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Vieux 19/02/2016, 10h08
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je pense que je reviens dans 4 ou 5 ans pour de dire si je suis d'accord

Bravo pour ton assiduité à chroniquer Fables et ses spin-off
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  #452  
Vieux 19/02/2016, 10h28
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  #453  
Vieux 23/02/2016, 11h57
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Retour vers DMZ que j'avions pas fini

DMZ #29 - 34 parus dans le volume Blood in the Game par Brain Wood & Riccardo Burchielli



Plot : Pour ramener la paix à DMZ, USA et FSA sont tombés d'accord pour qu'une élection de gouverneur de la ville soit mis en place, mais le populiste Parco Delgado, issu de DMZ, refuse les deux camps et se présente en tant qu'habitant de DMZ et indépendant des deux camps.

Après une espèce d'anthologies sur plusieurs perso, retour dans le dur avec Blood in the game où l'ascension politique d'un populiste du cru et anti USA et Free states lors des premières élections de la ville.
Situation explosive s'il en est et plot particulièrement prometteur car jusqu'à présent l'aspect politique n'avait pas vraiment été abordé par Wood alors que la situation s'y prête parfaitement. Encore un level de gagné pour cette série qui devient au fil des volumes de plus en plus complète, ne laissant rien sur le côté et tenant ses promesses sans sourciller.
Élections politiques donc, imaginez un homme du peuple à Jerusalem qui monte un parti politique avec ceux qui en ont marre d'en prendre plein la gueule et menaçant le statut quo local entre palestiniens et israéliens. Ceci donne à peu prés l'ambiance sur DMZ dans ce volume, Wood prouvant habilement une nouvelle fois que son comics est on ne peut plus ancré dans notre réalité. Le monde retient son souffle devant ce nouvel acteur qui risque de chambouler le jeux de pouvoirs des puissants qui dirigent cette planète. S'ensuit les inévitables alliances, léchage de cul et autres amabilités dont sont capables les hommes politiques lorsqu'ils comprennent que leur camp va perdre. DMZ oblige, on y ajoute une paire de tentative de meurtre, de magouille, de corruption, de chaos et voilà une lecture qui va à 100 à l'heure, sans put*** de temps morts*!
Au milieu de ce bordel, Matty Roth continue son taff, mais pas seulement car si le visage de DMZ change en fin de volume, le positionnement du héros également. Parfait timing de la part de Wood qui ne propose pas un énième événement «*lambda*» à couvrir pour le jeune journaliste coincé entre son sens du devoir, son attirance pour DMZ (et Zee ^^), les USA de son père et des Free States à la fois séduisant et inquiétant. Cette fois, Roth s'implique, malgré lui au début mais volontairement à la fin, un nouveau positionnement que l'on sentait obligé pour celui qui a pris fait et cause pour cette ville. Une évolution intéressante donc, apportant un second souffle à la série avant même que celle ci n'en manque.
Pas plus à dire sur cet arc aussi percutant que rythmé, aussi captivant que puissant.. vivement la suite*!!
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  #454  
Vieux 23/02/2016, 14h09
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Je crois que c'est à partir de là que j'ai commencé à lâcher DMZ, même si j'ai fait la série jusqu'à la fin. J'étais fan de l'approche catalogue de la DMZ, de l'exploration de chaque petit territoire et de son fonctionnement ; la plongée dans la politique, avec ses coups bas et ses sacrifices, ne m'a pas intéressée, car ce n'est pas comme ça que je voulais que la série continue.
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  #455  
Vieux 23/02/2016, 14h46
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C'est effectivement un tournant dans le storytelling, tu fais super bien de le préciser! A partir de là, un grand fil rouge commence jusqu'à quasiment la fin de la série mis à part quelques anthologies par-ci par-là.
De mémoire (car mine de rien, j'avais écris ces critiques y a plus d'un an ^^) c'est moins DMZ qui est central par la suite et plus les personnages et Matty Roth. Mais je comprends ton point de vue, la "vie" sur DMZ au milieu de cette guerre des nerfs étaient vraiment bien ficelé et passionnant. Cela aurait mérité quelques volumes supplémentaires. Je ne connais pas NY mais je lisais les TPB avec google map allumé sur l'ordi, c'était très immersif de situer chaque quartier, chaque rue, de suivre le parcours des personnages... et cela doit être encore mieux de les connaître vraiment.
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  #456  
Vieux 23/02/2016, 14h55
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Oui, tu marques aussi un point : Wood ne s'intéresse plus à la DMZ en tant que telle, mais à ses personnages et notamment Matty ; or, sur le fond, j'ai toujours été plus intéressant par le microcosme de la DMZ que par Matty, que j'identifiais comme mes "yeux", et donc en retrait du propos principal.
D'autant plus que, souci supplémentaire, Matty devient vite assez con, voir très con, dans la suite, ce qui m'a gêné aussi.
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  #457  
Vieux 23/02/2016, 16h02
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De mémoire encore, il fait effectivement des choix assez peu réfléchi mais dans le cadre d'une implication grossière et presque naïve. Finalement, même si c'est "con", j'avais trouvé son cheminement compréhensible. Cela dit, il quitte son rôle d'observateur, de rapporteur, du coup, nous autres lecteurs avons plus de mal à vivre par procuration à travers lui. C'est plutôt dommage mais cette évolution tient la route pour renouveler l'intérêt de la lecture je trouve.
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  #458  
Vieux 23/02/2016, 16h06
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Ah, peut-être oui, mais ça n'a pas pris sur moi.
Bon, j'ai quand même continué la série jusqu'à la fin, et j'ambitionne de tout relire d'un coup. Je te dirai alors !
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  #459  
Vieux 08/03/2016, 21h23
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Fin de FBP, snif, larme, tout ça...

