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  #1  
Vieux 14/05/2006, 20h01
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Les Inédits DC : Secret Origins



Secret Origins #1
Avril 1986

The Secret Origin of the Golden-Age Superman (22 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Wayne Boring.
Encrage : Jerry Ordway.
Couverture : Wayne Boring & Jerry Ordway (la scène apparaissant dans la boule de cristal est extraite de l’épisode et signée Boring + Ordway. Les personnages réunis autour de la boule sont signés du seul Jerry Ordway.

Non traduit.


Résumé :

Sur la planète Krypton, Jor-L rentre chez lui, retrouver sa femme Lara et son fils en bas-âge, Kal-L, lorsqu’une série de tremblements de terre secoue l’immeuble. Ils n’ont que le temps de sortir avant que le bâtiment ne s’effondre. Les pires craintes de Jor-L semblent se confirmer : Krypton est sur le point d’exploser. Alors que le chaos se déclenche autour d’eux, ils se rendent dans le laboratoire de Jor-L où se trouve le prototype de fusée qu’il a inventé. Il n’y a de la place que pour une seule personne, et c’est évidemment leur fils qu’ils placent dans la fusée, pointée vers une lointaine planète localisée par Jor-L : Sol-III. La fusée décolle et Krypton explose peu après.

Après un vol de quelques jours, la fusée atteint la Terre et s’écrase près d’une route. Un couple, John et Mary Kent, arrive sur place en voiture et recueille le bébé avant que la fusée ne s’enflamme. Les Kent conduisent l’enfant dans un orphelinat, où il fait aussitôt montre de capacités hors du commun, comme de soulever un bureau ou de s’accrocher aux lustres. Les Kent vont peu après adopter le bébé, qu’ils vont baptiser Clark, et l’élever. Alors que l’enfant grandit, ils vont lui conseiller de se montrer très discret sur ses étonnants pouvoirs. C’est donc en secret qu’il va s’entraîner à soulever des poids de plusieurs tonnes ou à courir plus vite qu’un train.


Bienvenue sur Terre, Kal-L…

A la mort des Kent, Clark part à Metropolis où il tente de se faire embaucher – sans succès – au Daily Star. Puis, pour la première fois, il arbore son costume bleu et rouge et intervient à la prison du comté où une foule en furie veut lyncher un homme accusé de meurtre. Superman (c’est ainsi que les journaux vont bientôt le surnommer) s’interpose et sauve l’homme. Celui-ci lui affirme être innocent, de même que la femme qui a déjà été condamnée, Evelyn Curry, et qui doit être exécutée ce soir. Il prétend que la coupable est une chanteuse de cabaret, Bea Carroll. Superman appelle George Taylor, le directeur du Daily Star – qui accepte de l’embaucher – puis se rend au night-club où il rencontre la chanteuse dans sa loge. Elle avoue le meurtre mais menace Superman d’un revolver. Ce dernier n’a aucun mal à la désarmer puis à lui faire mettre ses aveux par écrits. Il se rend ensuite chez le gouverneur afin qu’il suspende l’exécution d’Evelyn Curry. Ni le garde du corps du gouverneur, ni la porte en acier de sa chambre n’arrêtent Superman. A quelques minutes de l’exécution, le gouverneur l’annule.


Superman fait sa première apparition publique.

Le lendemain, George Taylor confie à Clark Kent le soin d’en découvrir davantage sur Superman. Un peu plus tard, Clark rencontre l’une de ses collègues, Lois Lane, et l’invite à dîner. La soirée se passe bien, jusqu’à ce qu’un certain Butch se montre grossier avec Lois. Afin de préserver son identité secrète, Clark se garde bien d’intervenir, et Lois le quitte en furie, le traitant de minable et de couard. Son taxi est bientôt pris en chasse par Butch et deux de ses amis, et Clark, une nouvelle fois sous l’identité de Superman, les suit. Alors que Butch et ses compères font monter Lois de force dans leur voiture, Superman apparaît et leur fait une démonstration de ses pouvoirs en bondissant au-dessus d’eux, leur courant après, et enfin en soulevant la voiture avant de l’écraser contre un rocher. Puis il attrape Butch et l’accroche en haut d’un poteau électrique. Enfin il prend Lois dans ses bras et, en quelques bonds surhumains, la dépose à un arrêt de bus.

Le lendemain, lorsque Lois parle à Taylor de sa rencontre avec Superman, celui-ci refuse de la croire. Clark Kent s’excuse pour son comportement de la veille, mais Lois lui affiche le plus grand mépris.


Commentaires :

Début d’une nouvelle série, consacrée aux origines des héros DC. Dans un article qui conclut ce premier numéro, Roy Thomas explique plus en détail le concept de Secret Origins : la moitié des épisodes – les impairs – sera consacrée aux origines des héros DC du Golden Age (Superman ici, Captain Marvel dans le #3) tandis que l’autre moitié mettra en scène les origines de personnages plus récents (le #2 marquera les véritables débuts du nouveau Blue Beetle, déjà aperçu lors de Crisis on Infinite Earths). Cette formule ne durera que six mois avant d’être sensiblement remaniée.

A tout seigneur tout honneur, c’est au héros par qui tout a commencé que ce premier numéro est consacré. Le récit s’inspire donc en grande partie d’Action Comics #1. Thomas, Boring & Ordway proposent une réécriture très fidèle de cet épisode mythique, qu’ils reprennent presque case par case (voir ci-dessous). La première partie du récit cependant, qui conte l’histoire de Kal-L depuis la destruction de Krypton jusqu’à la mort de ses parents, est d’inspiration plus récente, pour l’essentiel Superman #53 de juillet 1948, premier récit détaillant les origines du personnage.


L’original de 1939, par Siegel & Schuster…


Et le remake de 1986, par Thomas, Boring & Ordway.

Cette histoire offre donc une synthèse plutôt réussie des premiers pas de Superman, d’autant plus agréable que le trait du vétéran Wayne Boring est joliment mis en valeur par l’encrage d’Ordway. Un bel hommage à un personnage dont Crisis on Infinite Earth a marqué la remise au placard.
  #2  
Vieux 08/07/2006, 11h21
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Secret Origins #2
Mai 1986

Echoes of Future Past ! (23 pages)

Scénario : Len Wein.
Dessin & encrage : Gil Kane.
Couverture : Gil Kane & Ricardo Villagran.

Traduction : in Les Défenseurs n°11, Arédit, mai 1987.


Résumé :

Professeur d’archéologie à la Midwestern Univresity, Daniel Garrett vient de faire une découverte majeure en Egypte : la tombe du pharaon Kha-Ef-Re. Garrett décide de fêter l’événement au Caire en compagnie de son assistante, le docteur Luri Hoshid. Mais en route leur avion est pris pour cible par les troupes rebelles du général Amenhotep, qui prétend être le dernier descendant des pharaons. Ils arrivent néanmoins sains et saufs au Caire, et le hasard veut qu’au restaurant où ils se rendent se trouve à une table voisine Amenhotep. Garrett le prend à parti, mais lui et Luri doivent s’enfuir lorsque les hommes du général s’en mêlent.



