Les livres que vous aimez

[Ivan Rebroff]

	Citation:			Posté par Elýkar
	Qui a lu Kavalier & Clay de Chabon? Ce week end j'ai vu pas mal de bouquins vo de cet auteur et j'ai trouvé toutes les couvs magnifiques. Je les ai presque pris rien que pour ces couvertures. Les livres valent le coup?

Le Club des Policiers yiddish est un petit bijou, à la fois roman policier, livre-monde, décortiquage social, une uchronie subtile aux personnages amoureusement et solidement bâtis et à l'ambiance chaleureuse et digne, qui n'a pas démérité son prix Hugo en 2008. Cerise sur le gâteau, Chabon maîtrise également l'humour fin et écrit avec grâce et profondeur.

[Elýkar]

	Citation:			Posté par Ivan Rebroff
	Le Club des Policiers yiddish est un petit bijou, à la fois roman policier, livre-monde, décortiquage social, une uchronie subtile aux personnages amoureusement et solidement bâtis et à l'ambiance chaleureuse et digne, qui n'a pas démérité son prix Hugo en 2008. Cerise sur le gâteau, Chabon maîtrise également l'humour fin et écrit avec grâce et profondeur.

Je pense que je vais m'en offrir quelqu'uns alors.
Si l'intérieur est au moins aussi bon que l'exterieur n'est beau je serai heureux.

[PSYCHO PIRATE]

	Citation:			Posté par kerchak
	Tu parles de HPL , Hob, justement la semaine dernière je finissais la couleur tombée du ciel, l'abomination de Dunwich, et le cauchemar d'Insmouth, c'est vrai que c'est pas d'un joyeux absolu ! Et puis j'ai tjrs un peu de mal avec Lovecraft, comme avec toute personne d'ailleurs qui écrirait << Le Nègre est fondamentalement l'inférieur biologique de tous les Blancs et même des races mongoliennes >> En même temps on le taxait d'antisémite, alors que sa femme était juive et qu'il entretenait une correspondance régulière avec l'écrivain(le futur) Robert Bloch, alors va savoir...!

	Citation:			Posté par Hob
	Sinon Kerchak , c'est marrant mais je parlais justement à un ami des réflexions raciste de Lovecraft qu'on retrouve fortement dans ses écrits . Je lui disais qu'en ce moment , je lis ces dernières nouvelles où cet aspect à quasiment disparu de son œuvre et bizarrement cette haine donnait quelquechose d'encore plus horribles à son atmosphère et à ses récits . Je pense que sans cette haine , on aurait pas eu le Lovecraft tel qu'on l'a Après sur toutes les contradictions du Monsieur , je pense qu'au fil des temps , il a tout simplement changé ( comme je le disais , ça se sent dans ses récits )

	Citation:			Posté par HiPs!
	Et pour Lovecraft, je crois qu'il faut moins voir dans son attitude un antisémitisme/racisme qu'une xénophobie paranoïaque totalement psychotique. Qui a probablement constitué en effet un élément créatif majeur.

	Citation:			Posté par kerchak
	C'est sûr que vers la fin ( sa jeune fin à 47 ans) il avait gommé sa xénophobie dans ses textes, mais sincèrement ou par convenances sociales ? Après je suis assez d'accord ( souvent même, car Hips est sage ) avec Hips pour la xénophobie paranoïaque... qui constitue, non pas un élément créatif majeur de son oeuvre, mais L'ELEMENT créatif majeur de son oeuvre.

	Citation:			Posté par Hob
	A mon avis , il n'était pas moins paranoïaque sur la fin de sa vie , donc je dirai par convenance sociale mais bon , on le saura jamais sauf si un jour on trouve une lettre de lui où il dit textuellement qu'il a changé pour se plier à ses convenances

Une petite recreation en 2 planches signées Chaland "à la manière de Lovecraft" en 78 avec au passage un clin d'œil à Wolverton publiées dans Métal Hurlant et reprises dans l'album Captivant.

http://www.entrecomics.com/?p=24849

Extrait d'une interview de Chaland en 1982 et publié dans le PLG n° 28 en 1992

	Citation:
	La BD Les deux vies de Basil Wolverton (Métal hurlant spécial Lovecraft) était particulièrement tendancieuse. Oui, d'ailleurs j'ai un nombreux courrier de protestation. Manœuvre m'a même dit qu'il y avait une lettre d'un ancien ministre. Ils prenaient ça au premier degré, ils trouvaient ça dingue de trouver ça dans Métal, scandaleux… Mais c'était pour un spécial Lovecraft. Lovecraft était super raciste, et ses théories sur l'hérédité exposées dans ses bouquins. J'ai poussé cet aspect, les gens n'ont pas compris. Mais je voulais leur répondre pour leur expliquer (10).