Federal Bureau of Physics #20 - 24 parus dans le volume The End Times par Simon Oliver & Alberto Ponticelli



Plot : La mission des agents du FBP pour sauver l'univers se complique vite version Apollo XIII mais dans une autre dimension! Pourtant, ils sont les seuls à pouvoir empêcher la destruction de la Terre.

J'avais envoyé du lourd lors de la critique du volume précédent*: trop ambitieux (réparer l'univers... tsss), pas assez d'émotions, pas assez d'héroïsme du genre l'Homme seul face à des forces qui le dépassent... et bien, Dieu m'a entendu, où du moins Simon Oliver.. à moins que cela soit juste une coïncidence..

Bref cet ultime volet du comics fantastiquo-scientifico-catastrophe remet globalement les pendules à l'heure et nous offre une fin à la hauteur, montant d'un ton dans tous les domaines.
En effet, voici nos héros partis vers une mission suicide, plus que suicide car personne ne peut savoir ce qui va leur arriver dans cette dimension. Pour le coup, là où la comparaison avec Interstellar faisait mal à FBP lors du volume précédent, ici, nous pouvons ressentir le même picotement dans l'échine dorsale lors l'agent Hardy arrive dans l'inconnu de l'espace interdimensionnel, du même acabit que Matthew McConauhey plongeant dans le trou noir.
Il s'ensuit de nombreuses scènes d'une tension assez exceptionnelle, des humains ayant franchit les limites du possible, entre découpées de retour sur la Terre dévastée par les évènements climato-physiques.
Voilà ce qu'il manquait à l’histoire jusqu'à présent, une raison de se battre, un panorama agrandit. Nous sommes dons les témoins via une mère seule et sa courageuse petite, de l'Apocalypse destructrice renvoyant vite l'Humanité dans ses grottes... avec la violence qui va avec dans l'imaginaire collectif...abus de violence, chasse à la sorcière vengeresse et inutile, retour aux plus bas instincts de préservation. En quelques pages très efficaces, Oliver met donc en parallèle l'héroïsme de ses Hommes tentent le tout pour le tout avec une Humanité déjà perdue, s'étant retourné sur elle même rappelant pèle mêle les classiques The Walking Dead, Mad Max, Sweet Tooth... vous avez compris l'idée. Cette opposition apporte une réelle puissance émotionnelle au récit qui ne laisse pas le lecteur reprendre son souffle, coincé entre l'effroi de voir ce dont les hommes sont capables, la peur pour la mère et sa petite, et l'anxiété de suivre les héros, perdus très très loin de chez eux, dernier rempart contre la Fin des Temps.

