MARVEL CLASSIC : le topic du mag'...

[galactica+]

Le captain marvel de Starlin dans Strange était bien épique (saga du cube cosmique).

Mais que valent ces premiers épisodes de captain marvel ?

[cyclopebox]

C'est lisible, lorsqu'on est dans l'état d'esprit nostalgie à fond.

[persepolis]

Il faut aimer le vert.
http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24894

[Thorn]

Et quel graphisme !

[Mandrill]

Gene Colan a fait combien d'épisodes à propos ?

[Thorn]

6, non ? Marvel Super Heros 12 et 13, ainsi que Captain Marvel 1 à 4

[Gassian]

	Citation:			Posté par Thorn
	6, non ? Marvel Super Heros 12 et 13, ainsi que Captain Marvel 1 à 4

Oui. Les 6 présentés dans ce n°.
Ensuite, la série passe entre des mains plus ou moins expertes (Heck, Springer, Kane ...) avant d'échoir à Starlin.
Pas mal d'épisodes inédits dans le lot ... et qui le resteront probablement encore un bout de temps.

[Thorn]

Les épisodes de Gil Kane sont juste... majestueux. Personne n'a su dessiner comme lui Rick Jones s'échanger avec Marvel en frappant ses néga-bracelets (qui lui causeront sa perte, d'ailleurs)

mais vous aviez peut être deviné que j'étais fan de Kane et de Marvel...

[Fletcher Arrowsmith]

MARVEL CLASSIC 13

Marvel Super Heros #12 et #13 et Captain Marvel (vol 1) #1 à #4

Cela fait du bien de lire du bon super slip à l'ancienne. C'est clairement un pur récit de science fiction avec une belle très mise en avant (et en image) de l'extra terrestre (Mar-vell) tiraillé entre sa mission (et donc son peuple) et la protection de sa futur patrie d'adoption. Sur ce dernier point l'épisode #4 est surement le meilleur à mes yeux car les scénaristes (Roy THOMAS a surement apporté de la consistance au récit) ont la bonne idée de confronter Mar-Vell au prince des mers avec en soi le même dilemme pour ce dernier.
La continuité est respectée et le lecteur s'amuse à remettre tout cela dans la trame (la sentinelle, les Krees, le Super Skrull) des histoires des Fantastic Four.
Et comment ne pas ressentir de l'empathie pour ce Captain Marvel, noble et fier mais fidèle en bons militaires à sa patrie. Le personnage de Carol Danver (dont c'est la première apparition) est savoureux en chargé de la sécurité tenace et suspicieuse et il est plaisant de la voir faire ses débuts ici quand on connait son destin. Et puis c'est du très bon Gene COLAN. Quel dynamisme dans les planches proposées, quelle noblesse dans Mar-Vell et à la fois quel dureté dans sa physionomie (mâchoire carré prolongement de son rôle d'espion). C'est beau et puissant.

Mis à part la narration de Stan LEE qui à tendance à fournir un peu trop d'explications, à se répéter (la vengeance de Yon-Rogg) et à diluer son récit, c'est une excellente histoire de science fiction que nous propose ce Marvel Classic 13.

[Remy Lebeau]

MARVEL CLASSIC 14: CAPTAIN AMERICA

Ce numéro contient Captain America (vol.1) 169 à 175 qui sont l’œuvre de Steve Engleheart au scénario et Sal Buscema au dessin.
Dans cette histoire, Captain America et son partenaire le Faucon vont être la cible d'une conspiration qui vise à les décrédibiliser auprès du public. Et lorsque un nouveau super héros du nom de pierre de lune apparaît et que Cap est victime d'une manipulation au cours duquel il va se faire passer pour un tueur, Il va devoir trouver les responsables de tout ça. Et avoir de l'aide des X-Men.
Bon, je dois dire que quand j'ai entendu dire que cette revue allait contenir la saga du Watergate et de l'Empire Secret, je n'ai pas réfléchi longtemps avant de l'acheter. Et je dois dire que le scénario de Engleheart est très prenant. Voir Cap qui est le symbole du peuple se faire rejeté par lui était quand même assez trépidant. En plus, le scénariste développe le personnage de Sam Wilson en lui donnant la capacité de voler grâce au recours scientifique de la Panthère Noire. La participation des X-Men n'est pas juste là pour donner de la guest star mais participe bien au plan du scénariste. Et le dénouement qui donne reflet à ce qui se passait dans la réalité (avec le président Nixon) fait vraiment réfléchir.
Du très très bon comics.

