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Le reste de Rohmer m'ennuie énormément.
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La blague qui tue de l'HOMME BANANE ! https://www.youtube.com/watch?v=sYc5E_7vwLA |
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Vous me faites du mal.
Mais tant pis, je reste avec mon Rohmer.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#498
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En fait, le meilleur film de Rohmer, c'est Maestro.
Ah pardon, sur Rohmer. D'ailleurs je crois que je vais le mettre... |
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Ce qui est toutefois assez terrible avec ce Maestro, c'est que le projet avait été initialement produit pour Jocelyn Quivrin, parti bien trop tôt, et dont le scénario s'inspire directement de son amitié avec Rohmer. * : Pio Marmaï, voilà un jeune acteur français que j'adore. Il a ce mélange d'énergie, de vulnérabilité et de malice qui me rappelle l'immense Patrick Dewaere. ** : Déborah François, une autre merveille que la Belgique nous aura offerts. Elle était merveilleuse dans le délicieux Populaire. |
#500
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J'ai visionné ce soir en famille La vie aquatique de Wes Anderson (2004), film que je devais voir à sa sortie et que j'avais pourtant zappé pour une raison qui m'échappe encore, ou presque.
C'est définitivement ce cinéma là qui me touche le plus, au point de me rendre heureux et triste. Dans ma liste directement. Avec un petit cœur brodé dessus.
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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Mais euh.... ce sont qui les autres merveilles que la Belgique nous a offert? Johnny? Zen? A part Brel je vois pas.... Merckx nous a tout piqué, alors offert... |
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(Pour info, il finalise actuellement son prochain film, réalisé à la manière de Fantastic Mr Fox, avec un chien pour héros, qui sera doublé par... Bill Murray of course.) Cécile de France. Marie Gillain. Emilie Dequenne. Virginie Efira. Pauline Etienne. |
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Quoi? "De France" en plus? Rien ne nous aura été épargné par ces gens-là...
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Oui, j'ai vu ça ! Et 8eme collaboration avec Murray
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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Jaco Van Dormael...
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Allez, pour se changer les idées après la soirée tragique d'hier, voici les 20 derniers films de ma liste :
081 SALVADORI, Pierre - Les apprentis (1995) C’est drôle, c’est fin, c’est touchant. Tout ce que n’est que trop rarement la comédie à la française est rassemblé ici dans un cocktail parfait. François Cluzet et Guillaume Depardieu forment un superbe duo de losers à la petite semaine. 082 SCHATZBERG, Jerry - L’épouvantail (1973) Très beau film sur l’amitié et la marginalité, comme seul le cinéma des années 70 a pu le donner. Hackman, Pacino, que dire de plus ? 083 SCORSESE , Martin – Alice ne vit plus ici (1974) Coincé entre Mean streets et Taxi driver, ce "petit" film peut sembler mineur. C’est d'ailleurs sans doute vrai. Mais le portrait de cette femme banale qui lutte pour joindre les deux bouts, porté par une magnifique Ellen Burstyn, m’émeut plus que tout le reste de la filmographie de Scorsese. 084 SHINDO, Kaneto – L’île nue (1960) C’est l’histoire d’une famille japonaise qui vit pratiquement recluse sur un petit îlot uniquement accessible en bateau. Les parents travaillent la terre, les enfants aident. Et puis, un drame survient. C’est tout. Pas un seul dialogue. Le film n’est cependant pas un film muet. C’est juste un film sonore sans aucun dialogue. Et c’est d’une beauté et d’une intensité sidérantes. 085 SIEGEL, Don – L’invasion des profanateurs de sépultures (1956) La grande série B paranoïaque des années 50. Scénario redoutable et une scène finale dans une mine abandonnée profondément bouleversante. 086 SIRK, Douglas – La ronde de l’aube (1957) Sirk est surtout connu pour ses magnifiques mélos flamboyants mettant en scène l’enfermement social de femmes obligées de se confirmer à des normes sociales qui les étouffent. Des films aux symboliques agressives et aux couleurs hyper saturées. Mais c’est un tout autre film que j’ai choisi. Un drame en noir et blanc sombre et mortifère. Extraordinaire. 087 SUZUKI, Seijun – La barrière de chair (1964) Pendant longtemps, c’est le seul Suzuki que j’ai eu l’occasion de voir, c’est la raison pour laquelle celui-ci en particulier m’a marqué. Suzuki a sans douté été dans le Japon des années 60 le cinéaste qui a le mieux marié cinéma de genre très pop avec un propos politique transgressif. Cette Barrière de chair est parfaitement représentative de cette veine. 088 TARKOVSKI, Andreï – Solaris (1972) Impossible de penser une liste sans y inclure un Tarkovski. Oui, mais lequel ? Solaris n’est sans doute pas son meilleur mais je le choisis parce qu’il s’agit du film préféré de Madame Zen et que c’est un des premiers films que l’on a vu ensemble. 089 TATI, Jacques – Mon oncle (1963) Gags visuels et comique de situation, ce n’est pas si courant dans le cinéma français où le comique passe plus souvent par la langue. Tati en est d’autant plus précieux. La poésie visuelle de Mon oncle me touche beaucoup. 