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Buffet froid cumule les qualités, lui.
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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De Fleischer, en plus de ceux que tu cites et de Les flics ne dorment pas la nuit que j'ai choisi dans ma liste, je conseille très très vivement L'étrangleur de la Place Rillington avec un Richard Attenborough extraordinaire dans le rôle du serial killer John Christie. Et je suis bien d'accord que Fleischer est un cinéaste vraiment sous-estimé.
Max Ophuls, quel plaisir de le voir dans ta liste. Ses quatre films après son retour en France après-guerre sont quatre chefs d'œuvre. Mais il a fait de belles choses à Hollywood aussi. Kubrick était fan, en effet. Sans doute la connection avec le côté autrichien. Ils ont d'ailleurs tous deux adapté Schnitzler. J'ai complètement zappé Voyages de Finkiel. Merci de me le rappeler. J'aurais dû le mettre, si j'y avais pensé. Ce film est une merveille. Les yeux sans visage, je l'avais mis et je l'ai retiré. Toujours ces choix diaboliquement difficiles. Phantom of the Paradise, je déteste.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Et j'aimerais vraiment connaitre les films récents que vous avez beaucoup apprécié, il y a beaucoup plus de chance que je les connaisse. Et il sera plus facilement trouvable qu'un film de 1934. D'ailleurs pour l'anecdote, je connais quelqu'un qui bosse sur une plate-forme de streaming légale pour les films rares, je ne sais pas quand ça va être lancé. C'est intéressant de parler d'un réalisateur mort il y a 50 ans, mais si c'était un réalisateur actuel, ça pourrait me permettre d'être à l'affut quand son nouveau film sort.
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mes ventes comics et TPBs |
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J'aime beaucoup quand Resnais parvient à trouver un tel équilibre entre gravité et légèreté, entre le profond et le trivial. (bon, ceci dit, celui que j'ai choisi est nettement plus plombant )
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Du genre, quels sont vos 25 films préférés post-2000.
Si on veut s'en donner la peine, l'accessibilité n'est pas un problème.
Déjà que j'attends ta liste avec impatience.
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Je termine celle en cours d'abord, bien entendu. sinon je recommande d'aller voir ici : http://www.apar.tv/cinema/700-films-rares-et-gratuits-disponibles-ici-et-maintenant/ 700 films rares (souvent des courts métrages) à voir légalement. On en avait parlé sur le fofo il me semble. |
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Parce que je ne vis plus à Bruxelles, parce que j'ai des enfants, plus beaucoup de temps et d'autres priorités. L'impression aussi à un moment d'avoir un peu fait le tour du cinéma mondial (je pense qu'en regardant pas loin de 500 films par an pendant plusieurs années comme je l'ai fait, on peut se donner une vision assez complète de l'histoire du cinéma). Mais parfois l'envie me reprend et je rattrape une partie de ce que j'ai loupé...et je me lance dans ce genre de thread pour retrouver la flamme.
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New York 1997 (1981) un film d'anticipation très réussi de John Carpenter avec un anti-héro devenu culte "Snake Plissken" et avec Lee van Cleef, l'homme au visage de vautour.
Conan le Barbare (1981) de John Milius ; fan de Conan, j'ai pris une claque en le voyant au cinéma ; Schwarzy campait un Conan plus vrai que nature tout droit sorti des BDs dessinées par John Buscema. Le Chien des Baskerville (1959) la meilleure adaptation à ce jour de ce classique du cinéma et avec les deux acteurs emblématiques de la firme Hammer : Christopher "Dracula" Lee et Peter "Van Helsing" Cushing La Planète des singes (1968) copié mais jamais égalé. Un des fleurons du film de science-fiction. Cette image de fin avec la statue de la Liberté et la fameuse réplique de Charlton Heston. N'oublions pas ces superbes maquillages qui pour l'époque étaient révolutionnaires. Rambo I (1982) Là aussi j'ai pris une claque au cinéma. le retour du Vietnam d'un soldat essayant de revenir à la vie civile et se faisant emmerder par un p....n de shériff. Sly impeccable dans son role et Richard Crenna, génial dans le rôle du Colonel Trautman, La musique de Jerry Goldsmith contribue pour beaucoup à ce film. Je citerai cette réplique de Rambo au Shériff Teasle : Me fais pas chier, ou je te ferai une guerre comme t'en as jamais vu. Laisse tomber ! Laisse tomber !! on connaît la suite.
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En ces temps reculés, vivaient les dinosaures ; l'un d'eux émergea du lot et il vit encore de nos jours ; ces amis l'appellent Cyberdino. |
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J'avoue honteusement ne pas avoir trouvé la place d'en caser un, mais c'est certain que j'aurais voulu au-moins mettre un Terence Fisher. Pour ma part, pas Le chien des Baskerville, ceci dit. J'aurais voulu mettre aussi un film gothique italien, un Bava ou un Margheriti, mais pas la place non plus. Etablir cette liste est un processus affreux.
