Crit.doop. sem. 49: Buffy,global freq.,tour sombre,infinity inc,nova

[doop]

Critiques Doopiennes semaine 49

INFINITY INC. #2 à 5

(Milligan/ Fiumara-Southworth/ Gaudiano)

J’avais déjà commenté le premier épisode de cette série que j’avais vraiment bien aimé. J’ai attendu d’avoir le premier run complet pour parler de cette série vraiment pas comme les autres. PETER MILLIGAN a des hauts et des bas : beaucoup plus à l’aise sur des séries un peu bizarres et tordues que sur du mainstream de base (voir ses X-MEN ratés) , c’était intéressant de voir ce qu’il pouvait faire avec une série surfant sur la vague 52 ; implantée dans l’univers DC classique et absolument pas dans une ligne plus adulte ? Car il s’agit de raconter les aventures du groupe crée de toutes pièces par LUTHOR après qu’il leur ait enlevé leurs pouvoirs…
Le concept de base, parlant de super héros qui recherchent la célébrité avant tout , est assez attirant pour tout fan d’X-STATIX qui se respecte. Premier point : ce n’est absolument pas du X-STATIX, ne vous attendez pas à retrouver ce cynisme et cette parodie qui caractérisait la série mutante, c’est tout à fait autre chose. Deuxième point : c’est absolument excellent ; personnellement, j’ai eu le plaisir de retrouver le scénariste qui m’avait fait prendre un de mes premiers plaisirs de lecture sur ENIGMA ; ne me demandez pas pourquoi INFINTY INC me fait penser à ENIGMA, je n’en sais fichtrement rien ! Peut-être est ce parce que le thème de la série n’est pas de narrer les aventures de super héros en manque de notoriété, mais plutôt de raconter l’histoire d’un groupe de super héros adolescents et tous dépressifs. C’est une ambiance très noire, et comme à son habitude (il l’avait fait dans ENIGMA et , attention aux yeux, ELEKTRA) MILLIGAN renoue avec un concept qu’il adore : LA DUALITE !
Une dualité MASCULIN/FEMININ pour ce personnage bégayant et hésitant dont le pouvoir est de se transformer en femme forte lorsqu’il ne se sent pas rassuré ; une autre avec le personnage de NATASHA IRONS, partagée entre son désir d’être une fille courageuse qui fait plaisir à son oncle et ses doutes qui la rongent, une dualité totalement terre à terre dans le personnage de GEROME, qui peut faire apparaître un double de lui même.
C’est parfaitement réussi, en pus, MILLIGAN a le chic pour trouver des personnages aux pouvoirs bizarres et tordus, comme cette jeune fille qui pisse le sang par ses scarifications dés qu’elle est un peu stressée ! Je me rappelle de cette équipe dans ENIGMA qui avait le pouvoir de changer les meubles de disposition dans votre pièce pour vous rendre fous ! Chez certains des persos d’INFINITY INC , on retrouve le même goût pour les pouvoirs bizarres et pas franchement expliqués.
Evidemment, son récit est un peu décousu parfois, mais ce n’est pas ce qui est le ,plus important ici, la série étant essentiellement consacré à ces adolescents déprimés et dépressifs, qui ont connu la gloire avant de tout perdre et qu’ils découvrent que rien ne pourra plus jamais être comme avant.
Le premier arc est consacré à l’un de ces jeunes, EMPTY KID (la aussi, on saluera le choix du nom), qui va s’avérer être le vilain de l’histoire. Il a de graves problèmes , et ne peut s’empêcher de prendre l’énergie vitale des gens qui se trouvent autour de lui, il est accompagné d’une de ses groupies qui le colle et avec qui il va pouvoir développer une relation assez malsaine et en tout cas très explicite (elle lui reprochera clairement ses performances au lit). Le scénariste se paye même le luxe de placer une back-up à la fin de chaque numéro, qui est complètement indispensable à l’histoire principale, mais dont le point de vue est différent, raconté par un ancien de INFINITY et du projet de LUTHOR.
Cet arc est pleinement réussi, MILLIGAN développant totalement son casting et ses second rôles , il va pouvoir ensuite passer à d’autres histoires, encore plus barrées, comme le numéro 6 le laisse présager et que je vous critiquerai une prochaine fois.
Quelques mots sur le dessin : MAX FIUMARA est très bon, même si parfois son storytelling laisse un peu à désirer. Il faut dire aussi qu’il est servi par un splendide scénario, et que son style un peu noir et brouillon convient parfaitement à l’ambiance de la série. Quel dommage que DC le remplace par la suite, car il donnait vraiment un ton très VERTIGO à la plus bizarre des séries mainstream chez DC. Croisons les doigts pour que cette dernière puisse perdurer car c’est certainement un des meilleurs trucs que j’ai lu dans l’année.
et demi !