L'interview intégrale ici : http://plg.ifrance.com/pages/numeros/n28int.htm#50

[Niglo]

Je conseille vivement Les Nombreuses Vies de Cthulhu de Patrick Marcel paru aux éditions du Mouton Electrique. Très bonne manière d'aborder le sujet pour les néophytes, et pour les connaisseurs c'est un exercice de style assez jouissif.

[Auteurroriste Zeph]

Fini Vendetta d'Ellory, dont Hips avait dit le plus grand bien dans ce topic même.
Et il avait sacrément raison. Extrêmement bien écrit, addictif, très dur à lâcher.
Un sens de la narration incroyable, des persos bien écrits.
Ce n'est pas exempt de défaut pourtant, comme ce deuxième démarrage du livre au bout de 150 pages alors qu'il y a une énorme montée du truc à tel point que le rythme est cassé, ou certains petits chapitres pas vraiment utiles (certaines pauses dans la récit d'Ernesto sont un peu chiantes et sans utilité, les gars en costumes ne sachant jamais quoi faire).
Mais Ellory écrit ça vraiment très très bien, et même ces menus défauts passe à la trappe très vite. C'est vraiment très très accrocheur.
Vraiment un très bon livre.
Demain, en allant rendre celui là, je chopperais le précédent bouquin du monsieur.

[PSYCHO PIRATE]

Il ne manque pas en France d'articles et de dossiers qui décortiquent l'œuvre de Tod Browning et en particulier son Freaks, notamment sous la plume de Patrick Brion et de Alain Garsault mais pour que tout cela soit vraiment complet il nous manquait une piece essentielle : la traduction de la nouvelle Spurs de Tod Robbins publiée initialement en 1923 dans Munsey's Magazine.
"Freaks De la nouvelle au film" de Boris Henry édité par Rouge Profond dans sa collection Raccords vient enfin de combler cette lacune.
En plus de la traduction de Spurs cet ouvrage propose un gros dossier sur Browning et un important comparatif entre la nouvelle et le film.

[Auteurroriste Zeph]

Lu le Festival de la couille de Chuck Palahniuk (ouais désolé Hips Seul le silence était déjà emprunté).
Bon le titre n'a pas grand chose à voir avec le livre. D'ailleurs, ce n'est même pas la trad du titre original du livre (Stranger than fiction).
L'auteur y raconte ici, à travers quasi une trentaine de nouvelles, des histoires de gens pas vraiment commun et souvent absolument pas connus.
On y trouve un peu de tout. Du mec qui construit sa fusée perso aux fermiers qui font des batailles de moissonneuses batteuses, en passant par une rencontre avec Juliette Lewis ou Marilyn Manson (et aussi ce festival plein de cul, mais c'est la seule nouvelle sur le sujet). Parfois même, Palahnuik parle de lui.
De même le livre est un recueil de textes parus pour différents magazine/journaux, on trouve donc assez fréquemment une différence de ton entre les différents "témoignage".
En tout cas, à chaque fois, l'excentricité des gens et le style de l'auteur font mouche et réussissent à nous intéresser à ces gens pourtant ordinaire mais pas tant que ça quand même.
Palahniuk y explore, et ce dès l'intro, les rapports entre la solitude et l'écriture, la réalité et la fiction, comment le premier nourrit le deuxième et à quel point il est important, pour lui du moins, de ne pas être si seul.
Bref, une lecture très sympathique.

[Auteurroriste Zeph]

Et en fait, non toujours pas. Ellory semble avoir la côté à la médiathèque locale.

[Hob]

Après un période auteur SF français assez sympathique, je retourne à mes classiques et je me lis en ce moment la grande porte de Frederik Pohl.. C'est mon libraire qui me l'a conseillé car je ne connaissais et j'aime mon libraire parceque ce livre je ne lâche pas tellement c'est captivant de bout en bout : une sorte de ruée vers l'or en mode galactique

[Woulfo]

Je me lis ça en ce moment :



C'est du tout bon. Surtout quand on aime l'univers du réalisateur.

[Marshal Law]

En ce moment, je me refais les omnibus de The Black Company de Glen COOK, aux editions Tor.
Apres avoir lu la moitie des Chroniques en francais, c'est un vrai plaisir que de redecouvrir cet auteur dans le texte original.
4 gros books au total, pas trop chers (10-12 euros sur l'Amazon).