Le lendemain, Garrett et Hoshid pénètrent dans la pyramide. Sur le sarcophage de Kha-Ef-Re, Garrett trouve un scarabée bleu (en anglais : blue beetle). Lorsqu’il le prend, son esprit semble soudain quitter son corps et il fait soudain face à un être divin, qui lui révèle que le scarabée qu’il a pris lui donne désormais le pouvoir de lutter contre le mal où qu’il se trouve.



Daniel Garrett reprend ses esprits au moment où le général Amenhotep approche de la pyramide à bord d’un avion de chasse et lance une bombe sur le bâtiment. Garrett prononce deux mots, ‘Kaji Dha’, et se trouve subitement vêtu du costume de Blue Beetle. Au même moment, la momie de Kha-Ef-Re sort de sa tombe et se met à grandir. Grâce aux pouvoirs que lui a transmis le scarabée bleu, Blue Beetle va vaincre très vite la momie. De retour en occident, Blue Beetle va poursuivre sa lutte contre le mal durant de nombreux mois, avant de disparaître de la circulation.



Quelques années plus tard, Daniel Garrett reçoit la visite de l’un de ses anciens élèves, Ted Kord. Le jeune homme craint d’avoir condamné le monde. Brillant électronicien, il a passé des semaines à aider son oncle Jarvis sur un projet scientifique dont il ignore le but. Un soir, alors qu’il vient juste de quitter le laboratoire, un violent incendie éclate. Des décombres, les pompiers sortent le corps carbonisé de Jarvis. En fouillant les ruines, Ted découvre une valise intacte à l’intérieur de laquelle se trouve un film. C’est après l’avoir regardé qu’il se rend chez Daniel Garrett et le lui fait voir à son tour. Le film montre des robots de combat créés par Jarvis. Ces premiers modèles souffrent de certains défauts, mais Ted Kord a compris que les travaux qu’il a effectué pour son oncle ont fait de ces robots des machines de guerre parfaites. Ted est persuadé que son oncle a simulé sa mort, et a besoin de l’aide de Garrett pour trouver son repère secret, sur l’île de Pago.



A peine Daniel Garrett et Ted Kord ont-ils posé le pied sur l’île de Pago qu’ils sont capturés par un groupe de robots et conduits devant Jarvis. Celui-ci compte utiliser ses robots pour conquérir le monde. Daniel Garrett se transforme en Blue Beetle et s’attaque aux robots. Pour se débarrasser du héros, Jarvis n’hésite pas à déclencher le système d’autodestruction de ses robots. La déflagration est effroyable. En protégeant Ted Kord, Blue Beetle est frappé de plein fouet. Mourant, il demande au jeune homme de poursuivre son combat, avant que le sol ne se dérobe sous lui et qu’il ne disparaisse dans une faille.



De retour chez lui, Ted Kord se demande comment tenir la promesse qu’il a faite à Daniel Garrett. L’amulette du scarabée bleu a disparu en même temps que le héros et le jeune homme n’a aucun super-pouvoir. Son premier projet est la construction d’un véhicule en forme de scarabée, capable aussi bien de voler que de naviguer sous l’eau. Puis il met au point un costume doté de quelques gadgets, dont un pistolet projetant des éclairs lumineux. Le nouveau Blue Beetle est né.



Commentaire :

En prologue à la nouvelle série régulière qui démarrera le mois prochain, Len Wein revient sur les origines du premier Blue Beetle et présente le nouveau porteur du costume. On avait déjà aperçu Blue Beetle lors de Crisis on Infinite Earth, mais cet épisode marque ses véritables débuts. Ted Kord et cette nouvelle version du Blue Beetle ne sont pas une création de Len Wein, il s’agit en fait de la recréation que fit du personnage Steve Ditko au milieu des années 60. Une version débarrassée de tous les éléments mystiques attachés au personnage initialement.
  #3  
Vieux 23/07/2006, 14h59
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Secret Origins #3
Juin 1986

Captain Marvel (22 pages)

Scénario : Roy Thomas (d’après une histoire de Bill Parker)
Dessin : Jerry Bingham.
Encrage : Steve Mitchell.
Couverture : Jerry Bingham.

Non traduit.

Résumé :

Fawcett City, 1939. Billy Batson est un petit vendeur de journaux à la criée. Sans famille, il vit dans le métro. Un mystérieux homme vêtu de noir va l’inviter à le suivre dans une station désaffectée. Ensemble, ils vont prendre un métro ne ressemblant à aucun autre, et arriver dans une caverne. Billy est accueilli par un vieillard, assis sur un trône de pierre. Au-dessus de lui, un bloc de béton de plusieurs tonnes, uniquement retenu par un mince fil.



Le vieillard fait apparaître un éclair qui va graver sur une dalle le mot SHAZAM, acronyme composé du nom de six divinités grecques : Salomon, Hercule, Atlas, Zeus, Achille et Mercure. Le vieil homme, qui sait tout de la vie de Billy – notamment comment, après la mort de ses parents, son oncle s’est emparé de la fortune familiale, ne lui laissant rien – lui demande de prononcer le mot. Lorsqu’il s’exécute, Billy se transforme en un adulte doté du pouvoir des six dieux : la sagesse de Salomon, le force d’Hercule, l’endurance d’Atlas, la puissance de Zeus, le courage d’Achille et la vitesse de Mercure. Il est désormais Captain Marvel. Lorsqu’il prononce une nouvelle fois le mot SHAZAM, il redevient Billy Batson. Au même moment, le bloc de béton tombe sur le vieil homme, et Billy se retrouve à l’entrée du métro sans savoir comment. Il finit par conclure qu’il a rêvé tout cela.



Le lendemain, un gros titre fait la une des journaux : un savant fou menace de brouiller toutes les transmissions radios si on ne lui remet pas cinq millions de dollars. Parmi ses clients, Billy repère deux hommes suspects qu’il soupçonne d’être mêlés à cette demande de rançon. Il les suit jusqu’à un immeuble cossu, mais le portier lui barre l’accès. Il se rend alors chez Sterling Morris, président de la radio Whiz. Celui-ci ne croit pas un mot de ce qu’il lui raconte. Billy obtient néanmoins la promesse de Morris de l’embaucher dans sa radio si il parvient à démasquer les criminels.

Mais Billy n’a aucun moyen d’accéder à l’immeuble où se terrent les criminels. Sans trop y croire, il prononce le mot SHAZAM, et se transforme aussitôt en Captain Marvel. D’un bond il atteint l’immeuble.