LA TOUR SOMBRE volume 1

(King-David-Furth/ Jae Lee / Isanove)

Je pensais ne pas l’acheter au départ. J’ai arrêté de lire du STEPHEN KING depuis plus de dix ans maintenant et je n’ai pas pu aller au delà des cinquante premières pages du premier volume de la TOUR SOMBRE. A priori, ce n’est pas fait pour moi, surtout que c’est quand même assez mensonger de mettre le nom de KING tout en haut de l’affiche, vu qu’il a délégué à ROBIN FURTH qui a lui même délégué à PETER DAVID. Bref, et pourtant, en feuilletant l’objet, je me suis dit : « pourquoi pas ? ».
Même si ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, cette lecture est quand même tout à fait valable.
Le point fort, ce sont évidemment les graphismes, JAE LEE est bon, et les problèmes de colorisation de ERICHARD ISANOVE (un peu terne, un peu sombre) , disparaissent totalement en grand format sur papier glacé. C’est franchement très joli, et même si JAE LEE abuse un peu trop des splash pages, c’est quand même du top niveau. La colorisation , comme je l’ai déjà dit , passe beaucoup mieux que ce que j’avais pu voir sur les previews et au résultat cela donne un splendide album, qui mérite largement ce genre de format et qui peut attirer pas mal de monde.
Maintenant, le comics est réussi s’il arrive à me faire rentrer dans l’histoire, moi qui ne connais strictement rien au PISTOLERO et tout ça et s’il me donne envie d’aller voir la suite.
A ma grande surprise, oui. Pas besoin de connaître les romans, l’univers est assez bien décrit et on s’y attache assez rapidement. J’ai eu peur au vu des premières pages d’un grand vide, mais pas du tout, l’intrigue est peut être un peu longue à se mettre en place, mais à la fin, il se produit pas mal de choses et d’évènements. Bon, on a parfois un peu de mal avec le vocabulaire, mais c’est un défaut mineur. JAE LEE a aussi tendance à dessiner ses persos un peu tous de la même manière, et cela m’a gêné parfois pour reconnaître qui est qui, car le casting est assez riche. Par exemple, à la fin de l’épisode un, on ne reconnaît pas tout de suite le père du héros qui débarque, et donc cela tombe un peu à plat. La fin du bouquin est accompagnée de textes signés ROBIN FURTH et d’illustrations signées LEE et JIM CALAFIORE, et même si cela n’apporte pas vraiment grand chose à l’histoire, c’est toujours un bonus très sympathique.
Pour l’instant, on est dans une Bande dessinée de FANTASY pure, avec tous les codes qui sont respectés. J’attends maintenant de voir si le trio de scénaristes va essayer de pousser le bouchon un peu plus loin, car la rythme risque d’être ennuyeux à la longue ; mais si l’on considère cela comme un mise en place de l’action (c’est l’avantage de lire les trois épisodes d’un coup) , c’est parfaitement réussi.
Il y a des défauts, certes, je trouve les personnages un peu uni-dimensionnels, le casting pas assez développé, mais c’est en tout cas très plaisant à lire.
Je m’attendais à pire, et c’est donc finalement une bonne surprise.
Quand on rajoute les dessin de JAE LEE, forcément, ça rajoute de la valeur à cette BD à qui il ne manque que quelques bonnes idées scénaristiques pour éclater complètement.

