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La famine en Ukraine, on en parle et c'est dans les programmes officiels ou peu s'en faut.
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Ouaip, c'est dans les programmes de 3e au collège (enfin, à traiter en 4 heures dans le cours sur le totalitarisme, qui doit aussi expliquer la montée du nazisme et du stalinisme dans les deux pays, et l'organisation de la société par ces deux régimes, avec une étude d'une oeuvre sur la personnalisation du pouvoir...).
C'est toujours mieux que les guerres napoléoniennes, qui ont droit à .... rien, en fait, c'est un thème facultatif... |
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Bon, je viens de me faire bien chier à lire des tableaux de recensements , mais pour arrêter le hors-sujet, je continue la polémique (sur le mot génocide) avec le Tandh en mp.
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Plus rigolo:
Des leçons apprises lors de la surveillance du brevet : - N°1: Les élèves passant le DNB sont extrêmement stressés. - N°2: L'enseignement privé préserve la pureté de nos chers enfants. Démonstration: Elève: Madame, vous auriez pas un compas et une équerre? J'ai pas pensé à prendre les miens ! Elève n°2: Ah zut, moi aussi ! Elève n°3: Merde, mon rapporteur ! Z'en avez pas un Madame? Prof: Non mais vous devez avoir votre matériel; c'est quand même le jour du brevet là ! Elèves: Ouais c'est QUE le brevet, ça va ! [...] Deux minutes plus tard... Elève : Hé Madame, il reste cinq minutes avant le début de l'épreuve, je peux aller aux toilettes? Elève issu d'une prestigieuse institution privée: Non, tu sors ta queue et tu pisses par la fenêtre ! From a facebook- prof. |
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Histoire vraie?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Ah ben oui. Enfin, j'espère, il y en a 5 ou 6 comme ça par jour en presque direct...
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J'ai en souvenir qu'à mon époque et pourtant c'était pas du grand cru, avoir une mention (années 90), c'était plutôt difficile, et cette année, en effet, je croise plein de jeunes avec des mentions, voir même un 20/20 en philo ce qui me semble le truc impossible...
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le...706291_231.php "Pour ne pas avoir son bac aujourd'hui, il faut en faire expressément la demande et insister beaucoup" : la boutade de Luc Ferry s'applique avec une particulière pertinence au cru 2013 du sacro-saint baccalauréat. 86,8 % de réussite, rien de moins. Le taux monte inexorablement d'année en année à la vitesse d'un cheval au galop. Comme la mer, dit-on, un jour de grande marée dans la baie du Mont-Saint-Michel. Les mentions pleuvent aussi comme un orage de mousson. À la grande satisfaction des ayatollahs qui gouvernent la rue de Grenelle. "Un excellent cru", commentent-ils chaque été sous les applaudissements de tous les gogos béats, ces "idiots utiles" dont parlait Lénine. Le score peut donc désormais rivaliser avec les résultats électoraux des dictateurs les plus cyniques. Tout ceci n'est pas seulement une pantalonnade, mais une escroquerie pure et simple. Si l'on appliquait les critères et les modes de notation des années 50 nous n'aurions sans doute pas plus de 4 % de reçus, constate le même Luc Ferry. Il est possible que l'ancien ministre de l'Éducation nationale noircisse un peu le tableau : en étant optimiste on arriverait peut-être au double, 8 %. Mais pas davantage. De l'argent jeté par les fenêtres La secte qui enserre le système éducatif français dans ses griffes corporatistes et idéologiques n'en a cure. Elle se moque comme d'une guigne que l'on ait transformé l'institution en usine à fabriquer des chômeurs. Pourvu que rien ne bouge. On ne change pas un système qui perd. On en rajoute même dans l'absurde : 60 000 postes supplémentaires, 10 000 contrats aidés en renfort, 56 000 nouveaux boursiers qui, pour la plupart, iront se perdre dans des filières sans débouchés. De l'argent jeté par les fenêtres. Pour quel résultat ? Dans le classement de Shanghai, qui malgré ses défauts fait autorité, les universités françaises ne cessent de rétrograder. En 2012, elles n'étaient que 20 à