Depuis l’extérieur de l’appartement, il surprend les deux bandits en conférence via un téléviseur avec leur employeur, le docteur Sivana. Celui-ci leur annonce que la rançon n’a pas été payée, et leur demande de mettre leur plan à exécution. Alors que l’un des criminels s’apprête à baisser un interrupteur qui va bloquer toutes les transmissions radio, Captain Marvel intervient.



Captain Marvel s’avère être un lutteur à la force surhumaine, et même les balles rebondissent sur lui. L’un des criminels tente de s’enfuir en prenant l’ascenceur, mais Captain Marvel arrête la cabine et la fait remonter en tirant sur le cable. Il finit par ligoter les deux hommes et annonce au docteur Sivana, toujours à l’écran, qu’il le retrouvera bientôt. Puis il redevient Billy Batson et appelle Sterling Morris. Ce dernier respectera sa part du marché et embauchera Billy en tant que présentateur radio.



Commentaires :

Une réécriture très fidèle de la première apparition de Captain Marvel, parue en 1940 sous la plume de Bill Parker et le crayon de C.C. Beck. Au dessin on retrouve Jerry Bingham, malheureusement encré par Steve Mitchell, dont le style ne convient pas du tout à celui du dessinateur. Du coup, on conseillera plutôt aux intéressés de jeter un œil sur la version originale plutôt que sur celle-ci.
  #4  
Vieux 18/10/2006, 14h54
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Secret Origins #4
Juillet 1986

The Secret Origin of Firestorm, the Nuclear Man ! (22 pages)

Scénario : Gerry Conway.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Pablo Marcos.
Couverture : Al Milgrom.

Non traduit.

Résumé :

Le professeur Martin Stein se remémore son passé et ce qui l’a conduit à devenir, avec Ronnie Raymond, Firestorm.

Au début des années 60, Martin Stein était un étudiant particulièrement doué, mais il était régulièrement la cible de quelques brutes du campus, en particulier Brad Baxter, capitaine de l’équipe de football universitaire. Lorsque Baxter lui demanda de le laisser copier sur ses réponses lors de l’examen final de maths, Martin lui donna volontairement de fausses réponses. En découvrant les résultats, Baxter le roua de coups, sous les yeux des autres étudiants dont aucun n’intervint pour faire cesser le carnage.



Après cette mésaventure, Martin Stein se plongea davantage encore dans le travail et termina brillamment ses études. Il fut rapidement embauché par S.T.A.R. et rencontra une jeune femme, Clarissa, qu’il épousa sur un coup de tête. Leur mariage ne dura que quelques années, Clarissa le quitta lorsqu’il ne put plus subvenir financièrement à ses besoins exorbitants.

Martin Stein quitta S.T.A.R. pour la Hudson Power Company, pour laquelle il réalisa les plans d’une centrale nucléaire entièrement automatisée, projet qui lui valut le prix Nobel. La construction de la centrale ne se fit pas sans mal, les manifestations se multipliant autour du site. Dans le même temps, Stein commença à boire de plus en plus. Son assistant, Danton Black, va réaliser au cours d’une soirée que Stein est alcoolique, et va tenter de le faire chanter. Black, qui arrondissait ses fins de mois en faisant du trafic d’uranium, va se faire licencier sans ménagement. Mais il va intenter une procédure en justice qui va ajourner l’inauguration de la centrale.



Martin Stein va décider de passer outre et mettre en marche la centrale. Malheureusement pour lui, au même moment, un groupe de manifestants va réussir à s’introduire dans l’usine. Leur leader, un dénommé Earhart, a prévu de faire tout exploser. L’un des manifestants, Ronnie Raymond, va tenter de s’interposer, mais il connaîtra le même sort que Martin Stein : l’explosion va les transformer radicalement et faire d’eux Firestorm, l’homme nucléaire.



Commentaires :

Gerry Conway revient sur les origines du personnage qu’il a créé (en compagnie d’Al Milgrom) et plonge un peu plus loin dans son passé. Le résultat n’est pas bouleversant d’originalité, surtout dans sa première partie (le surdoué malmené par la brute). Par la suite, le scénariste donne à voir l’évolution du personnage qui l’amènera inéluctablement à l’accident responsable de sa métamorphose.

Classique également le travail du vétéran George Tuska, sans génie mais jamais désagréable. Le résultat final reste tout de même à réserver aux inconditionnels du personnage ou des auteurs.
  #5  
Vieux 17/12/2006, 00h49
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Secret Origins #5
Août 1986

The Crimson Avenger (21 pages)

Scénario : Roy & Dann Thomas.
Dessin : Gene Colan.
Encrage : Mike Gustovich.

Couverture : Gene Colan & Mike Gustovich (?)

Non traduit.

Résumé :

A 25 ans, Lee Travis est le propriétaire d’un journal, le Globe Leader. Il rencontre à son bureau Claudia Barker, journaliste au Downtowner, venue l’interviewer. Lee Travis lui parle de ses origines, comment son grand-père a financé ses études lorsque ses parents ont tout perdu durant la Grande Dépression, son engagement en 1936 dans les Brigades Internationales en Espagne, où il fut blessé, puis, à la mort de son grand-père, son entrée au Globe Leader, qu’il dirige depuis six mois.



Le soir même, veille de Halloween, Lee Travis est invité à un bal masqué devant recueillir des fonds pour venir en aide à la Chine, en guerre contre le Japon. Travis évoque le sujet avec Wing, son chauffeur d’origine chinoise, que la situation dans son pays natal inquiète beaucoup.

La secrétaire de Lee Travis lui a commandé un costume de bandit de grands chemins, avec cape, masque et chapeau. Pour rendre plus réaliste le déguisement, Wing prête à Travis le revolver qu’il garde toujours dans sa voiture.



Tandis que la fête bat son plein, une femme fait irruption dans la salle en hurlant : elle vient d’entendre à la radio que les Martiens ont atterri et sont dans le New Jersey. Claudia Barker, présente elle aussi à la soirée, calme rapidement tout le monde en annonçant qu’il ne s’agit que d’une adaptation radiophonique de la Guerre des Mondes de H.G. Wells, réalisée par Orson Welles. Le calme revient, jusqu’à ce qu’un garde de la soirée arrive et annonce que des Martiens se trouvent tout près. Personne ne le prend au sérieux, jusqu’à ce que quatre Martiens fassent leur apparition et abattent le garde avec un lance-flammes !



Les Martiens réclament que les invités leur remettent tous leurs biens précieux. Lorsque l’un d’entre eux s’empare du briquet en or de Claudia Barker, celle-ci réagit immédiatement et se jette sur lui. Elle est abattue d’une rafale de mitraillette. L’un des Martiens retire alors son masque, révélant un visage tout ce qu’il y a de plus humain, puis toute la bande s’enfuit en emportant leur butin.