MARVEL UNIVERSE 7 : ALIENATION

Contient
ANNIHILATION : HERALDS OF GALACTUS #1
Qui lui même contient deux histoires indépendantes :
TERRAX
(Gage / Camuncoli)
J’avais beaucoup aimé la saga cosmique ANNIHILATION, très efficace et surtout assez constante en termes de qualité. Les deux numéros de ANNIHILATION : HERALDS OF GALACTUS nous offrent un épilogue à cette histoire, en prenant le parti de suivre les différents hérauts du monstre cosmique.
La première histoire est donc centrée sur TERRAX, qui accompagné du SKRULL PAIBOK va libérer un monde quelconque d’un vague dictateur.
Pas vraiment nouveau, pas vraiment intéressant et pas du tout indispensable, cette collection de petites histoires centrées sur les hérauts connaît, bien évidemment des hauts et des bas, et il faut reconnaître que TERRAX est l’une des quatre meilleures. Le TWIST de fin est bien trouvé et bien effectué, même s’il est un peu OVER THE TOP, et les dessins de CAMUNCOLI sont toujours très agréables à regarder. Cela n’a aucun autre intérêt si ce n’est de livrer une histoire sympathique à lire.


STARDUST
(Stuart Moore / Mike Mc Kone)
Avant annihilation, je ne connaissais pas du tout l’existence de ce personnage, certainement l’un des moins bien traités de toute la saga. Il part déjà avec un gros handicap, à savoir qu’il ne m’intéresse pas du tout. Pourtant, on est intrigué par le graphisme très spécial et les couleurs assez originales du tandem Mc Kone / Laura Villari. C’est très joli à voir, et l’histoire est somme toute assez correcte, même si c’est parfois un peu trop ronflant et gnan-gnan. La fin peut faire aussi évoluer les choses dans le statu-quo cosmique (GALACTUS aura deux hérauts) , et même si c’est joli, cela reste décevant. Bel effort graphique néanmoins.
et demi

ANNIHILATION : HERALDS OF GALACTUS #2

SILVER SURFER
(Giffen / Di Vito)
Est certainement la plus ratée de tout le recueil. GALACTUS envoie le SLVER SURFER combattre deux entités cosmiques plus fortes que lui, et à force de courage et de volonté, le SURFER y arrive !
Quel ennui TOTAL ! On ne connaît pas les méchants et c’est donc juste une bagarre comme une autre où le SILVER SURFER fait encore une fois preuve de son courage et de son abnégation ! Aucun intérêt.
En pus, c’est signé ANDREA DI VITO, dessinateur qui m’a toujours laissé froid et dont le style ne convient absolument pas au surfer, à qui il manque de la noblesse dans le trait. De la même manière, le design des deux méchants et banal.
Une énorme déception.
et demi

FIRELORD
(Giffen / Kolins)
Là aussi c’est totalement raté. GIFFEN nous sort un truc assez référencé et il faudrait relire toute la saga ANNIHILATION avant de comprendre le début. Ca respire encore une fois le bon sentiment et la bonté d’âme, et c’est vraiment trop bourrin pour éveiller un quelconque début d’intérêt chez moi.
KOLINS, dessinateur très irrégulier s’en sort bien car il n’a pas d’être humains à mettre sur ses planches, ce qui facilite toujours un peu le travail, en revanche, il ne sait absolument pas dessiner FIRELORD, qui est tout bonnement hideux : on ne voit même pas qu’il est fait de flammes ! C’est quand même dommage car c’est le héros principal de l’histoire.
Comme en plus cela n’a aucun intérêt au niveau du scénario.

