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#1
28/06/2003, 11h41
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Stormwatch : Team Achilles vol.1
Stormwatch : Team Achilles v.1
(DC Comics / Wildstorm) Par Micah Ian Wright, Whilce Portacio, Scott Williams & Sal Regla. J'ai longtemps hésité avant de m'attaquer à cette nouvelle mouture de Stormwatch. Pour plusieurs raisons. Parce que Micah Ian Wright est un jeune scénariste dont c'est ici, à ma connaissance, le premier travail. Parce que je ne suis pas du tout amateur du style de Whilce Portacio. Son style se résume avant tout aux visages si particuliers qu'il dessine : en lame de couteau, aux pomettes plus saillantes que des omoplates, aux cous larges comme des troncs d'arbre. Sans oublier le cheveu, disponible uniquement en deux modèles : hirsute ou absent. Le style de Portacio était intéressant et original il y a 15 ans, mais force est de constater qu'il n'a pas évolué d'un pouce depuis, encore moins que son compère Jim Lee. Surtout, ce qui m'a fait hésiter à m'intéresser à cette nouvelle série, c'est le souvenir de son ancienne incarnation. Sous la plume de Warren Ellis, Stormwatch fut l'une des séries les plus passionnantes des années 90. Sans être pessimiste, on peut avoir de sérieux doute quant à la capacité de la nouvelle équipe à faire mieux que leurs prédécesseurs (voir actuellement la triste nouvelle version de The Authority). J'ai finalement profité de la parution en TPB des six premiers épisodes pour me lancer dans cette série. Et si je ne le regrette pas vraiment, je ne suis pas sûr de poursuivre non plus. Le concept de cette nouvelle équipe est très différent de la première. Si Stormwatch travaille toujours pour les Nations Unies, elle n'est plus composée de super-héros mais de militaires. Anciens membres des Bêrets Verts, Delta Force, Spetznatz et autres forces spéciales (y compris une ancienne membre du G.I.G.N., baptisée Mélanie Yvonne Nadège Mylène Grunier, moi qui croyais que seul les Brésiliens avaient des noms à rallonge...) Ces hommes et femmes sont évidemment de véritables bêtes de guerre. Leur rôle est de surveiller les activités supra-humaines sur l'ensemble de la planète, et si besoin est d'intervenir pour mettre un terme à la menace potentielle. Cette nouvelle direction donnée à la série offre quelques perspectives intéressantes, et d'autres beaucoup moins. Commençons par le positif. L'idée même d'un groupe composé d'humains "normaux" (à quelques exceptions près tout de même, dont un télépathe et un gugusse verdâtre servant d'informateur au groupe) luttant contre des êtres dotés de super-pouvoirs est bonnes, car à priori le groupe part avec un sérieux handicap. Autant The Authority pouvait parfois agacer car leurs ennemis paraissaient souvent être sans beaucoup de ressources face à eux, autant Stormwatch se trouve sans arrêt dans des situations délicates. En matière de suspense, la série fonctionne nettement mieux. En outre, puisque nous sommes dans l'univers Wildstorm, et que The Authority - et par extension tout être doté de super-pouvoirs et d'un costume tape-à-l'oeil - apparaît aux yeux des nations comme une menace à l'équilibre mondial, la création d'une force telle que Stormwatch, dirigée par l'ONU, semble parfaitement logique. Le gros défaut de la série, ce sont ses personnages. On l'a dit, le groupe est composé exclusivement de baroudeurs, et ils ne sont hélas que ça. Grandes gueules, tough guys, plus ou moins psychopathes, les membres de Stormwatch sont franchement caricaturaux et ne se distinguent guère les uns des autres par leur personnalité. Les dialogues sont évidemment à l'avenant, et franchement, Wright aurait pu décimer les trois-quarts de son équipe à la fin de ces épisodes que ça ne m'aurait pas dérangé une seconde. Leurs adversaires ne valent guère mieux : beaucoup ici sont des terroristes islamistes, et il n'y a pas grand chose de plus à attendre d'eux que les sempiternel "tu vas mourir, chien d'infidèle !". Baillement. Ce TPB est composé de deux arcs de trois épisodes chacun. Dans le premier, on assiste à une prise d'otage au siège des Nations Unies. C'est avant tout l'occasion pour le scénariste d'introduire les divers membres de Stormwatch. Et comme ceux-ci n'ont guère d'intérêt, le récit n'en a pas beaucoup plus. Hormis le troisième épisode, où intervient un crétin costumé baptisé Giant, qui va plonger l'opération en cours dans le chaos. Le deuxième arc est nettement plus réussi, car il fait s'affronter Stormwatch et The Authority (ainsi que quelques suprahumains tchétchènes et une division de l'armée russe). A priori le match n'est pas vraiment équilibré entre les deux équipes, pourtant Wright réussit astucieusement à rééquilibrer les forces et à rendre ce combat intéressant. En outre, il met fort bien en valeur les différentes personnalités des membres de The Authority, ce qui contrebalance le peu de charisme des combattants de Stormwatch et fait de cette histoire une lecture agréable. L'intrigue enfin est bien foutue et offre quelques rebondissements inattendus. Je ne m'étendrai pas sur le dessin, je n'apprécie pas le style de Portacio, mais sa narration est dans l'ensemble efficace, et ses scènes d'action plutôt gores. Ceux qui aiment devraient donc être enchantés. J'avoue ne pas savoir si je lirai la suite de cette série. Micah Ian Wright m'apparaît comme un scénariste compétent, mes ses héros m'indiffèrent au plus haut point. Par contre je serais intéressé de voir ce dont il est capable sur une autre série. A vrai dire, je ne serais pas contre l'idée de le voir reprendre les rênes de The Authority. Par exemple. 