[mvpfef]

Mascarades de Philippe Ward



Une série de meurtres violents frappe le milieu séparatiste basque. Pour brouiller les pistes les tueurs se déguisent en personnage des mascarades et carnavals traditionnels.

Mikel un négociateur de la paix qui condamne la violence et les luttes fratricides, est chargé par son organisation d'enquêter sur les attentats sauvages qui déciment les rangs modérés. Ces investigations vont plonger ce paisible libraire bayonnais dans une enquête aux frontières du réel. Une traque au cours de laquelle il va affronter des monstres folkloriques indestructibles. Aidé par un mystérieux trio de vieux gardiens, Mikel va découvrir les points faibles de ces êtres maléfiques.

Mais parviendra-t-il à démasquer le sinistre "Chasseur Maudit" qui utilise ces créatures pour plonger le pays dans le chaos ?

Philippe Ward est né à Bordeaux. Le Pays Basque et la Catalogne inspirent son oeuvre.
Actuellement directeur de la collection rivière Blanche, dédiée au Fantastique et à la Science-Fiction, ces romans visuels aux intrigues captivantes donnent aux cultures pyrénéennes des dimensions hollywoodiennes.

Disponible dans toutes les libraires de France et du Pays basque,
sur Amazon.fr http://www.amazon.fr/gp/product/2953...SIN=295323313X
et sur Ebay http://cgi.ebay.fr/Mascarades-Philip...item3efc019eea

[Auteurroriste Zeph]

Lu Druss la légende de David Gemmel.
On a donc les "origines" de Druss. Du moins une grosse partie de son parcours et de son histoire et ce qui l'a amené à être le légendaire guerrier qu'il est dans Légende.
C'est de la fantasy très bourrine et très sympa à lire. Les habitués du monsieur y trouveront leur compte.
Et également les défauts de l'auteur. Comme par exemple ses fins limite bâclée.
D'ailleurs, on retrouve dans la dernière partie la bataille de la passe de Skeln, très souvent mentionnée comme truc mythique dans les autres bouquins Drenaïs. Mais bon, extrêmement dommage de la torcher aussi rapidement. Il aurait vraiment été appréciable de la faire complètement plutôt que ce presque résumé.
Et puis, aussi, ce doit être le 4ème bouquin de l'auteur que je lis et je commence à trouver bouquin de similitudes entre les récits. Ce qui a tendance à freiner un peu le plaisir de lecture.
M'enfin, cela reste un bonne lecture très bourrine et très plaisante.

Là, j'attaque Seul le Silence, offert gracieusement par ma gentille brune.
C'est fou ce que ce type écris bien et sait capter son lecteur d'emblée!

[HiPs!]

Sortie de route de topic sous l'étiquette "Les livres que vous ne lirez pas" et une news qui m'a bien amusé sur les déboires du plus talentueux des philosophes éditorialistes écrivains cinéastes* marié à A.Dombasle, j'ai nommé Bernard-Henri Levy.

Ca n'aurait pas du vous échapper. L'amidonné du col sort deux livres en même temps dont l'un "De la guerre en philosophie" est une sorte de "Que sais-je" des préceptes béhachéliens. Partant à l'assaut de Kant, il y cite en renfort les travaux de Jean-Baptiste Botul.

Sauf que ce dernier n'existe pas...

Il est l'invention de Frédéric Pagès, journaliste au canard et agrégé de philosophie.
Sa réaction dans l'hebdomadaire palmipède "Je suis confondu, je pensais que BHL vérifiait ses sources. C'est sans doute un jeune homme pressé... Avec un collectif d'amis, nous avions inventé Botul pour faire de la philosophie sans nous prendre au sérieux. Nous n'avons pas fabriqué ce personnage pour prendre les gens au piège. Mais la mouche BHL s'est collée dessus."

Il faut avouer que le piège était bien tendu. Le philosophe fictif (et également auteur de "Landru, précurseur du féminisme"...) n'a de page wiki que depuis 2005...

Et plus d'infos sur le web un peu partout. Dont un article du nouvel obs, bien troussé et un autre de libé.




*Pour une soirée réussie entre amis, après un max pecas de bonne facture, terminez-vous sur "Le jour et la nuit". Malheureusement indisponible en DVD sur Amazon, ce débroussailleur de champ de navets n'a pas démérité son prix du mérite agricole 1996. Un bien beau sceptacle.

[Jupiter Jazz]

C'est un peu la honte ultime ça.