On commence à s’ennuyer ferme dans MARVEL UNIVERSE

Heureusement arrive
NOVA #1-2-3
(Abnett-Lanning / Chen / Hanna)
En voilà une bonne série!
ABNETT et LANNING reprennent leur histoire juste à la fin de la mini NOVA, où celui-ci est investi du pouvoir de tout le corps et nous rendent une superbe copie.
Tout commence avec l’envie de RICH d’aider tout le monde, il est malheureusement très très vite dépassé et comprend qu’il ne pourra pas tout seul régler tous les problèmes de l’univers. Cela a déjà été fait , c’est pas original mais c’est en attendant très bien traité, les deux scénaristes arrivant parfaitement à nous faire comprendre ce que le pauvre RICH vit et quels sont ses problèmes. Le fait d’avoir ajouté WORLDMIND en relief comique est très rafraîchissant aussi. Conséquence logique de ses problèmes, RICH décide de se ressourcer un peu sur Terre dans sa famille, et il va vivre aussi une grosse désillusion. Sa famille ne l’accepte plus, et le voilà directement convoqué par TONY STRAK pour faire partie de l’INITIATIVE. NOVA met donc les deux pieds dans CIVIL WAR et son point de vue (pourquoi se battre alors qu’il y a tellement de problèmes dans l’univers) est tout à fait justifiable au vu de son implication dans ANNIHILATION où il a vu des peuplades entières disparaître. Il s’attendait juste à être tranquille et le voilà écartelé par le problème CIVIL WAR. Bien vu.
Le discours de STARK (et de VANCE ASTRO) le séduit assez pour qu’il envisage de rejoindre le SHIELD, mais voilà, débarquent les THUNDERBOLTS et RICHAR comprend que tout va de travers. Son malaise est notamment amplifié par sa discussion avec SPEEDBALL devenu PENANCE, où il se rend vraiment compte du tragique de la situation.
Tout tient extrêmement bien la route et les éléments de l’histoire de NOVA sortis par ABNETT et LANNING sont parfaitement à leur place et jouent extrêmement bien leur rôle, c’est à dire de ramener NOVA vers l’espace, car il n’a plus rien à faire ici. C’est une manière très intelligente de se couper avec le monde MARVEL pour en faire une série cosmique sans vouloir négliger ce qui se passe sur Terre. CIVIL WAR a donc été un moyen de lancer leur série, et c’est déjà assez remarquable car cela tient debout.
Bonne surprise, CHEN, dessinateur au style très marqué pouvant aller du bon jusqu’au mauvais est en très grande forme et nous livre à mon sens ses meilleures planches depuis très longtemps. L’avant dernière page du dernier épisode est tout bonnement impeccable, CHEN arrivant à retranscrire tout se qui se passe dans la tête de RICH en une seule image, qu’on ne peut s’empêcher de comparer à SUPERMAN.
Un scénario intelligent qui utilise brillamment les contraintes de la continuité MARVEL, avec des dialogues corrects, un héros plus attachant que jamais et de splendides dessins. Je suis conquis ! Comme quoi on peut arriver à renouveler en héros tout en restant dans les contraintes d’un UNIVERS sans tout modifier selon son bon plaisir.
Excellent
et demi

Un magazine qui vaut surtout pour la série NOVA !

BUFFY THE VAMPIRE SLAYER #10

(Whedon/Richards/Owens)