Lorsque Lee Travis se penche sur le corps de Claudia Barker, celle-ci lui dit une phrase en latin, ‘Qui vindicet ibit’, avant de mourir. Travis rejoint sa voiture, où l’attend Wing, et prend les criminels en chasse. Une course poursuite s’engage. Les faux Martiens comptent profiter de la panique créée par l’émission de Welles pour échapper à la police. Mais Wing et Travis les rattrapent et parviennent à faire sortir leur voiture de la route. La poursuite continue à pieds, mais Travis, aidé de Wing, parvient à arrêter les criminels. Néanmoins, l’un d’eux parvient à récupérer son arme et menace de tuer ses poursuivants. Il est abattu par un fermier qui a lui aussi écouté l’émission de Welles et l’a pris pour un véritable Martien.

Parmi les objets dérobés par les bandits, Lee Travis retrouve le briquet de Claudia Barker, sur lequel figure l’inscription ‘Quid vindicet ibit’ (‘Le Vengeur viendra’) ainsi qu’un lieu et une date : Espagne, 1936. Travis comprend que la jeune femme a elle aussi participé à la Guerre Civile espagnole, probablement en tant que journaliste. Il décide de disparaître avant l’arrivée de la police, mais choisit également de s’engager désormais dans la lutte contre le crime sous le nom du Crimson Avenger.



Commentaires :

En fin connaisseur du golden age, Roy Thomas sort ici de l’oubli un personnage assez obscur, apparu pour la première fois dans Detective Comics #20, daté d’octobre 1938. C’est cette date qui a inspiré à Thomas ce récit, puisqu’elle correspond à la retransmission de la fameuse adaptation de la Guerre des Mondes par Orson Welles. D’autres évènements historiques de l’époque ont été fort intelligemment ajoutés ici (la Guerre Civile espagnole, l’invasion de la Chine par le Japon), donnant au final une intrigue très réussie.

Les origines du Crimson Avenger n’ayant jamais été révélées, Roy Thomas (avec la complicité de sa femme) a eu la liberté de broder autour des quelques éléments déjà connus du passé de ce personnage (sa position au Globe Leader, son assistant Wing, etc.). Roy Thomas fait de son engagement durant la Guerre Civile espagnole la base de sa carrière de justicier, et donne davantage de profondeur à un personnage qui, à la base, n’est guère plus qu’une copie du Shadow (avant d’adopter un look plus super-héroïque, au sein des Seven Soldiers of Victory).

Cerise sur le gâteau, c’est Gene Colan qui s’est vu confier la mission de mettre ce récit en image. Son trait sombre convient parfaitement à ce récit.


Couverture de Detective Comics #22, l’unique fois où le Crimson Avenger eut droit aux honneurs de la couverture de ce magazine.

A noter enfin qu’à partir du numéro suivant, Secret Origins double de volume. Alors que les premiers numéros de la série étaient consacrés alternativement à un personnage du golden age puis à un personnage récent, désormais chaque numéro proposera (au moins) deux origines.
  #6  
Vieux 17/12/2006, 00h50
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Secret Origins #6
Septembre 1986

Couverture : José Luis Garcia-Lopez.

Batman (23 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Marshall Rogers.
Encrage : Terry Austin.

Non traduit.

Résumé :

En 1924, à la sortie d’un cinéma, Thomas et Martha Wayne sont assassinés par un voleur sous les yeux de leur fils, Bruce. Celui-ci hérite de la fortune familiale, mais jure de venger un jour le meurtre de ses parents.



Bruce Wayne mène des études brillantes. Lors des cours d’arts dramatiques, il fait la connaissance de Julie Madison. Rapidement, les deux jeunes gens vont avoir une liaison. Mais leurs études terminées, Julie part tenter sa chance à Broadway, tandis que Bruce regagne Gotham City, où il compte entrer dans la police, un métier que Julie juge trop dangereux pour accepter de s’engager à long terme avec lui.

Bruce Wayne se demande s’il est vraiment fait pour devenir policier. Il décide de mettre ses compétences à l’épreuve, mais choisit d’agir masqué, au cas où les choses tourneraient mal. L’irruption soudaine d’une chauve-souris dans son salon lui donne l’idée du costume qu’il portera, costume qu’il fait fabriquer aussitôt par deux tailleurs (après avoir pris soin de se déguiser).



Sa première arrestation ne se passe pas très bien : le truand qu’il tente d’arrêter lui fait croire qu’il s’est brisé la jambe, puis le matraque avant de s’enfuir. Batman le poursuit dans un entrepôt, où le truand le capture à l’aide d’un filet. Ligoté, Batman parvient néanmoins à se défaire de ses liens et finit par arrêter le truand. Il l’attache à un lampadaire et laisse sur lui un mot, signé Batman, à l’attention de la police.



Le lendemain, Bruce Wayne rend visite au commissaire Gordon, qui lui parle de l’arrestation de la veille. Leur discussion est interrompue par un appel téléphonique. Gordon apprend que David Lambert, un entrepreneur dans le domaine des produits chimiques, a été assassiné. Il propose à Wayne de l’accompagner sur les lieux du crime.

C’est John Lambert, le fils de l’industriel, qui a trouvé le corps, poignardé. Certains indices laissent penser qu’il pourrait être coupable, mais Gordon reçoit un coup de fil de Steve Crane, l’un des anciens associés de Lambert. Celui-ci déclare que Lambert lui avait dit avoir reçu une menace de mort la veille. Et lui-même vient d’en recevoir une à son tour. Il demande la protection immédiate de la police. A peine a-t-il raccroché qu’il est assassiné.



Bruce Wayne quitte le commissaire Gordon pour se rendre de son côté chez Steve Crane, sous l’identité de Batman. Il arrive trop tard pour empêcher le meurtre de Crane, mais tombe sur ses assassins. Il trouve sur eux les papiers qu’ils ont dérobés à leur victime, et réalise que quelqu’un d’autre est en danger de mort.



Cette autre personne est Paul Rogers, lui aussi ancien associé de John Lambert. Il se rend chez Alfred Stryker, également autrefois en partenariat avec Lambert, pour l’informer de la série de meurtre. Il est accueilli par Jennings, l’assistant de Stryker, qui l’assomme aussitôt et le conduit dans le laboratoire de la propriété pour l’y tuer. Mais Batman fait son apparition et arrête le tueur à temps. Stryker arrive peu après, et découvre ce qui vient de se passer. En réalité, c’est lui l’instigateur de ces meurtres, et il tente de se débarrasser de Rogers. Mais Batman l’en empêche et le maîtrise. Il a découvert grâce aux papiers récupérés sur les meurtriers de Crane que Stryker avait signé un contrat secret avec chacun de ses anciens associés pour racheter leurs parts. N’ayant plus d’argent pour les payer, Stryker a décidé de les éliminer.

