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Vieux 23/10/2005, 17h37
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
[B]Episode #8 : Le Calme après la Tempête[/B]


Quelques heures plus tard.
Le jour était levé depuis environ une trentaine de minutes, et déjà les pompiers et équipes de secours étaient sur place pour tenter de sauver ce qu’ils pouvaient du British Museum. Enfin, de ce qui restait du British Museum : seules des ruines fumantes et encore chaudes prouvaient aux rares passants apeurés par un tel spectacle de destruction que, la veille, se dressait encore là le plus grand musée au monde en cette fin de XIXe siècle.

Des morceaux de sculptures, de tableaux, de chefs d’œuvres magnifiques et vénérés par chaque visiteur qui avait eu la chance de venir dans ce bâtiment jonchaient le sol tandis que des employés de la ville cherchaient vainement des traces de survivants ou d’indices pour la police.
Car la Reine, en apprenant cette destruction, était entrée dans une rage folle que tous les Bobys d’Angleterre avaient eus pour ordre de tout faire pour retrouver les coupables, sous peine d’atroces punitions Royales…

« Quelle horreur… »

Walter Queen regardait de loin la destruction de son musée. Vêtu d’un smoking encore plein de poussière et de quelques rares débris, l’homme n’avait eu ni l’envie ni le temps de se changer, trop choqué et troublé par la destruction de ce qui était alors son chez lui et son lieu de travail. Une part importante de sa vie avait été piétinée sauvagement, et il n’avait rien pu faire…

« Oui. Cela est indescriptible… »

Timothy Wayne se trouvait à côté de lui, habillé d’un costume assez classique, chemise blanche et redingote noire, avec gants blancs et canne à la main droite. Il n’était pas encore rasé, et semblait quelque peu fatigué.
Officiellement, la Reine avait chargée d’aller réveiller le médecin pour le charger de venir soigner d’éventuels blessés ou de constater la mort des pauvres êtres qui auraient pu se trouver là. Officieusement, Timothy était rentré juste à temps pour se glisser dans son lit avant qu’un de ses valets ne vienne le « réveiller » pour recevoir l’ordre de la Reine. Cela n’avait été qu’une affaire de secondes pour que l’intégrité du médecin reste compléte…

« Je n’arrive toujours point à croire cela possible…tous ces trésors…toutes ces merveilles…toutes ces heures que j’ai passées à répertorier, à comprendre cela…détruites…c’est…c’est horrible…
- Oui, en effet. Catastrophique, même. Mais ce qui est encore plus horrible et intéressant, c’est que quelqu’un ou quelque chose ait pu s’introduire chez nous pour nous tuer. »

Walter tourna la tête vers Timothy. Alors que le premier pleurait les trésors perdus du British Museum, le second échafaudait déjà des théories sur le pourquoi et le comment de cette destruction affreuse. N’avait-il aucune peine devant un tel spectacle ? N’avait-il pas de cœur pour pleurer les merveilles détruites ? Queen se demanda alors si Wayne était vraiment humain, au fond…

« Que dis-tu ?
- Il est triste de voir tout cela être détruit, Walter, mais ne nous voilons point la face : l’on a voulu nous tuer et l’on s’est introduit dans le Museum malgré nos protocoles de sécurité. Cela est inquiétant.
- Tu…tu penses réellement que nous étions la cible de cet attentat ? Peut-être était-ce simplement un acte anarchiste contre le Museum et ce qu’il représente, ou une attaque de l’All…
- Ne dis pas des choses que tu ne crois même pas, Walter. Tu le sais comme moi : pourquoi aurait-on détruit ce qui représente l’Art dans le monde ? Pourquoi le Museum, alors que si on arrive à percer sa sécurité, l’on peut aller tuer la Reine ? Cela n’a point de sens. Non, il est clair que l’on a voulu détruire la Confrérie en nous tuant. C’est une bonne chose, en fait, quand on y réfléchit. »

Queen ne savait plus du tout quoi penser de Timothy. Que disait-il donc ?! Quelques secondes auparavant, il disait que la destruction du Museum, et donc l’attentat, était une chose horrible, et là il annonçait calmement que la tentative de meurtre sur lui et leurs amis était en fait une bonne nouvelle !
Walter se demandait si son ami avait encore sa santé mentale, et si il ne devait pas le faire interner dans les heures qui venaient…

« Quoi ? Timothy, je ne te suis plus, là…
- Mmh ? Qu’y a-t-il, Walter ?
- Tu dis que l’explosion fut une chose horrible, mais tu dis aussi que la tentative d’assassinat est une bonne chose ! Quel est donc cet illogisme, mon ami ? Deviendrais-tu fou ?
- Ah ! Excuse-moi, j’ai pensé trop haut et cela a dû être trop rapide pour toi…pardon. Je t’explique : je suis désolé, triste et outré de voir que le British Museum a été détruit, car j’aimais cet endroit et j’aimais la pièce spéciale pour notre petit groupuscule. Néanmoins, que l’on veuille nous tuer est une bonne chose et me permet de dire que nous tenons quelque chose. En effet : vu qu’on a tenté de nous supprimer et donc de nous arrêter, cela veut dire que nous sommes sur une piste sérieuse, sur quelque chose d’important. Après, il faut voir aussi qui a tenté de nous tuer, vu que nous avons plusieurs ennemis.
- Ah bon ? »