Retour de WHEDON après l’intermède VAUGHAN et FAITH pour un stand-alone encore une fois très réussi.
Cette fois ci, c’est lui qui se charge de faire avancer le fil rouge de la saison, puisqu’on s’était un peu égaré lors de l’arc précédent. Il va donner le ton des futurs épisodes (enfin je l’espère) en ressortant le coup classique du numéro où certaines visions du futur sont avancées. On apprend que BUFFY risque d’être trahie par l’un de ses proches, et on a quelques flashs sur l’avenir qui ne servent à rien d’autre pour le moment qu’a attiser notre curiosité et aussi à nous faire comprendre qu’il sait très bien où il va !
Cet exercice un peu réducteur, déjà vu mille fois dans les séries télé et BUFFY notamment, est de plus enrichi , enfin, par une étude du comportement de WILLOW, qui a toujours eu un traitement de choix dans la série.
C’est encore le cas ici, où cette dernière explique ses sentiments envers BUFFY, mais aussi pourquoi cette dernière a imposé à KENNEDY de rester en retrait. Elle avoue enfin pourquoi elle se sent responsable de la mort de TARA, et c’est très bien trouvé.
Dans ce numéro où certains des personnages nous exposent leurs pires secrets, on voit comment BUFFY arrive à financer toute son opération, comment WILLOW réussit a acquérir beaucoup plus de magie qu’auparavant et surtout, on a enfin des développements sur DAWN, qui était restée dans l’ombre depuis un petit moment.
L’intrigue avance, et la menace TWILIGHT plane toujours dans l’ombre.
Contrairement à ce que l’on avait pu voir dans certains épisodes scénarisés par WHEDON, où ce dernier jouait un peu avec les codes du comics, ici c’est quasiment le script d’un épisode de la série TV qui se déroule devant nos yeux, et c’est le seul petit reproche que je pourrais faire à ce numéro.
Aux dessins, c’est CLIFF RICHARDS , qui est très à l’aise (mais apparemment il a dessiné beaucoup de numéros de l’ancien volume de BUFFY) et si le style reste quand même très semblable à celui de JEANTY, j’irais presque jusqu’à dire que je le préfère au dessinateur régulier.
J’espère en tout cas le revoir fréquemment en dessinateur fill-in, car ses dessins sont très agréables.
Toujours une très bonne série, qui va ravir les fans de la première heure et qui peut aussi accrocher les autres, quoique, à bien y réfléchir, je me demande si cet épisode est compréhensible par quelqu’un qui n’aurait jamais vu la série. Je ne le crois pas, dans la mesure où KENNEDY n’est même pas présentée. C’est quand même gênant.

et demi

GLOBAL FREQUENCY vol 2 (Radio-Détonation)

(Ellis/ Bisley-Sprouse-Bermejo-Cocker-Pearson-Ha)

