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Critiques Indés Janvier - Février 2008
Petit retour partiel sur ma pile de comics récents :
Angel : After The Fall #2-3 Bryan Lynch - Franco Urru Lynch continue à explorer la situation des membres de la Team Angel. C'est ainsi qu'on retrouve Connor, qui s'est constitué sa petite équipe avec deux jeunes femmes bien connues d'Angel. C'est là qu'il découvre les traces des agissements de Gunn, qui le mettent sur une fausse piste qui l'amène à aller se battre avec Spike, qui se trouve malheureusement sous la protection d'Illyria Dans le troisième épisode, Angel réussit à échapper à la colère de la toute-puissante grâce à l'intervention de son dragon. Il découvre que Connor et Spike travaillent ensemble pour sauver des vies. Angel finit donc par faire ce qu'il sait faire de mieux : prendre une décision stupide qui va l'obliger à sa battre contre des adversaires qu'il ne peut pas battre. Et ce d'autant plus que l'on découvre qu'il Même si le combat avec Spike est quelque peu superflu, Lynch fait avancer son histoire avec de bonnes idées, et je suis impatient de voir ou tout cela va nou mener. Franco Urru rend de son côté une copie honnête. Youngblood #1 Joe Casey - Derec Donovan c'est le grand retour de l'équipe maudite de Rob Liefeld. Shaft est recruté pour faire parti d'une nouvelle version de l'équipe, histoire de faire remonter la côte de popularité du gouvernement en détourant l'attention des conflits extérieurs. Hostile au côté médiatique de l'affaire, l'archer, témoin d'un mystéiruex avertissement cosmique, n'a pourtant pas d'autre choix que de rejoindre l'équipe composé de membres des précédentes incarnations de l'équipe et de faire face à la campagne de promotion médiatique, avant un premier combat qui rappellera des souvenirs au fans de la version d'Alan Moore Casey joue à fond la carte de la manipulation, d'une façon qui n'est pas sans rappeler les Ultimates, sauf que cela se fait ici de manière beaucoup plus intensive, et ce n'est pas désagréable. Le subplot cosmique permet d'imaginer qu'il n'entend pas non plus se limiter à explorer le cynisme du concept et c'est tant mieux. Derec Donovan rend un copie très propre, avec juste quelques case un peu vides. Bref, Youngblood redémarre bien et de façon accessible pour tous.
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Rétrospective Captain Marcel sur mon blog Marcel Duo : Le Sage et l'Impétueux : Sergent Marcel et Adam Space contre ... Djokessada ?!?, avec Tandhruil. Sergent Marcel : Rapports non protégés : une BD cosmique avec Satanispunkrocker Mes gros sabots sont sur Twitter : https://twitter.com/Caducite |
#2
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j'ai pas vraiment compri pourquoi c'est plus un vampire. bonne épisode, les dessin sont pas sensass' mais ca passe.
m'est avis qu'il redeviendra un vampire... (comment il a faait serieu?) |
#3
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Probablement un coup de Wolfram et Hart
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Rétrospective Captain Marcel sur mon blog Marcel Duo : Le Sage et l'Impétueux : Sergent Marcel et Adam Space contre ... Djokessada ?!?, avec Tandhruil. Sergent Marcel : Rapports non protégés : une BD cosmique avec Satanispunkrocker Mes gros sabots sont sur Twitter : https://twitter.com/Caducite |
#4
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#5
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Oui, c'est vrai, c'est un tantinet bavard et c'est peut être le seul défaut de ce relaunch qui démarre fort .
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
#6
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je voudrais tirer mon chapeau à un ptit truc qui payait pas de mine sur le preview et qui s'avère être une belle surprise, à savoir Glister par Andi Watson. joli petit format poche avec soixante pages (si je ne me trompe pas) de bédé en joli noir et blanc.
trois numéros de sorti à ce jour, je ne sais pas s'il y en aura d'autres d'ailleurs (pas sollicités pour le moment), de cet adorable petit conte. et moi j'aime ça les jolis contes à l'ancienne. c'est mignon comme tout, et oui ça raconte l'histoire d'une petite fille dans sa grande maison bancale et romantico dépressive qui se barre prendre des vacances à l'étranger sans prévenir (oui la maison vous avez bien compris). c'est très bien écrit, très joliment dessiné (pour les fans de Watson c'est un bohneur intégral), dans un très bel anglais un peu désuet, et d'une grande intelligence. c'est le genre de récit qui prend par surprise, parcequ'on se dit "non quand même là tu abuses mon John", et puis en fait non, c'est juste beau et frais. fortement recommandé par l'amicale du bon goût azuréen. et puis avec un nom comme Glister Butterworth, ça donne envie!