Walter était un peu perdu par l’argumentaire de Timothy. Après tout, il n’était qu’un aventurier habile dans la visée et dans le maniement des armes : il savait très bien que son ami était un grand combattant, mais un être encore plus intelligent et doué pour la résolution d’intrigues que la plupart des habitants de leur île chérie. C’était d’ailleurs pour cela qu’il n’avait jamais vraiment pu faire pleinement confiance à Batman : un être si intelligent, si fort, si doué ne pouvait vraiment être toujours au service du Bien le plus pur…

« Bien sûr, Walter. D’une part il y a le tueur de Madame Hall, qui devrait refaire une victime dans les jours qui viennent, je pense. Il faut l’arrêter, sinon Carter deviendra fou et tenterait de faire du mal à Richard Scott. D’ailleurs, il faut que nous parlions à celui-ci dès qu’il se réveillera. Ce qu’il a fait il y a quelques heures, avec la lampe…cela n’est point naturel, tu le sais. Cela peut être un danger, et quand les puissances européennes l’apprendront, et elles l’apprendront crois-moi, il sera jalousé et envié. Il sera bientôt constamment en danger tant que nous n’aurons pas compris le fonctionnement des phénomènes qu’il créé.
Nous avons du pain sur la planche, Walter. Pressons-nous, donc. »

Queen ne dit rien : Timothy avait entièrement raison. Il fallait que leur groupe arrête le tueur qui rôdait dans Londres et faisait des victimes. Il fallait aussi qu’ils protègent Richard Scott de lui-même, mais aussi de ceux qui feraient bientôt de lui leur but numéro un.
Wayne était dans le vrai, pensa l’aventurier : ils avaient du travail, et il fallait qu’ils commencent dès maintenant en allant voir leurs amis chez Walter Queen…








Interlude.
Encore une fois, je l’observe. Lui, dans son château ancien et reculé dans des régions inconnues de la plupart en Europe. Lui, qui pactise avec quelque chose…un être qui me donne ce que les humains appellent la « chaire de poule ». Lui qui fait un accord avec un être dont le nom est murmuré dans l’univers avec crainte et respect.
Est-il fou ? Ne comprend-il pas qu’il condamne ainsi sa race et le reste de la Création, comme disent ceux d’ici ? Ne voit-il pas qu’il se fait piéger par plus intelligent et cruel que lui ? La folie habite ces vieilles pierres, je le sens, et cette folie vit et est née avec les générations de parents dont est issu l’homme qui parle à cette…chose dans le miroir.
Cette chose aux yeux rouge terrifiants. Cette chose qui me connaît, à qui j’ai déjà eu affaire. La seule chose au monde que je n’ose défier…par tous les Dieux de cette planète et des autres…qu’ils viennent en aide à ce peuple, voila ma seule prière…
Fin de l’interlude.








La maison de Walter Queen était une des plus belles maisons de celles proches de Buckingham Palace. Dotée de dizaines de chambres, de domestiques fidèles et qui étaient parmi les meilleurs du Royaume, il était dit partout que l’aventurier favori de la Reine avait bien de la chance de vivre dans cette bâtisse luxueuse et merveilleuse.
Mais en fait, Walter Queen n’y avait mit les pieds que deux fois : la première quand la Reine lui avait montrée la maison qu’elle lui offrait, et la deuxième pour prendre les affaires qu’il avait besoin pour déménager dans un endroit de sa connaissance où il pourrait vivre comme il le voudrait, caché bien sûr. Officiellement, il vivait dans la maison proche du lieu de vie de la Reine. Mais pour ses amis et ceux qui le cherchaient vraiment, l’aventurier vivait dans une petite maison où il se sentait vraiment chez lui.
C’est dans ce lieu que se trouvaient maintenant les membres de la Confrérie.

Ayant trouvé une petite bâtisse plaisante sur les docks, Queen y avait fait diverses améliorations : la dotant d’un sous sol en bois qui préservait les personnes qui y étaient de l’eau par un ingénieux système inventé par le créateur de la pièce secrète de Batman, l’aventurier avait aussi créé diverses pièces cachées où il pouvait laisser ses armes, ses triomphes et ses ennemis au cas où le besoin s’en faisait sentir.
En fait, si l’on ne connaissait point les mystères de la maison, on pouvait facilement entrer dans ce bâtiment où il n’y avait, apparemment, qu’une seule pièce servant de cuisine, salle à manger et chambre. Une maison de pauvre pêcher, en clair.
Mais, pour les autres, la maison de Walter était une des plus intéressantes de Londres, et elle réservait mille trésors et surprises à ceux qui avaient la curiosité de chercher au-delà des apparences.