Deuxième volume de la mini-série GLOBAL FREQUENCY, qui repose toujours sur le même concept : une agence dispose de plus d’un millier d’agents répartis à travers le globe qu’elle utilise pour résoudre des conflits via un téléphone portable, qui les met directement en relation.
On a droit ici à six épisodes indépendants (comme les précédents), mais cette fois ci un peu plus centrés sur des personnages récurrents, comme MIRANDA ZERO ou ALEPH, la coordonnatrice du groupe.
Comme toute compilations d’épisodes indépendants, il y a des hauts et des bas, et comme de plus il sont tous dessinés par des artistes au style très différents , il y a quand même quelques fluctuations au niveau de l’intérêt qu’on peut porter à ces derniers, qui sont en plus toujours dans un style bien différent. On préfèrera donc un épisode à l’autre selon ses goûts (polar, enquête, hyper violence, etc…)
Le premier épisode, dessiné par SIMON BISLEY est un de ceux qui m’a le moins convaincu jusqu’alors. L’histoire est assez classique, voire banale et les personnages ne sont pas franchement intéressants : en plus, je trouve que BISLEY se contente du minimum, son style, dans l’exagération et l’outrance, ne se prêtant pas vraiment à ce genre de thriller.
On a ensuite un épisode dessiné par CHRIS SPROUSE qui nous montre l’agence GLOBAL FREQUENCY en pleine action qui ne dispose que d’une heure pour retrouver leur chef, MIRANDA ZERO kidnappée. Un récit passionnant, mené à 100 à l’heure nous fait découvrir comment tous les agents de GLOBAL FERQUENCY se mettent au diapason pour atteindre un but commun. Excellent.
Le troisième épisode ressemble un peu au premier , avec un scénario pas franchement novateur et un LEE BERMEJO un peu en dessous. (Cela reste quand même du LEE BERMEJO, mais je m’attendais à beaucoup mieux). Il n’arrive pas à faire décoller le récit.
Le quatrième épisode nous montre lui un combat sanglant et gore pendant 22 pages, les amateurs apprécieront, mais je trouve ce genre de récit absolument lassant et démodé. C’est dommage, ELLIS est un peu allé dans la facilité et TOMM COCKER fait de grosses fautes : dans un combat qui a lieu entre deux personnages, il faut relire plusieurs fois pour comprendre qui est l’un et qui est l’autre, les bulles minimalistes ne nous fournissant pas assez de détails. Peut être une erreur de tard, mais je n’ai toujours pas compris qui était l’ennemi et qui était l’agent de GLOBAL FREQUENCY, c’est dommage. Sa conclusion, gore à souhait ne me satisfait pas non plus.
Le cinquième épisode, centré sur ALEPH et dessiné par JASON PEARSON (qui a un peu changé son style) est beaucoup plus convaincant, tout comme le dernier, dessiné par GENE HA , qui nous narre une aventure spatiale avec de jolis concepts et de très bonnes idées.
Un volume donc assez inégal, avec quelques épisodes ratés. C’est bizarre de constater que sur ce type de concept, certains dessinateurs n’ont pas donné le meilleur de ce qu’ils pouvaient faire. Si l’on excepte deux épisodes à mon sens un peu faibles (car ce n’est pas mon style préféré), chacun pourra y trouver de très bons moments et de très bonnes idées. Je mettrai quand même ce volume deux un cran au dessous du premier.
Pour finir, je trouve dommage qu’ELLIS n’ait pas fait de GLOBAL FREQUENCY une série mensuelle, car il y avait énormément de matière, certains persos étant une franche réussite (je pense notamment à ALEPH).

et demi.

[Hob]

Pour la tour sombre , tu as tout a fait raison , sauf que moi j'ai pas réussis à rentrer dans l'histoire : l'écriture , le rythme tout ça .. Bien trop chiant !!
En plus, j'ai surtout acheté pour Jae Lee dont je suis énormément fan et je trouve que les couleurs gâchent un peu le plaisir !!

Mais bon ...

Sinon d'accord avec toi sur Universe ( mm si pour moi le truc avec les heraults de Galactus est franchement anecdotique )

[aegnor]

ha, bin content d'avoir précommandé le Tipibi de infinity inc

[HiPs!]

3 swinging broc pour Nova, c'est très bien payé quand même. L'euro, ça nous a fait du mal, y a pas à dire.

[doop]

J'ai vriament beauocup aimé NOVA...
Sinon, AEGNOR, INFINITY ets vraiment excellent, c'est une trés bonne série DC? dommage qu'ils dégagent le desinateur.

[Paulie Walnuts]

Ouais, Infinity, Inc. est très bien (malgré une fin d'arc un poil nulle) même si comparer ça à Enigma prouve une nouvelle fois l'absurdité de ton univers. Sans la puissance narrative, sans l'ambition, sans la qualité d'écriture, il y a certe le "vrai" Milligan et ses obsessions, même si on touche l'autoparodie et s'il est en roue-libre. Et surtout cette découverte pourtant simple mais si peu utilisée de ce qu'est la "caracterisation": ce n'est pas de sombres secrets, des catch-phrases ou une pseudo-ethique en rapport à des problematiques absurdes qui guident ce qu'est un humain, ce sont ses nevroses, tout ce qui fait un personnage, au bout du compte, tout ce qui definit les problematique de sa vie sont ses nevroses, et Milligan a au moins compris ça.
C'est un des très rares (avec All-Star Batman et Omega The Unknown) comics de superheros qui ne ressemble à aucun autre, qui ne rabache pas sans fin les mêmes types de questions et de personnalités et de thematiques qu'on a déja vu quinze mille fois, et donc un des très rares qui justifie encore l'existence du genre superheroique en cette triste période.