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johnkeats.space-blogs.com Dernière modification par John Keats ; 04/02/2008 à 11h20. |
#7
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je n'ai eu perso mes news de la semaine dernière que hier, donc le Y the last Man #60. je m'étonne que personne ne donne un peu son sentiment par ici.
j'avais un peu dit par ici ma déception sur les trois ou quatre derniers numéros, las d'un dénouement assez convenu et prévisible qui n'avait pas eu trop grâce à mes yeux, trop de facilité pour moi. c'est donc peu dire que je n'abordais pas ce dernier opus d'une saga longue de cinq années sans apréhension, voire même avec peu d'intérêt. ce qui est tout de même dommage vu la très bonne première année qu'avait connu cette série en son temps. tout se concluait plus ou moins dans le dernier numéro, donc il ne restait plus qu'à raconter une sorte d'épilogue, à mettre un point final à l'histoire. et celui ci est réussi, et c'est presque une bonne surprise. je pense qu'ici nul n'est besoin de faire dans le résumé rapide de l'histoire, ça gâcherait par trop la chose. le numéro est bien construit, de façon non linéaire, et c'est un bel hommage au personnage de Yorick. Vaughan joue sur toutes les forces de son protagoniste, revient au coeur de ce qui en faisait un être sensible et digne d'intérêt. en ça je le remercie. il a réussi l'espace d'une quarantaine de pages à me rappeler pourquoi j'avais aimé Y the Last man, ce pour la dernière fois. Pia Guerra réalise aussi un très bon dernier numéro, sa vision de Paris est notamment très belle et aboutie. nul doute que cet ultime Y a du plaire à pas mal de monde ici, exprimez vous les gens!
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#8
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autre lecture sympa, Narcopolis de Jamie Delano, dessiné par Jeremy Rock, chez Avatar press. j'avais précommandé le truc à la lecture du feature article dans le preview, histoire de sf, récit utopien, société où, comme son nom l'indique, tout le monde se came du matin au soir de façon légal et organisée, pour ressentir quelque chose.
c'est un art de vivre en quelque sorte, un opium du peuple au sens premier. et là dessus le personnage principal s'interroge sur ce qu'il y a en dehors de cet éden opiacé, schéma classique vous en conviendrez, arrête de prendre de la came, va jusqu'à lire des livres plutot que de rêver défoncé, chose qui ne se fait pas ou plus, et fantasme sur des bombes qu'il pourrait construire, ainsi que sur ce mystérieux ennemi "badEvil city". c'est déroutant parceque plein de néologismes, de constructions linguistiques bizarres, mais aussi charmant par bien des aspects. d'abord bien écrit, bien raconté, bonne narration, dessin extrèmement efficace malgré un aspect un peu simple au premier abord, qui est un bon vecteur d'émotions fortes, je pense notamment aux premières pages qui fonctionne très bien, notamment sur la relation texte/images parfaite. voilà, pour l'amateur de science fiction un brin britannique de qualité, y a de quoi faire en ce moment entre les séries d'Ellis chez Avatar, celle ci ou le Dan Dare d'Ennis chez Virgin.
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#9
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La novnovlangue maison est assez ardue.
Sinon. Avatar. Marrant. Mon budget comics mensuel est à peu près au tiers de ce qu'il était il y a deux ans, et en gros, l'éditeur à qui je file le plus de sous depuis quelques mois, c'est Avatar. Et donc : je commence à rattraper mon retard sur Doktor Sleepless. Le 5 est est sorti hier, pas encore pécho, mais j'ai lu les 3 et 4. Eh ben en vrai, Doktor Sleepless, c'est bien. Réflexion culturelle et anticipative permanente, poésie, structuration de la désorientation, gestion complexe d'une forme très riche de suspense. C'est lovecraftien mais c'est dickien mais c'est r.a.wilsonien mais c'est cyberpunk mais on s'en fout : Warren Ellis va bien, là. Carrément.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
#10
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Et puisque c'est ici qu'on parle de Vertigo :
The Vinyl Underground #5. Apparemment un stand-alone avant le second arc. Quoi qu'il en soit, c'est un peu le numéro qu'on attendait avec inquiétude depuis le départ : celui où Spencer écrit. Niveau prose, information, sourire, charge émotionnelle, c'est pas Byzance, mais y a un gros mieux. Maintenant, je veux ça tous les mois, monsieur. (Mais que je te reprenne pas à faire des premiers arcs aussi mous. Sale anglais.)
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In other news : Doktor Sleepless #5.
Ellis fait la leçon. Et continue d'offrir une réflexion pop et interactive sur la modernité et le futur de la société du spectacle. Et des éventrations. C'est pas du gâchis de sous.
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Y: The Last Man #60 est vraiment très bien, sur une allure calme, un style posé et nostalgique, avec son lot de moments forts, et, bien sûr, un requiem tendre pour les personnages et le dernier homme (Keatsou en a bien parlé). Sans oublier une dernière page grandiose.
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Ce fait grâce à une inter-métatextualité shakespearienne, la page aurait-elle eu le même impact si le dramaturge ne fût pas né ? Je me suis posais la question toute la nuit qui suivit la lecture de l'épisode.
Sinon Sterne l'avait fait en plus drôle.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
#14
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Ca pose, ça se la joue, ça donne des leçons, mais ça ne marche pas du tout. Ellis commence un peu à tourner en rond à mon avis avec ce titre. Et mon dieu que c'est laid... |
#15
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C'est un essai. Dans tous les sens du terme.
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