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Vieux 10/09/2012, 19h32
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Manga Chronique d'Hyperborée

Sache, ô prince, qu’entre l’époque où les océans ont englouti l’Atlantide et ses cités étincelantes, et l’avènement des fils d’Aryas, il fut un âge de légende où de lumineux royaumes s’étendaient sur le monde, tels des manteaux bleus sous les étoiles. Il existait à l’est des vastes plaines du lointain Khitaï, domaine de puissants sorciers, un royaume dont le nom se perdit mais dont quelques traces de l’étrange civilisation parvint à nous.

Il avait été l’un des plus puissants de cet âge de légendes mais avait disparu à cause d’un poison qui s’était lentement distillé et avait défait le nombre de naissances.
Sa population, jadis connue pour ses talents guerriers, aimait plus que tout les joutes verbales stériles et s’amusait à retourner sans cesse le sens des mots sous sa langue, quand bien même cela était futile.
Au lieu de prendre femme de manière virile, les hommes de cette contrée oubliée préféraient vaquer à des occupations décadentes, comme regarder des lumières magiques et épargner leur maigre énergie à dormir le jour.
Leurs rivalités ne passaient pas par des duels mais par de petites jalousies qu’ils taisaient entre eux, l’un enviant tel un enfant les pouvoirs de l’autre sans jamais le défier.

Sache donc, ô prince, qu’il existait une école de magie qui enseignait, suivant les préceptes dégénérés propres à leurs dieux oubliés, aux individus des deux sexes en même temps.
Un jeune prince avait été contraint par sa sœur de sacrifier à un dieu oublié de tous et dont sa famille avait la charge du culte. Si ce dieu n’avait plus de fidèles, c’en serait fini de la lignée de l’héritier.
Ce dernier était célèbre pour son indolence et son manque d’intérêt pour toutes choses, malgré de grandes dispositions naturelles inexploitées.

Il advint que son dieu était aussi vénéré par une jeune vestale dont il tomba éperdument amoureux dès qu’il la vit. Cette vierge était issue d’une famille de mages connus dans toute la contrée. D’une grande beauté, éduquée pour être une épouse parfaite, le dieu au nom oublié l’avait pourtant affligé d’une naïveté toute femelle.

C’est son insatiable soif de connaissances qui sortit quelque peu le jeune prince de sa léthargie coutumière. Par une faiblesse de caractère propre à ce peuple du levant, il ne savait pas résister aux voluptueux atouts de la vestale, qui voulait apprendre auprès de lui mille et une choses futiles attisant sa curiosité insatiable.

Il advint que l’intelligence de l’héritier et ses facultés de jugement et de logique firent l’admiration d’une autre vestale issue d’une illustre lignée, dont seul le surnom, « l’impératrice », nous est parvenu. Admirée de tous, elle était d’une duplicité sans limites et savait parfaitement employer sa grande beauté pour toujours parvenir à ses fins sans que nul ne s’en avise. Le dieu obscur qui lui octroyait ses vils pouvoirs était aussi puissant que Set.

Elle tenta de séduire le jeune prince en montant contre lui la vestale qui le subjuguait. Il advint que celle-ci ne parvint pas à faire cas du savoir propre à détourner les hommes de leur chemin qu’elle lui enseigna, refusant plus tard d’apprendre ces arcanes puissants pour des raisons à jamais oubliées. Jamais on n’entendit plus parler de l’impératrice, qui fut subjuguée par la candeur de sa rivale.

Sache, ô prince, qu’il advint que l’héritier développa la volonté de résoudre pour lui-même une énigme magique qui avait piqué sa curiosité, ce qui occasionna une singulière interrogation chez la vestale et contribua au rapprochement de leurs destinées.

L’histoire ne dit pas s’il l’épousa, renonçant ainsi à sa nature profonde.
Il ne reste d’eux qu’un parchemin déchiré et jauni par le temps, orné d’illustrations richement détaillées qui prouvent l’impressionnante qualité des œuvres produites par le peuple oublié de cette contrée à l’est du Khitaï.

« Hyouka » est l’énigmatique titre de cette chronique ancienne qui t’enseigne, ô prince, qu’il faut toujours mettre toutes tes forces dans ce que tu entreprends pour écraser tes ennemis et protéger ton peuple.
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