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#3
29/06/2003, 21h31
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je me suis lancé à reculons dans la lecture du 1er numéro mensuel de cette nouvelle série, à sa sortie, car j'avais "peur" de ne pas m'y intéresser, je n'avais pas trop aimer la version précédente, hormis authority évidemment.
et pourtant, quelel surprise, j'avais à peine fini le 1, que je ne pouvais plus attendre pour le deux. je suis pas trop fan de portacio, je l'aime bien mais sans plus, mais le scénario est bien ficelé, bien écrit, parfois drôle, des baroudeurs comme tu dis niglo et ô surprise j'ai bien aimé, malgré mon aversion d'habitude pour ce genre de persos. donc voilà, l'histoire se poursuit, toujours aussi bie nécrit, ça fait du bien, ce titre mérité à être connu tout de même. 
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#4
29/06/2003, 23h00
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J'étais sceptique avant, je continue de me tater après...
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#5
30/06/2003, 21h03
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et ça fait du bien ?
 ok, je sors je sais. disons que j'aime bien le scénario, et j'ai décovuert micah wright là-dessus, je suis "fan", j'aime beaucoup son style, pas forcément original mais c'est bien écrit. et son site est très sympa aussi, voire la campagne anti-patriotisme qu'il a fait, c assez marrant. le lien du site est là : lien du site à micah
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#7
30/06/2003, 21h17
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Le dessin de portacio reste tres regardable, meme si je trouvais plus d'energie a Wetwork ou Facteur X. Mon probleme a moi reste le scenario, comme toi je n'ai ressenti aucun attachements aux personnages, ou meme a l'histoire (je n'ai acheté que le premier arc, tres bof.
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Mon site, et le NOUVEAU Jersey Devil, Forum qui a besoin de votre aide !!! http://sunderisme.blogspot.com/ Here I am I'm the master of your destiny I am the one the only one I am the god of kingdom come
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#8
30/06/2003, 22h13
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ah, 2 contre 1 !! à l'aide !!!
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#9
30/06/2003, 22h19
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En même temps, Sunder a lu le moins bon des deux premiers arcs. Si j'avais acheté l'ongoing, je me serais également arrêté au #3.
Et j'ai vu sur le site que Texeira dessine le #7. Dommage qu'il n'est pas continué, ça m'aurait motivé.
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#10
13/10/2003, 13h08
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2 - 2 Abs
g aimé aussi critique xbee et moi g qd même bien aimé les perso... wright est un ancien militaire, d'après ce que g pu lire ds son intro de queen & country declassified
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#13
06/03/2004, 19h52
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Surtout qu'ensuite, C P Smith arrive aux dessins.
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#14
28/03/2004, 22h24
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j'avais pas accroché au départ (je n'avais lu que distraitement les trois premiers) principalement à cause de Portacio, dont le storytelling a tendance à rendre confus ce que le scénariste semblait vouloir simple.
je ne me suis replongé dedans que quand on m'a demandé de le traduire (oui, scoop, le premier TPB sera dispo en VF d'ici cet été) et je me suis donc plongé dans les deux premiers TPBs pour savoir ce que ça donnait à l'arrivée. et franchement, c'est pas mal. C'est totalement mauvais esprit (mais d'une façon assez subtilement différente de celle d'Authority), plutôt bien écrit, et Wright prend son temps pour poser ses persos, les individualiser en douceur, aller au delà de leur formatage initial "sections spéciales/brutasses". les épisodes avec Authority sont une tuerie (la danse que se prend le Midnighter, ouah) et nous montrent la différence entre les persos de Wright et les autres héros de comics : des burnes en acier trempé. parce que c'est facile d'être courageux quand on est imbattable et bardé de pouvoirs, invulnérabilités et autres healing factors. Là, les mecs y vont avec leur bite et leur couteau, ainsi parfois qu'avec quelques gadgets expérimentaux. le second TPB est surtout un recueil de récits courts consacrés au développement des persos, avec quelques histoires fort bien vues, dont celle où Midnighter et Jukko se retrouvent dans un bars de pompiers New Yorkais pour décréter la paix des braves (après le massacre infligé par le deuxième au premier quelques épisodes plus tôt). A l'arrivée, on en retire l'impression que Wright sait où il va (il gère très intelligemment divers sub plots) et que s'il chasse sur les terres de Warren Ellis (lui aussi, le concept de super héros l'emmerde, visiblement) il en tire des conclusions assez étonnantes, et souvent originales. à découvrir.
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#15
28/03/2004, 22h32
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cé un truc à double voir triple lecture : je m'explique
ça m'arrive sur certaines lectures, de pas etre emballer, je lit , je survole à la première lecture jinsiste, je lit en profondeur, et là, je saisie quelques subtilitées une impression choppé là, un détailes ici et après plusieurs lectures, ça se bonifie je mimpregne en fait de lambiance qui , au premier abord, ne m'emballe pas, et je me laisse guider cé un peu ça qui a marché pour moi sur cette série pour les N° de portacio au moins même genre d'expérience sur hero de dc, et la ligne focus faut laisser les apprioris de coté, jouer le jeu et se laisser guider
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Mode linéaire