[Fletcher Arrowsmith]

MARVEL CLASSIC 14

Captain America (vol 1) #169 à #175

Après un très bon numéro 13 consacré à Captain Marvel c'est à un autre Captain, America cette fois ci, que Marvel Classic jette son dévolu, actualité oblige.

J'ai beaucoup aimé la description qu'en à fait Remy dans le post précédent. Je vais essayer de complèter.

J'ai acheté ce numéro essentiellement pour enfin lire la fameuse saga inspirée de l'affaire du Watergate avec l'Empire Secret comme menace. Je ne voyait pas trop où Englehart et Friedrich voulaient nous emmener au début surtout qu'à l'époque Cap faisait avec Le Faucon. Le suivi des deux héros n'est pas si fluide que cela même si l'aventure au Wakanda de Sam Wilson est un élément essentiel de son histoire et nous permet de voir la Panthère noire en action et en guest star de luxe. Le récit est mené tambour battant et on a peu le temps de souffler. Surtout que les deux scénaristes trimballent les protagonistes d'un bout à l'autre des Etats Unis pour mieux appuyer là où cela fait mal. Car le mal profond (perte des valeurs, faillite des élites, corruption aux plus hauts sommets de l'état, suspicion) qui c'est à priori emparé du pays n'est pas centré sur les grandes mégapoles uniquement, il est encré profondément dans toute l'Amérique. C'est à un Cap en plein doute et sur lequel on doute également que l'on a affaire. Il représente plus que jamais l'Amérique mais plus par ses faiblesses. L'histoire n'est pas avare en guests de tout genre : Les X-Men (la peur des mutant est bien exploitée et cohérente), le Hurleur, Moonstone (le premier à découvrir d'urgence), Nick Fury et le Shield, la Panthère Noire, Gabe Jones et Peggy Carter et même un cameo d'Iron Man. Pour les geeks marvelien ce n'est que du bonheur.

La fin est puissante et inattendue et chose étonnante, mais qui va commencer à se généraliser dans les années 70 (on est en 1974 et la mort de Gwen Stacy date de Juin 1973), nous ne sommes pas en présence d'un véritable happy end. Les perdants ne sont pas forcément ce que l'on croit.

Un dernier mot sur la partir graphique entièrement assurée par Sal Buscema qui rend de très belles planches, très expressives et dynamiques. Son style est très agréable à regarder. L'encrage de Vinnie Colletta accentue la ressemblance avec Jack Kirby sur certaines cases.

On a le droit à 7 numéros pour 5,90€ avec une partie rédactionnelle de Christian Grasse pas si mauvaise pour une fois. La traduction est assurée par Thomas DAVIER. Du très bon travail de PANINI.

[Fletcher Arrowsmith]

MARVEL CLASSIC 15

Les Gardiens de la Galaxie s'allient à Thor, Spider-Man, Warlock et la Chose dans de fabuleuses histoires publiées entre 1977 et 1980. Le tout est signé Wein, Stern, Claremont, Gruenwald, Macchio, Sal Buscema, McLeod, Bingham, Wilson et Day. (Contient les épisodes US Thor Annual (1966) #6 ; Marvel Team-Up (1972) #86 ; Marvel Two-in-One (1974) #61 à #63, #69)

L'album du mois.

127 page de bonheur intégral à lire et à relire. Pour les vieux cons comme moi cela nous rappellera nos années Spécial Strange (La Chose et Starhawk sur la contre terre ou encore la rencontre des deux Vance...)

Beaucoup d'action, beaucoup de cosmique (sauf pour le Marvel Team Up #86 plus terre à terre), et surtout beaucoup d'émotions (la rencontre entre les deux Vance est très belle, et la détresse de Elle devant Adam Warlock est touchante).

Encore une fois, je ne souhaite pas radoter, mais ces épisodes sont tirés d'une époque où on savait mettre ce qu'il faut dans le scénario pour raconter une bonne histoire. Il y a beaucoup de rythme, les planches de dessinateurs sont claires et détaillées et font place à pas mal de dynamisme (dans le sens où on comprend les combats et le déroulement de l'action) et aucun personnages n'est écarté (pas de potiches ou pot de fleur).

Le premier épisode (Thor Annual (1966) #6) peut sembler au premier abord le plus faible du lot mais il apporte surtout à la mythologie et au personnage de Korvac. Pour ceux qui ont aimé la saga de Korvac que Panini a déjà édité deux fois (en Best of et gold me semble t il) cet annual est indispensable. Le scénario de Len Wein est un peu simple et tiré par les cheveux mais comme c'est bien écrit (avec en plus les excellents dialogues de Roger Stern) on y croit. Thor y est majestueux et c'est une occasion de bien se familiariser avec les Gardiens de la Galaxie.
Graphiquement Sal Buscema est très bon et l'encrage de Klaus Janson rehausse son dessin et ne le vampirise pas, bien au contraire. J'ai été agréablement surpris de ce combo.