090 TESHIGAHARA, Hiroshi – La femme des sables (1964) Un entomologiste dans le désert. Il est invité chez eux par des villageois. Le lendemain matin, il se retrouve prisonnier avec une femme au fond d’une fosse entourée de sable. Ils passent leurs journées à écoper le sable qui s’écoule des parois. Le film, d’une splendeur visuelle extraordinaire, est le récit du parcours existentiel de cet homme. Amis des films qui ne ressemblent à rien d’autre, ce film est fait pour vous. 091 TOURNEUR, Jacques – Vaudou (1943) Jacques Tourneur est un grand, un très grand. On ne le dit pas assez. Ce Vaudou, qui fait partie de la série des films fantastiques produits par la RKO dans les années 40, est mon préféré (de la série et de son auteur). 092 TRUFFAUT, François – Les deux Anglaises et le Continent (1971) J’aime le Truffaut fiévreux, romantique, à fleur de peau comme il l’est dans ce film, deuxième adaptation d’un roman de Roché après Jules et Jim. Mais contrairement à Jules et Jim, Les deux Anglaises est un film sombre et torturé. Jean-Pierre Léaud s’extrait de son rôle d’Antoine Doinel et livre une prestation éblouissante aux côtés de deux jeunes et épatantes actrices anglaises. La musique de Georges Delerue est superlativement génialissime. 093 VAN SANT, Gus – My own private Idaho (1995) Film complètement baroque qui allie avec bonheur une recherche identitaire intimiste, une revisite moderne et haute en couleurs du Henry IV de Shakespeare et des séquences proches du documentaire sur le milieu de la prostitution masculine à Portland dans l’Oregon. C’est complètement foutraque mais ça fonctionne parfaitement. C’est aussi le plus beau rôle de River Phoenix. Et puis, un film qui tire son titre d’une chanson des B52’s ne peut qu’être un grand film. 094 VERTOV, Dziga – L’homme à la caméra (1929) L’énergie d’une ville vue au travers d’un exercice de montage inégalé dans l’histoire du cinéma. C’est incroyablement virtuose et c’est d’une beauté extraordinaire. Ca me touche beaucoup plus que les films d’Eisenstein de la même période. 095 VIGO, Jean – L’Atalante (1934) Vigo, l’étoile filante du cinéma français d’avant-guerre. Libertaire et libre, ses films n’ont pas d’égal dans le cinéma français de l’époque. Son autre long métrage, Zéro de conduite, est magnifique lui-aussi. 096 WENDERS, Wim – Alice dans les villes (1974) Cinéma de l’errance. C’est la meilleure période de Wenders. 097 WHALE, James – La fiancée de Frankenstein (1935) La scène finale de la création de la fiancée reste visuellement extraordinaire même après 80 ans. Mais tout le film est magnifique. 098 WIENE, Robert – Le cabinet du Dr Caligari (1919) Le point de départ de l’expressionnisme allemand, qui aura ensuite une influence incommensurable sur le cinéma mondial. Avec ses décors peints fantasmagoriques, cette ambiance tournant autour de la folie, ce film reste visuellement un jalon majeur dans l’histoire naissante du cinéma. 099 WILDER, Billy – Certains l’aiment chaud (1959) Juste délicieux. 100 WONG Kar-Wai – Chungking express (1993) Coup de foudre absolu. J’ai dû le voir 3 fois en salle en une semaine quand il est sorti. C’était frais, c’était neuf, léger comme une bulle de savon. J’ai passé une semaine en apesanteur. Un petit bonus pour la route, les 5 films préférés de Madame Zen : * Solaris d'Andreï Tarkovski * Le sacrifice d'Andreï Tarkovski * Requiem pour un massacre d'Elem Klimov * L'homme à la caméra de Dziga Vertov * Nous les enfants du 20ème siècle de Vitali Kanevski Quelques statistiques : années 90 : 21 années 70 : 19 années 50 : 18 années 60 : 16 années 80 : 11 années 40 : 7 années 20 : 4 années 30 : 3 années 10 : 1 Etats-Unis : 45 France : 17 Japon : 13 Hong-Kong : 5 Italie : 4 Allemagne : 4 Russie : 4 Angleterre : 2 Suède : 1 Corée : 1 Taiwan : 1 Iran : 1 Bosnie : Belgique : 1
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée Dernière modification par Zen arcade ; 15/07/2016 à 18h50. |
#508
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Bon je le mets là parce que je suis loin d' avoir fini ma liste. Mais mon River Phoenix préféré et mon Sydney Lumet préféré (pas son plus connu) est
Running on empty/A bout de course (1988) Une fratrie de fugitifs perpétuels qui change de lieu de résidence et d' identité tous les 6 ou 12 mois, suite au passé de manifestants des parents. C' est un film de famille formidable, soudé par leur clandestinité, doublé d' une dimension politique, très rare dans le cinéma US des années 80. River Phoenix y est incroyable, tout en retenue et on ne voit que lui dès qu' il apparaît à l' écran. Le film n' a été diffusé en France que 20 ans après, vers 2009 en salles. |
#509
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Je ne connais pas du tout, en fait. Je ne vais certainement pas tarder à réparer ce manque.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#510
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Belle liste finale Zen. Désolé de ne pas pouvoir m'attarder dessus en ce moment.
Il fa bien falloir que je voie un jour Chungking express. Ton Scorsese est le seul que je n'ai pas vu de ce réalisateur (et pourtant les photos extraites du film me donnent envie). Les apprentis est une bonne comédie en effet : "Math sup, math spé, je ne sais pas j'hésite encore" |
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