Profitant d’un moment d’inattention de Batman, Stryker tente de lui échapper, mais il tombe accidentellement dans une cuve d’acide. L’affaire réglée, Batman disparaît avant l’arrivée de la police.



De retour chez lui, Bruce Wayne appelle Julie Madison, et lui annonce qu’il lui rendra visite à New York la semaine prochaine. Il lui dit également qu’il a abandonné l’idée de devenir policier, comme elle le lui avait demandé. Désormais, c’est sous l’identité de Batman que Bruce Wayne luttera contre le crime…



Commentaires :

Classique parmi les classiques, les origines de Batman ont été narrées un nombre incalculable de fois. Roy Thomas s’inspire ici des différentes versions parues précédemment, tout en y apportant sa touche personnelle en la personne de Julie Madison. Le personnage était déjà apparu auparavant (entre Detective Comics #31 & 49) mais ne jouait aucun rôle dans les origines de Batman. Roy Thomas l’utilise ici pour expliquer pourquoi Bruce Wayne a choisi de combattre le crime masqué plutôt que d’entrer dans la police. Ce détail excepté, le récit de Thomas est tout à fait classique.

Au dessin, on retrouve avec plaisir Marshall Rogers, auteur avec Steve Englehart de quelques unes des plus belles pages de la carrière de Batman. Ses planches ici n’ont pas tout à fait la beauté et l’élégance de celles qu’il signa presque dix ans plus tôt dans les pages de Detective Comics, elles sont néanmoins dans l’ensemble fort réussies, et sa mise en page est comme souvent extrêmement inventive.


Halo : Fallen Angel (22 pages)

Scénario : Mike W. Barr.
Dessin & encrage : Dick Giordano.

Non traduit.

Résumé :

Halo se rend sur la tombe de Samuel et Margaret Harper, puis dans leur maison, désormais inhabitée. Alors qu’elle circule de pièce en pièce, elle entend quelqu’un s’introduire furtivement dans la maison. Elle prend l’intrus par surprise, et découvre qu’il s’agit de Looker. Katana, s’inquiétant pour Halo, l’a envoyée à sa recherche. Lorsque Looker demande à Halo qui sont les Harper, celle-ci décide de lui raconter ses origines.



Violet Harper, la fille de Samuel et Margaret, était un enfant particulièrement méchant et caractériel. Excellente élève grâce à sa mémoire photographique, elle passait pourtant son temps à faire les quatre cent coups. Un jour, elle rencontra Mark Denninger, un petit voyou avec qui elle va avoir une liaison. Un soir, alors qu’ils circulaient à moto, ils tombent sur un accident de voiture. Le conducteur va donner à Violet un attaché-case. Lorsqu’elle va découvrir les documents qu’il contient, elle va les mémoriser avant de les détruire – et laisser le conducteur mourir dans l’explosion de son véhicule.


Violet Harper découvre comment faire aboyer un chat : un bidon d’essence, une allumette, et… WOOF !

Les documents contenaient la formule d’une sorte d’héroïne de synthèse. Après avoir découvert que le créateur de cette formule travaillait pour Tobias Whale, truand notoire et ennemi de Black Lightning, elle va tenter de lui revendre la formule. Whale va ordonner l’exécution de Violet et Mark, mais ceux-ci vont fuir pour l’Europe, espérant trouver là-bas un acquéreur pour la formule.

A Paris, Syonide, un tueuse travaillant pour Whale, va retrouver leur trace. Elle va tomber sur Mark Denninger, en pleine overdose. Avant de mourir, il aura le temps d’accuser Violet de lui avoir fait l’injection fatale. Syonide va poursuivre sa traque, et retrouver Violet en Markovie, où elle va la tuer d’une balle empoisonnée.



Au moment de la mort de Violet Harper, une sorte d’arc-en-ciel surgi de nulle part va frapper le corps. Quelques secondes plus tard, Batman arrive sur les lieux et découvre le corps de Violet, entouré d’un halo lumineux. Violet ouvre alors les yeux et, paniquée, attaque Batman, avant de s’effondrer, inconsciente.

Looker ayant de plus en plus de mal à comprendre le récit que lui fait son amie, Halo lui révèle alors qu’elle est une Aurakle, une créature céleste apparue avant le Big Bang. Contrairement à ses semblables, elle a été fascinée par l’humanité lorsqu’elle l’a découverte. Témoin invisible durant des millénaires, sa condition a changée le jour où toutes les planètes du système solaire se sont trouvées dans le même alignement, phénomène rarissime. C’est ce jour-là que l’Aurakle s’est trouvée projetée dans le corps de Violet Harper.



Bruce Wayne accueillit Halo chez lui, où Katana s’occupa d’elle. Halo n’avait alors aucun souvenir de sa vie passée, mais Batman retrouva la trace des Harper. Halo leur rendit visite. Durant son séjour chez eux, Syonide retrouva sa trace et l’attaqua. Halo fut sauvée par Samuel Harper, mais lui et son épouse furent tués par Syonide – qui périt elle aussi.



Avec l’aide du docteur Jace, Halo commença à se souvenir de sa vie lorsqu’elle était une Aurakle. C’est alors que les autres Aurakles firent leur apparition et tentèrent de l’emmener avec eux. Mais Halo était liée à tout jamais au corps de Violet Harper, sans espoir de retrouver sa forme initiale.

L’histoire de Halo achevée, Looker lui donne une enveloppe que lui a remise Katana. A l’intérieur se trouve le certificat de naissance de Violet Harper. Elle réalise alors que c’est aujourd’hui son anniversaire, son premier en quelque sorte. Looker a également apporté un autre cadeau de la part de Katana : un nouveau costume, qu’elle essaie aussitôt.


Commentaires :

Pas grand chose de nouveau par rapport aux origines du personnage telles que Mike W. Barr les a déjà racontées dans Batman and the Outsiders. A noter seulement le nouveau costume adopté par Halo à partir de cet épisode.

L’intérêt de cet épisode vient davantage de la prestation de Dick Giordano, tout à fait réussie.
  #7  
Vieux 17/12/2006, 00h51
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Secret Origins #7
Octobre 1986

Couverture : Brian Bolland.

Guy Gardner : the Secret Origin of Green Lantern (18 pages)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Ernie Colon.
Encrage : Rodin Rodriguez.

Non traduit.

Résumé :

Lorsque le vaisseau d’Abin Sur s’est écrasé sur terre, le Green Lantern a, avant de mourir, chargé son anneau de trouver un être humain méritant de lui succéder. L’anneau n’a pas détecté une mais deux personnes : Hal Jordan et Guy Gardner. Ce dernier est alors professeur d’éducation physique à Baltimore. Ne pouvant les départager, l’anneau choisira finalement celui se trouvant le plus près du lieu du crash : Hal Jordan.