Car oui, ce plot de fin des temps, au demeurant particulièrement ambitieux, voir arrogant, finit par fonctionner à la longue. Oliver déplace son propos non pas sur la fin de l'univers, mais sur l'agent Hardy, sa famille et d'une manière générale, sur l'Homme. On s'éloigne vite des explications scientifiquo-dures à comprendre, des questions métaphysiques pour en arriver à ce qui nous définit*: nos valeurs, notre passé, nos choix

En déployant enfin son fil rouge jusqu'au bout, l'auteur prends ainsi son monde à revers, plaçant finalement l'Homme au milieu de son plot, de la cause même de cette destruction programmée à sa résolution finale. Les dernières notes restent optimistes ce qui en est presque dommage car finir sur la dernière case présentant l'agent Hardy et donc le choix qu'il fait aurait été diablement puissant*! Frustrant mais pas loin du "très bon".

Au final, FBP c'est plein de trucs*! Rarement je n'ai eu la sensation d'un tel melting pot, ce qui d'ailleurs transparaît dans les critiques car les références pleuvent. Fringe, Interstellar, Walking Dead (sans les zombies) et toutes autres œuvres où la folie de certains hommes les font aller trop loin, trop vite. Néanmoins FBP arrive très vite a crée sa propre identité, notamment par un pitch original génial*: un Bureau Fédéral censé gérer les évènements physiques impossibles (mais systématiquement fun et/ou extraordinaire). Oliver déroule ensuite une chtite histoire parfois obscure, maladroitement obscure, mais avec une vraie fin. Hélas, un poil trop gentille pour le lecteur français cynique que je dois être.

Comme le volume précédent, Alberto Ponticelli à pris la relève de Robbi Rodriguez dont le trait parfois too much se mariait bien avec le ton de la série. Sans être mauvais, Ponticelli, rappelant Jeff Lemire, est moins foufou, plus classique, là où un travail visuel jouant sur les cadrages, les effets, aurait été un plus indéniable pour dépeindre la mission complètement folle des derniers agents du Federal Bureau of Physics. Pas la série du siècle, mais un potentiel sympathie indéniable.
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  #460  
Vieux 20/04/2016, 21h32
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Bon, la critique de DMZ #35 - 41 War Powers étant passé à la trappe, je suis dans la m****!
Je l'ai viré de mon fichier, et du coup, vu que je l'avais rédigé y a 2 ans.. ben m'en souviens plus!

En gros, je parlais d'un volume intéressant enfin pour le personnage de Matty Roth qui devient enfin actif aprés avoir passé une trentaine de numéros à être spectateur, les yeux du lecteur par lesquels nous découvrons DMZ, la vie, la situation, les hommes et femmes y vivant.
C'est d'ailleurs un virage intéressant car Roth et la série avait justement besoin de cela pile poil à ce moment de la série. Un rebond d'intérêt au milieu d'une histoire très intense, et toujours diablement réaliste, lorsque l'ombre du nucléaire et d'un terrorisme à l'échelle mondiale débarque avec fracas. Tout y est, magouilles politiques, alliance, trahison, crise internationale, idéalisme aveugle... un volume riche et puissant culminant dans un face à face tendu comme une arbalète entre amis et ancien ami, assis sur une tête atomique. Oui.. c'est sans doute la pire critique de la vault et elle le sait...

Du coup, on enchaine vite...

DMZ #42 - 49 parus dans le volume Hearts and minds par Brian Wood & Riccardo Burchielli, Ryan Kelly



Plot : Le ton change, Matty Roth le journaliste indépendant de DMZ s'investit violemment dans la nouvelle donne en montant un groupe paramilitaire et le pire arrive forcément...


