#16
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Moi c'est celui de Rucka et Roberson que j'apprécie beaucoup. La suite par Millar et JRjr se défend également magnifiquement conclu avec un stand alone sur des dessins de Kaare Andrew.
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tout à fait !
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#18
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Sinon, Enzo, tu me donnes envie de retrouver mes numéros VF, merci pour cette synthèse |
#19
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Je me demandais, que vaut la mini-série Wolverine/Doop ?
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#20
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Très bien, à l'époque cette mini était sortie pour permettre à X-Statix de prendre une pause de deux mois, et Cooke fait parti du panthéon des dessinateurs qui ont compris Doop.
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#21
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Ben c'est plus dans la mouvance X-STATIX. Si tu aimes X-STATIX tu aimera ce wolverine doop. Sinon, ca peut surprendre quand même si tu t'attends à du wolverine du genre bourrin
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#22
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Marvel Graphic Novel: God Loves, Man Kills scénario: Chris Claremont dessin/encrage: Brent Anderson Le projet de départ vient de Claremont et Louise Simonson, étant donné que cette histoire était un peu spéciale, ils ont préféré la publier dans la collection graphic novel. Anderson n’étant pas assez productif à l’époque pour travailler sur une série mensuelle (il ne fit que quelques épisodes fill-in pour la série principale, le plus mémorable étant celui avec Belasco et Illyana) cette perspective d’avoir plus de de temps pour un projet à part est pour lui une aubaine qu’il ne peut refuser, d’autant plus qu’il se cherche encore concernant son style. Avec cette histoire mémorable, il réalise un de ses meilleurs travaux, arrivant à retranscrire cette atmosphère sombre, désespérée et rendant les personnages plus humains, plus fragiles. Claremont décide de se servir de ce format pour faire une histoire sensiblement différente, pas de sub-plots ni de références à la continuité, l’histoire peut être lu sans que l’on ai lu a série principale (en ce sens c’est certainement l’histoire parfaite à conseiller à un nouveau lecteur). Il ramène également au premier plan un élément fondamental de la série, à savoir les mutants comme métaphore des minorités, et le fait que les X-Men sont à la fois une équipe, une famille, et une communauté. L’élément primordial du récit est la foi, la croyance, que l’on place en Dieu ou dans notre entourage, et plus largement dans un idéal, et c’est ce qui fait l’intérêt de l’histoire, l’affrontement entre les X-Men et Stryker, qui ont en commun d’avoir foi en quelque chose, et qui estiment que leurs causes respectives sont justes, c’est la raison pour laquelle le conflit ne sera pas réglé par la violence, mais par la parole, en favorisant la tolérance plutôt que la peur. L’apport fondamental de l’histoire concerne le personnage de Magneto, qui est dépeint comme un personnage plus nuancé, qui cherche à éviter un nouveau génocide, cette histoire s’inscrit ainsi dans la continuité du projet de Claremont de changer graduellement le personnage. Au début de son run, il utilisait Magneto comme un bad guy classique (à l’instar de ce qui avait été fait auparavant) ce n’est seulement qu’à partir du début des années 80, qu’il va le faire évoluer, et faire de lui un personnage plus complexe, plus ambiguë et donc d’autant plus intéressant. La première étape de ce projet commence en 1981, avec l’épisode 150, où l’on voit que le personnage n’est pas dénué d’humanité, on en apprend plus également sur ses origines, qui seront explorées en détail plus tard dans le back-up de l’épisode 12 de classic X-Men. Cette évolue s’accentue en 1982, dans l’épisode 161, qui développe en détail la première rencontre entre Xavier et Magneto à Israël, leur amitié et leur opposition idéologique, sans oublier que l’on apprend que Magneto est un survivant des camps de la mort, Xavier y fait aussi la connaissance de Gabrielle Haller, la futur mère de Légion. Dans ce graphic novel, il est intéressant de le voir s’allier aux X-men car leur but est le même, il n’y a