figurer dans la liste des 500 meilleurs établissements mondiaux. La première, Orsay, est à la 37e place. Les États-Unis en alignent 150, la Chine 42, le Royaume-Uni 38 et l'Allemagne 37. Cherchez l'erreur. Bien sûr, on peut casser le thermomètre et jeter la suspicion sur le mode de classement. On peut ergoter, contester, théoriser. Mais la réalité de la mondialisation est là. Alors que faire (comme aurait dit encore Lénine) ? Il faut, bien sûr, briser les tabous. Premier tabou : celui de la sélection. Elle existe, mais elle est hypocrite, sournoise. Elle s'avance masquée. Décrocher son bac en venant de Louis-le-Grand ou du lycée (imaginaire) Salvador-Allende de Garges-lès-Gonesse n'a pas vraiment la même valeur. Personne ne l'ignore. Les prépas sélectionnent, les meilleures universités aussi. Et quand la sélection n'est pas pratiquée après le bac, le couperet s'abat à l'issue de la première année, ou de la seconde première année. Temps perdu, espoirs déçus, argent gaspillé. Joli bilan. Il vaudrait peut-être mieux jeter aux orties la coûteuse cérémonie initiatique du bac, permettre aux universités, devenues concurrentielles et responsables de leur gestion, d'organiser leurs modes de recrutement. Et orienter les bourses non seulement en fonction de critères sociaux, mais aussi par rapport aux besoins du marché de l'emploi. Deuxième tabou : le temps de travail des enseignants français. Un prof américain du secondaire travaille, à la louche, plus de 1 000 heures par an, un français 650 et un allemand 750. La fondation Ifrap a calculé qu'en faisant travailler nos profs de lycée et collège 2 heures de plus chaque semaine on pourrait économiser 47 000 postes. Troisième tabou : l'évaluation des enseignants. Les profs adorent noter les élèves, mais détestent être eux-mêmes évalués. L'actuel système d'inspection est une sombre plaisanterie. De l'aveu même des intéressés, que l'on soit compétent, consciencieux travailleur ou un bon à rien intégral, cela ne fait pratiquement aucune différence en matière de carrière et de rémunération. La machine protège les médiocres et pénalise les bons. Quatrième tabou : l'emploi à vie. Si le statut de fonctionnaire se justifie quand il concerne les fonctions régaliennes de l'État, on voit mal pourquoi un prof de maths ou de géographie serait inamovible. Même s'il est médiocre. Il est vrai que ce système permet à une kyrielle d'enseignants... de ne pas enseigner. Ils sont ainsi 200 000 à être détachés, déchargés de cours. Une véritable armée fantôme
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"Le pape est une idole à qui on lie les mains et à qui on baise les pieds." Voltaire |
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Boum!
J'ai l'impression qu'il y a du vrai dedans mais j'atteds confirmation de notre consultant EN |
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Y'a du bon et du moins bon dans ce que tu écris.
La première partie résume tout à fait ce qu'est devenu le bac, c'est à dire un truc que tu obtiens par défaut en fait. En ce qui concerne les mentions, forcément, c'est du coup plus facile. Il me semble que la moyenne nationale en maths au bac ES était autour de 14/15 !!! Avec un coeff 5 ou 7 , forcément, c'est plus facile d'engranger des points. Ce qu'il faut se dire , c'est que globalement, un bac sans mention est quelqu'un qui n'aurait jamais eu le bac il y a ...allez...quinze ans. De la même manière, les gars qui ont eu entre 10 et 12 seraient allées au rattrapage et ainsi de suite. Tu peux tout décaler d'un cran. Dans mon lycée au début des années 90, il y avait eu seulement trois mentions très bien sur 3 ou 4 terminales S. SI pour avoir mention très bien faut quand même être bon, il est vrai que quasiment toutes les autres (Bien, Assez Bien) sont carrément biaisées par le jeu des coefficients et du reste, la notation positive naninana..... La suite de l'article est tout simplement nul et stupide (désolé) - la sélection à la fac, faut quand même être un journaliste du monde pour écrire ça. A mon sens la sélection doit absolument se faire dés le collège. Désolé, mais un gars qui ne sait ni lire ni écrire en cinquième, faut pas le laisser aller au lycée.....Au contraire, il faut lui proposer