Achtung*! Volume avec un virage à 90°, bien abrupt, un peu trop même, vers une violence étrangement disproportionnée dans un récit où elle était jusque là présentée mais utilisée efficacement et de manière presque «*calculée*». Elle était d'ailleurs un point fort du comics, crédible, réaliste, servant ce dernier et participant grandement à cette ambiance de guerre uchronique. Mais ici, avec 2 récits équivalents, Wood abuse de ce trait, se force, et interloque plus qu'il ne choque. On commence avec un pourtant prometteur «*No Future*», où un ex-flic accablé par la perte de sa famille bascule dans un culte paramilitaire d'ex-comme lui où un habile formatage psychologique cultive et maintient leur souffrance, un Punisher ultra réaliste. Bel exemple donc d’extrémisme que l'on peut trouver dans un cadre comme DMZ où l'âme humaine, torturée et déchirée, est poussée vers des abimes. Et si tu regardes l'abime, l'abime te regarde (c'est du Nietzsche mais je l'ai apprise dans un récit sur Thanos ^^), nos pauvres âmes y plongent donc, vers de nouvelles dimensions de folie furieuse et hors de contrôle. Hélas, la base, le fondement, le détonateur poussant vers la folie n'est vraiment pas des plus marquants ou, simplement, réaliste, ce qui gâche le reste du voyage. Un peu abstrait tout ça*!
Disons qu'entre un culte ultra violent aux objectifs inexistants ou bêtement basique et un Matty Roth qui se découvre en se levant le matin une passion pour les expéditions punitives, il y a de quoi sortir d'un récit où pourtant l'immersion du lecteur était jusque là intense. Le cas Roth surtout, simple spectateur il y a 2 TPBs, acteur enfin au volume précédent, et à la tête d'un escadron de la mort ici, fusil sniper au poing, massacrant lui même de sang froid une cellule militaire en planque, débordant de colère au point de faire maladroitement exécuter des civils lors d'une scène complétement out of character, faisant au final voler en éclat les limites morales du personnage.
Roth s'est-il fait avaler par DMZ et sa violence quotidienne*? L'auteur désire t'il torturer et mettre à bas son héros*? Difficile à dire tant ce virage rapide et quelques facilités scénaristiques déconcertent, faisant presque oublier le reste du récit, pauvre au demeurant. Wood peut avoir quelques moments de faiblesses dans ces runs, Northlanders ou le récent X-Men vol 4 ou 5.. ou 6... Il s'agit peut être juste de cela. Dommage car, Kelly et Burch aux dessins fournissent un travail de haute volée pour mettre en image une ville au bords d'une crise internationale qui pourrait la détruire. Mention plus à Kelly qui monte en qualité et en intensité au cours de ces fill-in sur DMZ avec un récit à l'image de son trait, abrupt et aiguisé comme le rasoir. Dommage qu'il n'ait pas été aussi bon sur le Star Wars du même Wood cette année.
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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 25/07/2016 à 09h12.
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Vieux 19/05/2016, 22h04
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Saucer Country #1 - 6 parus dans le volume Run par Paul Cornell & Ryan Kelly, Jimmy Braxton, Goran Sudzuka




Plot : Arcadia Alvarado est la gouverneur du Nouveau Mexique et brigue la présidence des USA en partant sur son statut de petite fille d'immigrés clandestins. Mais elle réalise qu'elle et son ex-mari se sont fait enlevés par des aliens, du genre Roswell, pour des expérimentations.