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Ah ok, j'avais il y a quelques années essayer de trouver un vieux classique (je ne sais plus lequel) et je n'avais pas trouvé.
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...alors je croyais que ça allait être la grosse partouze, et je vous r'trouve en train de manger de la tourte au poisson et du birdy-num-num dans un lieu qui ne peut pas être votre Platz, Alexandre...
(ça prend forme) |
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La couleur de l'argent est en effet un film mineur dans la filmographie de Scorsese. Mais peut être aussi un de ses films les plus accessibles et grand public. Agréable à regarder (mais Newman écrase un Tom Cruise un peu fade). Par contre Martin qui filme du billard c'est grand.
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Je ne connais que La couleur de l'argent, que j'avais déjà bien aimé. L'arnaqueur doit être bien plus noir je pense...
Sinon, c'est l'odeur du scotch ou du bourbon dans les salles de billard ?
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Bon allez, avant dernière rasade.
Pas mal de vieilleries cette fois. Et du jap, comme d'hab. 061 – MANN, Anthony – L’homme de la plaine (1955) L’homme de la plaine conclut la collaboration entre Anthony Mann et James Stewart. 5 films, 5 chefs d’oeuvre. Le sommet du cinéma western. La force de Mann, c’est avant tout l’inscription des personnages dans le paysage, une réflexion passionnante sur la violence et des personnages complexes qui évoluent moralement au cours du film. L’homme de la plaine est la synthèse de tout cela, magnifiée par un travail magnifique sur le Cinemascope (utilisé par Mann pour la première fois). Le film parfait. 062 – MARKER, Chris – La jetée (1962) Hypnotique. Tout simplement hypnotique et complètement unique, cette voix-off sur un diaporama. Magnifique réflexion sur le temps. 063 – MEYER, Russ – Faster pussycat, kill, kill, kill (1965) Surtout pour le souvenir inoubliable d’un weekend consacré à Russ Meyer au Musée du cinéma de Bruxelles où Meyer était venu en personne présenter et commenter 7 de ses films. Je n’en avais pas manqué une seule miette, bien évidemment. Et puis, j’aime ce cinéma d’exploitation. 064 – MINNELLI,Vincente – Tous en scène (1953) Avec Chantons sous la pluie, c’est l’autre énorme classique de la comédie musicale 50’s made in MGM. Mais ici, c’est Fred Astaire qui s’y colle. Autant, Gene Kelly est terrien et musculeux, autant Astaire est aérien et léger. Perso, j’ai toujours préféré Astaire (d’ailleurs, j’aime tous ses films avec Ginger Rogers même quand les scénarios sont nazes et répétitifs). Et comme en plus ici, il danse avec Cyd Charisse, ça ressemble au paradis. 065 – MIZOGUCHI, Kenji – La vie d’O-Haru, femme galante (1952) Un destin tragique de femme brisée, comme Mizoguchi les a tellement bien mis en scène. Avec son égérie Kinuyo Tanaka. Le cinéma n’a jamais été plus beau que cela. Mizoguchi est le plus grand, tout simplement. 066 – MURNAU, Friedrich – L’aurore (1927) D’une beauté sidérante. Quand on voit L’aurore, on se rend compte à quel point le cinéma était parvenu à des sommets à la fin du muet. Le cinéma mettra d'ailleurs des années à se remettre de l’arrivée du parlant. 067 – NARUSE,Mikio – Nuages flottants (1955) Encore un mélodrame déchirant, avec le couple tragique formé par Hideko Takamine et Masayuki Mori. Naruse est malheureusement chez nous régulièrement le grand oublié du cinéma classique japonais. Pourtant son œuvre n’a rien à envier à celles des trois grands unanimement célébrés que sont Mizoguchi, Ozu et Kurosawa. 068 – OPHULS, Max – Madame de… (1953) Toujours dans le domaine du mélodrame. Tragique donc, mais si beau. Danielle Darrieux y est magnifique. La mise en scène est sublime et nous entraîne dans le sillage de ces personnages vides qui se remplissent enfin en se dirigeant vers la mort. 069 – OSHIMA, Nagisa – Contes cruels de la jeunesse (1960) Au tournant des années 60, la nouvelle vague est passée aussi par le Japon, au travers d’une poignée de trublions dont Oshima fut le fer de lance. Comme dans la nouvelle vague française, il y a une volonté de s’écarter du cinéma de studio installé dans ses petites habitudes. C’est du cinéma libre, rempli d’une énergie dingue. 