nettement plus de choses "manuelles", trouver ses points forts et jouer dessus pour qu'il puisse s'en sortir. Arrêter de lui casser les pieds avec des trucs pour lesquels il n'a aucun intérêt. C'est pas une honte d'être "manuel" bien au contraire. Le premier tabou à casser en fait ce serait : "pouvoir dire au gamins et leurs parents que leurs rêves ne sont pas toujours accessibles". Eh oui, tu peux pas faire médecine quand tu ne sais pas lire ou que tu ne sais pas convertir des litres en centilitres en classe de seconde. Pareil, tu ne pourras jamais faire médecin légiste alors que tu as 4 de moyenne générale ou journaliste sportif quand tu ne sais pas écrire un texte de 10 lignes sans faire 154812 fautes. Deuxième tabou : le travail des enseignants Français. Je ne veux pas remettre en cause le chiffre donné plus haut, mais on peut aussi parler de la grosse différence de salaire entre un prof en angleterre, en allemagne et en france. Surtout que dans les heures comptées, il n'y a certainement pas toutes les conneries qu'on nous fait faire en plus, les réunions interminables et qui ne servent à rien. Moi perso, je suis tout à fait d'accord pour faire plus d'heures et je pense que clairement, un prof qui te dira qu'il ne peut pas faire deux heures de plus par semaine, il éxagère un peu. Mais en revanche, je voudrais autre chose que 2000€ par mois après un bac + 4 au bout de 15 ans d'ancienneté. - L'évaluation des enseignants : Ca aussi c'est le grand fantasme des gens brimés. Je peux te dire que l'enseignant qui n'est pas bon, il le paye singulièrement en classe, en se prenant boulettes et en se faisant mettre des misères pas possibles. Tu ne peux pas te permettre d'être mauvais avec le public actuel, c'est une évidence. En revanche, je suis tout à fait d'accord avec les inspections qui ne servent à rien. La preuve, en quinze ans, je n'ai été inspecté qu'une seule fois. Après, je suis pas persuadé qu'une secrétaire de mairie (exemple sans ironie) ou un employé des impôts soit évalué sur sa compétence tous les jours.... Et puis, il faut définir le terme "bon prof", parce que ce que j'y vois moi (être à l'heure, préparer ses cours, rendre les devoirs dans un temps raisonnable) , c'est pas ce que le grand rectorat considère. Il est plutôt sur (participe t'il a la vie de l'établissement, a-t-il organisé des activités périscolaires, blablabla).. Ce qui pour moi doit passer derrière le reste. Effectivement, vérifier si un prof est capable de faire son boulot est important mais sinon tu fais quoi ? Tu le vires ? Dans ce cas là, il faut que tout le monde soit logé à la même enseigne. ET l'emploi à vie là aussi c'est N'IMPORTE QUOI !!! Ben ouais, c'est un emploi à vie ET ON LE PAYE ASSEZ CHER comme ça. Salaires médiocres et surtout, MOBILITE NATIONALE. Quand j'ai passé le concours, il y avait 800 places et 12000 inscrits, franchement me faire virer parce qu'un crétin du rectorat a trouvé que mes compétences étaient mauvaises , ca n'a aucun sens. QUi décide ? Comment peut-on inspecter les inspecteurs, on ne s'en sort pas. Non, la sélection c'est le concours. Je rappelle qu'après une grosse partie matière ( deux épreuves de cinq heures), il y a encore un an de stage derrière avant de pouvoir être prof. Là tu vois tout de suite si c'est OK ou pas. Après, si les chers inspecteurs valident n'importe qui parce qu'ils n'ont plus personne pour être prof, c'est LE PROBLEME ! Et qu'on arrête de me faire croire qu'un gars qui habite Nice serait prêt à déménager sans aucune autre forme de procès à HENIN BEAUMONT pendant plus de quinze ans pour moins de 2000€ sans avoir la possibilité de revenir là où il veut sous pretexte qu'il a un emploi à vie. Ca, il faut pas l'oublier non plus, les profs sont pas des instits, le concours est national. |
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C'est quand même énorme ce magnifique raccourci : "le bac est donné ... donc c'est la faute des profs qui devraient faire plus d'heures et être mieux contrôlés"... Perso, si ça tenait qu'à moi, je noterais tous les élèves à leur valeur réelle, sans essayer de compter des points partout là ou je peux en trouver ... J'aurais des classes à 5 de moyenne en 6e, ça serait merveilleux..