Du Roswell matiné de politique, voilà ce que semble nous promettre Paul Cornell dans Saucer Country. Campagne présidentielle, enlèvement par des aliens, un mix il est vrai assez alléchant car justement plutôt inhabituel. Hélas, la promesse n'est pas vraiment tenue au cours de ce premier volume. L'histoire s'oriente vite vers les enlèvements, laissant l'aspect politique en retrait. Certes, nous faisons la connaissance de la dynamique et charismatique Arcadia Alvarado, gouverneur du Nouveau Mexique, qui brigue la présidentielle des USA, certes cette campagne est toujours en fond, mais le comics se focalise avant tout sur l'expérience vécue par les abductés, leurs cauchemars, une paire de scéance d'hypnose, leur retour à la réalité aprés cette «*absence*» et l'incompréhension de leurs proches.. au final du vu et du déjà vu il faut avouer. C'est du mega super classique, jusqu'à l'apparence des aliens, du bon Roswell bien gris (ou de l'Asgardien version Stargate si vous préférez).
Le lecteur se trouve donc bien embeté car à coté de cet ultra classicisme, il y a une paire de choses à sauver. Premièrement, le fameux aspect politique. Plutôt décevant si vous vous attendiez à quelque chose de bien approfondi, des débats, des coups bas, de la magouille, des alliances/trahisons.. hélas, quasiment rien de tout cela ici. Comme dit précédemment, cet aspect là qui pourtant aurait permis de tirer le récit de son classicisme, est juste un cadre, là où il aurait pu être bien plus. Deuxièmement, Cornell semble néanmoins jouer sur ce fameux classicisme, bien trop mise en avant pour être «*simplement cela*». Ainsi, le dernier épisode ouvre notre perception sur des thématique intéressantes, avançant que la culture UFO entretient le mythe est inversement, en gros, qu'à force de penser que des petits êtres gris nous enlèvent pour nous insérer des sondes annales (rhaaaa South Park S01E01!!), et bien c'est ce que notre cerveau «*voit et enregistre*» lorsque cela arrive. Un dernier numéro donc très très enigmatique, présentant des personnages «*historiques*», des faits passés, autant d'éléments qui viennent enrichir 5 numéros vraiment plats.
Donc*? Coup de génie de Cornell qui a pris un risque énorme de partir sur du hyper déjà vu pour mieux nous scotcher ensuite*? Ou un simple camouflet, une baudruche qui va se dégonfler avec une histoire manquant cruellement d'ambition*? Pas d'autre solution que se faire le TPB 2. Hélas, la série se faisant annuler avec celui-ci, difficile de penser qu'en 8 petits numéros supplémentaires, Cornell fasse pleinement exploser le potentiel de la série. Il y a bien quelques sub-plots, quelques points intriguants comme cette femme en combinaison grise et ce mystérieux groupe d'ufologistes mais on peut en attendre mieux et surtout plus dense de la part d'un comics voulant traiter de politique. Il reste néanmoins que tout le coté «*enlèvement*» reste bien fait, même si donc déjà vu 600 fois. C'est solide, «*crédible*» et agrémenté de quelques petites idées ici ou là bien trouvé, mais encore une fois, ce n'est que la moitié du travail M. Cornell ^^

Ryan Kelly aux dessins, vu sur Lucifer et fill-in de Carlos d'Anda sur le Star Wars de Wood livre le travail le plus sérieux que j'ai pu voir. Pas de baisse de qualité, pas d'erreurs marquantes, il joue bien avec le découpage des cases pour apporter du punch là où il faut, quelques bonnes pleines pages aussi, 100% efficace.
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Dédicacé par Ryan Kelly, cela fait plus d'un an que le TP1 de Saucer Country est dans ma pile. Tu m'as décidé à le ressortir (je n'avais lu que le premier épisode et j'avais assez accroché même si Cornell ne s'excite pas trop)
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Posté par Jorus C'Baoth
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Saucer Country #1 - 6 parus dans le volume Run par Paul Cornell & Ryan Kelly, Jimmy Braxton, Goran Sudzuka




Plot : Arcadia Alvarado est la gouverneur du Nouveau Mexique et brigue la présidence des USA en partant sur son statut de petite fille d'immigrés clandestins. Mais elle réalise qu'elle et son ex-mari se sont fait enlevés par des aliens, du genre Roswell, pour des expérimentations.