070 – OZU, Yasujiro – Printemps tardif (1949) Le premier Ozu de la maturité, celui où son dispositif se met en place. Tout y est déjà. C’est l’histoire d’un père qui cherche à marier sa fille qui se fait âgée (pour les conventions japonaises) et qui invente un remariage pour lui-même pour que sa fille accepte de le quitter. C’est simple, c’est beau, c’est triste. La scène finale est bouleversante. Le duo formé par Chishu Ryu (le père) et Setsuko Hara (la fille) est inoubliable. 071 – PECKINPAH, Sam – Pat Garrett et Billy the Kid (1971) J’aurais pu choisir à peu près n’importe quel film de sa filmographie tant j’aime Peckinpah. Mais celui-ci, c’est le premier que j’ai vu. Sur FR3 il y a bien bien longtemps (FR3 avait participé à la fin des années 80 à la reconstitution de ce film mutilé à sa sortie). Western de vieux cons perdus dans un monde qui va disparaitre dans la modernité, avec un James Coburn extraordinaire, un Kris Kristofferson beau gosse à la présence magnétique. Et Bob Dylan qui regarde tout ça avec son regard détaché. Privilégier le montage de 1988 par rapport au nouveau montage nettement inférieur réalisé en 2005. 072 – PIALAT, Maurice – A nos amours (1983) Difficile également de choisir un Pialat. A nos amours donc, pour la révélation de Sandrine Bonnaire. 073 – PODALYDES, Bruno – Dieu seul me voit (1999) J’aime beaucoup les frères Podalydès. Leur burlesque stylisé et décalé me plait beaucoup. Après toutes ces années, je me souviens toujours de plusieurs scènes que j’avais particulièrement aimées (le don de sang, la soirée foot, le restaurant syldave,…). Et puis, y a Jeanne Balibar. Et un film avec Jeanne Balibar ne saurait être mauvais. 074 – POLANSKI, Roman – Le locataire (1976) I’m not Simone Choule, I’m Trelkovsky !!! Simone Choule, meilleur nom de personnage de l’histoire du cinéma. Puissamment malsain. 075 – POWELL, Michaël et PRESSBURGER, Emeric – Les chaussons rouges (1948) Autour du motif des chaussons rouges, ce film constitue selon Scorsese le plus beau film en Technicolor jamais réalisé. Et on ne peut lui donner tort, tant les couleurs sont tout simplement ensorcelantes. Elles nous emmènent dans un tourbillon d’émotions jusqu’au final tragique, transposition subtile d’un conte fantastique d’Andersen. C’est exubérant, souvent outré, aux limites du kitsch, mais quelle puissance et quelle beauté ! C’est le mélo flamboyant comme je l’aime. Meilleur film sur la danse, ever. 076 – RAY, Nicholas – Johnny Guitar (1953) Un écorché vif, Nicholas Ray. Romantique dans un monde qui ne fait que peu de cas de ces absolus. Je l’aime d’amour, Nicholas. Alors, Johnny Guitar, évidemment. Mythique. La chanson de Peggy Lee, Sterling Hayden avec sa guitare et surtout le formidable duel entre Joan Crawford et Mercedes McCambridge. 077 – RESNAIS, Alain – L’amour à mort (1984) J’ai découvert Resnais, Godard, Rivette quand j’avais 16 ans grâce à un prof de français passionnant (je lui dois beaucoup). Il nous avait signalé que L’amour à mort passait à la télévision et donc j’ai regardé et je suis resté sur le cul. J’ai pas tout compris. A 16 ans, on ne peut pas tout comprendre à un film tel que celui-là. Mais ça a déclenché quelque chose. 078 – ROHMER, Eric – Le rayon vert (1986) Magnifique film sur la fragilité et la solitude, porté tout entier et en partie improvisé par la figure éblouissante de Marie Rivière, jusqu’à l’illumination finale. On adore ou on déteste. J’adore. 079 – ROMERO, George – Zombie (Dawn of the dead) (1978) Mon Romero préféré. Puissamment allégorique et d’une efficacité redoutable (en tout cas dans le montage de Dario Argento, supérieur au montage de Romero lui-même). Meilleur film de zombie ever, de très très loin. 080 – ROSSELLINI, Roberto – Allemagne, année zéro (1948) Rossellini part tourner dans les décombres de Berlin toujours en ruines après les destructions de la deuxième guerre mondiale. Rien que cet aspect documentaire est saisissant. Et si en plus, on y a joute l’histoire tragique d’un gamin qui tente de se débrouiller dans la misère et qui tombe jusqu’à l’irréparable sous la coupe d’un nostalgique du nazisme, on se retrouve devant un film d’une force et d’une dureté rarement égalées. Voilà. Ca prendra un peu de temps avant la dernière salve... Ca me chagrine un peu cette absence de Rohmer dans toutes vos listes.
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