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#1
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Ne serait-ce que pour des raisons pratiques, c'est un enfer l'édition premium. J'ai eu la faiblesse de me faire offrir le Baltimore de Simon. Le machin doit faire 1000 pages, pèse un lamantin mort, intransportable dans les transports en commun, il tient à peine dans mon sac. Résultat: toujours pas lu…
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#2
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#3
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Dans une liseuse type Kindle, c'est dans les 200 grammes...
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Des pépites ? Des bonnes histoires ? Des curiosités ? Des souvenirs ? Ne manquez pas de visiter la section rétro ! |
#4
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Content que cela t'es plu. Le troisième est en effet le moins bon surtout à cause l'enquête qui est moins passionnante et bien différente des deux autres (mais plus alambiquée et retorde dans un autre sens, donc on y perd pas tant que cela au change).
Mais surtout passé la pilule un peu dur à avaler de personnages importants dans la vie de Fin qui sortent dont on ne sait où (étrange surtout que l'on en ait pas entendu parler avant), on est captivé par le devenir des protagonistes principaux que Peter May ne ménage pas loin de là. Et comme ils sont bien écrit on se régale et on regrette de ne pas faire (pour l'instant sait on jamais) un autre bout de chemin avec eux. Le Braconnier du Lac Perdu de Peter May Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 15/09/2015 à 09h48. |
#5
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L'été de cristal de Philip Kerr
Premier volume de la trilogie Berlinoise, l'été de cristal se essentiellement déroule à Berlin en 1936. Belle époque pour être détective privé car dans les forces de l'ordre ce n'est pas la joie. L'histoire est bien troussée. Le personnage principal est caricatural à souhait (grande gueule, séducteur, tête brulée...) et les affreux le sont encore plus avec des patrons comme Himmler, Goering ... La fin est expédiée et rocambolesque mais réserve quelques moments de bravoures (à Dachau on s'éclate). Le roman n'est pas trop long (260p). Mais il manque quand même le petit truc en plus qui en ferait un grand roman de référence sur l'Allemagne nazi. Au final toute cette période trouble et décisive de l'histoire n'est qu'effleurée et ne sert que de toile de fond. On pourrait presque déplacer le récit aux Etats Unis et avoir l'impression de lire la même chose. Après on passe on bon moment de lecture et la recherche parallèle sur la véracité de certains évènements (les Jeux Olympique par exemple) rehausse grandement l'intérêt du roman. Sur un sujet similaire je ne peux que vous conseiller de vous procurer Fatherland de Robert Harris (et également Les Bienveillantes de Jonathan Littell). Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 04/10/2015 à 21h35. |
#6
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Deuxième roman de la trilogie berlinoise, La pâle figure se déroule en 1938, à la veille de la seconde guerre mondiale pendant l'annexion des Sudètes. Il est ici histoire de viols et d'assassinats de mignonnes adolescentes bien allemandes propres et bien sur elles. Serait ce la faute des juifs ? Gunther va intégrer à nouveau la police qu'il avait quitté avec fracas pour diriger cette enquête sous les ordres de Heydrich. Complot, ésotérisme, thèses nauséabonde sur la pureté de la race et polgrom sont au programme. J'ai trouvé meilleur ce roman avec une immersion plus profonde dans l'histoire. Cela reste parfois un peu léger mais l'atmosphère et les conclusions (malheureusement pas de surprises) font froid dans le dos. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 04/10/2015 à 21h35. |
#7
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Et je plussoie, énorme claque de lecture !
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Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien |
#8
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J'ai lu l'édition poche de la trilogie et j'en ai retiré beaucoup de plaisir. Excellent choix.
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#9
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Un requiem Allemand clot la trilogie Berlinoise de Philip Kerr.