Du Roswell matiné de politique, voilà ce que semble nous promettre Paul Cornell dans Saucer Country. Campagne présidentielle, enlèvement par des aliens, un mix il est vrai assez alléchant car justement plutôt inhabituel. Hélas, la promesse n'est pas vraiment tenue au cours de ce premier volume. L'histoire s'oriente vite vers les enlèvements, laissant l'aspect politique en retrait. Certes, nous faisons la connaissance de la dynamique et charismatique Arcadia Alvarado, gouverneur du Nouveau Mexique, qui brigue la présidentielle des USA, certes cette campagne est toujours en fond, mais le comics se focalise avant tout sur l'expérience vécue par les abductés, leurs cauchemars, une paire de scéance d'hypnose, leur retour à la réalité aprés cette «*absence*» et l'incompréhension de leurs proches.. au final du vu et du déjà vu il faut avouer. C'est du mega super classique, jusqu'à l'apparence des aliens, du bon Roswell bien gris (ou de l'Asgardien version Stargate si vous préférez).
Le lecteur se trouve donc bien embeté car à coté de cet ultra classicisme, il y a une paire de choses à sauver. Premièrement, le fameux aspect politique. Plutôt décevant si vous vous attendiez à quelque chose de bien approfondi, des débats, des coups bas, de la magouille, des alliances/trahisons.. hélas, quasiment rien de tout cela ici. Comme dit précédemment, cet aspect là qui pourtant aurait permis de tirer le récit de son classicisme, est juste un cadre, là où il aurait pu être bien plus. Deuxièmement, Cornell semble néanmoins jouer sur ce fameux classicisme, bien trop mise en avant pour être «*simplement cela*». Ainsi, le dernier épisode ouvre notre perception sur des thématique intéressantes, avançant que la culture UFO entretient le mythe est inversement, en gros, qu'à force de penser que des petits êtres gris nous enlèvent pour nous insérer des sondes annales (rhaaaa South Park S01E01!!), et bien c'est ce que notre cerveau «*voit et enregistre*» lorsque cela arrive. Un dernier numéro donc très très enigmatique, présentant des personnages «*historiques*», des faits passés, autant d'éléments qui viennent enrichir 5 numéros vraiment plats.
Donc*? Coup de génie de Cornell qui a pris un risque énorme de partir sur du hyper déjà vu pour mieux nous scotcher ensuite*? Ou un simple camouflet, une baudruche qui va se dégonfler avec une histoire manquant cruellement d'ambition*? Pas d'autre solution que se faire le TPB 2. Hélas, la série se faisant annuler avec celui-ci, difficile de penser qu'en 8 petits numéros supplémentaires, Cornell fasse pleinement exploser le potentiel de la série. Il y a bien quelques sub-plots, quelques points intriguants comme cette femme en combinaison grise et ce mystérieux groupe d'ufologistes mais on peut en attendre mieux et surtout plus dense de la part d'un comics voulant traiter de politique. Il reste néanmoins que tout le coté «*enlèvement*» reste bien fait, même si donc déjà vu 600 fois. C'est solide, «*crédible*» et agrémenté de quelques petites idées ici ou là bien trouvé, mais encore une fois, ce n'est que la moitié du travail M. Cornell ^^

Ryan Kelly aux dessins, vu sur Lucifer et fill-in de Carlos d'Anda sur le Star Wars de Wood livre le travail le plus sérieux que j'ai pu voir. Pas de baisse de qualité, pas d'erreurs marquantes, il joue bien avec le découpage des cases pour apporter du punch là où il faut, quelques bonnes pleines pages aussi, 100% efficace.
Lu et globalement même avis que toi. Pas inintéressant il est dommage que Cornell hésite dans la direction à prendre. J'en ressort frustré car tout est abordé en surface sans approfondissement. Par contre cela a le mérite de tenir le lecteur en haleine qui a envie se savoir si on a affaire à de la manipulation ou à de la SF. Le dernier épisode qui revient sur l'"histoire des légendes urbaines est parfois indigeste (limite je me suis endormi pour me réveiller à la fin et la présence des deux men in black). J'aurais aimé que Cornell aille plus loin sur la double utilisation du mot Alien (étranger et extra terrestre) car vu la position du Nouveau Mexique il y avait affaire comme élément sociétal à mettre en avant.

Je ne sais pas encore si je me prendrais la suite surtout que Cornell, pour cause de mauvaises ventes, a du abréger son histoire, clairement conçue pour tenir sur beaucoup plus de numéros. Letter 44 aborde également le sujet politique/aliens (pas sous l'aspect paranoia).
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  #465  
Vieux 21/06/2016, 00h22
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Terminal City #1 - 9 par Dean Motter & Michael Lark




Plot : La vie à Terminal City, autour de Cosmo Quinn, l'ancien célèbre homme mouche et ses amis daredevils et qui ont du faire face à la fin de leurs carrières il y a des années après l'inauguration de ce qui aurait du être un nouveau bâtiment et d'un nouvel âge.