[doop]

COmme tu le dis PAULIE, des peross guidés par leurs NEVROSES, des pouvoirs bizarres, l'idée récurrente que la façade ne ressemble en rien à ce qui se trouve à l'intérieur. Ca me fait penser à ENIGMA, je ne les compare pas une seule seconde. Ce n'est pas le même genre
CA m'y a fait penser, je sais pas pourquoi quand je l'ai lu les images de ce groupe qui changeait les meubles de place dans les apparts m'est revenue en tête. Peut être le dessin ? Non.. Une impression, un sentiment...c'est pas toujours explicable et pas toujours raisonné...

[doop]

En revanche, ce qui est absurde, c'est que quand je lis l'intégrale de RAMA par ARTHUR CLARKE, j'ai toujours une chanson des CRANBERRIES Dans la tête !

Je le trouve pas si en roue libre que ça MILLIGAN sur ENIGMA, au contraire, je pense que c'est beauocup plus réfléchi et personnel que son travail sur X STATIX avec qui il devait composer (avec joie) avec ALLRED. Là il est un peu tout seul à la direction des opérations, et c'est extrêmement bien fait.

[thanoslefou]

C'est sûr que pour tour sombre si on ne rentre pas dedans c'est mort... et au début pour reconnaître les persos ce n'est pas évident du tout... J'ai eu l'impression de lire un tome de mise en place d'intrigues et de présentation. J'espère que les suivants bougeront un peu plus, que c'était un passage obligatoire pour mieux apprécier la suite...

[scarletneedle]

tu continues à ne pas mettre 5 à Buffy...
où va le monde??????







je vais de ce pas déflorer mon Omnibus Buffy 2 que le gentil facteur m'a apporté pour oublier cela!

[Auteurroriste Zeph]

J'avais eu l'occaz de lire les premiers numéro de cette nouvele série de Nova et c'est vrai que c'est vachement bien foutu. Ca annonce du bon cosmique comme je l'aime. En plus, la vision de Richard sur Civil War est vraiment juste par rapport aux évènements d'Annihilation. Que du bon.

Sinon pour Infinity Inc., est-ce que c'est compréhensible si l'on a pas fait 52?? Parce que Milligan qui fait pas du X-Men ça m'interresse!! (d'ailleurs quelqu'un sait ou choper un Enigma sans que ca troue mon porte feuille définitivement??)

[doop]

INfinity est tout à fait compréhensible sans 52, lapreuve, je le fais que en VF et j'ai pas la fin.... Faut juste savoir que ce sont des héros crées par LUTHOR et qu'ils ont perdu leurs pouvoirs...
ENIGMA, je pense que le TPB est facilement trouvable, non ? C'est certainement une des meilleures minis qu'il m'ait été donné de lire....

[Ben Wawe]

Encore une fois bravo pour tout ça, Doop.

[Paulie Walnuts]

	Citation:			Posté par doop
	Je le trouve pas si en roue libre que ça MILLIGAN sur ENIGMA.

Si tu penses que j'ai dis ça, c'est genre que tu penses que je suis dément. Enigma est un chef d'oeuvre qui se relit perpetuellement, "roue libre" est très loin de le définir. Mais tout sympathique que Infinity, inc. soit, on est à mille lieux de cette merveille, c'est mal le vendre que de faire croire qu'on va y retrouver un poil du genie qu'était Milligan à cette époque, particulièrement sur cette oeuvre-ci. C'est plus une réussite après bien des echecs dans la continuité de ses boulots superheroiques de ces derniers temps (X-statix, ouais, mais même, ouais, des X-Men, mêmes approches de décalage et d'utilisation du concept de superpouvoir comme miroir des nevroses)

[doop]

Pas ENIGMA, je voulais dire INFINITY ... C'est quand même pas si mal fichu que ça quand même...

J'avais trouvé ces X-MEN trés décalés aussi.
Même ses ELEKTRA.....c'est pour dire....