Peut être le plus faible au niveau de l'intrigue par contre historiquement j'ai appris plein de chose vu que le polar se passe dans le Berlin et la Vienne de l'après guerre, en 1947, soit une période pas forcément connue. On y cotoie donc des Allemands meurtries qui tente de cacher leur honte (la dénazification mal abordée par contre) mais aussi des Russes, des Anglais, des Americains et quelques Français (on n'est pas bien vu ). Marché noir, viols, tractation, chasse des nazis, récupération des scientifiques, femmes fatales et prostitution n'en jetez plus. Les faiblesses proviennent du manque de renouvellement du personnage principale. L'écart est grand avec le deuxième tome et on en sait finalement peu sur ce qui fut sa vie entre les deux (du moins on aurait aimé en savoir beaucoup plus, surtout sur sa vie privé). La fin est trop abrupte. Au final la trilogie Berlinoise se laisse lire, sans être des grands polars, et permet de se replonger dans une époque trouble. |
#10
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Découverte d'un auteur Islandais : Arnaldur Indridason (déjà évoqué ici même) par le biais de deux polars :
La femme en vert Excellente description de l'évolution de la vie Islandaise et de ses moeurs durant le 20eme siècle, spécialement l'après seconde guerre mondiale avec l'occupation américaine. Bel exemple de beau salaud à l'intérieur et j'ai été très touché par le courage des enfants. Au présent c'est aussi peu reluisant avec la fille du commissaire Erlendur. Très bon livre. Betty Court (236 pages), mineur, mais qui vaut par un twist intéressant qui remet en cause ce que l'on vient de lire. Parfait pour un voyage en train. |
#11
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est-ce que quelqu'un a des nouvelles du magazine Alibi. Cela doit faire un an qu'il n'y a plus rien de nouveau sur le site.
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#12
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Je crois que l'aventure est finie pour Alibi. Depuis, le numéro financé via Ulele, y'a plus rien eu.
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#13
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Relu avec beaucoup de plaisir L'aiguille dans la botte de foin d'Ernesto Mallo chez Rivages Noir.
C'est un polar argentin qui se déroule à la fin des années 70 pendant les années de dictature de Videla. Trois cadavres sont découverts abandonnés dans un terrain vague. Manifestement, deux d'entre-eux ont fait l'objet d'une exécution par les sbires du régime, mais le troisième macchabée ne cadre pas. Qui est-il et qu'est-ce qu'il foutait là ? C'est ce que va chercher à savoir l'inspecteur Lascano, policier intègre au sein d'une police corrompue et largement à la botte des militaires qui dirigent le pays. L'important n'est pas dans l'intrigue, plutôt classique et conventionnelle. On sent d'ailleurs que ce n'est pas vraiment cet aspect qui intéresse l'auteur. Par contre, la description de la société argentine de l'époque est extrêmement réussie. Répression aveugle, corruption généralisée, arrivisme des classes privilégiées (parfois désargentées), exécutions arbitraires,... font le quotidien du Buenos Aires délétère que décrit Ernesto Mallo. Et son flic louvoie tant bien que mal au sein de ce panier de crabes. L'aiguille dans la botte de foin n'est pas un grand roman policier. Par contre, c'est un grand roman noir. Et pour ne rien gâcher le final est très très bon. Va falloir que j'attaque la suite, Un voyou argentin, qui se déroule quelques années plus tard, lors des années de transition démocratique après la chute de la dictature. Une transition difficile qui peine à écarter les spectres du passé récent.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#14
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Deux évènements importants dans l'actualité des rééditions polars de ce mois d'avril.
Tout d'abord, le début chez Gallmeister d'une intégrale des romans noirs de James Crumley. C'est Fausse piste, son premier, qui entame les réjouissances. Nouvelle traduction de l'excellent Jacques Mailhos et illustrations au poil de Chabouté. L'occasion rêvée de découvrir ou simplement de relire cet auteur essentiel. Et puis, hosanna, alleluia, Pottsville vient enfin de retrouver les 5 âmes qui lui manquaient. Sous le titre Pottsville, 1280 habitants parait enfin chez Rivages et dans une version conforme au texte d'origine le chef d'œuvre "Pop. 1280" de Jim Thompson précédemment traduit (et ignoblement charcuté) par la Série Noire sous le titre incompréhensible de "1275 âmes". Que du bonheur. Rivages poursuit avec la sortie de ce titre la réédition et la retraduction des Jim Thompson parus à la Série Noire et repris ensuite en Folio policier, versions à éviter comme la peste. Lisez Crumley ! Lisez Thompson !
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#15
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Tu donnes envie pour Thompson. Je n'en ai jamais lu. Je peux commencer par ce roman?
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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