Histoire de poser le débat, disons le directement, Terminal City se rapproche grandement d'Astro City de Busiek ou de Top Ten de Moore. Encore que... Astro City sort en août 95 et Terminal City 1 an plus tard.
Donc une maxi série de 9 numéros qui se passent dans... Terminal City, ville du futur à priori même si on ne sait pas trop lequel, où se situe un énorme hôtel dans lequel les protagonistes de l'histoire vont vivre devant nous. Style assez «*simple*» en fait, quasiment une unité de lieu, une galerie de perso aussi rocambolesques que haut en couleur, un plot principal, des plots secondaires, un historique en fond. Tout ceci semble très académique mais heureusement, Motter parvient à y mettre suffisamment de vie et d'humain pour rendre le tout bien moins mécanique. On suit principalement Cosmo Quinn, ex-human fly nettoyeur de vitre, son ex Charity tenancière de bar, sa collègue percutante Jezabel, la jeune B.B. débarquée de la campagne dans l'ombre de son père, Nero Black entrepreneur aux mains sales, Lil Big Lil mafieuse vulgaire, Manual le groom maladroit et bientôt un mystérieux étranger amnésique qui perds une valise d'une importance vitale... même si personne sait exactement ce qui a dedans*!
Un cadre bien complet donc, tout ce petit monde s'active autour de cette valise et de son contenu mais n'en oublie pas de vivre, de draguer, de travailler, de se rappeler le passé, de revoir de vieux amis, de refaire vivre sa légende... plot et subplot se croisent habilement sans alourdir le débat, même si au 2/3 de la lecture le sujet s'éloigne de la valise pendant un bon nombre de page, se recentrant sur le retour d'un personnage sans lien direct... petite maladresse vite rattrapée par une fin avec la bonne dosel d'action, du suspense et de l'héroïsme. Ces derniers points sont réservés à la fin justement, la mettant bien en valeur par rapport au reste plus «*tranches de vie*».
Mais tout le monde n'est pas Busiek ou Moore en l’occurrence et il manque un petit quelque chose pour que Terminal City reste dans les mémoires. Cela dit, Motter n'a pas pris la «*facilité*» de choisir un cadre avec des super héros au quotidien d'une part ou un commissariat extraordinaire d'autres part. Ici, ses personnages restent réalistes bien que bien allumés et il concentre son travail surtout sur la ville. Cette dernière est un perso à part entière, avec un passé, un avenir à priori et semble jouer un rôle central dans l'évolution de l'Humanité presque, un lieu comme nul part ailleurs où se concentre le meilleur de l'Homme. Là où Astro et Top Ten mettent avant tout leur perso en avant, Motter a une dimension bien plus historique de sa ville avec un passé important notamment pour le héros, l'ancienne Mouche Humaine et ses amis daredevils qui fait écho à la série de Moore via Forty Niners surtout. Si le travail de fond est honnête, si le contenu ne manque pas, il manque toujours un petit quelque chose, du fun, de la passion, un meilleur travail d'écriture sur certains perso trop clichés ou peut être des dessins un peu plus remarquables que Michael Lark, très bon dans le sombre et le minimaliste mais un peu hors sujet sur un comics qui se veut aussi riche visuellement parlant, nouvelle ville, personnages nombreux, fouillis de détails par cases...
Peut être aussi que cet arc se voulait le premier d'une série plus longue dans la mouvance d'Astro City, ce qui expliquerait des pistes lancés forts qui n'aboutissent pas, donnant l'impression de combler des pages sans vraiment de conséquences. La mythologie de la série (une espèce de Zero Year bien présente, une profession qui s'écroule dans le passé dont les perso ont encore des échos au moment du comics) bien travaillés laisse également à penser que Motter avait plus de projets qu'une simple maxi.
Une chtite pointe de frustration en fermant ce #9 car les perso commençait à marcher, car le lecteur commençait à se sentir à l'aise dans la série, reconnaissant les visages, les noms, comprenant les indices, les signes qui lit le tout (bon travail de fond encore).. dur dur.
Comics honnête donc, qui aurait mérité plus de substances à un moment donné, plus de passion et de force, un cran en dessous des deux autres certes mais le genre d’œuvre qui reste sympathique, ne serait ce que par respect pour le travail sérieux de leurs auteurs.
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dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo

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