Quelques années plus tard, les Gardiens révèleront à Hal Jordan l’existence de Guy Gardner. Il lui rendra visite, sans lui révéler qu’il a failli devenir Green Lantern.

Deux ans plus tard, alors que Guy Gardner accompagne un groupe d’enfants en colonies de vacances en Californie, un tremblement de terre fait s’effondrer un pont que leur bus s’apprêtait à emprunter. Les enfants parviennent à quitter le véhicule pour se mettre à l’abri, à l’exception d’une petite fille, paniquée. Guy Gardner tente de lui venir en aide, mais est violemment percuté par le bus et tombe dans le vide. Lui et la petite fille sont rattrapés in extremis par Green Lantern, mais Gardner est grièvement blessé. Il passera plus de six mois à l’hôpital.



Enfin remis de ses blessures, il rencontre dans une fête foraine une diseuse de bonne aventure, Kari Limbo. Il ne prête guère attention à ce qu’elle lui révèle de son avenir (bien que tout ou presque finira par se révéler exact), mais tombe amoureux de la jeune femme.



Green Lantern va reprendre contact avec Guy Gardner lorsqu’il devra quitter la Terre et se rendre sur Oa pour faire vérifier son anneau. Il lui révèle alors qu’il est Hal Jordan, et que seul le destin a fait que c’est lui qui est devenu Green Lantern plutôt que Guy. Enfin, il lui remet un anneau, faisant officiellement de lui un Green Lantern. Malheureusement, lorsqu’il voudra recharger son anneau en utilisant la batterie de Hal Jordan, celle-ci explosera, projetant Guy Gardner dans le monde de Qward.

Croyant Guy Gardner mort, Hal Jordan, à son retour sur Terre, va annoncer la nouvelle à Kari Limbo. Il va finalement découvrir où il se trouve, et le sauver des griffes de Sinestro. Mais Guy Gardner a souffert de graves lésions cérébrales, qui vont le laisser à l’état de mort-vivant durant plusieurs années.



Commentaires :

Par rapport au rappel des origines de Guy Gardner parues quelques mois plus tôt dans Green Lantern, ce récit n’apporte pas grand chose de plus. De plus, Ernie Colon signe ici une prestation très décevante, et l’encrage de Rodin Rodriguez n’arrange rien.


Sandman (22 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Mike Bair.
Encrage : Steve Montano.

Non traduit.

Résumé :

Le 30 avril 1939, le maire de New York inaugure l’Exposition Universelle, lorsqu’il est interrompu dans son discours par l’irruption d’un homme masqué qui sème la panique parmi la sécurité. Le personnage, qui se fait appeler le Phantom of the Fair, est insensible aux balles que lui tirent dessus les gardiens. Après avoir annoncé au micro qu’il compte troubler le bon déroulement de l’Exposition, il disparaît comme il est venu. Le maire Laguardia décide d’accroître la sécurité sur le site, d’autant plus que le roi et la reine d’Angleterre doivent visiter l’Exposition le lendemain.



Wesley Dodds déjeune en compagnie de son ami Lee Travis, le propriétaire du Globe Leader. Ils évoquent la situation internationale tendue, et s’interrogent sur l’identité et les activités du Crimson Avenger (Wesley ignore que Lee est le Crimson Avenger) et du Phantom of the Fair. De retour chez lui, Wesley continue de réfléchir au problème, et décide d’enquêter lui-même. Il revêt un masque à gaz, une cape et un chapeau, et décide d’adopter un nom de code : Sandman.



Le roi George VI et la reine Elizabeth traversent New York au milieu d’une foule immense. L’événement est d’importance, c’est la première fois qu’un souverain anglais se rend aux Etats-Unis, et il est même retransmis en direct sur les quelques postes de télévision que les plus fortunés ont pu s’offrir. Arrivés à l’Exposition, en compagnie du maire Laguardia, ils assistent à la démonstration d’un robot commandé à distance et baptisé Elektro.



Sandman assiste à la scène, et découvre bientôt que le Phantom of the Fair est lui aussi présent sur les lieux. Mais il doit se désintéresser de lui lorsqu’Elektro échappe au contrôle de son créateur et menace de s’attaquer au couple royal. Sandman fait alors irruption sur la scène et tombe à pieds joints sur le robot. Celui-ci, en raison de sa masse, est incapable de se relever. La reine Elizabeth remercie le Sandman pour son intervention, avant qu’il ne s’éclipse.



Au-dessus de la scène, Sandman découvre le corps inanimé d’un garde. Et presque au même moment il tombe sur celui qu’il soupçonne d’être le responsable de l’attaque contre le roi et la reine : le Crimson Avenger. Celui-ci se défend d’être coupable de quoi que ce soit, affirmant que le seul coupable est le Phantom of the Fair, mais Sandman refuse de l’écouter. Dans leur lutte, Sandman arrache son masque au Crimson Avenger. Il reconnaît aussitôt, stupéfait, le visage de son ami Lee Travis. Ayant enfin compris qu’il a fait fausse route, Sandman retire lui aussi son masque.



Tandis que les deux amis se remettent de leur surprise, le Phantom of the Fair passe à l’action et surgit sur scène, où il relève Elektro et lui ordonne d’attaquer le couple royal. Sandman et Crimson Avenger s’interposent, mais le Phantom possède une force surhumaine. Crimson Avenger est rapidement mis hors combat, mais Sandman réussit à faire tomber Elektro sur le Phantom of the Fair. Malgré le poids du robot, le Phantom réussit à s’extraire de sous sa carcasse, mais préfère battre en retraite que poursuivre le combat. Une nouvelle fois, Sandman reçoit les remerciements d’Elizabeth et George VI, puis s’en va. Le Crimson Avenger a lui aussi disparu, mais il a laissé un cadeau pour Sandman : son pistolet à gaz, qui deviendra désormais son arme de prédilection.



Commentaires :

Comme pour les origines du Crimson Avenger, on sent que Roy Thomas a pris un plaisir immense à concocter cette histoire. Ingrédients principaux : le contexte politico-social de l’époque (la New York World’s Fair, la visite du couple royal en Amérique, les premiers pas de la télévision, et bien évidemment le contexte international explosif) et les héros du golden age (outre les principaux acteurs, nombre d’autres personnages font ici une apparition, sous leur identité civile, de Starman à Johnny Quick en passant par Tarantula ou Dr. Midnite).

Au dessin, Michael Bair, dont il doit s’agir de l’un des premiers travaux professionnels. La qualité de son trait varie d’une planche à l’autre, mais il pallie cette faiblesse par un mise en page dynamique et inventive. Le résultat vaut en tous cas le coup d’œil.
  #8  
Vieux 17/12/2006, 00h52
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Secret Origins #8
Novembre 1986

Couverture : Steve Lightle.