que les moyens pour l’atteindre qui diffèrent, il cesse d’être une simple némésis pour devenir un anti-héros, ce changement progressif finira par aboutir plus tard au numéro 200 de la série qui verra Magneto remplacer Xavier en tant que directeur de l’école. Ce qui fait la force de cette histoire c’est selon moi son aspect universel, et le fait que les personnages soient plus ancrés dans le monde réel que d’habitude. On y voit une scène annonciatrice de ce qui arrivera par la suite, Xavier doute de son rêve, contrairement à Magneto qui est sûr de ses convictions, et c’est Cyclope qui le remet dans le droit chemin en lui rappelant ce pourquoi ils se sont battus. Scott est montré clairement comme le digne successeur de Xavier (d’autant plus ironique quand on voit la façon dont le personnage est traité ces dernières années). L’histoire comporte son lot de scènes chocs, notamment le cauchemar de Xavier, et surtout le moment où l’on croit qu’il a tué Cyke et Ororo, sans oublier le final inoubliable et touchant. Avec cette histoire ambitieuse, Claremont réussit ce que l’on pourrait appeler le catalyseur de la série, celui qui résume et utilise le mieux les thématiques inhérentes aux X-Men, réunissant en une seule histoire ses fondamentaux et ce qui fait sa force en tant que série. Dernière modification par Enzo ; 12/11/2016 à 22h17. |
#23
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Je l'ai relu ce week-end, et je suis tout à fait d'accord sur le force du message et la possibilité de conseiller cet ouvrage à un nouveau lecteur.
C'est d'ailleurs dommage que ce GN ne soit pas dans l'anthologie que Panini vient de sortir... J'ai en revanche été déçu par l'utilisation de Ororo, qui ne fait rien du tout de l'histoire, et c'est la seule personnage à ne pas être utilisée. C'est d'autant plus dommage que d'habitude Claremont arrive à faire de bonnes choses avec elle...
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
#24
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C'est mon seul regret également, d'ailleurs c'est moi ou elle est Scott semblent assez proches à la fin ?
Peut être un vestige d'un sub-plot non utilisé, devenu caduque avec l'apparition de Madelyne Pryor. |
#25
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Oui.
Dans la même veine, il y a aussi la mini série X-MEN/ALPHA FLIGHT qui peut résumer claremont et son travail sur les mutants. en plus, c'est du Paul Smith |
#26
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Je garde néanmoins une légère préférence pour le diptyque au Japon, pour moi le véritable chef-d'oeuvre graphique de Smith. |
#27
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Paul SMITH sur les X-Men c'est du chef-d'oeuvre à chaque fois |
#28
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Tiens ça me donne envie de le relire et d'en faire une critique (en plus l'ensemble des Asgardian Wars ressort en tpb en août).
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#29
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Un premier arc très satisfaisant dans l'ensemble, certes pas du même niveau que Scalped ou The Other Side mais cela reste tout de même très efficace au niveau des procédés narratifs et des thématiques récurrentes de l'auteur (la fatalité du destin qui semble voué à se répéter ou encore l'héritage de la violence). Cette virée dans le sud des USA apporte son lot de scènes tendues, remplies de raclures aux trognes patibulaires et burinées qui ne demandent qu'à en découdre avec Earl Tubb, un vieil homme qui revient à contrecoeur dans sa ville d'origine. Dans une logique proche des codes du western, avec un étranger (vu comme Earl apprécie peu cet endroit on peut le considérer presque comme tel) qui se met à dos la population locale, au mauvais moment et surtout au mauvais endroit vu le passif de son paternel, avec des conséquences dramatiques à la clé, un peu à la façon du film Un Homme est passé mais avec plus de rednecks furibards débordant d'agressivité et de testostérone. La direction que prend la série est assez inattendue et donne très envie de lire la suite. |
#30
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Vivement la sortie prochaine de Men of Wrath chez Urban, du moins si le niveau est équivalent à celui de cette série, de toute façon avec l'équipe créative de Get Mystique j'ai confiance.
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