Dans le Marvel Team-Up (vol1) #86 on a l'occasion de voir à l'oeuvre les GoG qui sont coincé sur Terre (voir la saga de Korvac dans Avengers). Ils vont faire alliance avec Spider-Man le tout conté par un Chris Claremont en forme (humour, action, gestion des personnages, continuité avec Moses Magnus) tout comme son compère des New Mutants, Bob Mc Leod dont c'est un plaisir d'admirer les planches. Le méchant (le Marteau et L'enclume) fait parti des vilains assez atypique de l'époque. Surement l'épisode le moins cosmique des 6 car tout se passe uniquement sur Terre mais avec assez d'énergie pour passer un excellent moment.

La suite est une mini saga en trois épisodes (Marvel Two In One #61 à #63) où la Chose fait équipe avec une personnages Marvel à chaque fois différents. En clair c'était à chaque fois un prétexte pour nous servir des aventures de la Chose et pour certains auteurs de continuer leur storyline. autant le dire de suite ces 3 épisodes ainsi que le suivant ont agi sur moi comme une véritable madeleine. J'en avait un excellent souvenir et bien ce dernier a été encore embelli.
Grand connaisseur du cosmique marvel, feu Mark Gruenwald nous entraine dans une très belle histoire de la Terre à la Contre Terre avec un casting impressionnant : Elle, Starhawk, Alicia Master, Le Maitre de l'évolution, Moondragon (qui se fait fesser, si, si), Adam Warlock, les Beyonders (évoqués), des extra terrestres.... C'est émouvant de voir la quête de Elle à la recherche de son amour défunt Adam Warlock. Gruenwald en profite pour combler certaines lacune (Elle, le devenir de Adam Warlock après Warlock #14, le destin de la contre Terre) et il donne de la profondeur aux Beyonders. La relation Warlock-Maitre de l'évolution en tant que père -fils en toile de fond apporte beaucoup d'humanité aux personnages ainsi que le couple Ben Grimm-Alicia, cette dernière étant encore une fois fort bien décrite dès qu'il sa'git de comprendre l'humanité et les sentiments des êtres différents (comme avec La Chose ou le Surfer d'Argent). Enfin c'est l'occasion de voir en action le couple formé par Starhawk et sa femme (Aleta) et de donner un peu plus de noblesse à ce personnage que je trouve fascinant.
Graphiquement Jerry Bingham associé à Gene Day à l'encrage réalise un sans faute avec des dessins classique mais très beau. Il croque très bien les femmes (Elle est magnifique tout comme Alicia ou Aleta) et il est très à l'aise avec les éléments cosmiques. Son sens de la perceptive et des proportions est mis à contribution (on est dans l'espace) surtout quand il représente le Maitre de l'évolution grandissant. L'effet est saisissant.
enfin ne louper pas la fin, grandiose et émouvante qui pourrait presque vous voir tirer une larme.

Et puis arrive une rencontre fort intéressante dans Marvel Two In One #69, celle du Vance Astrovick du futur avec celui du présent. C'est ici que l'on aura le droit à la première apparition de pouvoirs de celui qui se fera appeler justice plus tard en tant que membre fondateur des New Warriors (et membre également des Avengers). Fabian Nicieza saura se rappeler que Gruenwald et Macchio avait déjà esquissé les rapports conflictuels entre le père et le fils. Cet épisode voit également le départ des GoG (tous en action ici) vers leur époque d'origine (le 31eme siècle). Les deux scénariste manipulent les concepts du temps avec brio ne cherchant pas à tout compliquer mais au contraire à apporter une solution crédible (la création d'autre réalité).
Au dessin on retrouve un habitué de la Chose, Ron Wilson, qui est efficace et dans la ligné d'un de ses compères John Byrne croisé avec du Jack Kirby (les mâchoires).


A dernier point, c'est du cosmique donc la traduction est assurée par...Thomas DAVIER

[FrancoisG]

Et ça n'est déjà plus disponible dans mes points de vente habituels, c'est donc un vrai succès ! Comme quoi, il y a une clientèle non négligeable de "vieux cons", ce que laisse supposer également la sortie de l'intégrale.

[scarletneedle]

J'ai failli le prendre ce matin mais je sens que je vais réparer cette erreur

[Drix]

Déja sorti? Ok je choppe!!! L'épisode avec les 2 Vance, je l'ai lu des milliers de fois, une tuerie!