Comics. Année de publication : 2011. Personnages principaux : Professeur James Moriarty, Jade, Tartarus, Mycroft Holmes, Docteur Watson, Sons of Chaos. Résumé général : A l'aube de la première guerre mondiale, le Professeur Moriarty se fait passer pour mort et continue de survivre, à peine, sous l'identité de Trumbold. A la fois businessman dans l'import/export et vague enquêteur irrégulier dans le monde criminel, il a perdu toute envie et tout intérêt pour la vie depuis la mort de son grand adversaire, vingt ans plus tôt. Cependant, quand le MI 5 lui demande d'enquêter sur la disparition de Mycroft Holmes, Moriarty retrouve ses vieux réflexes et l'adrénaline qui lui manquaient tant. Découvrant un complot complexe liant Mycroft à une société secrète menée par un homme nommé Tartarus et qui veut détruire le monde en usant d'une Chambre Noire, qui dépasse les limites de la science et de la physique, Moriarty va alors devoir lutter pour protéger le monde qu'il hait tant en retrouvant d'anciens amis/ennemis (l'assassin nommée Jade, Mata Hari, le Docteur Watson et tant d'autres). Mon avis : Attiré par les avis positifs publiés ici sur cette mini-série transformée en série depuis, mais également par mon attrait presque millénaire pour l'univers de Sherlock Holmes, j'ai été charmé par les idées de Corey et le trait sublime de Diecidue. L'intelligence principale de Corey est de décrire un Moriarty désabusé. Depuis vingt ans, il n'a plus goût à rien et se laisse lentement glisser dans l'abîme de médiocrité qui l'entoure déjà. Corey passe suffisamment de temps à bien mettre en avant le marasme dans lequel le personnage évolue depuis si longtemps, et cela permet amplement de légitimer sa façon de se jeter comme un mort-de-faim sur l'occasion de se relancer dans une intrigue. Il est en effet intéressant de voir que ce qui permet à Moriarty de redevenir lui-même est d'agir comme Sherlock Holmes l'aurait fait. D'ailleurs, jusqu'à la fin, j'étais persuadé que le Professeur était l'ancien pensionnaire de Baker Street, et qu'il avait été blessé au crâne en Suisse et était désormais persuadé d'être son ennemi. L'ouverture finale de The Dark Chamber est différente mais passionnante également. Corey gère ensuite d'une façon efficace son intrigue, donnant une consistance énorme à chacun de ses épisodes. Pas de décompression ici, des numéros denses et rythmés, remplis d'informations, de clins d'oeil et de sous-entendus qui prennent une importance au fil de l'intrigue. L'auteur adopte clairement une narration forte, qui intègre pleinement le lecteur en lui demandant une attention constante ; personnellement, j'adore ça. L'utilisation de personnages célèbres est excellente, quoiqu'étonnante régulièrement, et l'implication de la Science-Fiction très steampunk est bien fichue. Si l'adversaire est finalement classique, son design et sa façon de se comporter permettent de dépasser cette petite faiblesse. Et puis, il ressemble clairement aux "vilains" des récits classiques de ce genre, ce qui peut légitimer comme un clin d'oeil une éventuelle baisse d'imagination. Un récit bien rythmé, donc, une idée de départ excellente, de très bons principes et concepts, des numéros denses, une fin étonnante et qui donne envie d'en voir plus... Corey a réussi son pari. Il s'est de plus associé à l'excellent Diecidue, qui donne un trait sublime à ses planches, pour fournir une atmosphère extraordinaire et très troublante. Avec un très bon choix de couleurs, une ambiance très étrange (très "verte" en fait), il est pour moi une énorme révélation. J'ai hâte d'en voir plus, même si le deuxième story-arc n'est pas dessiné par lui. Moriarty : The Dark Chamber est un récit maîtrisé, qui contient plusieurs clins d'oeil mais s'attache surtout à être une bonne histoire. A lire d'urgence pour les fans de Sherlock, et aussi pour ceux qui aiment les comics intelligents et bien fichus. |
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C'est donc ça cette mini Osborn dont j'entends parler? Bravo Ben, tu m'a donné envie de la lire quand elle sortira en VF, et c'était pas gagné, tant le perso me sort par les yeux depuis Dark reign!
Pour Moriarty, je connaissait, mais le pitch me semble très bon, et les dessin sont une vraie claque! |
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Très bon papier Ben, si ça peut motiver des gens à s'intéresser à cette série c'est tout bon.
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Je vais essayer de me trouver le tpb de Moriarty
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Moi qui m'était dis que je n'allais pas prendre cette mini série sur Osborn bah je crois que je viens de changer d'avis en lisant ta très belle critique.
Quant à Moriarty je vais essayer de me trouver ça car j'adore l'univers de Sherlock Holmes. |
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Content de pouvoir donner envie et de vider vos porte-monnaies.
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