Shadow Lass : The Shadow of the Past (22 pages)

Scénario : Paul Levitz.
Dessin & encrage : Tom Mandrake.

Non traduit.

Résumé :

Sur Talok VIII, les habitants d’une cité sont assiégés par les Yakka-Mahor, leurs ennemis jurés. La cité a toujours eu un champion pour la défendre, mais celui-ci, Sarven Mallor, est mort. On recherche alors l’un de ses descendants, sa petite-fille, Tasmia. Elle accepte de devenir la championne de la cité.



Tasmia doit quitter la cité pour découvrir le secret qui permettait à Sarven Mallor de commander les ombres. Elle part donc dans le désert, avec pour seule aide une boussole que lui a transmis son grand-père autrefois. Le chemin est long et difficile mais, après des jours de marche, Tasmia atteint une région où la lumière semble disparaître sous les ombres. A bout de force, elle croit tomber dans une embuscade, mais le nouvel arrivant n’est qu’un petit garçon. Tasmia s’évanouit.



A son réveil, Tasmia raconte son histoire au petit garçon, baptisé Grev. Celui-ci lui apprend que Sarven Mallor était également son grand-père. Ne sachant lequel des deux doit hériter des pouvoirs de leur grand-père, ils décident de faire cause commune. Grev conduit Tasmia dans un lieu secret, un caverne où se trouve un autel dédié à leurs ancêtres.

A l’intérieur, dans une obscurité quasi-totale, Tasmia et Grev ont une vision irréelle, celle de leur grand-père et de tous leurs ancêtres, qui s’adressent à eux. Sarven Mallor leur révèle qu’ils possèdent tous deux en eux le pouvoir de commander aux ombres, et leur raconte l’histoire des origines de leur lignée.



Autrefois, les habitants de Talok VIII vivaient sous le joug des Rois des Etoiles. Un groupe de quelques hommes parvint à s’introduire dans leur forteresse. Malgré les défenses mises en place, l’un d’entre eux, Mallor, parvint à atteindre le cœur du sanctuaire, où se trouvait le globe duquel les Rois des Etoiles tiraient toute leur puissance. Acculé par ses adversaires, il détruisit le globe, causant une gigantesque explosion. La forteresse fut détruite, mais Mallor survécut miraculeusement. A son réveil, il découvrit qu’il pouvait commander les ombres à sa guise, devenant ainsi le premier d’une longue lignée de champions.



Son récit achevé, Sarven Mallor révèle aux enfants que c’est grâce à leurs pouvoirs qu’ils ont pu invoqué son esprit et celui de leurs ancêtres. Puis il disparaît, après leur avoir demandé de se montrer dignes de leur lignée.

Tasmia retourne seule à la cité, et se rend au camp des Yakka Mahor, où elle fait une démonstration de ses pouvoirs. Les assiégeants plient aussitôt bagage et disparaissent. Tasmia est ensuite accueillie en ville en héros.



Quelques années plus tard, Talok VIII entrera en contact avec les Planètes Unies. Tasmia fera partie de la première délégation à se rendre sur Terre. Mais durant son séjour, tout contact avec Talok VIII est coupé. La Faute aux Fatal Five, qui viennent d’envahir la planète. Avec l’aide de quelques membres de la Legion of Super Heroes, Tasmia, désormais rebaptisée Shadow Lass, vainc les Fatal Five. Elle est immédiatement admise au sein de la Légion. De son côté, son cousin Grev devient le nouveau champion de Talok VIII.



Commentaires :

Un récit de space-fantasy classique mais agréable, avec sa jeune héroïne chargée d’accomplir sa destinée et de devenir la championne de son monde. En talentueux disciple de Gene Colan, Tom Mandrake fait des merveilles sur ce récit, en particulier dans la scène du flashback, de toute beauté.


Doll Man (16 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin & encrage : Murphy Anderson.

Non traduit.

Résumé :

Darrel Dane, un chimiste génial, travaille, avec l’aide de son beau-père, le professeur Roberts, à la mise au point d’une potion permettant de réduire la taille d’un être vivant. Il tente avec succès l’expérience sur un rat de laboratoire, malheureusement l’animal est mangé par le chat de la famille avant que Dane ait pu l’analyser. Finalement, après une ultime modification dans sa formule, il décide de tenter l’expérience sur lui-même. Et ça fonctionne !



Malgré sa taille minuscule, Darrel Dane est aussi fort, voire plus fort qu’avant. Mais sa potion semble l’avoir rendu extrêmement agressif, et lorsque le professeur Roberts tente de l’étudier de plus près, Darrel le met K.O. d’un coup de poing.

Martha, la fiancée de Darrel et la fille du professeur Roberts, retrouve ce dernier, inconscient, dans le laboratoire. Lorsqu’il retrouve ses esprits, Roberts lui raconte ce qui est arrivé. Darrel assiste à la scène, assis sur une étagère. Il semble avoir retrouvé ses esprits et son calme. Mais il ignore quand et même si sa formule cessera bientôt de faire effet. Martha lui confectionne un costume à sa taille.



Le professeur Roberts et Darrel entendent une voiture s’arrêter devant leur maison, et voient Martha monter à bord. La mine patibulaire du conducteur incite Darrel à se lancer à leur poursuite. Il parvient à monter à bord du véhicule avant qu’il ne redémarre. En écoutant leur conversation, il comprend que l’homme fait chanter Martha et lui réclame de l’argent en échange d’une lettre d’elle qu’il a en sa possession. Mais l’homme ne semble pas vouloir se contenter de l’argent de Martha, il préfèrerait qu’elle le paie en nature… Martha se jette sur lui et oblige le maître chanteur à s’arrêter. Puis elle tente de s’enfuir, mais elle trébuche et tombe. C’est alors que Darrel intervient et donne une leçon au truand, qui n’en croit pas ses yeux.



Darrel Dane laisse le maître-chanteur s’enfuir après avoir récupéré la lettre de Martha. Lorsque celle-ci reprend connaissance, Darrel a enfin retrouvé sa taille normale. Il lui rend la lettre, qui date d’avant leur rencontre, sans vouloir connaître son contenu. Néanmoins, Martha lui révèle qu’il s’agit d’une lettre qu’elle a écrit des années plus tôt à l’un de ses anciens professeurs avec lequel elle a eu une brève liaison.



Commentaires :

Roy Thomas signe ici un récit beaucoup plus traditionnel que ceux consacrés au Crimson Avenger et à Sandman. Impression renforcée par le classicisme du trait de Murphy Anderson. Le résultat n’en est pas moins agréable à suivre, et surtout n’est pas dénué d’humour.
  #9  
Vieux 01/06/2007, 12h22
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Secret Origins #9
(Décembre 1986)

The Secret Origin of the Star-Spangled Kid ans Stripesy (16 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : Tom Grindberg.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Tom Grindberg & Pablo Marcos.