Après la destruction du British Museum et leur spectaculaire sauvetage, les membres encore debout de la Confrérie avaient ramenés ceux qui étaient blessés ici : cela était plus sûr et plus calme que la maison de Wayne, et cela était proche de l’ancien musée, ce qui était bien sûr un atout pour transférer quelques excentriques au petit jour de Londres vers le lieu où ils se reposeraient et seraient soignés.

« Comment vont-ils ? »

Timothy avait posé ses gants et sa canne à l’entrée et était penché sur les corps inconscients de Dan et de Maximilien, tâtant leurs pouls et regardant leurs pupilles pour connaître leur état de santé tandis que Walter était derrière lui, légèrement inquiet.

« Plutôt bien. Dan semble très las et fatigué, il devrait prendre plus de repos, selon moi…il faudra que l’on lui demande ce qu’il fait pour être tant à bouts de forces. Je n’aime point qu’un de nos collègues soit si exténué.
Maximilien va bien, lui. Grâce à Dieu, il a réussi à nous sortir de ce pièce mortel, mais apparemment il est allé au bout de ses limites : c’est pour cela qu’il est tombé inanimé lorsqu’il a ramené Dan des décombres avant la destruction totale du Museum. »

Le médecin royal se releva et sourit à son ami.

« Mais ils sont hors de danger. Passons aux autres. »

Wayne s’approcha alors de Richard Scott et de Carter Hall. Ils étaient couchés l’un à côté de l’autre, le visage de l’un en face du visage de l’autre. Timothy ne pu s’empêcher de sourire en voyant cette scène : dire que l’un avait forniqué avec la femme de l’autre, et que quelques heures après le cocu avait faillit tuer l’amant. Et maintenant, ils dormaient ensemble comme deux bébés, comme deux amis…

« Mmh…
- Un problème ?
- Je ne sais point. Carter va bien, oui, mais Richard Scott a un pouls très faible et irrégulier, cela n’est point bon signe…on a retrouvé la lampe, au fait ?
- Pas encore. J’ai mis les meilleurs hommes que la Reine m’a donnés, mais ils n’ont encore eu aucun résultat. Je crains que l’on ne retrouve jamais cette chose qui nous a tous sauvés…
- Mmh…espérons qu’il se réveillera et nous expliquera comment il a pu créer ces…phénomènes… »

Timothy se releva et regarda Queen. Pour la première fois, ce dernier pu voir de la fatigue et de la lassitude dans les yeux de son ami : les événements de ces derniers jours, la nuit agitée qu’ils venaient de vivre et le manque cruel de sommeil pesaient désormais sur les épaules de Batman, et il semblait ne plus vraiment pouvoir lutter contre cela.

« Va dormir, Timothy.
- Non…il faut que j’analyse encore les prélèvements faits sur le Museum, et que je…
- Rien du tout. Tu vas aller dans mon lit et tu vas te reposer quelques heures. Et ne discute pas : nous savons tous deux qu’un homme est plus apte à sauver le monde et ses amis quand il a quelques heures de sommeil derrière lui. »

Wayne voulut discuter, voulut argumenter encore, mais il abandonna et se rendit à l’évidence : son ami avait raison, il devait aller se coucher sinon il ne tiendrait pas.

« Très bien…
- A plus tard, mon ami.
- A plus tard, Walter. »

Timothy partit alors vers la chambre de Queen. Il se coucha à peine sur le lit qu’il s’endormait directement, vers un pays de rêves étranges, qui se transformaient vite en cauchemars sanglants, comme ceux qu’il faisait chaque nuit…








Plus loin. Un être, seul, regardait Londres d’un point de vue que peu, très peu d’être sur Terre avaient déjà partagés : la capitale de la Grande Bretagne vue du ciel était vraiment magnifique dangereuse et éblouissante.
Le visiteur se demandait quoi faire maintenant, ne sachant si il devait parler à ses supérieurs de la découverte de terriens dotés de capacités intéressantes et qui auraient pu empêcher le plan de ceux qui l’avaient envoyés là. Normalement, ses ordres auraient déjà dû lui faire appeler les chefs de sa compagnie, mais est-ce que l’étranger devait trahir ceux qui ne lui avaient rien fais ? Après tout, si le combat avait débuté, c’est parce qu’il était allé s’occuper d’affaires d’autrui…

Soudain, son appareil de communication fit un petit bruit sourd et distinct dans sa poche. Ses supérieurs voulaient parler avec lui et connaître l’étendue de sa mission. Que devait-il faire ? De multiples pensées rebondissaient dans son cerveau mystérieux tandis que le bruit continuait de sonner dans le ciel nuageux de Londres au petit matin…
 


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