Donc, ouais, à un moment, faudrait sélectionner. Et bien avant le bac, histoire que ce soit viable et qu'on en perde pas une partie à 16 ans, bien avant d'arriver jusque là... Mais plus ça va, plus on va dans le sens inverse : le conseil de classe qui fait l'orientation va de plus en plus avoir un rôle de conseil... auprès des parents ! Un parent dont le fils a 5 de moyenne souhaite qu'il passe en classe supérieure : aucun soucis, le conseil de classe conseille le redoublement, mais ne peut pas l'imposer, problème réglé. Bien sur, en bout de chaine, on trouve le pauvre prof principal de 3e, obligé d'orienter un gosse dont aucun établissement ne voudra jamais, et tous les profs correcteurs du brevet obligés de remonter les notes, histoire d'arriver aux "bons" chiffres ... Et avec de la "chance", des élèves comme ça se retrouvent au lycée, en seconde générale.... Mais bon, c'est mieux de taper sur ces feignants de profs, c'est clair que voir un inspecteur tous les ans, et risquer de perdre son travail, ça va motiver les troupes et rattraper toutes les lacunes accumulées par les élèves !
Bref, si on veut un bac (ou un brevet, c'est exactement la même problématique) qui soit intéressant, il faudrait déjà lui donner une vraie fonction (vu que l'orientation post-bac est déjà décidée début juin, ça reste avant tout un bout de papier, et c'est pire pour le brevet, qui est facultatif). Et arrêter de regarder tous les ans les chiffres. Ah, et éduquer les parents, aussi. Mais bon, c'est plus simple de taper sur les profs que sur les parents... Edit : tiens, parce que c'est drole de faire parler les chiffres :
Sauf qu'entre temps, forcément, le bac s'est ouvert à tout le reste de la population, qui bien entendu, n'a pas le niveau des bacheliers des années 1950. C'est juste dommage de pas avoir créé d'autres diplômes, aussi valorisés que le bac, pour ces 90% de nouveaux élèves ...
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Les origines de l'univers Marvel, c'est ici : le récapitulatif de toutes les Critiques Chronologiques (MAJ 07/2012) ! Critique 103 : Les origines du Dr. Strange ! Critique 104 : Iron Man contre la douleur ! Dernière modification par Diablowagner ; 19/07/2013 à 14h30. |
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Non mais laissez tomber, on parle d'un article du Point, là, qui est un peu le Figaro des hebdos.
Cela dit, concentrer autant de poncifs anti-prof en si peu de signes, c'est une performance à saluer. |
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C'est clair !
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D'ailleurs moi je reste persuadé que la bac va être rapidement expédié, que les élèves n'auront plus à le passer...
Ca coûte trop cher. Et je suis clairement persuadé que pour que les gens soient d'accord sur son inutilité, il suffit simplement de le donner à tout le monde. Quand on aura 97 - 98 % au bac , là les gouvernants en place auront la possibilité de l'arrêter. D'ailleurs, savez vous ce qu'il s'est passé pour la correction ? Pour la première fois depuis l'existence du bac, les professeurs devaient corriger leur 20 premières copies, puis transmettre leurs résultats à l'inspection avant de continuer à corriger les autres ! Si les "notations" de chaque professeur ne correspondaient pas aux moyennes attendues, le gars en question avait droit à un petit coup de fil. |
#1664
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En fait, tout dépend du "zèle" avec lequel ton coordo accomplit sa mission. (pour info, cette année-là, j'étais un peu au-dessus de la moyenne attendue ; résultat, le gars m'a demandé de revoir A LA BAISSE certaines notes : il avait pas dû bien comprendre le message de l'Inspection ). |
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Ah mais là je crois que ce sont des consignes académiques pour tout le monde !
Et en plus de ça, c'est pas le "coordo" qui gère, c'est directement l'inspecteur ! |
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