Non traduit.

Résumé :

En compagnie de Nuklon et Brainwave Jr., Skyman se remémore ses débuts de super-héros, au début des années 40, sous le nom de Star-Spangled Kid.

L’histoire de Sylvester Pemberton débute le 4 juillet 1941, dans un cinéma de quartier. Un groupe de sympathisants nazis commence à manifester à l’intérieur de la salle. Pemberton décide de les faire taire et se lance dans la bagarre. Un autre spectateur, Pat Dugan, en fait autant. Après quelques échanges de coups, les nazis sont arrêtés par la police. Le calme revenu, Dugan trouve un télégramme tombé de la poche de l’un des nazis. Il se doute qu’il s’agit d’un message codé mais n’en trouve pas le sens et le jette. Pemberton le lit à son tour et comprend rapidement de quoi il s’agit.

Chacun de leur côté, Pemberton et Dugan ont la même idée : se fabriquer un costume inspiré du drapeau américain et s’engager dans la lutte contre le nazisme. Pemberton opte pour le nom de Star-Spangled Kid, Dugan pour celui de Stripesy.



Star-Spangled Kid décrypte sans mal le message figurant sur le télégramme et se rend à un aéroport où des nazis sont en train d’organiser un attentat. Il intervient et met K.O. les saboteurs. Peu après, Stripesy apprend l’information à la radio. Il se rend sur place mais tout est déjà fini et la police embarque les nazis. L’un d’eux pourtant a réussi à échapper aux policiers et quitte discrètement les lieux. Stripesy le repère et le suit. Il arrive dans un club servant de lieu de réunion aux nazis et leur donne une correction.

Les nazis s’inquiètent de l’apparition de ces deux nouveaux héros qui mettent à mal tous leurs plans. Ils lancent une fausse alerte pour les attirer dans un piège et les capturent. Star-Spangled Kid et Stripesy sont enfermés dans une chaufferie. C’est la première fois qu’ils se rencontrent, et chacun accuse l’autre de l’avoir imité. Ils mettent néanmoins assez rapidement leur rivalité de côté et s’entraident pour se libérer. Ils se rendent ensuite à l’endroit où les nazis ont prévu de faire exploser une bombe et arrêtent toute la bande. Réalisant qu’ils travaillent plutôt bien ensemble, ils décident de faire équipe désormais.



Par la suite, Star-Spangled Kid et Stripesy feront partie des Seven Soldiers of Victory et du All-Star Squadron. Quelques années plus tard, les Seven Soldiers of Victory seront vaincus par Nebula Man et envoyés dans une distorsion temporelle d’où les tireront la Justice League. Sur Terre plusieurs décennies se sont écoulées, mais eux n’ont pas vieilli d’un jour. Stripesy décide alors d’abandonner sa carrière de super-héros, tandis que Star-Spangled Kid rejoint la Justice Society puis fonde Infinity Inc.

Le récit de Skyman achevé, Fury rejoint l’équipe, paniquée. Elle annonce que Silver Scarab a disparu.

Commentaire :

Roy Thomas se fait plaisir en nous contant ici les origines de l’un de ses personnages fétiches. Le récit fonctionne bien grâce à la rivalité entre Star-Spangled Kid et Stripesy. Malheureusement, le duo Grindberg/Gustovich est l’un des moins talentueux qui soit, et leurs planches sont fort vilaines. Dommage…
A noter que Roy Thomas a quelque peu triché ici : Secret Origins est censé être consacré à un héros du golden age et à un personnage contemporain. Avec Star-Spangled Kid et le premier Flash, ce sont deux héros du golden age qui sont à l’honneur dans ce numéro.


The Secret Origin of the Golden Age Flash (22 pages)

Scénario : Roy Thomas.
Dessin : George Tuska.
Encrage : Jerry Acerno.

Non traduit.

Résumé :

Au début des années 40, Jay Garrick est un étudiant des plus quelconques. Il est amoureux de la belle Joan Williams, mais celle-ci préfère céder aux avances du capitaine de l’équipe de football. Pour attirer son attention, Jay décide de rejoindre l’équipe, mais il s'avère très vite qu'il n’a aucun talent pour ce sport.

La vie de Jay Garrick va changer suite à un accident dans le laboratoire de la fac. Il se trouve accidentellement exposé à un mélange de produits chimiques. Après deux semaines dans le coma, il se remet rapidement. Mieux : il découvre bientôt qu’il est capable de se déplacer à des vitesses surhumaines.



Ses nouveaux pouvoirs vont lui permettre de briller au sein de l’équipe de football universitaire, et d’attirer l’attention de Joan Williams, à qui il va révéler son don. Les deux jeunes gens vont se fréquenter jusqu’à la fin de leurs études et au jour où Joan annonce à Jay qu’elle quitte Philadelphie pour partir à Washington où a été nommé son père, scientifique de renom travaillant pour le gouvernement américain.

De son côté, Jay Garrick va se lancer dans une carrière super-héroïque, sous le nom de Flash. Quelques mois plus tard, Joan Williams va ressurgir dans sa vie, lorsque son père sera kidnappé. Lors de leur discussion, un homme tire sur Joan. Grâce à sa super-vitesse, Jay parvient à intercepter la balle. Le tueur disparaît sans vérifier qu’il a bien touché sa cible. Il travaille pour Sieur Satan, un nazi français qui a kidnappé le père de Joan. Satan compte utiliser la mort de Joan pour faire craquer son père et lui faire avouer les secrets sur lesquels il travaille. Il demande au tueur de ramener le corps de Joan. Celui-ci va vite découvrir que la jeune femme est toujours en vie. Jay Garrick est témoin de la scène, et la réaction de l’homme lui paraît suffisamment suspecte pour qu’il décide de le suivre. Il remonte ainsi jusqu’à l’endroit où est détenu le père de Joan et le libère.



La rencontre suivante de Flash avec les Faultless Four qui ont kidnappé Williams a lieu sur une plage, attaquée par un avion piloté par le tueur qui s’en est pris à Joan. Flash déjoue l’attentat, puis suit l’avion jusqu’à Keystone City, où les Faultless Four ont établi leur Q.G. Sieur Satan réussit à s’échapper, tuant pour cela ses trois compères. Flash se lance à la poursuite de sa voiture, qui finit sa course au fond d’un ravin.

Quelques mois plus tard, Flash participera à la création de la Justice Society, épousera Joan, et, bien des années plus tard, passera le flambeau à son successeur, Barry Allen.



Commentaire :

Une évocation des plus plaisantes des débuts de Flash. Néanmoins, on peut s’interroger sur le choix de George Tuska pour illustrer ces origines. Ses corps massifs et peu dynamiques ne sont probablement le choix idéal pour mettre en scènes les aventures de l’homme le plus rapide du DCVerse…
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